Eternity On Ice.

Chapitre 6 : La complexité de l'amour.

6258 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 03/10/2021 21:01

Chapitre 6 : La complexité de l'amour.



C'est un bruit dans la cuisine qui m'indiquait où se trouvait Otabek. Je posais mon téléphone sur un meuble dans le salon, et c'est discrètement que je venais pousser la porte de la cuisine. Je le découvrais en train de faire à manger de nouveau. Je l'observais quelques minutes... Je m'en voulais d'avoir interrompu notre petite séance de câlin. Je suppose qu'il doit être vraiment vexé... Ce que je pourrais comprendre. On ne se voit pas pendant plus d'un mois, et alors qu'on est ensemble, je fais passer les problèmes de Victor et Yuri avant notre couple. Mais malgré ma petite appréhension, je me décidais à pousser la porte.

  • Désolé... Marmonnais-je.

Otabek se retournait vers moi, me lançant un regard froid, puis, il retournait à son occupation, me demandant toujours très froidement.

  • Tu as toujours faim... ?
  • Oui...
  • Bien... ça va être prêt. Dit-il en me tendant une assiette.
  • Merci. Dis-je en prenant celle-ci.
  • Allons manger dans le salon. Il passait à côté de moi, assiette en main pour rejoindre le salon.

Je le suivais, et on s'installait dans le canapé pour prendre notre dîner. Mais c'est sans s'adresser un mot que l'on dégustait notre plat devant la télé... Je m'en voulais tellement... Pour Otabek, pour Victor... Je ne fais jamais les choses bien... Roman avait raison, je suis égoïste... Je ne mérite pas quelqu'un comme lui... Il fallait que je me rattrape, je n'avais pas envie que cet appel gâche nos retrouvailles... J'attendais que Otabek termine son assiette, avant de lui demander tout en me levant :

  • Tu veux un dessert ?
  • Non merci, je n'ai plus faim. Dit-il en posant son assiette sur la table basse.
  • Moi, j'ai encore faim. Dis-je en m'installant à califourchon sur lui.
  • Yuri... Dit-il le visage toujours crispé. Je passais une main derrière sa nuque, glissant ma bouche de sa joue jusqu'à son cou.
  • Tu ne veux plus me faire l'amour... ? Lui soufflais-je, tout en plaquant ma main contre son sexe.
  • Si... Dit-il en attrapant mon poignet pour retirer ma main de son entre-jambe. Je le regardais un peu surpris, et contrarié. J'aurais cependant aimé le faire toute à l'heure. Dit-il en me fixant.
  • Et moi je veux le faire maintenant ! Dis-je en glissant mon autre main sur lui. Mais très vite il m'attrapait mon deuxième poignet et me demandait très sérieusement :
  • Tu n'as rien à me dire avant ?
  • S'il te plaît ? Dis-je en souriant.
  • Tu me dis s'il te plaît pour que je te fasse l'amour ? Dit-il en lâchant un petit rire, il semblait d'un coup plus décontracté.
  • Oui, s'il te plaît, fait moi l'amour... S'il te plaît... Dis-je en approchant mes lèvres des siennes.
  • J'aurais aimé que tu t'excuse, mais... Si tu me supplie de te faire l'amour, alors je ne vais pas dire non. Répondait Otabek en m'embrassant. Il lâchait mes poignets venant poser ses mains sur mes fesses. Pas de téléphone dans tes poches... Dit-il en glissant ses mains dedans.
  • Non... Pas cette fois... Et, je suis désolé. Ajoutais-je en le fixant dans les yeux.
  • Pour cette fois, je te pardonne...
  • Et... Si on terminait la soirée dans ta chambre ? Dis-je en me levant tout en le tirant par la main.
  • Avec plaisir.

En jouant de mes charmes j'avais réussi à lui faire oublier mes agissements... J'ai de la chance que Otabek soit amoureux de moi comme ça. Moi, personnellement je ne lui aurais pas pardonné aussi facilement, s’il m'avait fait un coup comme ça...

Une fois dans sa chambre, j'avais vraiment envie de me faire pardonner, alors cette fois c'est moi qui guidera notre danse. Je le poussais sur son lit avec force, grimpant à quatre pattes au-dessus de lui. Je remontais son t-shirt d'un geste vif, pour dénuder son torse musclé, glissant mes mains sur ses pectoraux. Je venais déposer un rapide baiser sur ses lèvres, avant de me redresser de nouveau, venant ouvrir son pantalon. Je le voyais me regarder avec envie, il semblait apprécier de me laisser le dénuder. Une fois son pantalon sur ses chevilles, j'en faisais autant pour son boxer, et avant de m'installer sur lui, je retirais à mon tour mon short. Il croisait les bras derrière sa tête affichant un grand sourire. Je m'installais sur lui, venant lui donner un baiser avant de me positionner au-dessus de son entre-jambe.

  • Enlève ton t-shirt, je veux te voir entièrement nu sur moi... M'ordonne-t-il d'une voix tremblante d'excitation.

Même si je me sentais plus à l'aise avec, j'obéissais... Je lui dois bien ça après tout. J'attrapais donc le bas de mon t-shirt pour le retirer avant de le jeter au sol.

  • Tu es sexy... Dit-il en glissant ses mains sur mes cuisses.

Je rougissais très gêné de le chevaucher comme ça... Et même si mes gestes paraissaient assurés, j'avoue que je ne savais pas trop ce que je faisais... Cependant, ça semblait vraiment lui plaire, alors je poursuivais... Je saisi son sexe, que je caresse sur toute sa longueur, puis, je me positionne bien au-dessus pour le guider jusqu'à mes fesses. Je le force à rentrer en moi, lâchant un long gémissement... La première pénétration est toujours un peu douloureuse... Mon corps entier se contracte en sentant sa verge progresser en moi... Une fois au bout, je restais un temps immobile... Histoire de m'habituer... Mais mon corps tremblait et transpirait déjà à grosses gouttes... Il était si dur... Je le sentais bouger légèrement ses hanches, pour faire glisser son sexe... Je ne pus retenir un petit cri qui m'échappe….

  • Bouge tes hanches, Yuri... Soufflait Otabek dans un gémissement de plaisir.
  • Oui... J'y vais... Dis-je en grimaçant de plaisir à mon tour.

Il me tendait ses mains, et je venais les saisir sans hésitation. Je passais mes doigts entre les siens, m'agrippant à ses mains pour m'aider à bouger mes hanches. Je les relevais légèrement, sentant sa longue verge glisser vers la sortie, avant de les baisers de nouveau. C'était vraiment intense comme ça... Je me sentais vraiment tout fébrile... Mais c'était si bon que j'avais envie d'aller plus vite... Pour ressentir encore et encore cette sensation... J’accélérais le rythme, et ça ne semblait pas déplaire à Otabek, qui gémissait lui aussi de plus en plus fort. On poursuivait comme ça pendant plusieurs minutes... Je ne me rendais même plus compte du temps qui passait... Je prenais tellement de plaisir que je n'avais pas envie que ça s'arrête. Alors, quand je me sentais venir, je ralentissais le rythme, pour ne pas jouir... Mais, à un moment je n'en pouvais plus, malgré mon envie, mon corps tremblait trop... J'étais si essoufflé de le chevaucher comme ça que je voulais conclure... De nouveau j'accélérais aussi vite que possible, et c'est dans un souffle que je dis :

  • Je vais... Jouir...
  • Pareil... Soufflait-il.

Au même moment, on se crispait, et on se soulageait à tour de rôle... Je salis son torse, tandis que lui me remplissait de sa semence... Je tombais sur lui, complètement épuisé par notre petite séance de câlin.... Je crois que les deux fois qu'on a fait ici, on était les deux fois les plus intenses qu'on ait eu ensemble. Je bougeais légèrement pour sortir sa verge, et je sentais tout son sperme couler sur mes fesses, puis mes cuisses.

  • C’était bien... Soufflait-il en passant un bras derrière sa tête. Je me redressais un peu, positionnant mon visage juste en face du sien.
  • Juste bien ? Dis-je avec un petit sourire malicieux.
  • Plus que bien... De son autre main, il venait appuyer sur ma tête pour approcher ma bouche de la sienne.

On s'embrassait langoureusement pendant plusieurs minutes. Puis, on restait l'un dans les bras de l'autre toute la soirée, à s'embrasser, à parler, à chahuter... On profitait des joies d'être en couple, avant de trouver le sommeil.



C'est les rayons du soleil qui me réveillaient le lendemain. Otabek n'était plus dans le lit, mais je voyais une petite carte posée sur son oreiller. J'attrapais celle-ci pour la lire : « Je suis partie chercher le petit déjeuner. Je t'aime.  » Je me laissais retomber sur le matelas, m'étirant longuement... Mais alors que je songeais à notre nuit qui était parfaite, je me rappelais aussi les révélations de Yakov et Yuri hier soir... Je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir de la peine pour Victor... Je m'en voulais vraiment de l'avoir fait pleurer, et même si Yakov m'a dit que je devais rester en dehors de tout ça et que ça ne servait à rien de lui parler... Je... J'avais vraiment envie de l'appeler... Il faut que je lui parle... Je prenais mon téléphone, et j'appelais Victor... J'espère qu'il va décrocher, je ne voudrais pas que Otabek sache que je l'ai appelé...

  • « Allô ? » Dit-il avec sa bonne humeur habituelle.
  • Victor... ?
  • « Ça va ma petite princesse ?! »
  • Victor... Il faut que je te parle... D'un truc important.
  • « Dis-moi ? »
  • Écoute, je n'ai pas envie d'y aller par quatre chemins... Alors ouvre bien tes oreilles, car je vais tout te dire.
  • « Je t'écoute... ? » Dit-il soudainement plus anxieux.
  • Hier, Yuri m'a appelé pour me parler d'Alexeï. Il m'a dit qu'il avait déjà quelqu'un d'autre dans sa vie et qu'il s'amusait avec lui, comme il le fait avec toi. Qu'il te prend pour un con, qu'il te trompe, qu'il le maltraite... Il m'a dit aussi que Alexeï était insultant envers lui dans ton dos... Et enfin, Yuri m'a appris qu'il voulait coucher avec moi... Toute cette histoire m'a été confirmée par Yakov... Je t'avoue que je suis profondément choqué et attristé d'avoir appris tout ça... Je ne t'appelle pas pour te faire de la peine, ni te faire la morale... Mais pour t'aider à ouvrir les yeux... Je voulais te dire aussi que... Ma voix commençait à trembler... Je me sentais soudainement submergé par l'émotion. J'avais peur qu'il m'en veuille... Mais je devais lui dire tout ça. C'est donc à moitié en sanglotant que je terminais mon long monologue. Je suis sincèrement désolé de t'avoir dit ce que je t'ai dit dans les Onsen... Je regrette... Si j'avais su toute l'histoire, jamais je ne t'aurais dit de telles choses... Pardon...
  • « Je le savais déjà ma princesse. » Dit-il d'une voix froide.
  • Comment tu peux accepter ça alors... ? Tu acceptes que l'homme que tu aimes te traite de cette façon ? Qu'il malmène Yuri… Et pire encore qu'il m'insulte de chienne tout en disant qu'il veut coucher avec moi ?! Tu l'accepte ? M’emballe-je toujours sous le coup de l'émotion.
  • « Je ne pense pas qu'il soit intéressé par toi. Il a dû dire ça pour embêter Yakov parce qu'ils ne se supportent pas. »
  • Désolé, mais je crois Yuri et Yakov... Et même si ça, c'est faux, ça n’empêche pas le reste !
  • « Je sais... »
  • Et donc, pour un stupide saut de patinage, tu vas laisser ce poison revenir dans ta vie et détruire ce que tu as construit avec Yuri ? Ou alors ce saut débile c'est juste un prétexte pour de nouveau te lancer dans cette relation avec ce fils de pute, malgré bien sûr, tout ce qu'il t’a fait subir... ?
  • "Je ne relance rien du tout… je… Je ne veux pas me remettre avec lui…"
  • Très bien... Si tu le dis, alors je te crois... Mais sache, que si jamais tu te remets avec ce sale type, déjà, tu blesserais Yuri, et je suis pas sûr que le pauvre pourra s'en remettre un jour, et ça ne sera plus la peine de venir me parler. Car... Tu ne seras plus le Victor, fort, indépendant et sûr de lui... que j'ai connu... Et que j'admire tant...
  • « Je ne veux pas faire de mal à Yuri... Tu le sais bien, je l'aime trop pour ça ! Et, je n'ai pas envie de perdre ma belle princesse non plus! »
  • Tu sais ce qu'il te reste à faire alors... Achète de la mort au rat, et ouvre une ferme à porc.
  • "Ouvrir une ferme à porc ? Je n'ai pas envie de devenir fermier."
  • Mais non abruti ! Je faisais référence à ce con de Yuri ! Je soupirais longuement... Avant de reprendre pour lui expliquer : Yuri c'est le porc, et Alexeï le rat... Tu comprends ?
  • "Tu penses que je serais sexy en fermier ?"
  • Ça t'irait mieux que de traîner dans les égouts avec le vil rat... Crois-moi...
  • « Intéressant ! » Dit-il de manière enjouée avant d'ajouter après un petit silence : « Désolé de t'inquiéter Yuri... Merci de m'avoir appelé. »
  • De rien... Sache que... Je t'aime beaucoup Victor. Avouais-je un peu gêné, avant de raccrocher le téléphone.

Juste après avoir raccroché, Victor m'envoyait un message avec écrit : "Je t'aime aussi, Yuri-o !". Son message me faisait sourire. Victor m'inquiète vraiment... j'espère sincèrement qu'il ne va pas faire de connerie. Je compte vraiment sur Yuri pour le protéger d’Alexeï... Si tout est vrai, alors c'est vraiment un enfoiré… d'ailleurs je vais de ce pas supprimer les photos que j'ai posté avec ce type… Mais il faut vraiment que j'arrête de penser à toute cette histoire.


Pour l'heure, il faut aussi que je pense un peu à mon couple. Je dois profiter de ce court séjour chez Otabek. Je me levais rapidement pour aller prendre une douche et me faire beau, pour lui ! Une fois propre, je choisissais une tenue fashion. En premier j'enfilais, un jean noir et un t-shirt noir avec par-dessus une veste à motif léopard, et une grande veste loose kaki, avec une capuche à fourrure. J'enfilais des chaussettes à motif léopard bien sûr, puis des bottines Timberland kaki également. Je complétais ma tenue avec le bracelet tête de tigre que Ota m’a offert pour mon anniversaire, et enfin un collier « tour de cou » noir avec des petits clous en acier. Comme ça, je me sens bien !

Au moment de sortir de la salle de bain, je tombais nez à nez avec Otabek qui s'apprêtait à pousser la porte. Il m'adressait un sourire en me voyant, me regardant dans la tête au pied.

  • Te revoilà ! Dis-je en lui sautant au cou.
  • Oui, tu es magnifique mon amour. Me compliment-il en m'entourant de ses bras.
  • Je suis content que ça te plaise. Lui souriais-je.
  • Tu as faim j'espère, car j'ai ramené de quoi prendre un bon petit déjeuner.
  • Super ! J'ai une faim de loup !
  • Parfait alors ! Allons déjeuner. Dit-il en me prenant la main.

On allait jusqu'à la cuisine pour prendre le petit-déj, puis Otabek me proposait de faire un petit tour sur sa moto pour me faire visiter sa ville. J'acceptais bien évidemment, et c'est une fois le casque sur la tête, qu'on partait faire un tour en ville. On en profitait pour faire les magasins, et… Je n'avais pas pu me retenir de dévaliser certaines boutiques trop cool. Je ne pensais pas qu'au Kazakhstan je pourrais trouver mon bonheur en matière de fringues. Ce qui était sympa aussi, c'est que Otabek avait porté tous mes sacs, pendant tout le temps de notre balade, sans jamais se plaindre. Il est vraiment adorable et attentionné envers moi… Je me sens tellement bien quand je suis avec lui, que je n'ai pas envie que cette journée se termine… Alors, je profitais vraiment de chaque instant en sa compagnie.

Le midi, on s'arrêtait manger dans un restaurant très sympathique et c'est au moment du dessert que je demandais à Otabek, curieux de voir ce qu'il préparait pour le mondial.

  • Dis-moi, avant de rentrer, tu ne voudrais pas qu'on aille à ton club, pour que tu me montre les deux chorées que tu prépares ?!
  • Vraiment, tu veux voir ? Dit-il avec un petit sourire.
  • Oui, j'aimerais bien ! Sauf si tu ne veux pas me montrer ?
  • Si, c'est avec plaisir que j'écouterais tes conseils. Ajoutait-il en posant sa main sur la mienne.
  • Chouette. Dis-je en passant un peu au-dessus de la table pour venir lui donner un rapide baiser.

J'étais content qu'il accepte et c'est avec plaisir que je l’aiderais ! Je ne prétends pas être meilleur que lui, mais je pourrais au moins lui donner mon avis. J'aimerais sincèrement que ce soit lui, ou moi, qui gagne l'or cette année. Lui aussi il le mériterait amplement.

C'est donc après un bon dessert qu'il me conduisait jusqu'à son club. Par chance, il n'y avait pas Roman, seulement un autre patineur Junior, qui en me voyant me demandait immédiatement une photo. Une fois la photo faite, et Otabek en tenue de patinage, il commença sa chorée. Je le regardais attentivement et comme toujours ses sauts étaient parfaitement exécutés, haut, avec un bon atterrissage. Je ne sais pas comment il fait pour faire des sauts aussi hauts et aussi impressionnants. J'aimais vraiment sa chorégraphie ainsi que la musique choisie. Et, même si je le trouvais incroyable, une petite partie de moi commençait à appréhender pour la finale. Tout le monde va redoubler d'effort cette année pour gagner… et, j'ai peur de ne pas être à la hauteur… Quand je rentrerais, il faudra vraiment que je me mette au travail très sérieusement.

  • Alors ? Dit Otabek en revenant jusqu'à moi.
  • J'ai vraiment trouvé ça bien. Dis-je en lui adressant un grand sourire.
  • Vraiment ?
  • Oui vraiment ! La musique est super et ta chorégraphie est parfaite dessus. Pour le reste tu as été très précis, comme toujours et tes sauts sont vraiment impressionnant… Je suis jaloux. Je passais mes mains derrière sa nuque, me mettant sur la pointe des pieds pour approcher mes lèvres des siennes. Tu ne voudrais pas m'apprendre à en faire des aussi hauts que toi ? Ajoutais-je.
  • Avec plaisir. Dit-il en me donnant un petit baiser. Va te changer dans ce cas ! Il me donnait une petite tape sur les fesses.
  • J'y vais !

C'est très motivé que je partais jusqu'au vestiaire déposant mes deux vestes, enfilant des patins à ma taille, pour ensuite rejoindre Otabek sur la glace. On commençait donc le cours et Otabek me montrait sa technique. J'essayais à mon tour, sauf qu'en forçant ainsi sur mes jambes, je perdais l'équilibre à l'atterrissage et je me ramassais de tout mon long…

  • Pas grave, on oublie celle-là. Dit-il en se moquant gentiment.
  • Moui… Dis-je en me redressant un peu honteux. Je n'aime pas tomber comme un nul…

Je me redressais, et de nouveau, il me montrait sa technique. Mais, je pense qu'il faut beaucoup de force dans les jambes pour faire un tel saut. Après, j'avoue que sur l'aspect physique, je n'ai pas une grande puissance… Il faudra que je m'entraîne plus au gainage et à la musculation pour réussir. C'est après un quatrième saut raté que je tombais brusquement sur mon genou.

  • Yuri ?! Dit Otabek en se précipitant jusqu'à moi. Tu vas bien ?
  • Je me suis fait mal… Me plaignais-je en posant mes deux mains sur mon genou.
  • Bouge pas… Otabek me soulevait facilement, me ramenant jusqu'au vestiaire.

Il me déposait sur le meuble à côté de l'évier, et il soulevait mon pantalon pour venir entourer mon genou avec un linge, qu'il avait au préalable imbibé d'eau froide pour me soulager.

  • Ça va mon amour ? Me questionne-t-il inquiet.
  • Mieux. Dis-je en posant ma main sur la sienne qui tenait toujours le linge mouillé.
  • J'ai eu peur que tu te blesses. Dit-il inquiet.
  • J'avoue que moi aussi… Je pense que je n'ai pas assez de force dans mes jambes pour faire comme toi...
  • Il faut que tu fasses un peu de muscu. Dit-il en pinçant doucement mon mollet.
  • Tu trouves que mes jambes sont grosses ? Dis-je surpris.
  • Non, absolument pas… Dit-il en les touchant délicatement. Elles sont parfaites… Tout est parfait chez toi… Dit-il avant de venir déposer un tendre baiser sur ma jambe...

Il laissait ensuite glisser sa bouche, remontant jusqu'à mon genou, pour venir sceller ses lèvres contre les miennes. Très vite, ce simple baiser se transforme en un langoureux échange, et nous donne l'envie de poursuivre. Oubliant ma douleur au genou, j'ouvrais mon pantalon, pendant que Otabek descendait le sien sur ses genoux, tout en ne quittant pas ma bouche une seconde. Il me tirait jusqu'au rebord du meuble, avant de me faire descendre du meuble, pour que je me retourne. Il appuyait doucement sur mon dos, et je me penchais volontiers vers le meuble, posant mes mains sur l'évier pour me tenir. Ses mains glissaient sur le bas de mon dos et il profitait de caresser mes fesses quelques minutes tout en me donnant des petits baisers sur l'épaule.

  • C'est la première fois que je vais le faire dans cette position et ici... Déclarait-il tout excité. En plus, je peux te voir… Dit-il en regardant mon reflet dans le miroir qui nous faisait face.
  • C'est un peu gênant comme position… Dis-je le visage rougissant de gêne.
  • J'en aurais pas pour longtemps. Déclare-il en se positionnant bien droit derrière moi.

Juste après ça, il collait son sexe contre mes fesses avant de me pénétrer avec force… Il me tenait fermement par les hanches, et enchaînait les mouvements ne me laissant pas une seconde pour souffler. Très vite, je posais mon torse sur le meuble. Je ne pouvais plus me tenir… Mes bras tremblaient, tout comme mes jambes… Je tenais encore debout uniquement grâce à ses mains puissantes qui soulevaient fermement mes hanches, pour bien les garder à hauteur de sa verge. Je gémissais au rythme de ses puissants coups de hanches… C'était si intense qu'il ne me fallait pas longtemps avant de jouir… Mais lui, poursuivait bien une dizaine de minutes avant de se soulager entièrement…

  • Je viens… Soufflait-il en se penchant vers moi. Tu m'as épuisé...
  • Et… moi… Soufflais-je en restant un peu allongé sur le meuble. Qu'est-ce que je dois dire… ?
  • Pas faux… Dit-il en embrassant ma joue.

Otabek se redressait, remettant son pantalon. J'en faisais autant, une fois remis de mes émotions. Mais je sentais tout son sperme couler sur moi, dans mon boxer… J'étais un peu mal à l'aise…

  • Ça va ? Dit-il en me voyant grimacer.
  • Oui…
  • Qu'est-ce qui ne va pas ? Insistait-il en me tirant vers lui
  • Rien… Juste que… Je sentais mon visage s'empourprer.
  • Tu n'as pas aimé ?
  • Si... Si… Mais juste que tu aurais pu te soulager ailleurs… Me plaignais-je.
  • Pourquoi ? Je n'ai absolument pas envie de me retirer avant… Dit-il avec un petit sourire coquin. C'est en toi, et uniquement en toi que je veux le faire… Soufflait-il ensuite.
  • Oui, mais la… J'en ai plein partout... C'est un peu gênant…
  • Je comprends… et je trouve ça très excitant que tu en es partout, à cause de moi… Dit-il en passant l'une de ses mains sur mon ventre tandis que l'autre se glissait entre mes jambes.
  • Arrête… Soufflais-je en me crispant.

Même si on venait juste de finir… Sentir sa main puissante sur mon intimité me donnait déjà l'envie de recommencer…

  • Tu as raison… gardons ça pour ce soir. Dit-il embrassant ma joue avant de me lâcher délicatement. On rentre ? Il me tendait sa main, que je saisis volontiers.
  • Oui. Approuvais-je.

On retournait chez lui et une fois nos affaires posées, je ne tardais pas pour aller prendre une douche, pendant que lui préparait le dîner pour ce soir.

J'étais très triste de me dire que demain matin, je devais prendre l'avion pour rentrer… La journée est passée tellement vite... Je me hâtais donc de finir ma douche, pour ensuite le rejoindre dans le salon. Encore une fois j'avais fait des efforts pour lui plaire. J'avais joliment attaché mes cheveux avec le foulard rouge, et je m'étais vêtu avec un short et un t-shirt très court. Par-dessus j'enfilais une grande veste rouge à capuche qui me tombait sur les genoux, gardant la surprise pour ce soir. Puis, je partais le rejoindre.

  • Tu es magnifique. Dit-il en me voyant venir vers lui
  • Merci… Rougisse-je en venant prendre ses mains.
  • Le dîner est prêt, tu veux manger… ou passer au dessert directement ? Ajoutait Otabek en collant son front au mien.
  • Mangeons d'abord… ! Dis-je en mordillant le bout de son nez.

On prenait notre assiette en main pour rejoindre le salon. Je m'installais entre les jambes de mon chéri et on mangeait tout en regardant un bon film d'horreur.

  • Tu aimes bien ce genre de film. Dit-il tout en prenant une bouchée.
  • Oui, c'est mon genre préféré ! Avouais-je.
  • J'ai cru comprendre. Mais, celui-là semble particulièrement nul.
  • C'est ça qui est drôle ! Riais-je.
  • Donc tu regardes un film d'horreur pour rire ?
  • Exactement ! Confirme-je amusé.
  • Bien, moi ça me va, du moment que tu restes près de moi. Dit-il en me donnant un baiser sur la joue.

Je lui adressais un petit sourire, avant de continuer de manger. Je me sentais un peu triste, car je ne pouvais pas m'empêcher de penser à mon départ de demain… Je n'avais vraiment pas envie que ce moment se termine. C'est après avoir terminé mon assiette que je me blottissais dans ses bras, regardant le film. Ensemble on se moquait et on critiquait celui-ci. C'est peut-être con, mais c'est dans des petits moments comme ça, que je me sens vraiment heureux et amoureux de lui.


Mais alors que je m'apprêtais à me retourner vers lui pour l'embrasser, mon téléphone se mettait soudainement à sonner et c'était nul autre que Alexeï qui m'appelait. Je sentais une légère angoisse me gagner. Je me redressais, le visage crispé de panique et de colère.

  • Attends, coupe le film. Dis-je en prenant mon téléphone.
  • C'est qui encore ? Se plaignait Otabek.
  • C'est l'autre enculé d'Alexei.
  • Ah ? Tu veux que je lui parle ?
  • Non, je vais le faire moi. Il va voir… Je prenais une petite inspiration avant de décrocher en prenant une voix la plus froide possible. Qu'est-ce que tu veux ?
  • « Mon petit tigre, je voulais te parler car j'ai ouïe dire que l'on aurait rapporté des propos erronés. »
  • Mon petit tigre… ? Alors, je ne suis plus une chienne, qui serait ravie de se faire prendre par un homme aussi talentueux que toi ?
  • Comment… ? C'est ce connard qui a dit ça de toi ? Me questionnait Otabek furieux. Mais je levais ma main pour lui faire signe de se taire.
  • « Pardon ? »
  • Ne joue pas l'innocent ! Yakov et Yuri m'ont tout raconté !
  • « Mon petit tigre, je m'excuse. Je dois te confesser que je n'ai pas été très fins lorsque Yakov m'a appelé pour m'injurier. Toutefois, penses-tu que ce genre de propos me ressemble ? »
  • Honnêtement j'en sais rien. Visiblement tu es doué pour changer de masque suivant la personne à qui tu t'adresses. Yakov ne me mentirait pas… c'est honteux ce que tu as dit. Je ne suis pas une chienne et j'ai encore moins envie de me faire "prendre" par un gros con comme toi.
  • « Je ne change pas de visage... C'est juste qu'on s'adresse différemment suivant les personnes que l'on a en face de nous, tu ne penses pas ? Je ne pense pas que tu parles pareil à Otabek, Victor, Yuri ou Roman, n'est-ce pas ? »
  • Non, mais toi c'est pas pareil tu manipules les autres ! Hormis Roman, je n'irais pas insulter les autres avec des termes aussi… immonde ! Puis… Ce n'est pas la seule chose que j'ai appris à ton sujet.
  • « Mon petit tigre, certes, j'ai dit à Yakov que tu es à mon goût. Mais, jamais en des termes aussi... immonde, tu as trouvé le bon mot. J'ai trop de respect pour toi pour oser tenir de tels propos. »
  • Alors, qu'est-ce que tu as dit ? Dis-je dubitatif.
  • « Pardonne-moi d'avance, mais j'ai dit que si j'avais vingt ans de moins, je t'aurais très certainement dragué et j'étais sûr que tu n'aurais pas été insensible... Ce n'était pas glorieux... Et pas très fins, surtout que je sais que tu es très épris d'Otabek. »
  • Tss… Et pourquoi Yakov aurait-il inventé des trucs comme ça ?
  • « Je pense qu'à ses yeux, ou plutôt à ses oreilles, mes mots ont sonné de la sorte. Nous ne nous entendons pas avec Yakov. Il n'a jamais supporté que je sorte avec Victor. »
  • Je peux le comprendre, vu ce que tu lui fais.
  • "À Yakov ?"
  • Non, à Victor ! Tu le trompe, c'est honteux !
  • « Si je trompe Victor, il en fait de même. Il n'est pas aussi blanc que ce que tout le monde pense. »
  • Tu le mérites amplement ! Tu es censé l'aimer, et tu coucher avec d'autres. Tu dis à Yakov que tu veux me baiser, peu importe le terme que tu as utilisé et le pire, c'est que tu es méchant avec Yuri ! Comment peux-tu t'imaginer qu'après tout ça, je vais te croire ? Je n'ai aucune raison de douter de Yakov, et encore moins des paroles de Yuri ! Il sait parfaitement ce qu'il a entendu, et vu dans ton téléphone !
  • « Ce qu'il a vu dans mon téléphone ? »
  • Parfaitement ! Tu devrais avoir honte ! Victor est une bonne personne, et Yuri aussi ! Alors laisse les tranquilles ! Et je ne suis pas ton petit tigre !
  • « Mon petit tigre, je sais que je n'ai pas toujours été parfait avec Victor. Mais, nous nous sommes toujours entendus sur notre relation... Je ne lui ai jamais reproché ses amants, et il ne m'a jamais reproché les miens. Nous avons une relation, qui, je le conviens, est parfois atypique. Mais, cela n'empêche pas que nous sommes unis par de profonds sentiments... Quant à Yuri... j'avoue qu'il me fait peur. »
  • Tu as raison d'avoir peur. J'ai fortement conseillé à Yuri de se battre. Il n'abandonnera pas ! Je le connais ! Et encore une fois je ne suis plus ton petit tigre !
  • « Mon petit tigre, pourquoi autant de haine envers moi ? Je t'apprécie énormément, tu sais ? Tu es sublime, brillant, talentueux et très attentionné envers tes proches. Même si parfois, tu peux penser le contraire. Je voudrais que tu saches que je n'ai jamais eu de mauvaises intentions à ton égard, et que je t'apprécie beaucoup. » Je restais un instant silencieux en entendant ses mots... Je ne savais plus quoi penser. Il semble si sincère que ça me faisait perdre mes moyens.
  • Vous me gonflez avec vos histoires à la con ! Tu n'as pas intérêt à faire souffrir Victor ! Lui lançais-je avant de raccrocher le téléphone.

Je ne savais plus quoi penser de cette histoire... Dois-je croire Yakov, quand il me dit que Alexei a employé un terme aussi horrible, pour parler de moi, ou Alexeï ? En même temps, ce n'est pas tellement sa façon de s'exprimer. Peut-être que Yakov a voulu me faire peur, pour pas que j'approche d'Alexei… Mais Yuri semble corroborer ses propos, sans parler du fait qu'il serait méchant avec lui. Après, peut-être que Alexei est méchant avec lui, comme moi je pourrais être méchant avec Roman… Par pure jalousie… ? Cependant, Chris semblait aussi haïr Alexeï, or lui, normalement, il aime tout le monde… franchement je suis perdu...

  • Il faut que j'appelle Yuri ! Dis-je subitement. Il fallait qu'il sache ce que Alexei m'a dit, pour voir ce qu'il en pense.
  • Non ! Dit Otabek en attrapant mon téléphone de mes mains.
  • Non ?! Rends-le-moi il faut que j'appelle le porcelet ! Lui ordonnais-je furieux.
  • Non, Yuri ! Répétait Otabek fermement. Ne te mêle pas de cette histoire ! Ça ne te concerne pas !
  • Mais si ! Il m'a insulté et il prétend le contraire ! Je ne sais plus qui croire ! Il faut que j'en parle au porcelet !
  • Tu t'en fiche ! Dit-il en me poussant sur le canapé pour ensuite se lever.
  • Non, je ne m'en fiche pas ! J'ai envie de savoir ! Et je dois…
  • TRÈS BIEN ! Hurlait-il en jetant mon téléphone très brutalement sur moi. Il partait ensuite furieux jusqu'à la cuisine, claquant la porte derrière lui.

J'avais tout gagné… Otabek semblait vraiment furieux. Mais je ne comprends pas pourquoi... ? A ma place, il aurait sûrement envie de savoir aussi… Tant pis, j'appellerais le porcelet plus tard. Il faut que je calme les choses avec lui avant, je n'ai pas envie de gâcher la soirée, ni nos retrouvailles. Je laissais mon téléphone dans le canapé, puis je partais le rejoindre dans la cuisine.

En poussant la porte je le découvrais adossé contre le plan de travail, bras croisés. Il ne me décrochait pas un mot. À sa gestuelle et à sa grimace, je voyais bien qu'il était hors de lui.

  • Pourquoi tu t'énerves comme ça ? Lui Demandais-je, sans vraiment le vouloir, d'un ton agressif.
  • Tu me poses vraiment la question ? Répondit-il sur le même ton.
  • Oui ! A ma place tu voudrais aussi savoir, non ?!
  • Absolument pas putain ! J'en ai rien à foutre des histoires de Yuri et Victor !
  • Donc tu t'en fiche que ce type m'insulte ?!
  • Je n'ai pas dit ça ! Il approchait de moi à grand pas, me poussant contre le mur, tenant fermement mes épaules. Simplement, j'aurais aimé que tu t'occupes plus de moi que de leurs foutues histoires ! On ne se voit jamais et quand tu viens, tu es totalement préoccupé par ça ! Tu ne penses qu'à ton précieux Victor !
  • Mais c'est faux ! Me défendais-je farouchement.
  • C'est vrai ! Me contre dit Otabek en haussant la voix. A croire que tu le fais exprès et que tu te fais chier avec moi ! Tu te rends compte que c'est super blessant que tu décroche ton putain de portable à la con, alors qu'on s'apprêtait à faire des choses intimes ?! Tu imagines ce que j'ai ressenti ?! Je n'ai rien dit sur l'instant, car je ne voulais pas gâcher ton séjour, mais là c'est trop ! Tu exagères !
  • Ah ouais, j'vois le genre ! Tu rages, car je ne t'ai pas sucé la queue hier soir ?! Répondais-je en le repoussant brutalement.
  • Mais non, n'importe quoi ! Je m'en fiche de ça ! Je voulais simplement t'avoir juste pour moi le temps de ton séjour !
  • Ouais, bah j'suis pas un putain d'objet ! Je fais encore ce que je veux !
  • PUTAIN ! Furieux de mes réponses, il se retourna, renversant la table de la cuisine. Tu m'énerves ! Tu sais que ce n'est pas ce que je veux dire !! Je voulais simplement être tranquille avec mon copain, et toi tu n'en as rien à foutre !! Tu aurais dû rester au japon si ses histoires à la con t'intéressaient autant ! Il quittait la cuisine en claquant très brusquement la porte, mais je m'empressais de lui emboîter le pas.
  • Arrête de fuir ! Dis-je en le suivant.
  • Non !! J'en ai ras le bol de tes caprices ! Il attrapait sa veste, enfilant ensuite ses chaussures.
  • Où vas-tu ? Demandais-je, commençant un peu à paniquer.
  • Je me casse ! J'en ai marre de toi ! Tu te démerdes pour aller à l'aéroport demain !
  • T'es sérieux ? M'estomaque-je.
  • Parfaitement ! Il prenait ses clés, prêt à sortir.
  • Non ! J'attrapais sa main fermement. Reste ici ! On a pas fini de parler ! Lui ordonnais-je à mon tour.
  • A quoi ça sert de te parler ?! Tu ne veux rien comprendre. Tu réponds n'importe quoi ! Me lança-t-il.
  • Reste !
  • Lâche-moi !
  • Mais reste ! Insistais-je en sentant l'émotion m'envahir.
  • Lâche-moi putain ! Il me repoussait brutalement contre le mur…

Il quitta sa maison, me laissant seul dans l'entrée… J'étais sous le choc de notre dispute... C'est la première fois qu'on en a une aussi virulente... Je me laissais glisser au sol, et je me mettais à sangloter… C'est horrible… J'étais censé calmer les choses, mais encore une fois j'ai tout gâché… Je suis vraiment con… Incapable de me contrôler, alors qu’il a raison sur toute la ligne. Mon intention n'était vraiment pas de le mettre de côté. J'ai sincèrement aimé tous les moments passés avec lui… C'était plus que magique... Alors, pourquoi, pourquoi je n'arrive pas à lui dire simplement… ? Pourquoi je ne peux pas m'empêcher de dire des choses horribles… et stupides… Pourquoi l'amour c'est si compliqué… ?



A suivre, prochain chapitre : Retour au pays.


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