Mensonges et vérités

Chapitre 11

8840 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/04/2020 23:44

Bonjour à tous. J’espère que vous allez bien 😊

Voici le nouveau chapitre de « Mensonges et vérités » de la saga Yu Yu Hakusho. J’espère que ce chapitre vous plaira. Je vous souhaite une bonne lecture à tous ! 😊

 

Chapitre 11

 

Parc au bas de l’appartement :

 

Le corps tremblant, Kai s’assit sur un banc du parc se trouvant au bas de son appartement avec Hiei à ses côtés, se ressassant la scène qui venait de se dérouler chez elle. La réaction de Kurama lui trottant à l’esprit.

« Vous étiez si proche que ça ? demanda soudainement Hiei, les bras croisés.

·      Oui. Nous l’étions. Kurama… m’a apporté un certain réconfort depuis notre rencontre. Plus particulièrement pendant ma relation avec Raizen, dit-elle avant de se relever et se retourner vers lui. Ce jour-là, quand il m’a avoué ses sentiments, Kurama m’avait demandé de réfléchir de mon côté avant de lui donner ma réponse la semaine suivante. Ce que j’ai fait, j’ai réfléchi encore et encore avant de me décider qu’il valait mieux que j’arrête ma relation avec Raizen pour que j’aille de l’avant et pourquoi pas donner une chance à une possible relation avec Kurama. Mais je n’ai jamais pu lui dire que j’acceptais de nous donner cette chance parce qu’il n’est jamais venu à notre rendez-vous. Quand la nouvelle de sa mort m’est arrivée, je suis partie du territoire Tourin pendant des jours pour retourner sur chaque lieux où on s’était vu, dit-elle le regard tourné vers l’étage où se trouve son appartement. Je suis pathétique, hein ? demanda-t-elle le regard au sol.

·      Non tu ne l’es pas, répondit Hiei en se levant à son tour avant de se placé à ses côtés. Je ne sais pas si le renard t’en veux ou non, mais je sais que j’aurais sûrement fais la même chose si nos rôles étaient inversés.

·      Hiei…

·      Je ne sais pas ce qu’il y a réellement entre nous et comment va évoluer ce lien. Mais je sais que ce lien entre nous est puissant même après si peu de temps et je refuse de le perdre.

·      Merci Hiei. On y va ? »


Chambre d’ami, appartement de Kai, une heure plus tard :


« Tu te sens un peu mieux ? demanda Shiori à son fils, sa main sur le front de ce dernier.

·      Oui, un peu. J’ai toujours la sensation d’être courbaturé.

·      C’est normal. Kai m’avait expliqué que ce processus peut en effet crisper les muscles pendant un moment, mais ça ira mieux, ne t’inquiète pas.

·      Ça…

·      Oui ?

·      Ça ne te dérange vraiment pas ?

·      Que vous ne fassiez qu’un ?

·      Oui.

·      Non, ça fait des années que j’ai eu le temps de m’habituer à toute cette histoire.

·      Pourquoi est-ce que tu ne m’as rien dit ?

·      Parce que je pensais qu’il valait mieux que tu te sentes prêt à m’avouer de toi-même. Je ne voulais en aucun cas te forcer à tout me dire au risque que tu t’inquiètes encore plus.

·      Maman…

·      Je sais.

·      J’ai une question, dit Kurama en tournant son regard vers la fenêtre.

·      Dis-moi.

·      La plupart des cadeaux que je recevais venait d’elle n’est-ce pas ?

·      Oui, même si Kai est partie pendant toutes ces années, elle s’arrangeait pour venir tous les mois afin de déposer la ration de Yusuke et vous offrir des cadeaux pour chaque occasions qui se présentaient.

·      Je vois, répondit-il en fermant les yeux.

·      Hey, Kurama, fit Yusuke en revenant dans la pièce. Comment tu te sens ?

·      Je vais bien, répondit-il, son regard fixé sur Yusuke. Je me sens juste courbaturé.

·      C’est normal ? demanda-t-il, inquiet.

·      Oui, ne t’inquiète pas, répondit Shiori. Comment va Kai ?

·      Je ne sais pas.

·      Comment ça ?

·      Elle est sortie directement après qu’on est ramené Kurama au lit il y a environ une heure.

·      Est-ce qu’on sait où elle est allée ?

·      Je sais juste qu’elle a dit qu’elle avait besoin de sortir. Ma… Je veux dire tante Atsuko m’a dit qu’Hiei est avec elle.

·      Hiei ? demanda Kurama en essayant de se relever avant que Shiori ne l’aide.

·      Oui, répondit Yusuke en s’asseyant sur le lit.

·      Bon sang.

·      Qu’est-ce qui se passe ? demanda Kurama.

·      Je ne comprends pas pourquoi Atsuko l’a laissé sortir, répondit Shiori. De ce que je sais, Kai doit normalement éviter de trop bouger parce que le processus l’affaiblit énormément.

·      C’est pour ça que son corps tremblait ? demanda Yusuke.

·      Oui.

·      Il vaut mieux qu’on aille les retrouver dans ce cas, dit Yusuke en se relevant.

·      Vous parlez de Kai ? demanda Atsuko en arrivant avec les autres dans la pièce.

·      Atsuko ! Pourquoi est-ce que tu l’as laissé partir ?!

·      Je sais que dans son état, Kai est affaibli pour au moins une heure ou deux par le processus mais elle aurait trouvé un moyen de sortir tout de même. C’est pour ça que j’ai envoyé Hiei avec elle. Je les ai vu tout à l’heure par la fenêtre du salon. Au parc qui se trouve juste en bas.

·      Je reviens, dit Kido avant d’aller au salon vérifier par la fenêtre avant de revenir dans la chambre. Ils ne sont plus là.

·      Quoi ? Où est-ce qu’ils ont pu aller ? demanda Botan.

·      Bon sang, fit le prince Enma.

·      Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a Toddler ?! demanda Yusuke.

·      Je crois savoir où ils sont allés, dit le prince Enma.

·      Où ça ? demanda Shiori.

·      L’hôpital de Mushiyori, répondit Genkai.

·      Kai avait proposé à Hiei de s’occuper du médecin, dit Enma.

·      Vous pensez vraiment qu’ils vont là-bas ? demanda Botan.

·      Fort possible, répondit Enma.

·      On ferait mieux d’y aller, dit Kurama en s’extirpant du lit avec difficulté.

·      Pas question que tu y ailles, dit Shiori.

·      Maman, s’il-te-plaît.

·      Tu n’es pas encore en forme pour te déplacer.

·      Je me fiche de ça. Il n’est pas question que je les abandonne. Que je l’abandonne ! »


Shiori ne dit rien, elle se contenta d’observer son fils qui la supplie du regard de le laisser partir.

« Très bien, mais je viens avec vous, dit-elle.

·      Merci, maman. Allons-y, dit-il en se retournant vers le reste du groupe.

·      C’est parti ! s’exclama Yusuke avant de sortir le premier de l’appartement. » 


Station Mushiyori :


« De quel côté se trouve l’hôpital ? demanda Botan.

·      C’est par là, dit Hiyoshi en se lançant sur le chemin menant à l’hôpital.

·      Très bien, allons-y. Kurama, est-ce que ça ira ? demanda Yusuke.

·      Oui, ne t’inquiète pas. Ca va de mieux en mieux, répondit celui-ci qui continua de s’appuyer sur l’épaule de Kazuma.

·      Tu es sûr ? demanda Shiori.

·      Oui, sûr et certain. Dépêchons-nous de les retrouver. »


Toit de l’hôpital de Mushiyori :


« Hiei, sois prudent. Nous ne savons pas qui est exactement ce type.

·      On verra bien.

·      Hiei… sérieusement.

·      Je sais idiote.

·      S’en prendre à des patients dont il doit sauver la vie, cet enfoiré n’a aucun scrupule. Et je ne pense pas qu’il s’arrêtera.

·      Hn, je sais ce que j’ai à faire, répondit Hiei en s’éloignant avant d’atteindre la porte menant aux étages inférieurs. Kai ?

·      Oui ? demanda-t-elle en se retournant vers lui, ses cheveux flottant dans son dos.

·      Si tu es d’accord, j’aimerai qu’on retourne au bar ce soir.

·      Bien sûr, avec plaisir Hiei, répondit-elle, le sourire aux lèvres avant que celui-ci referme la porte derrière lui. Sois prudent, murmura-t-elle en se retournant à nouveau. »


Hôpital Mushiyori, cinquième étage :


Hiei arriva au cinquième étage après avoir vérifié les deux derniers. Tout autour de lui, des corps parsèment le sol de l’hôpital. Continuant de s’avancer tout en faisant attention à ne pas se faire toucher par les makaichu et les éliminer les uns après les autres.

« Cet enfoiré, murmura-t-il. Où est-ce qu’il est ? se demanda-t-il en observant tout autour de lui.

·      Hiei ? lui demanda Kai par télépathie.

·      Kai ? Tu m’avais caché que tu peux communiquer par télépathie, lui répondit-il de la même façon.

·      Ça te surprend ?

·      A vrai dire, pas tellement. Même si j’avoue que je suis bien content que tu puisses utiliser ce moyen de communication.

·      Loin des oreilles indiscrètes, n’est-ce pas ?

·      Oui.

·      Qu’est-ce qu’il en est de ton côté ? Tu l’as trouvé ?

·      Non, pas encore. Je vais me rendre au quatrième. A part plusieurs corps au sol et les makaichu partout, il n’y a rien pour l’instant.

·      Je vois. Il se trouve donc surement aux étages inférieurs. Sois prudent tout de même. Il se cache et je suppose qu’il va faire semblant de se faire passer pour une victime afin d’essayer de te toucher.

·      Justement, j’y ai pensé. Ravi de savoir qu’on est sur la même longueur d’onde.

·      Idiot, répondit-elle, se retenant de rire.

·      Idiote, fit Hiei, un sourire sarcastique aux lèvres. »


Leur conversation mentale se terminant, Hiei continue de vérifier le quatrième étage et continua ainsi jusqu’à arriver au second quand il entendit des hurlements venir du premier.

« Au premier, dit-il à Kai par télépathie avant de rejoindre le premier étage.

·      Ça marche. »


Entrée de l’hôpital :


Le groupe arriva sur place et purent voir que le lieu est étrangement calme.

« C’est calme, dit Atsuko.

·      Maintenant que vous le dites, c’est vrai, dit Botan. Attendez un instant ! Ce ne serait pas Kai-san là-haut ? fit-elle en pointant du doigt le toit. 

·      Tu as raison, c’est elle, dit Shiori. Mais qu’est-ce qu’elle fait ? demanda-t-elle en voyant son amie se poser au sommet du grillage du toit.

·      Kai ! hurla Atsuko.

·      Maman ! cria Yusuke quand il vit sa mère se jeter dans le vide. »


Ils se mirent tous à courir vers l’entrée du bâtiment avant de s’arrêter quand ils virent que Kai se tient devant l’entrée et est indemne.

« Kai ! s’écria Atsuko en prenant sa sœur dans ses bras. Bon dieu ! Mais tu es complètement folle de sauter du toit comme ça !

·      Ne t’inquiètes pas, j’ai…

·      Maman ! hurla Yusuke en se jetant à son tour dans ses bras, la coupant.

·      Yu…Yusuke, qu’est-ce que… fit-elle avant de serrer son fils dans ses bras.

·      Ne me refais plus jamais ça, maman.

·      Yusuke… tu m’as appelé… maman…

·      Si tu savais à quel point je suis désolé pour le mal que je t’ai fait en te rejetant, en te disant toutes ces choses, dit-il les larmes aux yeux. Je suis désolé ! Je suis tellement désolé !

·      Yusuke. Ne sois pas désolé. Je comprends ta réaction, c’est tout à fait normal, lui dit-elle sa main dans ses cheveux.

·      Maman ! fit Yusuke, laissant ses larmes couler.

·      Chut, tout va bien. Je suis là, dit-elle afin de le réconforter avant de poser son regard sur les autres. Qu’est-ce que vous faites là ? Kurama, tu n’aurais pas dû te déplacer. Tu dois être encore mal en point.

·      Non je vais un peu mieux et on ne peut pas en dire plus en ce qui te concerne. Tu as l’air épuisée. Kai, qu’est-ce que tu faisais sur le toit ? demanda-t-il en s’approchant de la mère et du fils. Et où est Hiei ?

·      J’étais sur le toit avec Hiei tout à l’heure. Comme vous pouvez le voir par la porte d’entrée, les makaichu se trouve partout à l’intérieur. Nous sommes donc passé par le toit pour voir. Hiei se trouve actuellement au premier étage avec notre homme. »


Hôpital Mushiyori, premier étage :


Arrivé au premier étage, Hiei se dépêcha de parcourir l’étage afin de voir d’où provenaient les cris. Il arriva dans l’une des pièces servant de salle de consultation quand il vit un homme près du corps d’une infirmière. Il n’eut pas le temps de réagir qu’il se fit immédiatement attaquer par celui-ci. Il eut à peine le temps d’éviter le coup avant qu’un autre n’arrive.

« Alors, c’est toi.

·      Hiei, le possesseur du Jagan. Oui, j’ai entendu parler de toi et plus particulièrement de ton ami Urameshi par Dark Angel. Il nous avait prévenu que vous viendriez en travers de notre chemin pour nous empêcher d’accomplir notre rêve. »

Kamiya repris ses attaques et n’hésita pas à lancer ses insectes sur Hiei qui s’en débarrassa à l’aide de son sabre tout en concentrant son énergie dans son poing de la même façon que Kai avant d’utiliser sa rapidité pour frapper violemment Kamiya au visage, le faisant passer par la fenêtre.


Hôpital Mushiyori, entrée :


Le groupe se retourna lorsqu’ils entendirent un grand fracas venant du premier étage. Ils virent Kamiya passé à travers la fenêtre avant de voir Hiei apparaître, son sabre à la main, le long du corps.

« Kai, fit-il sans la regarder.

·      Hiei.

·      B…bande d’enfoirés, fit Kamiya en essayant de se relever avant de se faire assommer par Hiei à l’aide de la poignée de son sabre.

·      Hiei, fit Yusuke.

·      Quoi ? demanda-t-il, irrité.

·      Ça a marché, fit Kai en observant par l’entrée que les makaichu ont disparu ainsi que les personnes se réveillées.

·      Qu’est-ce qu’on fait de cet enfoiré ? demanda Hiei.

·      On le laisse ici, dit Kai en entendant au loin les sirènes de la police. La police arrive. On va les laisser gérer. Si jamais il continu, alors je le tuerai, fit-elle le regard tourné vers le corps de Kamiya. Hiei ? Est-ce que tu te sens capable de tous nous ramener à l’appartement ? demanda-t-elle en s’éloignant vers le portail.

·      Quoi ? Comment ça ? fit Kazuma. Il peut réellement nous ramener ? fit-il en pointant Hiei.

·      Oui, il peut le faire mais pour l’instant sur uniquement de courtes distances. Et pour l’instant il a réussi juste pour lui-même. C’est l’occasion pour toi de montrer tes exploits, n’est-ce pas Hiei ?

·      Ça marche, je vais essayer, dit-il avant de la rejoindre.

·      Vous venez ? demanda Kai aux autres. Il faut juste qu’on rejoigne une rue déserte. »


Ils se mirent tous à courir pour rejoindre une rue sombre et déserte avant l’arrivée de la police. Arrivée dans l’une d’entre elles, ils s’arrêtèrent avant que Hiei se place au centre du groupe.

« Bien, vous allez devoir tous rester autour de lui, dit Kai, tremblante sous la fatigue qui la menace de sombrée. Hiei ? Prêt ?

·      Prêt, répondit-il avant de fermer les yeux et de laisser son énergie dégager sous formes de flammes noirs.

·      N’ayez pas peur, ça ne vous fera rien, dit Kai pour rassurer les autres. »

Les flammes se mirent à les entourés puis les engloutis complétement avant de disparaître ne laissant rien derrières elles.


Appartement de Kai :


Les flammes noirs apparurent dans le salon de Kai avant de disparaitre, le groupe au milieu de la pièce.

« On est… on est vraiment arrivé, fit Yanagisawa en observant autour de lui, croyant rêvé.

·      Oui, on est bien arrivé, fit Kai, assise au sol. Ça va Hiei ?

·      Ça va, répondit-il essoufflé.

·      Kai-san, c’est de cette technique dont vous parliez l’autre soir ? demanda Kido.

·      Oui, c’est bien ma seconde technique pour me téléporter quelque part, répondit-elle en prenant un verre d’eau qu’elle remplit avant de le tendre à Hiei.

·      C’est… c’est impressionnant, fit Enma.

·      Kai, tu es vraiment incroyable, fit Shiori en serrant son amie dans ses bras.

·      Je l’aurai bien fait moi-même, mais avec le processus des souvenirs, je suis épuisée. Tu t’en es très bien sorti pour une première fois Hiei, dit-elle à ce dernier qui s’est assis, les yeux fermés.

·      Hn.

·      Si quelqu’un a faim, n’hésitez pas à vous servir, dit-elle en s’allongeant, sa tête posée sur les jambes de Hiei.

·      Maman ? l’interpella Yusuke, les yeux de Hiei posés sur lui.

·      Oui Yusuke ?

·      Est-ce que… Comment dire ? fit-il, le regard fuyant avant que Kurama ne lui donne un léger coup de côté pour l’inciter à parler. Est-ce que… est-ce que tu voudrais bien me parler de notre famille ? Enfin tu n’es pas obligé ! Je comprends que ça reste toujours douloureux pour toi malgré toutes les années passées…

·      Viens là, fit-elle en s’écartant de manière à ce qu’il puisse s’assoir à ses côtés, ce qu’il fit avant qu’elle ne lui prenne la main. Yusuke, tu peux me demander tout ce que tu veux savoir concernant la famille, il n’y a aucun soucis, dit-elle en s’asseyant avant de s’appuyer contre Hiei qui l’entoura de son bras sous le regard choqué des autres qui ne dirent rien face à son regard écarlate.

·      On devrait peut-être vous laisser, fit Enma en se levant.

·      Non, c’est bon. Ça ne me dérange pas que vous sachiez, répondit Kai avant de se retourner vers son fils.

·      Comment… comment ils étaient ? Je veux dire…

·      Tes grands-parents ?

·      Oui.

·      C’étaient des gens merveilleux. Tu ne t’en rends pas compte mais par moment tu me fais penser à ton grand-père.

·      Vraiment ? demanda Yusuke, sceptique.

·      Oui, vraiment. Ton grand-père avait le même caractère que toi. Ta grand-mère était l’inverse. Toujours douce, calme, bienveillante. Chaque nuit, j’adorais lui demander de me lire une histoire. Alors quand elle finissait de me lire un livre, elle inventait des histoires afin de me tenir occupé le temps qu’elle trouve d’autres livres. Vraiment pas le cas de ton grand-père qui préférait passer son temps à vaquer à d’autres occupations comme le combat.

·      Est-ce qu’elle n’a pas été choqué de savoir que grand-père était un démon en sachant qu’elle se pensait humaine ?

·      Non, au contraire. Je vais te dire exactement ce qu’elle m’a dit quand je lui ai posé la question. ‘Lorsque ton père m’a fait sa demande, il m’a laissé le choix entre rester ou fuir après m’avoir révélé sa vraie nature. Mais je suis resté et je lui ai dit : ‘Tu es le plus grand imbécile parmi les démons existant sur terre si tu crois que je vais laisser ta véritable nature m’effrayer et m’empêcher de t’épouser.’

·      C’étaient ses mots ? demanda Kazuma.

·      Oui, répondit-elle un grand sourire aux lèvres. Maman n’a jamais maché ses mots par la suite avec lui. Dès qu’il y avait un problème et que papa essayait de le régler à sa façon, maman était toujours derrière lui à le manipuler à sa guise pour qu’il fasse les choses correctement, dit-elle avant de se mettre à rire.

·      Tant que ça ? demanda Yusuke.

·      Oh que oui. Ton grand-père réglait la plupart des problèmes avec ses amis à l’aide de ses poings alors maman veillait toujours à lui remonter les bretelles quand il essayait de faire son numéro surtout devant nous.

·      Un sacré gaillard, hein ? fit Atsuko.

·      Oui, énormément. Mais il était un père merveilleux. Il était toujours là pour la famille.

·      Maman, est-ce qu’il n’y avait vraiment personne d’autres dans la famille qui auraient pu s’occuper de toi ?

·      A vrai dire, oui. On a encore de la famille au Makai. Il reste bien mes grands-parents…

·      Alors pourquoi est-ce qu’ils ne t’ont pas adoptée ? demanda Atsuko, intriguée par cette révélation.

·      Parce qu’ils nous ont toujours dénigrés. Lorsque papa leur a dit qu’il souhaitait épousé maman, ils se sont retournés contre lui parce qu’il refusait d’épousé une démone. Alors ils lui ont imposé un choix. Accepter de se séparé de maman et épousé une démone ou couper toute relation entre eux.

·      Comment des parents peuvent faire ça à leur fils ? demanda Yusuke.

·      Crois-moi, bien des parents le font quand ils ne sont pas d’accord avec le choix de leurs enfants. Mais pour en revenir à papa, il a tout de suite décidé de les laisser pour vivre avec maman. Par la suite, il a quand même essayé de reprendre contact avec eux, mais rien n’y a fait. Lorsque je les ai vu pour la première fois, j’avais trois ans. Je préfère éviter de vous dire toutes les insultes qui ont fusées de la part de mes grands-parents quand ils nous ont vus. Mon grand-père est allé jusqu’à essayer de nous attaquer pour qu’on dégage les lieux. Alors après le décès de mes parents, comme ils vivent au Makai, je n’ai pas essayé de prendre contact avec eux. Je les ai revus quand j’avais quinze ans et ça a mal tourné.

·      Comment ça ? demanda Botan.

·      A vrai dire, je suis tombé sur eux par hasard. Mais quand ils m’ont vu, ils n’ont pas hésité un seul instant à m’insulter et à me traiter de…

·      De quoi maman ?

·      Enfant de salope. Après quoi c’étaient les menaces de mort quand j’ai commencé à leur répondre.

·      Est-ce qu’ils savent que ton père est mort depuis des années ? demanda Genkai.

·      Oh que oui, le jour même quand je les ai revus. Même après leur avoir dit que mes parents sont morts, ils ont continué à proférer les insultes les unes après les autres.

·      Quels enfoirés ! s’exclama Kazuma.

·      Ça tu peux le dire.

·      D’ailleurs Kai-san, vous ne deviez pas nous montrer la photo qui se trouve dans votre pendentif ? demanda Botan, ce qui fit frémir Kai contre Hiei qui le sentit aussitôt.

·      C’est vrai. Tu avais dit ça hier, dit Yusuke. »


Kai resta silencieuse un moment, perdu dans des souvenirs qu’elle ne souhaite pas ressasser, sa main autour du pendentif.

« Kai ? l’interrompit Hiei.

·      Ça va, dit-elle avant de détacher son pendentif et de le tendre à son fils. Ce pendentif, je l’ai caché pendant des années depuis la mort de mes parents. Si je ne l’avais pas caché pendant tout ce temps, mes parents adoptifs l’auraient surement découvert avant de le détruire. Tiens, prend-le.

·      Tu es sûre ? demanda son fils, incertain en prenant le pendentif.

·      Oui, vas-y, répondit-elle nerveuse.

·      Kai, tu es nerveuse. Tu es sûre que ça va ? demanda Atsuko.

·      Vous comprendrez dans un instant pourquoi, dit-elle tandis que son fils ouvrit le pendentif. »


Yusuke vit immédiatement pour quelle raison. Sur la photo présente, il put voir une femme mince aux cheveux noirs et les yeux violets dans une robe ample de couleur rouge accompagnée d’un homme de taille moyenne aux cheveux grisés et aux yeux bruns portant un t-shirt simple bleu et un pantalon noir. Se tenant l’un contre l’autre avec un sourire lumineux face à l’objectif, chacun tient dans ses bras un enfant. Un grand sourire aux lèvres, un bras autour du cou de son père et l’autre tendu au-dessus de sa tête en signe de victoire, la petite fille sur la photo à l’air joyeuse tout comme le petit garçon se tenant dans les bras de leur mère. A l’inverse de Kai dont les cheveux sont noirs et les mèches grises, le garçon a les cheveux gris avec les mèches noirs et possède les même yeux que sa mère et sa sœur.

« Tu… tu avais un frère, dit Yusuke incrédule en relevant son regard vers sa mère.

·      Kai ! s’exclama Atsuko tandis que le reste du groupe essaye d’assimiler la nouvelle. Pourquoi est-ce que tu n’en as jamais parlé ? demanda-t-elle avant de prendre le pendentif des mains de Yusuke et de voir par elle-même la photo avant que Shiori ne le prenne à son tour.

·      Parce que c’est dur de parler de lui, répondit Kai en détournant le regard.

·      Qui est le plus âgé ? demanda Botan, en voyant la photo.

·      Moi, de trois minutes.

·      Des jumeaux ? fit Kido.

·      Oui.

·      Kai, tu aurais quand même pu m’en parler, dit Atsuko. Tu le sais non ?

·      Je le sais. Mais j’ai toujours préférée garder ça pour moi.

·      Maman… Est-ce que tu sais où il est ?

·      Ne tente pas de le chercher Yusuke. Mon frère a complètement changé depuis la mort de nos parents. Quand on s’est retrouvé à l’orphelinat, il s’est éloigné de moi. Il faisait tout pour m’éviter. Mais il n’est pas resté longtemps parce qu’il a été adopté peu de temps après notre arrivée. Les années qui ont suivis mon arrivée dans le monde humain, je l’ai croisé par moment. Mais nos échanges n’ont rien eu de cordiales.

·      Qu’est-ce qui s’est passé ? demanda Enma.

·      Il a essayé de me tuer à chaque fois, répondit-elle en baissant le regard. La dernière fois remonte à il y a un an.

·      Mais… tu n’étais qu’une enfant ! s’exclama Yusuke. Même si tu es responsable de leur mort, tu n’arrivais pas à te contrôler. Toi-même tu l’as dit.

·      Tu es prête à mourir depuis longtemps, n’est-ce pas ? demanda Hiei dans son dos. »


Kai ne répondit pas à sa question. Elle se leva avant de rejoindre sa chambre, les laissant tous dans le silence.

« Kai, murmura Kurama.

·      Est-ce que ça veut dire qu’elle est vraiment prête à mourir face à son frère ? demanda Botan.

·      Il y a de très fortes chances, répondit Kaito.

·      ‘Rappelle-toi. Vingt-cinq septembre mille-neuf cent soixante-deux’, lu Yanagisawa en voyant la gravure se trouvant sur la mince partie servant de cadre.

·      Laisse-moi voir, dit Kurama avant de prendre à son tour le pendentif. Kai a trente-deux ans aujourd’hui. Ça doit être la date de décès de ses parents ou un autre événement qu’il y a eu la même année. Tiens, qu’est-ce que…

·      Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Hiei avant de se placer à côté de lui, tandis que les autres les entourèrent.

·      On dirait… qu’il y a un compartiment secret, fit Kurama avant de soulever la partie où se trouve la photo de Kai avec sa famille. Un bébé ? fit-il en voyant une autre photo en-dessous.

·      C’est Yusuke ! s’exclama Atsuko en voyant la photo. Mais c’est impossible. Je ne l’ai pas vu prendre ne serait-ce qu’une photo pendant les deux jours qu’elle a passée avec lui avant de partir.

·      C’est moi ? fit Yusuke en voyant la photo.

·      Yusuke, tu étais tellement mignon, s’exclama Botan. Je me demande comment tu es maintenant sous cette apparence.

·      Tu ressembles à ta mère, dit Genkai en voyant la photo.

·      Oui, murmura celui-ci avant de prendre le pendentif et de le mettre autour du cou. Je me demande juste… qu’est-ce qu’il va se passer avec maman pour son frère.

·      C’est impossible de prévoir ce qu’il va se passer, dit Kurama.

·      Elle souffre toujours autant, dit Shiori, les larmes aux yeux.

·      Maman, murmura son fils avant de la prendre dans ses bras.

·      Je file la voir, dit Hiei en s’éloignant pour rejoindre Kai.

·      Je t’accompagne, dit Yusuke en le suivant.

·      Hn, fit Hiei.

·      Kurama, tu devrais y aller, fit Shiori.

·      Elle a raison, dit Genkai. Tu devrais les rejoindre. On va s’occuper du repas en attendant.

·      D’accord, répondit Kurama avant de s’éloigner et de rejoindre la chambre. »


Chambre de Kai :


« Maman, dit Yusuke en entrant dans la pièce avec Hiei avant de la rejoindre immédiatement quand il vit des larmes roulant sur ses joues.

·      Kai, fit Hiei en s’installant à ses côtés.

·      Ça va aller, dit Yusuke à sa mère qui serra plus fort son fils. »


Ils tournèrent la tête vers la porte de la chambre quand ils entendirent la porte être fermée.

« Kurama, fit Yusuke en le voyant.

·      Kai, fit ce dernier en voyant l’état dans lequel elle se trouve avant de se placer sur le lit à son tour. Kai, ça va aller. On est là, dit-il en entourant le visage de cette dernière avec ses mains.

·      Comment est-ce que ça pourrait aller mieux ? demanda-t-elle. Comment ? Quand mon propre frère ne souhaite que ma mort. J’ai beau avoir essayé de le raisonner, il ne jure que par la vengeance pour la mort de nos parents.

·      On trouvera un moyen, dit Yusuke. N’est-ce pas ? Hiei ? Kurama ?

·      Il a raison Kai. On trouvera une solution pour ton frère.

·      Ça fait mal, tellement mal, dit-elle en resserrant ses bras autour d’elle.

·      Qu’est-ce qu’on fait ? demanda Yusuke.

·      Il va falloir qu’on trouve un moyen de le raisonner. Mais il va falloir se préparer à l’éventualité de l’éliminer si nos tentatives venaient à échouer, dit Hiei.

·      Pour le moment, on a plus important à faire, dit Kurama. Il faut qu’on bloque le passage. Avec Hiyoshi de notre côté, on pourra facilement aller au centre de l’ouverture cette semaine.

·      On n’a pas d’autres choix, hein ? fit Yusuke avant de voir Hiei retirer son haut. Hiei ? Qu’est-ce que tu fais ?

·      A ton avis, détective ? répondit Hiei avant de s’allonger avec Kai. Ta mère est épuisée. Kurama et moi aussi.

·      Je vais bien, répondit celui-ci.

·      Ferme-là abruti. Je vois très bien que tu es encore fatigué à cause du processus. Allonges-toi maintenant, dit Hiei. Toi aussi, dit-il à Yusuke. 

·      Ça ne va pas faire trop ?

·      Le lit est assez grand pour qu’on s’y allonge tous les quatre. »


Hiei allongé du côte de la fenêtre, Kai à côté de lui, Kurama et Yusuke s’allongèrent à leur tour. Yusuke se colla immédiatement contre sa mère qui le serra contre elle, Kurama dans son dos. Ils se laissèrent ainsi submerger par le sommeil chacun leur tour. C’est ainsi qu’Atsuko les découvrit avant d’informer les autres de ne pas les déranger.


Quelque part dans une grotte :


« Le portail s’ouvre plus rapidement que prévu.

·      Oui, je pensais que j’allais devoir l’ouvrir mais il semble que le portail le fait de lui-même.

·      J’ai trouvé quelqu’un qui a la capacité de transpercer à travers les dimensions.

·      Quelqu’un qui peut couper à travers les dimensions, murmura la personne.

·      Oui. Il ne reste plus qu’à le récupérer. »


Le lendemain matin, cuisine de Kai :


Etant la première à se lever aux aurores, Kai rejoignit la cuisine et prépara le petit-déjeuner tandis que les autres continuent de dormir. Elle ne vit cependant pas le prince Enma parmi les garçons et supposa qu’il est parti la veille. Lorsqu’elle finit de préparer le petit-déjeuner, elle rejoignit les garçons dormant sur les canapés avant que son regard ne tombe sur Hiyoshi, qui semble tremblé. Le secouant un peu, ce dernier se réveilla immédiatement.

« Hiyoshi, ça va ?

·      K… Kai-san, fit-il la voix tremblante.

·      Eh, eh, tout va bien, fit-elle en le prenant dans ses bras. Ce n’est rien. Tout va bien. D’accord ?

·      Kai-san, comment est-ce que vous faites ?

·      Comment ça ?

·      Pour paraître si forte, répondit-il avant de reculer légèrement sans la lâcher. Comment vous faites pour résister à l’envie de tuer les gens ?

·      Je ne fais rien Hiyoshi. Je ne fais rien. Le simple fait de me savoir aimée par certaines personnes me suffit à me battre, à me relever. C’est comme ça que j’ai tenu pendant mes années de tortures auprès de ma famille adoptive.

·      Kai-san…

·      Hiyoshi, j’ai une question à te poser avant que les autres ne se réveillent.

·      Laquelle ?

·      Quand tu nous as dit avant-hier que les humains méritent de disparaître à cause de leur actes, parce que tu te fais tout le temps brimer par les autres, il n’y avait pas que ça. Tu as vu cette vidéo, n’est-ce pas ? Cette vidéo est assez horrible pour faire en sorte que quelqu’un se retourne contre son genre. C’est pourquoi tu as l’air d’avoir du mal à dormir.

·      Oui, répondit-il les larmes aux yeux.

·      Viens-là, dit-elle en le serrant contre elle. Je te promets que tout ira bien, tu m’entends ? Tout ira mieux. Si tu souhaites rester ici, tu es le bienvenu.

·      C’est vrai ?

·      Oui, bien sûr que c’est vrai. Tu penses pouvoir te rendormir ?

·      Non, je… je ne pense pas.

·      D’accord. Hiyoshi, j’aimerai juste savoir.

·      Oui ?

·      Peux-tu me dire où se trouve le centre de l’ouverture ?

·      O… oui. Elle se trouve sur la périphérie de Mushiyori, dans la grotte Irima.

·      Je vois.

·      Kai-san, il y a quelque chose.

·      Dis-moi ?

·      Sensui… il cherche Kuwabara-kun.

·      Kazuma ? Pour quelle raison ?

·      Il souhaite capturer Kuwabara-kun parce qu’il peut transpercer à l’aide de sa technique à travers les dimensions.

·      Bordel, ce n’est pas vrai.

·      Je suis désolé Kai-san, fit Hiyoshi. Je suis tellement désolé.

·      Eh, tu n’es pas fautif. Sensui a profiter de toi pour l’aider à manœuvrer son plan. Je me doute bien qu’il a dû garder un œil de loin sur l’équipe, mais il ne s’en sortira… dit-elle avant d’être couper par la sonnerie de son téléphone qu’elle prit avant de décrocher. Allo ? fit-elle

·      Kai ! C’est moi ! Shigeru Murota ! Il faut que tu m’aides !

·      Murota ? Qu’est-ce qui se passe ?! Où est-ce que tu es ?! demanda-t-elle en mettant ses chaussures tandis que les autres se réveillèrent sous ses cris.

·      Je ne suis pas loin du restaurant où on s’est vu. Il y a quelqu’un qui me poursuit ! Il veut me dévorer !

·      J’arrive tout de suite ! L’hôpital ne se trouve pas loin du restaurant. Va dans cette direction, je te retrouve immédiatement à mi-chemin.

·      Dépêche-toi ! hurla Shigeru avant de raccrocher.

·      Qu’est-ce qui se passe Kai ? demanda Atsuko.

·      Je n’ai pas le temps d’expliquer. Shigeru est en danger.

·      Quoi ?! hurla Yusuke. Je viens avec toi.

·      Non, pas question. Je veux que tu gardes avec les autres un œil sur Kazuma.

·      Pourquoi ?

·      Hiyoshi va t’expliquer pour quelle raison, dit-elle avant de disparaître.

·      Qu’est-ce que… Hiyoshi, qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi est-ce qu’on doit garder un œil sur Kuwabara ?

·      Oui, pourquoi ? renchérit ce dernier.

·      Sensui… Sensui veut capturé Kuwabara-kun à cause de sa technique qui lui permet de transpercer à travers les dimensions.

·      Quoi ? Bon sang, pourquoi est-ce que tu ne l’as pas dit plus tôt ?! fit Yusuke en l’attrapant par son haut.

·      Je suis désolé ! hurla ce dernier, en larmes tandis que Yusuke le relâcha. Je suis désolé ! »


Mi-chemin entre l’hôpital et le restaurant :


Kai arriva sur le toit d’un immeuble se trouvant à mi-chemin entre l’hôpital et le restaurant avant d’en descendre et de courir en direction du restaurant. Elle n’eut pas à courir longtemps car elle vit au loin Shigeru courir comme un dératé vers elle.

« Shigeru ! hurla cette dernière en sa direction.

·      Kai ! Bon dieu ! Ce type veut ma mort ! Il est toujours derrière moi ! cria-t-il en s’agrippant fortement à elle.

·      Ça va aller. Viens avec moi, dit-elle avant de le tirer par la main dans la ruelle se trouvant à côté d’elle avant de les faire disparaître tout les deux juste avant que celui voulant s’en prendre à Shigeru n’arrive dans la ruelle. »


Appartement de Kai :


Kai apparut devant le groupe avec Shigeru complétement tremblant et qui s’affala immédiatement au sol.

« Kai ! hurlèrent les autres avant de s’avancer vers eux.

·      Shigeru, est-ce que ça va ? demanda Yusuke à ce dernier.

·      Je… je…

·      Shigeru, viens, dit Kai en l’aidant à se relever pour l’installer sur le canapé avant de s’accroupir devant lui. Ça va aller. Ça va aller. Il ne te fera pas de mal.

·      Il voulait me dévorer. Je l’ai lu dans ses pensées. Dans son regard.

·      Chut, tout va bien. Tu es à l’abri. Calme-toi. Yusuke, donne-moi l’un des cousins. Il faut qu’il s’allonge.

·      Tiens, répondit-il en lui en tendant un.

·      Merci, le remercia Kai avant de poser le coussin et d’aider Shigeru à s’allonger sur le canapé. Essaie de te calmer, dit-elle à ce dernier avant de le couvrir avec l’une des couettes se trouvant sur le second canapé. Essaie de dormir, maintenant, d’accord ? Ça te fera du bien.

·      Kai ! M…Merci.

·      De rien, dit-elle avant que celui-ci ne ferme les yeux tandis que Kai se releva. Les choses évoluent beaucoup plus vite. Botan, est-ce que tu as la mallette ?

·      Oui, je file la récupérer, dit-elle avant de courir vers la chambre d’ami.

·      Maman, qu’est-ce qui se passe ?

·      Il nous reste très peu de temps, dit-elle avant de prendre la mallette quand Botan arriva et la plaça sur la table.

·      Combien de temps ? demanda Hiei.

·      Moins d’une semaine, j’en ai bien peur.

·      Ce n’est pas possible ! Toddler nous a dit qu’il nous restait au moins trois semaines ! s’exclama Yusuke.

·      Je sais, sauf qu’ils se sont basés sur la surface de la ville pour les calculs.

·      Bon sang, murmura Kurama.

·      Il se trouve que le centre de l’ouverture est bien en-dessous de nos pieds. Prince Enma ! s’exclama-t-elle avant que l’écran de communication de s’allume et que le visage de celui-ci ne s’affiche.

·      Kai, j’allais justement vous appeler. Nous avons de nouvelles informations concernant le centre de l’ouverture.

·      Je sais où se trouve le centre mais j’aimerai savoir à combien en est le diamètre de l’ouverture.

·      Le diamètre a atteint un rayon d’un kilomètres sept cents.

·      Il nous reste au moins deux jours maximum.

·      Oui, il nous reste très peu de temps. Je vous retrouve le plus vite possible, dit-il avant de couper. 

·      Kai, où est le centre ? demanda Kurama.

·      Dans la grotte Irima.

·      Hiyoshi nous a dit que Sensui veut capturé Kuwabara, dit Botan.

·      Oui parce qu’il souhaite utiliser la technique de Kazuma pour détruire plus tôt la barrière. Et Gourmet est le parfait petit soldat pour son plan.

·      Comment ça ? demanda Atsuko.

·      Gourmet est capable de voler la capacité des autres. C’est lui que Shigeru essayait d’échapper avant. Il les dévore, n’est-ce pas ? demanda-t-elle à Hiyoshi qui opina.

·      Qu’est-ce qu’on va faire pour Kuwabara ? Il n’a pas encore accès à ses pouvoirs, dit Botan.

·      Je vais l’envoyer au Makai.

·      Quoi ? Mais pourquoi ?! s’écria ce dernier.

·      Sensui n’hésitera pas à te toucher même si nous sommes là pour te protéger. Et ne t’inquiète pas, tu ne seras pas seul. Si Gourmet a essayé de s’en prendre à Shigeru, il va réessayer plus tard. C’est pourquoi je vais vous y envoyer tous les deux avec Hiyoshi. Vous serez sous la protection de Raizen et de mon clone. Je vous envoi là-bas dès cet après-midi. »


Fin du chapitre 11

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