Eternity On Ice.

Chapitre 10 : Direction Paris !

5978 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 14/03/2022 22:45

Chapitre 10 : Direction Paris !




1 Mois plus tard.


  • C'est l'équipe de Yakov !! Kiaaaaa !
  • Yurriiii !!!!! Hurlait les Yuri-Angels en chœur.
  • Put... !
  • Yuri Plisetsky !! Ton langage ! Me reprenait immédiatement Lilia avant même que je lâche mon gros mot.
  • Une photo !!! Une photoooo ! Hurlaient-elles en me faisant des signes de cœur avec leurs mains.
  • Viens Yuri, nous n'avons pas le temps ! Dit Yakov en me tirant par le bras, me sauvant de mes groupies.
  • Elles me gonflent... Soupirais-je.
  • Tu as de la chance d'être aussi populaire ! S'exclamait Mila qui nous accompagnait pour le départ.
  • Tss... Tu parles ! Elles n'arrêtent jamais de me poursuivre... Puis dès que je poste un truc, elles le retweet direct ! Parfois, elles inventent même des trucs ! Grognais-je.
  • Ah oui oui ! Comme ta relation secrète avec le canadien, ou le japonais ! Ha ha ! Se moquait Mila.
  • Exactement ! Je n'ai aucune relation ni avec l'un, ni avec l'autre ! M'énervais-je.
  • Ah bah ça, j'sais pas ! Mais depuis le gala « Love on Ice » il y a toujours des rumeurs. Il faut dire qu'il y a des photos de toi en train d'embrasser le japonais et de câliner le canadien, donc forcément tes fans s'imaginent des choses.
  • C'est complètement sortie de son contexte ! Dis-je en croisant les bras.
  • Tu es bien sûr que Giovanni nous attend à l'hôtel en France ? Nous coupe Yakov en s'adressant à Lilia.
  • Bien sûr ! Il sera la demain pour habiller Yuri juste avant son passage, ainsi que son équipe pour le préparer ! Répond-elle avec assurance.
  • Tu ne stresses pas trop ?! Me questionne Mila en m'attrapant par les épaules.
  • Non, et lâche moi sorcière ! Grognais-je en la repoussant.
  • Bon ! Dépêchons-nous pour ne pas rater l'avion. Ordonne Yakov en me tirant une fois de plus par le bras.
  • Attendez ! Je vous accompagne ! Criait Stanislas qui arrivait en courant jusqu'à nous.
  • Pardon ?! Dis-je surpris.
  • Il vient lui ?! Ce n'est pas juste !! Réplique immédiatement Mila.
  • Il a payé son billet d'avion et son hôtel tout seul... Donc, s’il veut venir, il vient. Ajoutait Yakov.
  • Je viens t'encourager Yuri ! Je n'ai pas envie de louper ça ! J'espère que tu es content ! Dit-il en m'adressant un sourire.
  • Super... Soufflais-je d'agacement.
  • Bon, allons-y ! Nous pressait Lilia.
  • BON COURAGE MON CHATON ! Hurlait Mila en me câlinant une dernière fois.
  • Merci... Mais ne me câline pas ! Dis-je en la repoussant de nouveau.
  • Tu as intérêt de gagner ! Dit-elle motivé.
  • T'inquiète, du gâteau. Dis-je en lui adressant un sourire tout en attrapant ma valise pour suivre mes coachs.

On se dirigeait donc tous les quatre vers l'avion. Par malchance, je me retrouvais assis juste à côté de Stan pour les trois heures de vol qui nous attendaient... Pour lui faire comprendre que je n'avais pas envie de parler, je gardais bien ma capuche sur ma tête, mettant mes écouteurs dans mes oreilles. Sauf que ce con n'arrêtait pas de me parler... Je ne comprends pas pourquoi il insiste encore...! Pourtant je me suis parfois montré méchant avec lui pour qu'il comprenne qu'il fallait me foutre la paix... Mais visiblement il n'a toujours pas saisi...

On venait à peine de décoller qu'il se permettait de tirer sur l'un de mes écouteurs pour me parler...

  • Tu as entendu ?
  • Non ! Si j'ai mis mes écouteurs c'est pour dormir tranquille. Grognais-je.
  • Je disais que je suis habitué à prendre l'avion en première classe. Reprit-il ignorant ma réponse.
  • C'est bien, je m'en fou ! Dis-je avec agressivité. T'ain, pourquoi Yakov ou Lilia n'ont pas voulu s'asseoir avec moi…? J'allais remettre mon écouteur, mais Stanislas attrapait ma main avant et dit en me fixant intensément :
  • Pourquoi tu me déteste Yuri ?
  • Et toi pourquoi tu insistes à vouloir me parler ?! Demandais-je en poussant sa main.
  • Tu as déjà admiré quelqu'un ? Me questionne-il.
  • Je... Oui... J'admire toujours quelqu'un. Dis-je en baissant d'un ton.
  • Et qu'est-ce que ça te ferait si cet homme te détestait ? Qu'est-ce que tu ressentirais ?

Je le regardais surpris... Il est vrai que si Victor me détestait... Je chercherais à savoir pourquoi et je ne l'accepterais pas non plus... Stan repris avant que je n'ai pu lui répondre :

  • Je t'admire vraiment Yuri. Tu m'as éblouie dans le rôle de la princesse Astera. J'ai envie de devenir ton ami et de m'améliorer pour être aussi doué que toi un jour.
  • Ouais, mais laisse-moi un peu d'air, tu es trop sur mon dos... Répondis-je en roulant des yeux.
  • Devenons ami ? Dit-il en me tendant sa main.
  • Ok... Mais seulement si pour le reste du trajet tu me fiche la paix. Dis-je en posant ma main dans la sienne.
  • Promis. Dit-il en guidant ma main jusqu'à sa bouche pour déposer un long baisemain. Je retirais brusquement ma main de la sienne, essuyant celle-ci sur mon pantalon.
  • Ne t'imagine rien avec moi ! Je sors avec Otabek Altin. Dis-je pour être clair.
  • Oui, je sais... Malheureusement. Mais dis-moi, si je gagne l'or à la mondial, tu sortirais avec moi ?
  • Hein ?! Qu'est-ce que tu racontes ?!
  • Je veux dire, il y aurait une chance pour que tu puisses sortir avec moi, un jour si je gagne l'or ?
  • Non ! Je suis avec Otabek, t'es bouché ?!
  • Oui mais si moi je gagne et pas lui... ?
  • Même si tu gagnes et qu'Otabek termine dernier, ça ne changera rien du tout !
  • Ok... Et si tu quittais Otabek ?
  • Je ne sortirais certainement pas avec toi. Répondais-je agacé.
  • Pourquoi ?
  • Parce que j't'aime pas !
  • Tu préférais le Canadien ou le japonais ? C'est ça ?
  • Non absolument pas ! Et certainement pas le japonais ! Tu vois tu veux qu'on devienne pote mais tu me pose des questions trop chelou ! J'ai pas envie devenir ami avec toi à cause de ça ! M'énervais-je.
  • Désolé. Mais toi par exemple, tu n'as jamais eu envie de sortir ou de... Dit-il en approchant son visage du mien, coucher avec Victor Nikiforov ? Mon visage se teintait de rouge face à sa question gênante...
  • N... NON !
  • Tu vois... Alors, ne me juge pas... Tu es si beau Yuri, forcément en tant que fan, j'ai envie de coucher avec toi, comme toi tu as envie de coucher avec Victor.
  • Je n'ai pas envie de coucher avec lui ! Me défendais-je.
  • Ce n'est pas ce que ton visage exprime. S’il te faisait des avances, même si tu as Otabek dans ta vie, tu ne le repousserais pas.
  • Bien sûr que si ! Qu'est-ce que tu en sais ?!
  • Je comprends pas d'ailleurs que Victor s'intéresse à quelqu'un d'aussi nul et banale que Yuri Katsuki, alors qu'il te connaît... ? S'interrogeait-il.
  • Tu es complètement...
  • Fou ? Dit-il en s'approchant de nouveau de moi, collant presque son visage au mien.
  • Pousse-toi ! Dis-je en posant ma main sur son torse, mais il ne bougeait pas d'un poil. Je ne le pensais pas si fort...
  • Désolé de te dire tout ça... Mais, j'avais besoin de l'exprimer.
  • Tu me gonfle !

Je me glissais à côté de lui pour sortir de mon siège et j'allais jusqu'à Lilia et Yakov pour leur demander d'échanger nos places. Me voyant très agacé, Yakov acceptait de me laisser sa place à côté de Lilia. Je vais enfin pouvoir me reposer tranquillement. Sérieusement, c'est quoi son problème à Stan ?! Il veut qu'on devienne ami, avant de me dire qu'il veut coucher avec moi ?! Tout en me balançant que je coucherais avec Victor si j'en avais l'occasion... Alors... Certes Victor est très beau, et je l'admire vraiment... Peut-être même qu'à une époque j'ai pensé à lui... à ses bras qui pourrait m'enlacer longuement... Mais, maintenant je ne pense plus à lui de cette façon. Je l'admire toujours, mais j'aime plus que tout Otabek. Puis, Victor et le porcelet, c'est une évidence... Donc Stanislas se trompe.


...


Après des heures de trajet, on arrivait dans la matinée à Paris. Moi, Yakov et Lilia on rejoignait l'hôtel réservé pour les patineurs. Alors que Yakov et Lilia partaient à l'accueil pour récupérer les clés des chambres, je profitais de cet instant pour envoyer un message à Otabek.

  • « Bien arrivée, hâte de te revoir mon ours. »

Après un long mois sans le voir, j'avoue que j'avais vraiment hâte de le retrouver ! Il arrive dans l’après-midi, donc on va avoir tout le temps de profiter avant la compétition ! Enfin, pas physiquement, car je dois être au top de ma forme pour le court de demain. Et même si je commence à être habitué, j'ai toujours des courbatures et des douleurs après… Il faut dire qu'il est plutôt bien gâté par mère nature…

J'en profitais aussi pour faire un tour sur mes réseaux sociaux et alors que j'étais concentré, Stanislas arrivait dans mon dos posant ses mains sur mes épaules.

  • J'ai visité un peu l'hôtel, et il n'est carrément pas terrible à côté de celui que j'ai réservé.
  • Dommage pour moi. Dis-je en attrapant ma valise pour m'éloigner de lui. Mais ce pot de colle me suivait…
  • Tu sais, si tu veux dans ma chambre il y a un autre lit. Donc, si tu as envie de venir dormir dans un hôtel de luxe, je t'y invite avec plaisir !
  • C'est bon… ça ne m'intéresse pas. Soufflais-je.
  • Si tu préfères, dit-il en passant devant moi pour me barrer la route, tu peux même dormir dans mon lit, c'est un immense deux places et c'est un matelas à eau !
  • Non merci ! Dans quelle langue je dois te le dire ?! M'énervais-je.
  • Mais Yuri...
  • Fiche moi la paix bordel !! Et noie-toi dans ton matelas !!

Je passais à côté de lui très agacé... Je récupérais ma clé auprès de Lilia et je me dirigeais vers le couloir pour rejoindre ma chambre. Mais en chemin je tombais nez à nez avec Gashan Ganon, accompagné par Jean-Jacques Leroy…

  • Super… Soufflais-je d'agacement.
  • Oh tiens tiens ! N'est-ce pas là la tempête russe ?! Dit JJ avec un grand sourire.
  • On dirait bien. Et visiblement il est passé par un magasin de vêtements pour adolescents attardé. Se moquait Gashan.
  • Pardon !? Tu as un problème toi, le raté ?! Grognais-je.
  • Oui, mon problème c'est toi ! Dit-il en venant me pousser du doigt.
  • Tu penses encore que je drague ton mec débile ?! Dis-je en le bousculant brutalement à mon tour.
  • Débile ? C'est pas sympa ça ! Commentait JJ.
  • Oui car tu n'es qu'un gros jaloux ! Reprit Gashan en me prenant par le col de ma veste.
  • On peut savoir en quoi je suis jaloux ?! Le repoussais-je de nouveau.
  • Et bien... Dit-il en attrapant le bras de JJ pour se coller contre lui. Mon mec à moi il fait l'effort de m'accompagner, juste pour me soutenir à la coupe de France... et le tiens, il est où ? Demandait-il avec un sourire moqueur.
  • Dans l'avion pour me rejoindre. Lui répondis-je, avant de passer mon chemin.
  • Hâte de le revoir ! S'exclamait JJ.
  • Viens mon King, laissons ce sale Russe... ! Dit-il dans mon dos.
  • Svoloch'... *(1)

J'allais jusqu'à l’ascenseur, avec une folle envie de retourner voir Gashan et de lui coller mon poing dans sa figure de mocheté. Et Jean-Jacques qui est là, et qui regarde en silence, amusé de voir Gashan m'insulter, alors qu'on sait très bien tous les deux que c'est lui qui me fait des avances ! Ça commence mal ce séjour à Paris...


Une fois dans ma chambre, je posais mes affaires et je partais me rafraîchir dans ma salle de bain personnelle. Je n'avais pas de réponse d'Otabek, mais il doit déjà être dans l'avion à cette heure, donc rien de surprenant. C'est la première fois que je viens en France et je n'ai jamais vu la Tour Eiffel. Je vais profiter de mon temps libre pour faire un peu de tourisme.

C'est donc après avoir déballé quelques affaires, que je ressortais de ma chambre. J'allais jusqu'à l'ascenseur, les yeux plongés sur mon téléphone... J'entrais dans celui-ci, cliquant sur la touche rez-de-chaussée, mais au moment où les portes se fermaient, JJ interrompt la fermeture, se glissant dans l'ascenseur avec moi.

  • Qu'est-ce que tu fou ?! M'énervais-je immédiatement.
  • Faut que je te parle. Dit-il d'un ton pas très commode.
  • J'ai absolument pas envie ! Dis-je en le poussant pour sortir, mais il me poussait très brutalement en arrière, et les portes de l'ascenseur se refermaient. Il appuyait sur la touche arrêt pour immobiliser l'ascenseur. Qu'est-ce que tu fais ?! Le questionnais-je, sentant un peu l'angoisse monter... J'essayais d'aller appuyer sur une touche pour refaire partir l'ascenseur, mais il m'attrapait le poignet me tordant le bras.
  • J'ai appris que tu t'étais rabiboché avec l'autre gland... ! Dit-il en me poussant contre l'un des murs.
  • Ça fait un moment ! Lui dis-je en grimaçant.
  • Ouais ça j'sais, car le soir même ton mec m'a appelé pour me dire à quel point il t'avait bien baisé comme une petite salope ! Dit-il furieux en serrant un peu plus mon bras.
  • Tu me fais mal ! Dis-je en posant ma main sur la sienne pour essayer de le faire lâcher prise.
  • Putain... J'allais bien pendant un mois et il a fallu que je te revois deux sec dans le couloir pour que je me sente de nouveau dépassé par mes sentiments... Dit-il en serrant les dents.
  • J'y peux rien ! Tu n'avais qu’à pas venir !
  • J'allais pas manquer une occasion de te voir. Je le sentais relâcher la pression sur mon bras.
  • Tu ne vas pas recommencer ton cinéma ?! Lui dis-je agacé.
  • Tu penses que ça m'amuse ? Répondit-il en me fixant intensément.
  • Franchement, j'en ai l'impression !
  • Bon, j'avoue que de te voir te disputer avec Gashan toute à l'heure, c'était drôle, puis j'avais l'impression que tu te battais un peu pour moi… j'aime ça… Dit-il en approchant son visage du mien.
  • Jamais de la vie je ne ferais ça !!! Mais je ne vais pas me laisser insulter, surtout par un mec aussi moche et nul que Gashan !
  • Tu ne changes pas ma tigresse... Dit-il en caressant ma joue.
  • Ne me touche pas ! Lui dis-je furieux. Je repoussais sa main, et j'allais appuyer sur un bouton pour refaire partir l'ascenseur.
  • J'ai hâte de te voir patiner demain. Dit-il en glissant ses mains sur ma taille.
  • Laisse-moi tranquille. Dis-je en saisissant ses poignets pour retirer ses mains de ma taille.

L'ascenseur ouvrait ses portes et on apercevait Chris qui s'apprêtait à monter dans la cabine. Il dit joyeusement en nous adressant un grand sourire.

  • Oh ! Yuri, Jean-Jacques, je suis ravie de vous revoir !
  • Nous également ! Lui répondait joyeusement le Canadien.
  • Ouais... A plus. Dis-je en passant à côté de lui agacé.
  • Yuri-chéri ! M'interpelle Chris.
  • Quoi ?! Je me stoppais pour me retourner quelques instants.
  • Tu ne veux pas venir avec moi faire du tourisme ? Me proposait Chris.
  • J'y allais là justement. Expliquais-je à Chris.
  • Oh super ! Je viens aussi ! S'écrit Jean-Jacques.
  • Non ! Tu ne viens pas ! Dis-je en le pointant du doigt. Il s'approchait de moi, prenant fermement mon visage par le menton pour le soulever vers lui.
  • Tu as peur de craquer et de finir dans mon lit ce soir ? Me questionne JJ avec un sourire narquois sur le visage.
  • Absolument pas ! Puis Otabek sera là pour te remettre à ta place cet après-midi !
  • A ma place ? Comme si j'avais peur de ce gros con. Tu lui as enfin dis pour nous deux ? Ajoutait-il en passant son autre main dans le bas de mon dos pour me rapprocher de lui.
  • Nous deux ?! Je posais immédiatement mes mains sur son torse pour le repousser.
  • Oui, tout ce qu'on fait dans son dos... Soufflait-il.
  • Je ne vois pas de quoi tu parles ! Lâche moi pauvre débile !
  • Ok ! Dit-il en me lâchant soudainement.

Je ne pensais pas qu'il accepterait si facilement, mais je comprenais vite pourquoi il m'avait lâché, puisque Gashan arrivait à son tour dans le hall.

  • Mon cœur ! Tu étais là ! Dit-il en courant pour s'accrocher au bras de JJ.
  • Et oui, je ne suis jamais loin de toi mon amour. Dit-il en lui donnant un baiser, tout en me lançant un regard... Franchement c'est vraiment le pire lui...
  • Oh ! Alors tu dois être Gashan Ganon ! Ravie de te rencontrer, je suis Chris...
  • Je sais qui vous êtes. Le coupait le canadien. C'est aussi un honneur de vous rencontrer ! Dit-il avec un grand sourire.
  • Bon Chris, j'me casse, donc si tu veux venir, c'est maintenant ! Lui dis-je en tournant les talons.
  • J'arrive Yuri-chéri ! Dit-il en me rejoignant. A plus tard le King !

On quittait l'hôtel et on prenait un taxi direction le centre-ville pour aller voir la Tour Eiffel... Mais Jean-Jacques avait encore réussi à me mettre hors de moi... Cependant la bonne humeur de Chris et sa visite guidée à travers la ville me redonnait la pêche. A l'heure du déjeuner, après avoir pris deux trois photos de l'immense édifice et avoir fait plusieurs magasins de vêtements, Chris m'invitait dans un restaurant étoilé pour manger un morceau.

  • Je ne savais pas que tu connaissais aussi bien la ville. Lui dis-je un peu surpris.
  • Bah si, souviens-toi Yuri-chéri, mon mari habite cette ville !
  • Oh mais oui ! Maintenant que tu me le dis ! Dis-je en prenant une bouchée de mon plat. Whoua ! C'est super bon ! M'étonnais-je.
  • La gastronomie Française, il n'y a rien de meilleur ! Dit Chris en dégustant aussi son plat.
  • Du coup, je suppose que ton mari va venir pour t'encourager ?
  • Absolument ! Je suis content qu'il vienne me voir. Peut-être que ça sera ma dernière participation au mondial.
  • Vraiment ?
  • Oui, je commence à me faire vieux. Dit-il en prenant sensuellement son verre de vin pour prendre une gorgée.
  • Pas faux. Approuvais-je ses dires.
  • Si tu étais correcte, tu m'aurais dit que je suis encore jeune et beau ! Dit-il en riant.
  • Bah, j'dis pas que t’es moches, mais pour les mondiaux trente ans, c'est vieux.
  • Mais je n'ai pas trente ans mon petit chéri, j'ai vingt-six ans.
  • Ah oui, pardon... Dis-je en mangeant en silence. Il va finir par se vexer si je continue à faire des gaffes.
  • Bon, sinon... Qu'est-ce que voulait dire Jean-Jacques, quand il parlait des choses que tu fais dans le dos d'Otabek ? Dit-il en m'adressant un sourire malicieux.

Je manquais de m'étouffer en entendant sa question... Et après avoir pris une gorgée d'eau je répondais farouchement :

  • Rien ! Jean-Jacques est un gros con qui n'arrête pas de me gonfler !
  • Explique-moi mon petit ange ?
  • Il me drague toujours, et il a dit à Gashan que c'est moi qui essayais de le séduire ! Alors que moi je suis très bien avec Otabek.
  • Oh oh... ! Cette saison s'annonce être une saison à problème.
  • Ça me gonfle qu'il soit là... Soupirais-je. Il me guette comme un vautour et dès que je suis seul il en profite pour me rejoindre et me faire des avances plus qu'insistantes... Grognais-je.
  • Oh... Et tu n'as jamais céder ? Me questionne Chris avec un sourire en coin.
  • Jamais ! M'en défendais-je.
  • Je vois, heureusement que ton prince charmant arrive cet après-midi alors.
  • Oui... J'ai hâte de le revoir.
  • Comment ça va avec lui ?
  • Bien... Me contentais-je de répondre.
  • Parfait, Victor et Yuri arrivent aussi cet après-midi.
  • Oui, je sais, le porcelet m'a envoyé un message.
  • Terminons de manger, et avant de rentrer, je vais t'amener dans une super boutique de vêtements, je suis sûr que tu vas aimer ! Dit-il en levant son verre.
  • Ok ! Répondis-je joyeusement.

On terminait notre repas, et comme prévu, Chris m'amenait dans cette « super » boutique. On ressortait de celle-ci les bras chargés de sacs remplis de vêtements... J'avais peut-être un peu exagéré quand je voyais tous les sacs que j'avais...

Soudain, alors qu'on retournait jusqu'au taxi j'avais un message de Otabek, me prévenant qu'il venait d'arriver. Donc, sans perdre une minute, on grimpait à bord du taxi et on retournait jusqu'à l'hôtel. J'avais vraiment hâte de le retrouver. Le savoir à mes côtés pour le concours va vraiment me donner de la force... ! Je suis vraiment content qu'il ait fait le déplacement juste pour venir m'encourager.


Une fois arrivée, je descendais avec précipitation du taxi, je laissais mes sacs à Chris et je courais rapidement jusqu'à l'entrée de l'hôtel. J'apercevais Otabek dans l'entrée en compagnie de Yuri et Victor, mais je ne leur prêtais aucune attention, et je sautais dans les bras de mon ours, l'embrassant tendrement... Après un long mois sans le voir, j'étais vraiment heureux de le retrouver.

  • C'est trop mignon ! S’exclamait Victor en nous observant. Otabek me reposait doucement au sol après notre baiser, et je dis en me retournant vers Victor et Yuri.
  • Salut vous.
  • Ravie de te revoir Yurio ! Dit le porcelet.
  • Et moi, tu ne me dis plus bonjour convenablement ?! S’exclamait Victor avec une mine triste.
  • Bonjour ! Lui dis-je pour le satisfaire, mais cet idiot penchait son visage vers moi tendant ses lèvres... Alors après un soupir, je venais lui donner un bisou. Content ? Le questionnais-je.
  • Oui, très !

Sauf que je remarquais la tête de Yuri et Otabek, ils semblaient tous les deux choqués.

  • Un problème ? Leur demandais-je.
  • Sur la bouche, sérieusement ? Dit Otabek en croisant les bras.
  • Sur la bouche ? Répétait le porcelet.
  • Vous n'aviez jamais remarqué ? Ajoutait Chris en arrivant avec tous nos sacs. Ça paraît bizarre les premières fois ! Surtout quand on voit un Victor de dix-sept ans embrasser Yakov sur la bouche, ou encore Yurio le faire maintenant ! S'amusait Chris.
  • J'vois pas où est le problème, on se dit juste bonjour. Dis-je à mon tour.
  • C'est normal en Russie ! Me soutenait Victor en passant ses bras autour de moi.
  • Alors moi je veux bien dire bonjour à la façon Russe à Victor, et surtout à Yuri-chéri ! S'exclamait Jean-Jacques en rejoignant notre groupe.
  • T'es là, toi… Dit Otabek qui semblait déjà à bout de nerf juste en voyant la tête du Canadien.
  • Mais tu n'es pas Russe toi. Lui répondait Victor un peu surpris.
  • Je passe mon tour... Je repoussais les bras de Victor, et j'attrapais la main de Otabek avant de me coller contre lui.
  • C'est pour apprendre Victor ! Lui répondait JJ avec un grand sourire.
  • Je ne suis pas sûr que ton copain apprécie que tu embrasses Yuri. Ajoutait Chris en adressant un clin d’œil à Jean-Jacques.
  • Quand le chat n'est pas là, les souris dansent, n'est-ce pas Yuri-o-chéri ? Dit-il en me regardant avec un sourire en coin.
  • Je n'aurais aucune patience avec toi ! Dit Otabek en avançant d'un pas agressif vers le Canadien.
  • Calme-toi... Dis-je en retenant son bras, même si je mourrais d'envie qu'il lui casse la figure.
  • Ce n'est pas très correct pour Gashan, ça. Ajoutait Chris en grimaçant.
  • Ce type n'a aucun respect pour personne ! Dis-je en prenant mes sacs. Viens Ota, on va dans ma chambre !

Mais alors que je m'apprêtais à partir avec Otabek, un bel homme blond et très bien habillé, arrivait en direction du porcelet et il dit avec un grand sourire :

  • Yuri ! Je suis tellement content de te voir ! Il prenait la main du porcelet dans la sienne déposant un baiser dessus. On regardait tous cette scène en silence.
  • Pardon mais qui êtes-vous ? Répondait le porcelet.
  • Il a trop d'amant, il se souvient plus ! Se moquait JJ.
  • Je m'appelle Aaron, mais ça te le sait déjà. Après notre échange plus que constructif, j'ai eu envie de venir te voir... Dit-il sans lâcher la main de Yuri
  • Oh ! Aaron ?! Répondit Yuri visiblement surpris. C’est toi ?
  • C'est qui ? Demandais-je curieux.
  • Oui, raconte-nous tous ! Tu nous avais caché que tu connaissais un aussi bel homme, Yu-ri ? Dit Chris en croisant les bras.
  • J'étais en couple avec Alexeï, dit-il a l'intention d'un Victor bien silencieux, et après une discussion intéressante avec Yuri, j'ai eu envie de venir le voir. Je me dis que je ne dois pas laisser passer une perle pareille.
  • Sérieux tu étais en couple avec cet enculé ? Le questionnais-je.
  • Alexeï Romanoff ? Demandait JJ aussi curieux que nous autres.
  • Et tu n'es plus avec ? Ajoutait le porcelet.
  • Non, je l'ai quitté définitivement. Dit-il tout en se rapprochant du japonais, ignorant ma question et celle de JJ. Et maintenant, je viens pour toi. Conclut le grand blond avec un sourire charmeur. Je lançais un coup d’œil à Otabek un peu stupéfait qu'un homme comme lui, aussi beau, drague Yuri aussi ouvertement.
  • On dirait que tu as de la concurrence ! S'exclamait JJ en posant ses mains sur les épaules de Victor, qui restait bien impassible face à ça.
  • Hein ?! Comment ça pour moi ? S'exclame le porcelet avec stupéfaction.
  • J'ai longuement réfléchi à ce que tu m'as dit, et tu as entièrement raison. Tu ne me connaissais pas, et pourtant tu as été si adorable... Laisse-moi te rendre la monnaie de ta pièce en prenant soin de toi... Dit-il en embrassant à nouveau sa main. Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire en voyant cette scène.
  • Bah voyons ! S'exclame Chris très agacé. Et toi tu ne dis rien ? Dit-il en se tournant vers Victor.
  • Que veux-tu que je dise... ? Répondait froidement Victor. Je le regardais un peu surpris de sa réponse, je ne l'avais jamais vu réagir comme ça... Aussi froidement... Et le pire, c'est que le porcelet ne semblait pas remarquer sa colère.
  • Heu bah, c'est gentil, s'exclame Yuri, totalement gêné.
  • Si tu trouves ça gentil, attends de voir ce que je te réserve une fois qu'on sera seul à seul dans une chambre... ça peut même être ce soir si le cœur t'en dis.
  • Direct... Commente-je amusé.
  • Ha ha ! Il a pas le temps Aaron ! Mais attention mon gars, Yuri Katsuki est un gros puceau ! Alors va y mollo avec lui ! Le conseil JJ en lui donnant une tape dans le dos.
  • Pas le temps pour ça, Yuri doit se reposer pour le court demain ! S'exclame Victor visiblement contrarié. Il attrape la main du porcelet et part avec lui vers leurs chambres. Avant qu'il ne quitte la pièce le blond ajoutait :
  • A plus tard, Yuri. Je ne manquerais pas de venir te voir demain... !

On regardait Victor et Yuri s'éclipser, encore un peu surpris par ce qui venait de se passer. En tout cas, ça ne semble vraiment pas plaire à Victor qu'on drague Yuri devant lui. Il l'a immédiatement entraîné avec lui. Après ce bref silence, je me retournais vers Otabek.

  • Tu viens, on va dans ma chambre ?
  • Oui. Dit-il en prenant sa valise, prêt à me suivre.
  • A demain Chris. Le saluais-je.
  • Oui... Dit le suisse en tournant les talons. Il avait perdu sa bonne humeur en voyant Aaron on dirait.

On partait avec Otabek, laissant JJ et l'autre derrière nous. Victor semblait vraiment troublé, je ne l'avais jamais vu aussi silencieux avec un visage aussi fermé que là. En même temps, je peux comprendre... Moi à sa place, j'aurais fait sûrement bien pire… D'ailleurs, ça me fait penser que Roman participe aussi à la coupe de France, mais je ne l'ai pas vu avec Ota... Une fois dans ma chambre, je posais mes sacs et je demandais donc intrigué :

  • Tu es venu avec Roman et ton coach ?
  • Non. Entre Roman et moi c'est un peu tendu, alors j'ai pris l'avion plus tôt qu'eux.
  • Ah d'accord.
  • C'est quoi tous ces sacs ? Dit-il en regardant dans l'un d'eux.
  • J'ai fait du shopping avec Chris ! Dis-je en me mettant debout sur le lit pour venir passer mes bras autour de sa nuque.
  • Tu ne fais jamais semblant toi quand tu fais du shopping. Dit-il en m'entourant de ses bras.
  • En effet ! J'ai fait plein d'achats trop cool ! Et Chris m'a invité dans un restaurant étoilé, la bouffe française mérite sa réputation ! Souriais-je.
  • Moi aussi j'ai faim... Dit-il en me poussant sur le lit grimpant sur moi pour m'embrasser.
  • Il va falloir attendre un peu pour ça... Dis-je en le laissant parcourir mon cou avec sa bouche.
  • J'ai pas envie d'attendre... Dit-il en glissant ses mains sur mon corps. Il ouvrit rapidement le bouton de mon jean, soulevant ensuite mon t-shirt.
  • Attends... Ota... Dis-je en posant mes mains sur ses épaules.
  • C'est toi qui me repousses cette fois ? Dit-il en se stoppant pour me regarder, un peu contrarié...
  • Oui, demain je dois être au top de ma forme. Je voudrais éviter les courbatures. Expliquais-je en caressant doucement son visage.
  • Je comprends... Soupirait-il en se redressant un peu.
  • Après le concours on s'en donnera à cœur joie ! Dis-je avec un grand sourire.
  • Je l'espère. Dit-il en touchant délicatement ma joue à son tour.
  • En attendant, si on aller se balader en ville ? Lui proposais-je en bondissant du lit. Otabek se levait à son tour, m'attrapant par la taille.
  • Avec joie, après tout, Paris est la ville des amoureux. Dit-il en me donnant un baiser sur la joue.
  • Oui ! J'ai vu la Tour Eiffel c'est vraiment gigantesque ! Expliquais-je.
  • Tu veux bien être mon guide ? Me questionne-il.
  • Avec joie mon ours. Dis-je en lui donnant un petit baiser rapide.

On repartait donc en ville, mais cette fois en amoureux, et on faisait le tour de celle-ci visitant tous les lieux culte à voir. De nouveau on allait voir la Tour Eiffel pour qu'Otabek puisse faire des photos, puis le Louvre, Notre Dame de Paris et bien d'autres lieux...


...


Le soir, à l'heure du dîner, on décidait de rejoindre les autres pour manger ensemble. Je prenais donc mon téléphone pour appeler le porcelet.

  • « Allô, c'est Yuri à l'appareil ?! »
  • Je sais, puisque je t'appelle... Soupirais-je. Qu'est-ce que tu peux être stupide… ! Lui lançais-je.
  • « Désolé... » Dit-il en riant bêtement.
  • Ça vous tente qu'on mange ensemble ? Proposais-je.
  • « Oh, avec plaisir ! Mais on est déjà au restaurant avec Victor et Aaron. »
  • Oh ! Dans ce cas-là, je crois qu'on va vous laissez en tête à tête ! Dis-je avec un petit rire moqueur.
  • « Ah non, mais vous pouvez venir ! »
  • Non ! Sans façon, j'ai pas envie de passer une mauvaise soirée ! Bon à demain le porcelet.

Je raccrochais le téléphone, ne lui laissant pas le temps de me répondre. J'avais pas envie de me retrouver toute une soirée avec un Victor qui fait la gueule, et un mec que je connais pas.

  • Alors ?
  • Changement de plan, on va dîner en tête à tête. Répondis-je à Otabek.
  • Ça me convient aussi. Me sourirait-il.

C'est donc à deux qu'on trouvait un restaurant sympathique. Après le dîner, on profitait des belles illuminations de la ville pour faire quelques photos en amoureux avant de rejoindre notre hôtel. A la réception, on croisait Lilia et Yakov, qui étaient tous deux vêtus d'une tenue de soirée élégante. Sûrement revenaient-ils aussi d'un dîner dans un restaurant. Immédiatement en me voyant arriver, Lilia venait vers moi et me dit d’un ton strict :

  • Yuri, demain tu dois nous retrouver pour dix heures, car nous devons rejoindre Giovanni pour qu'il puisse te préparer pour ton passage avant l'échauffement qui est à treize heures !
  • Ok... Soupirais-je.

Je trouvais ça tôt… Il lui faut vraiment trois heures à Giovanni pour me préparer ? Je ne vois pas pourquoi… La tenue est prête, il ne reste qu'à l'enfiler… Je suppose... ?

  • Et vous deux, pas de bêtise cette nuit ! Il faut absolument que tu sois en forme pour demain, compris ?! Ajoutait Lilia.
  • Oui oui... Grognais-je.
  • Compris ?! Dit-elle en fixant Otabek qui répondait mal à l'aise :
  • Compris...
  • Parfait. Repose-toi bien. Dit-elle en tournant les talons.

Elle repartait au bras de Yakov qui m'adresse un sourire, et ils s'éclipsaient à deux en direction des chambres.

  • Beurk... ! Dis-je en regardant ça.
  • Peut-être que contrairement à nous, ils ne seront pas sages ce soir.
  • C'est immonde ! Dis-je en imaginant ça.

Après ce petit échange on retournait jusqu'à ma chambre, et je partais prendre une douche avant de revenir me coucher dans les bras de mon ours. Le stresse commençait doucement à m'envahir... J'étais sûr de mes chorées, mais la concurrence est rude cette année... J'espère pourtant atteindre encore une fois la finale.

  • Je te sens stressé mon amour. Dit Otabek en déposant un baiser sur mon épaule.
  • Un peu... Soupirais-je en le serrant contre moi.
  • Tu vas briller demain. Me soufflait-il.
  • Ma chorée pour le court... Commençais-je avant de me couper pour chercher mes mots.
  • Oui ? Dit-il en se reculant un peu pour me regarder.
  • J'ai vraiment envie de la réussir parfaitement... De faire ressentir ce que je ressens à travers... Ma danse... Expliquais-je en le regardant droit dans les yeux.
  • À quoi tu penses quand tu patine sur cette chanson ? Me demande-t-il. Je le fixais sans répondre, me perdant un peu dans mes songes face à cette question.
  • Je t'ai vu répéter dessus, tu semblais vraiment concentrée, perdu dans tes pensées... Visiblement, tu penses à quelque chose... qui te touche ?
  • Oui, en effet... En fait, je songe à.…ma mère. Dis-je en quittant ses bras, me recouchant sur le dos.
  • Ah oui ? Tu ne m'as jamais parlé de tes parents avant. Dit-il en posant sa main sur la mienne.
  • Je n'aime pas en parler... Immédiatement je lui tournais le dos pour fuir cette conversation.
  • Je ne te force pas... Dit-il en venant se coller contre moi.
  • Mais si tu as besoin, je suis là, mon ange…
  • Merci... Marmonnais-je.

Mes parents, c'est vraiment un sujet très sensible pour moi. Je n'aborde jamais le sujet… Je n'aime pas en parler. Je préfère rester concentré sur mon passage de demain... Il faut absolument que je remporte la victoire.


Note :


*(1) Svoloch signifie Bâtard en russe. 


A suivre !


Prochain chapitre : Une beauté Angélique !

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