HAzbin Hotêl : Déchue

Chapitre 2 : l'au dela

3475 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 04/08/2024 18:37

Chapitre 2 – L’au-delà :

 

Comme les jours précédents, ses nuits sont longues et peu reposantes. Dès les premiers rayons du soleil, Diesel se redresse pour aller se débarbouiller dans la salle de bain. Elle se brosse les dents, se rince, s'habille, puis revient dans la chambre, hésitant à aller voir si quelqu'un est déjà debout. Elle n’entend rien depuis les couloirs, à part de la musique provenant de la chambre d’Alastor. Elle s’assoit sur son lit, dos contre l'armature, et attrape son carnet pour griffonner. Après quelques heures perdues dans ses dessins, elle entend enfin plusieurs portes claquer et les voix d’Angel et Pentious dans le couloir. Elle quitte son matelas et sort de la pièce pour aller les saluer. Angel est toujours en pyjama et décoiffé, contrairement au reptile. Ils se retournent vers la démone qui les salue.

 

— Alors, ta première nuit, c'est bien passée ? demande Angel.

— Surprise de ne plus entendre le bordel dehors et j’ai eu le droit à du jazz ce matin, répond Diesel en se tournant vers Alastor, qui les rejoint.

— J’ai mis la musique trop fort ? s’étonne le démon.

— Pas du tout, j’ai une bonne ouïe et ce n’est pas le genre de musique qui me déplaît.

— Une démone avec du goût, diable que cela est rare ! Je vous laisse prendre votre déjeuner, réplique le démon avant de s’éloigner et de disparaître.

 

Les trois démons se dirigent donc vers la cuisine où ils retrouvent Nifty, Charlie et Vaggies. Les filles se tournent vers eux à leur arrivée, la violette souriant tandis qu’elle nargue ces derniers :

 

— Voilà les lève-tard !

— Genre, je vous ai entendues partir à peine avant moi ! réplique Angel.

— Bonjour les amis, les salue Charlie. Diesel, tu as bien dormi ?

— Oui, il y a moins de vacarmes ici, répond-elle.

— Ça, c'est vrai ! répond Pentious.

 

Alors que chacun se met à la tâche pour préparer le déjeuner. Charlie et Vaggies expliquent à Diesel comment les journées se déroulent dans l’hôtel du point de vue des activités et des occupations qu’ont la blonde et sa compagne, ainsi qu’Alastor qui est le représentant de l’hôtel. De son côté, Diesel a suivi Nifty pour l’aider dans ses corvées, en compagnie des œufs de Pentious. Chambre après chambre, ils arrivent enfin aux deux dernières, c'est-à-dire celles de Diesel et d’Alastor. À ce propos, Diesel devrait peut-être dire aux autres que Nifty aime fouiller dans leurs affaires et qu’à l’avenir, elle ne cherchera plus à ranger ce que la petite démone extrait des tiroirs d’Angel…

 

— Il ne reste plus que ta chambre et celle de monsieur Alastor, déclare la mini démone.

— Ç'a été plus rapide que je ne le pensais.

— Oh, tout le monde entretient un minimum sa chambre et vous n’êtes pas nombreux, déclare l’un des œufs.

 

Ils entrent dans la pièce de la démone dorée, pas encore personnalisée, qu’ils observent. Diesel enlève les draps pour les remplacer et mettre des propres, tandis que Nifty part nettoyer la salle de bain. Celle-ci ne se prive pas de faire des remarques sur la petite taille du soutien-gorge de la dorée. Il ne reste plus que la chambre d’Alastor, où Diesel s’immobilise à l’entrée de celle-ci, puisque son hôte y est présent, tandis que Nifty y entre sans gêne…

 

— Nifty, demande au moins si tu ne déranges pas avant d’entrer !

— Allons bon, personne ne prend jamais la peine de le faire quand la porte est ouverte, réplique le démon.

 

Il est assis sur une chaise dans une partie différente de la pièce, sans doute une dimension de poche, en train de manger les restes de ce qui ressemble à un cerf... Pas franchement frais au vu de l’odeur. Diesel s’occupe de la pièce principale tandis que Nifty fait la salle de bain. Celle-ci évite de dévisager Alastor puisqu’il mange, bien que lui-même les observe. La petite démone revient avec le linge sale du démon tout en riant et encore une fois, Diesel détourne les yeux…

 

— Ce n’est qu’elle, ou les démons finissent tous par perdre le sens de la pudeur ?

— Je doute que Nifty en ait eu même de son vivant, réplique Alastor.

 

La démone perchée sur la manne de linge se met alors à rire et sort les caches-poitrines de Diesel et de Vaggies, qu’elle place en évidence.

 

— Je n’ai pas de pudeur, mais j’ai plus de nichons que Vaggies et toi, ricane-t-elle.

 

Alastor penche la tête tout en grésillant, tandis que Diesel vient d’empoigner le chariot pour vite sortir de la pièce, le visage complètement rouge. Les œufs peu réactifs sont d’abord restés sur place à les regarder s’en aller avant de les poursuivre, l’un d’entre eux déposant, dans la foulée, un carnet sur le matelas du démon de la radio. Celui-ci, toujours assis, hausse les épaules sans remarquer l’objet et termine son repas. Puis, enfin, Alastor se redresse et quitte la partie qui ressemble à une forêt du monde humain et fait disparaître la fameuse dimension. En s’approchant de son lit, il remarque finalement le carnet avec étonnement. Il le saisit et le retourne pour vérifier s’il y a quelque chose d’écrit dessus, ce qui n’est pas le cas. De ce fait, il l’ouvre pour s’apercevoir qu’il s’agit d’un carnet de dessin, dont il tourne les pages. La nature lugubre de chacun d’entre eux le fait sourire alors qu’il vient à se dire que l’auteur ne doit pas avoir l’esprit sain. Toutefois, plus Alastor avance et moins il apprécie les détails de ses compositions, révélatrices d’un passé douloureux, dont il ne devrait peut-être pas prendre connaissance… Il lui semble avoir vu le carnet dans les mains d’un des œufs, mais il se doute que celui-ci a dû le prendre sans que Diesel le remarque. Alastor le referme et le range sur sa table de chevet.

 

— Intéressant…

 

Les journées sont plutôt calmes, entre la gestion de l’hôtel et les activités proposées par Charlie, Diesel n’a pas grand-chose à faire. Contrairement à Angel qui travaille à l'extérieur. Diesel aide Nifty, Charlie ou encore Vaggies dans le bâtiment. Elle s’entend avec tout le monde puisqu’elle est facile à vivre. Elle discute volontiers avec les autres, bien qu’elle soit désarçonnée face au sujet de conversation préféré d’Angel. Une bonne semaine s'est écoulée, Charlie a tenu à fêter la présence de Diesel avec un jeu : confession sur le fauteuil !

 

— Valentino est vraiment trop con, je n’en peux plus de lui, râle l’araignée.

— Angel, on a dit confession, pas se plaindre, rechigne Vaggies.

— Quoi ? Je me confesse ! Et ce n’est pas un truc prêt ça ? Personne ne confessera rien ici, vous savez.

— Non, certainement pas, ricane Alastor.

 

Angel pointe de ses mains le démon de la radio tout en s’exclamant, le regard sur la démone violette.

 

— Et à quoi cela va nous servir de nous confesser ? De se sentir mieux peut-être, renchérit Husk.

— C’est un peu l’idée, grimace Charlie, tout en jetant un regard implorant à Vaggies.

— Je ne vois pas en quoi je vais me sentir mieux de confesser mes crimes, allons, tout le monde sait pourquoi il est là, réplique Angel.

— Est-ce que tu t’estimes comme une bonne âme ? demande soudain Diesel à Charlie.

— Bien sûr, du moins j'essaie et je pense bien le faire, répond la blonde, quelque peu surprise par la question.

— Tu as toujours été ainsi ou est-ce que tu as toi aussi pris la décision de devenir une meilleure personne ?

— C’est mon caractère et j’ai envie de croire que je ne suis pas la seule à vouloir me dire qu’il est possible pour des pécheurs de se racheter.

— Donc, tu n’es toi-même pas certaine que la rédemption soit possible ? Le paradis est-il au courant de ton projet ?

— Oui…

— Qu'en pense-t-il ?

— C’est que j’ai eu affaire à Adam et ce mec est un vrai con qui prend plaisir à nous exterminer, explique Charlie.

— Il n’est pas sanctionné pour cela ? Pécheurs ou non, une âme reste une âme… Tes parents, ils viennent tout de même du paradis à la base, ils ne peuvent pas servir d’ambassadeur ? Si au moins, il y avait une preuve que la rédemption soit possible, je pense que tu aurais plus de monde ici à l’hôtel, explique Diesel.

— On dirait que tu as déjà géré ce genre de chose ? dit Angel perplexe.

— Je suis pragmatique et ce genre de projet me semble irréalisable, sans soutien du paradis.

— Je le sais, mais… répond Charlie.

— Ce n’est pas une mauvaise idée, tu devrais… commence Vaggies avant que Charlie ne la coupe en posant ses mains sur sa bouche.

— Je n’appellerai pas mon père !

— Pourquoi ? Tu t’es embrouillée avec ? rétorque Husk.

— Non, mais je ne lui ai plus parlé depuis longtemps et il est fort occupé…

— Tu es embrouillée avec ton père.

— Mon père ne me soutiendra pas, il ne l’a jamais fait ! Il ne lève même pas le petit doigt pendant la purge… Mais il est vrai qu’il pourrait faire en sorte que j’obtienne une rencontre avec un ange haut placé.

Charlie soupire et s’éloigne accompagnée de Vaggies, tandis que les autres restent sur place avant de se tourner sur Diesel.

 

— Je te sens peu confiante dans ce projet, dit Angel.

— L’idée de Charlie est honorable, mais j’ai appris à mes dépens que lorsqu’une force supérieure à la tienne tire les ficelles, quoique tu puisses tenter, si cette force refuse de t’aider, tu n’y pourras rien, répond Diesel.

— Tu as déjà tenté de faire bouger les choses comme Charlie ?

— Pas dans le même registre, mais de mon vivant, j’ai voulu faire remarquer certaines choses à une personne qui était en mesure de la faire arrêter, mais cette personne a préféré fermer les yeux…

 

Angel et Pentious la dévisagent avant de s’échanger un regard, Pentious claque alors dans ses mains et ajoute :

 

— Tant que l’on n’a pas de réponse claire, nous avons toujours le droit d’y croire et de se donner à fond pour réussir !

— Ce n’est pas faux, répond Diesel.

— Ça va, miss, pour l’instant, je ne vois pas ce que tu as à faire corriger dans ton comportement, tu es même trop sage pour une démone, plaisante Angel.

— Tu connais l’expression : méfie-toi de l’eau qui dort ? plaisante la démone.

— Ah, ah, attention Alastor, tu as peut-être une rivale, réplique l’araignée.

— Je ne me fais aucun souci. Si Diesel a l’intention de me défier, elle apprendra à me craindre, rétorque le démon rouge.

— C’est noté, mais sache que je ne crains rien, même la mort, répond-elle d’un sourire pour le moins arrogant à Alastor.

 

Alastor y répond tout en dévoilant ses crocs, son regard se figeant sur la démone, tandis qu’il grésille comme une radio qui peine à stabiliser une fréquence. Cette fois, le groupe se concentre sur Charlie, dont la conversation avec son père ne semble pas être de bon augure. Bien qu’elle annonce avec enthousiasme qu’il va débarquer à l’hôtel d'ici à une heure. De ce fait, tout le monde met la main à la pâte pour que l’hôtel soit accueillant pour le roi des enfers et père de Charlie. Quelques ballons sont sortis pour l’occasion, Diesel regarde avec amusement les dessins enfantins de Charlie, tandis que Pentious et Nifty s’occupent des gâteaux. Voilà qui est fait, il ne reste plus qu’attendre l’arrivée dudit démon :

 

— Je n’avais encore jamais vu Lucifer pour de vrai, déclare Angel.

— J’adore les bad boys, ajoute Nifty.

— En trois ans, Charlie ne t’avait jamais présentée à son père ? demande Diesel à Vaggies.

— Lucifer est une personne très occupée et c’est plutôt de sa mère que Charlie espérait recevoir de l’aide, explique Vaggies.

 

Diesel a entendu dire que celle-ci ne s'était plus manifestée depuis sept ans. Comme pour Alastor et sa disparition. S’ils avaient été humains, Diesel se serait sentie désolée pour Charlie pour le manque de présence de ses parents. Mais s'il s’agit de démons, pourquoi s’attendrait-elle à ce qu’ils soient de meilleurs parents que ce qu’il y a de pire chez les humains ? Pas le temps de rêvasser, voilà que Charlie manque de se faire étouffer par la joie manifeste de son père alors que celui-ci franchit à peine le seuil de l’hôtel. Elle s’attendait à une personne plus froide, plus menaçante, mais à vrai dire, il ne dégage rien de diabolique comparé à Alastor. Ce dernier, dont la bonne humeur semble-t-il l’avoir quitté, si elle prête attention à ses mimiques. Diesel observe, comme les autres, l’échange entre les deux. Elle esquisse un petit sourire, comprenant immédiatement l’agacement de celui de la radio… Ainsi, monsieur n’aime pas l’intrusion de rivaux sur son territoire ? Il n’est pas un démon à l’apparence d’un cerf pour rien, pense-t-elle pour elle-même. Charlie présente le groupe au roi des enfers, jusqu’à ce que le lustre ne vienne à s’écraser devant eux… et que Lucifer ne se lance dans une prestation musicale. Chanson qui creuse davantage la rivalité plus que palpable entre Lucifer et Alastor. Diesel a tout de suite remarqué qu’Alastor est égocentrique et maintenant qu’elle le voit se crisper face à la menace qu’il voit en Lucifer. Elle a eu affaire à un manipulateur, elle a très bien compris qu’il craint que Lucifer lui fasse perdre le contrôle qu’il exerce sur Charlie. Diesel sursaute alors qu’un biscuit lui atterrit soudain dans la bouche, croquant dans celui-ci avant de l’avaler, tout en dévisageant Nifty qui a le visage et son seul œil collé au sien !

 

— Alors ?

— Délicieux Nif, répond Diesel tandis que la mini démone rejoint la table.

 

Elle frappe alors contre son sternum pour s’aider à avaler la bouchée trop sèche dans sa gorge, tout en attrapant le verre que lui tend Angel.

 

— Ce serait un comble de mourir étouffée par un biscuit, plaisante l’araignée.

— Après Jack l’éventreur, Biscuit l’étouffeur… Ça sonnait mieux dans ma tête, réplique Diesel.

 

Angel et Vaggies ricanent, tout du moins jusqu’à ce que l’irruption soudaine d’une petite démone dansante, prénommée Mimsy, puisqu’elle se présente en chanson, attire toute l’attention.

 

— Alastor ! déclare la démone en se hâtant vers lui.

— Mimzy, répond celui-ci sur le même enthousiasme. Mon petit chou à la crème, j’ai entendu dire que tu séjournais dans cet hôtel glamoureux miteux. Je me suis dit qu’il serait agréable de te passer le bonjour.

— Tu as bien fait, ma chère, ici tout le monde est le bienvenu !

— Oh ? Vous êtes une amie d’Alastor ?

— On côtoyait les mêmes sphères lui et moi, de notre vivant, ce gars-là est le seul que je connaissais à savoir danser toute la nuit avec moi, même ivre !

— Il aurait fallu la voir à cette époque, elle était merveilleuse, ricane Alastor.

— Dis donc, l’asticot, j’ai toujours tout ce qu’il faut, là où il faut ! dit-elle avec panache.

 

Diesel reste observatrice, Alastor se dépêche toutefois de confier la démone au petit groupe, excusant le fait d’aller présenter l’Hôtel à Lucifer.

 

— Oh, je pense que Charlie peut très bien le faire sans vous, déclare le démon en entraînant sa fille, qu’Alastor rattrape.

— Non, non ! Nous avons promu cet Hôtel ensemble, c’est donc ensemble que nous vous le ferons visiter, tu confirmes Charlie ? appuie-t-il avec charisme.

— Oui, bien sûr, affirme la blonde.

 

Diesel regarde Alastor s’éloigner en compagnie de Charlie, Vaggie et Lucifer, un petit sourire en coin. Subtil, pense-t-elle pour elle-même. Mimzy vient s’asseoir au bar, Husk agacé par sa présence. Angel dévisage la démone avec perplexité :

 

— Alors… Alastor et toi, vous êtes des potes ? demande l’araignée.

— C’est toi qui l’as dit ! Mais oui, on peut dire que l’on est pote. Ça te paraît surprenant ?

— Bah, il ne parle jamais de rien, pour nous, c'est un grand mystère glauque, répond Angel tout en agitant ses doigts.

— Tu connais les rumeurs à son égard, je suppose ? On dit qu’il est arrivé en enfer et que du jour au lendemain, il a fait disparaître des puissants de notre monde ! C’était du jamais vu ! Il a diffusé leurs cris et s'est présenté comme étant le démon de la radio, pour ceux qui auraient l’audace de s’attaquer à lui. C’est la rumeur la plus répandue, mais… Servez-lui deux doigts de whisky et un peu de jazz et il ronronne comme un chaton ! déclare la démone en souriant.

 

Angel, Pentious et Diesel se dévisagent alors…

 

— Vous ne me croyez pas ? dit-elle narquois, tout en se tournant vers Husk qui a disparu : Husker, tu me sers un nouveau verre… Putain !

 

Ledit démon félin vient de disparaître.

 

— Et vous, mes agneaux, vous pensez vraiment pouvoir vous racheter une bonne conduite ? Ou vous fuyez peut-être les problèmes en venant vous cacher ici, ricane la démone.

— Je suis bien ici pour me racheter, réplique immédiatement Pentious.

 

Angel et Diesel, eux, détournent les yeux, préférant ne pas répondre. Ils continuent de discuter de tout et rien, jusqu’à ce qu’un fracas suivi d’un tremblement ne vienne les perturber. La fautrice ne traînant pas à se révéler, Mimsy, poursuivie par des mafieux, est en réalité venue chercher la protection d’Alastor pour se sauver de ses bêtises. Lucifer, Charlie et Vaggies reviennent via un portail et à l’instant où la violette veut passer à l’offensive. Ce fut Alastor qui le fit afin de rappeler à tous qu’il n’est pas prudent de venir le déranger… Entre le démon de la radio qui a triplé de taille et qui dévore ses semblables, le Père et la fille qui se disputent pour cause d’un manque de soutien de ce dernier, Angel et les autres qui observent les scènes comme s’ils étaient au cinéma, Diesel se contente de rester spectateur. Une fois le souci réglé avec les mafieux, Alastor chasse, et ce, de façon courtoise, Mimsy, qui elle, cependant, fait preuve de peu de finesse. Diesel l’observe tout en fronçant les sourcils. C’est un roublard, mais cette démone est venue avec l’espérance qu’il lui vienne en aide et c’est bien ce qu’il a fait, sans même lui demander de dédommagement, même s’il l’a chassée… Ce détail laisse la démone perplexe. Elle se tourne alors sur Charlie et son père qui refuse toujours d’accéder à sa demande et encore une fois, celui-ci se lance dans une chanson pour faire part de ses inquiétudes à sa fille. Si Charlie est certaine de pouvoir sauver les démons via la rédemption, Lucifer lui est certain que le ciel n’écoutera pas.

Laisser un commentaire ?