Mensonges et vérités

Chapitre 9

8170 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 09/04/2020 20:35

Bonjour à tous. J’espère que vous allez bien 😊

Voici le nouveau chapitre de « Mensonges et vérités » de la saga Yu Yu Hakusho. J’espère que ce chapitre vous plaira. Je vous avoue que j'étais inspirée pour ce chapitre. J'ai réussie à vous écrire douze pages quand même! En attendant je vous souhaite une bonne lecture à tous  et merci à ceux qui veulent bien laisser un commentaire ! 😊


Chapitre 9


Appartement de Kai :


Le groupe laissa Genkai toujours au salon et se mit à écouter la conversation entre Hiei et Kai. Discutant toujours de leur côté sans que ces derniers ne savent qu’ils les écoutent, quand Hiei demanda à Kai de retirer son haut soudainement ce qui fit tilter Atsuko.

« Je veux voir le reste des cicatrices, dit-il. Hier, tu m’as dit que tu n’as pas honte de montrer tes cicatrices parce que tu as appris à vivre avec elles mais aussi parce qu’elles font parties intégrantes de toi. »

Lorsqu’Atsuko entendit ces paroles, elle comprit et se décida avant de faire signe aux autres de retourner au salon.

« Vous êtes vraiment des imbéciles, dit Genkai en les voyant revenir.

-      Qu’est-ce que tu as encore la vieille ? demanda Yusuke avant de remarquer Atsuko se diriger vers la cuisine ouverte. Qu’est-ce que tu fais ? lui demanda-t-il.

-      Je vais me prendre à boire, répondit-elle en ouvrant le frigo.

-      D’ailleurs, pourquoi est-ce que tu nous as fait signe de retourner au salon ?

-      C’est en lien avec les cicatrices qu’on a vu et dont Hiei parlaient à l’instant, n’est-ce pas ? demanda Kurama.

-      Maintenant que j’y penses, c’est vrai qu’elle a beaucoup de cicatrices sur le ventre, dit Botan l’air pensive. Kai-san nous a dit ce matin qu’elle n’a plus aucune photo d’elle depuis des années à part celle qui se trouve dans son pendentif. Est-ce que le fait qu’elle n’a aucune photo d’elle a un rapport avec ces cicatrices ?

-      En partie, répondit Atsuko, l’air ailleurs.

-      Comment ça ? demanda Yusuke.

-      Ce n’est pas à moi de vous parler de ça.

-      Parler de quoi ? demanda Kai en arrivant dans la pièce avec Hiei, qui a pour le coup remis uniquement sa chemise tandis que Kai a remis son haut.

-      Kai-san ! s’écria Botan, effrayée. Vous m’avez fait peur.

-      Désolée Botan. D’ailleurs je m’étonne que notre bel inconnu ne se soit pas encore réveillé avec tout ce raffut. De quoi est-ce que vous parliez exactement ?

-      On…on… fit Botan.

-      De tes cicatrices, répondit Atsuko.

-      Oh, fit simplement Kai avant de poser sa main sur son ventre, là où les cicatrices sont visibles.

-      Bande d’enfoirés, dit Hiei. Vous nous avez écouter !

-      On est désolé ! s’écria Botan. On était juste curieux !

-      Je devrais vous tué juste pour ça, dit Hiei en s’avançant, l’air menaçant. Jusqu’à quelle partie ?

-      Jusqu’au moment où tu as demandé à Kai-san de retirer son haut pour voir le reste de ses cicatrices, répondit Kurama.

-      Je vais vous tuer.

-      Hiei ! s’exclama cette dernière en le retenant par le bras. Laisse, ce n’est pas grave.

-      Kai-san, d’où viennent ces cicatrices ? demanda Botan.

-      C’est très long à expliquer. Je vous raconterai un jour.

-      Kai-san…

-      Vous allez vous la fermer ?! s’écria Hiei.

-      Qu’est-ce qu’il te prend Hiei ? demanda Yusuke. D’ailleurs j’aimerai bien comprendre pourquoi tu te mets dans des états pareils pour elle ? Ce n’est pas comme si elle fait partie du groupe après tout.

-      Qu’elle fasse partie du groupe ou non n’a rien à voir, détective. Que je m’entraîne avec elle, non plus.

-      Alors pourquoi est-ce que tu te mets dans cet état ? demanda Kazuma.

-      Vous n’êtes vraiment qu’une belle bande d’abrutis sans cervelles, répondit Hiei en leur tournant le dos.

-      Quoi ?! Répète un peu pour voir le nain ! s’exclama Kazuma.

-      Ça suffit ! s’écria Genkai, instaurant le silence dans l’appartement. Nous avons des choses bien plus importantes à faire.

-      En attendant que notre inconnu ne se décide à se réveiller et que le prince Enma arrive, je vais préparer le repas, dit Kai. Nous sommes en plein milieu de l’après-midi, ça fait quelques heures que nous n’avons rien mangé. Vous devez avoir faim.

-      Besoin d’un coup de main ? demanda Atsuko.

-      Non ça ira, répondit Kai en se dirigeant vers la cuisine avant de sortir divers ingrédients. »


Hiei la rejoignit avant de s’adosser contre le comptoir, les bras croisés, tournant ainsi le dos aux autres.

« Tout va bien Hiei ?

-      Hn.

-      Idiot, murmura-t-elle.

-      Idiote, répondit-il avant qu’un léger sourire apparu sur ses lèvres que cette dernière vit en se retournant vers lui.

-      Vous vous lancez des insultes maintenant ? demanda Atsuko, en s’appuyant de l’autre côté du comptoir.

-      Et alors ? demanda Hiei, en retournant légèrement sa tête afin d’avoir Atsuko dans son angle de vue.

-      On dirait un couple qui se lance des vannes, rit Atsuko.

-      Quoi ?! s’exclamèrent ces derniers.

-      Elle a raison, répondit Kurama en s’appuyant à son tour sur le comptoir. Vous êtes trop mignons, dit-il afin de les taquiner.

-      Kurama… espèce de salaud, fit Hiei, énervé.

-      Vous feriez mieux d’éviter de l’énerver, dit Kai avant de poser ses mains sur les épaules de Hiei. Hiei, tu devrais peut-être te calmer, tu ne crois pas ?

-      Bande de salopards, murmura ce dernier avant de se retourner vers Kai qui reprit son couteau en main. Qu’est-ce que tu vas faire cette fois ?

-      Je vais faire des… dit Kai avant de disparaître soudainement. »


Elle réapparu devant le canapé, son couteau touchant à peine le front de l’inconnu, dont les yeux sont toujours fermés.

« Kai ? demanda Hiei de là où il est.

-      N’y penses même pas, dit Kai à l’attention de l’inconnu surprenant les autres. Si tu tiens ne serait-ce qu’un tant soit peu à ton existence, je te déconseille fortement d’essayer quoi que ce soit. Je n’hésiterai pas à te planter ce couteau dans le front s’il le faut quitte à tapisser mes murs de ton sang. Maintenant, si tu as compris, tu vas hocher de la tête avant de te relever lentement. »

Ils virent le jeune homme hocher de la tête avant d’ouvrir ses yeux et de diriger son regard vers Kai, qui lui fit signe de se relever, le couteau pointé près de son cou.

« Maintenant que tu t’es décidé à te réveiller, je pense qu’il est temps qu’on fasse les présentations. Ton nom ?

-      Pourquoi est-ce que je te dirais quoi que ce soit ?

-      Oh, je vois. Un petit rebelle. Pour ta gouverne, mon couteau se trouve toujours au niveau de ton cou. Tu penses réellement pouvoir faire quoi que ce soit ? Qui plus est contre nous tous ?

-      Le fait que tu es réussi à me surprendre avant de m’assommer ne veut rien dire, fit-il.

-      Je ne vais pas me répéter une nouvelle fois. Ton. Nom, dit Kai avant de faire perler des gouttes de sang du cou de ce dernier avec son couteau.

-      Je ne te dirai rien.

-      Tu es sûr ? demanda Kai en insistant un peu plus avec le couteau, faisant couler un filet de sang.

-      Kiyoshi Mitarai, répondit l’inconnu.

-      Kai, fit le prince Enma en arrivant dans l’appartement d’un coup.

-      Prince Enma, le salua Kai. Vous en avez mis du temps.

-      Désolé. Alors c’est lui ? demanda-t-il en observant Kiyoshi avant de s’installer sur le canapé face auquel se trouve celui-ci.

-      Oui, c’est bien lui. Hiei, prends ma place tu veux ? Je dois finir de préparer le repas.

-      Hn, dit Hiei en prenant la place de Kai avant de faire apparaître son sabre sous le cou de celui-ci qui se retrouva le dos contre le dossier du canapé.

-      Hiei, depuis quand est-ce que tu sais faire ça ? demanda Kurama, surpris, ce qui fit apparaître un sourire satisfait sur les lèvres de ce dernier.

-      Comparé à vous, je n’ai pas arrêté de m’entraîner avec Kai depuis notre retour. Kai est la meilleure qui soit question entraînement, dit-il ce qui fit sourire cette dernière.

-      Je dois avouer que tu es un très bon élève Hiei, répondit cette dernière. Il t’a fallu moins d’une semaine pour apprendre cette technique. Un autre n’aurait sûrement pas pris aussi peu de temps comme toi pour créer cette poche dimensionnelle.

-      Ce n’est pas que j’ai que ça à faire avec votre entraînement ou votre stupide relation, mais j’aimerai savoir qui est ce type ? demanda Yusuke, énervé.

-      Jaloux, détective ? fit Hiei.

-      Moi ? Jaloux ? Pourquoi est-ce que je devrais être jaloux ? Vous faites ce que vous voulez, je m’en fous complétement. Vous pouvez même vous envoyez en l’air, je m’en tape. Je veux juste qu’on en finisse avec ce type, dit Yusuke.

-      Je te conseille de surveiller tes paroles détective, répondit Hiei.

-      Ça suffit, dit Genkai. On a des choses à régler.

-      Prince Enma ? fit Kai.

-      Oui, je sais, répondit ce dernier avant de se retourner vers Kiyoshi. Kiyoshi, c’est bien ça ? Dis-nous, pour qui travailles-tu exactement ? Combien êtes-vous ?

-      Parce que vous croyiez vraiment que je vais vous répondre ? Gardez vos stupides questions pour vous, répondit Kiyoshi.

-      Tu ne tiens décidemment pas à ta vie, dit Kai, derrière le comptoir.

-      Tu réponds ou tu meurs maintenant, dit Hiei en ajoutant un peu plus de pression sur le sabre, faisant couler un peu plus le sang de Kiyoshi.

-      T…très bien. Je vais répondre. Nous sommes sept en tout.

-      Qui sont les autres ? demanda Yusuke.

-      Il y a le Docteur, Gatekeeper, Dark Angel, Sniper, Gamemaster, Gourmet et moi, Seaman, répondit-il en essayant de s’éloigner du sabre.

-      Qui est le chef ? demanda Enma.

-      Dark Angel.

-      Leurs vrais noms, dit Hiei. On va commencer par Gatekeeper.

-      Istuki.

-      Juste Itsuki ? demanda Enma.

-      Oui, je le jure.

-      Docteur ? demanda Botan.

-      Minoru Kamiya. Sniper s’appelle Kaname Hagiri, Gamemaster est le plus jeune d’entre nous dans le groupe. Son nom est Tsukihito Amanuma.

-      Le plus jeune ?

-      Oui, c’est un jeune de douze ans.

-      Et toi ?

-      J’en ai quatorze.

-      Qu’est-ce qu’il en est des autres ?

-      Gourmet est Sadao Makihara et Dark Angel s’appelle Shinobu Sensui.

-      Quoi ?! hurla Enma, sous le choc.

-      Qui est ce Shinobu Sensui ? lui demanda Kai, qui venait de finir de préparer le repas.

-      Shinobu… Sensui est un ancien détective spirituel. Il est le prédécesseur de Yusuke, répondit-il en lâchant la bombe au sein du groupe.

-      Quoi ?! s’exclamèrent les autres. »

Le prince Enma se mit alors à leur parler de Sensui, leur révélant le passé de ce dernier en tant que détective spirituel.


« Je vois, fit Kai.

-      Je ne sais pas pour quelle raison il fait ça exactement, mais nous n’avons pas le choix. Il faut l’arrêter, dit Yusuke.

-      Kiyoshi, dit Kai en interpellant ce dernier. J’aimerais comprendre. Pour quelle raison as-tu accepté de suivre Sensui ?

-      Les humains sont tous des monstres qui ne méritent que la mort, voilà pour quelle raison j’ai accepté de me débarrasser d’eux !

-      Des monstres hein ? murmura Kai. Crois-tu vraiment que tes actions changeront quoi que ce soit ? Je suis d’accord avec toi sur le fait que les êtres humains sont des monstres tout comme les démons mais tous ne le sont pas.

-      Si ! Vous racontez n’importe quoi ! En plus d’être cupides, les êtres humains sont des êtres cruels. Ils n’hésiteraient pas à vendre leur propre famille pour rouler sur l’or.

-      Est-ce que tu t’entends parler ? Toi-même qui est un être humain doté de capacités, fais tout de même partie de ce groupe. Que penses-tu qu’il se passera si vous réussissez à ouvrir le portail ? Crois-tu vraiment que les démons vont passer un pacte avec vous pour garder vos vies sauves pendant qu’ils éliminent le reste de l’humanité ? Parmi les humains se trouvent des personnes innocentes. Que ce soient des femmes, des hommes, des enfants, des bébés. Penses-tu vraiment que ces personnes méritent de payer de leurs vies juste parce que des personnes ont décidé de punir les actions de la plupart de ceux qui se conduisent mal ? Si j’ai bien appris une chose en grandissant, c’est de savoir avancer malgré les aléas de la vie. Oui la vie est dure, mais elle l’est pour tout le monde. Certaines personnes rencontrent des problèmes dès leur naissance, d’autres bien des années après.

-      Avancer ? Malgré les aléas de la vie ?! Vous ne savez strictement rien de moi alors fermez-là !

-      Alors dis-nous. Qu’est-ce qu’il t’est arrivé pour que tu te décides à te lancer dans cette histoire ?

-      Vous ne savez rien… vous ne savez pas ce que ça fait de se faire tout le temps brimer par tout le monde, d’être toujours le martyre des autres ! Vous ne savez rien de ce que l’on peut ressentir !

-      Au contraire, dit Kai avant de prendre un élastique dans le tiroir de l’armoire se trouvant à côté du comptoir et d’allumer la lumière.

-      Kai-san ? fit Botan. Est-ce que vous êtes passé par là quand vous étiez plus jeune ? C’est pour ça que vous avez ces cicatrices ?

-      J’ai vécu bien pire que de simples brimades, répondit-elle en s’attachant les cheveux en une sorte de chignon, montrant ainsi l’énorme cicatrice se trouvant dans sa nuque.

-      Kai, murmura Atsuko en baissant le regard.

-      Kai ? l’interpella Enma. Qu’est-ce que c’est que ces cicatrices ? demanda-t-il en voyant la plupart d’entre elles.

-      Quand je dis que j’ai vécu bien pire que les brimades c’est qu’il y a une raison, répondit-elle en baissant le volet avant de se placer devant le comptoir, dos à eux. Actuellement, seuls Atsuko et Hiei connaissent une partie de mon passé. Atsuko, parce qu’elle était présente pendant une partie de mon passé et Hiei, parce qu’il a vu mes cicatrices. J’avoue que je ne m’attendais pas à devoir vous raconter cette partie de mon passé aussi tôt.

-      Kai, qu’est-ce qu’il t’est arrivé après la mort de tes parents ? demanda Genkai.

-      Comme vous le savez, après le décès de mes parents, j’ai été placé dans un orphelinat après quoi j’ai été adopté par les parents d’Atsuko. Kiyoshi, tu dis qu’on ne sait pas ce que ça fait de subir ce que tu as vécu. Mais toi, est-ce que tu sais ce que ça fait de vivre à ma place ? demanda-t-elle en retirant son haut et de laisser ses marques de Mazoku s’effacer avant de se retourner vers eux.

-      Qu’est-ce que… ?! s’exclama Botan, les yeux horrifiés. »


Tous se mirent à observer son corps parsemé de cicatrices, toutes plus horribles les unes que les autres.

« Kai, fit Hiei en se plaçant à ses côtés.

-      Ça ira Hiei. Ne t’inquiète pas.

-      Hn.

-      Kai… qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?! demanda Enma.

-      Ces marques… ces cicatrices sont les résultats de mes années de tortures chez ma famille adoptive.

-      Pourquoi ? Kai-san, pour quelle raison est-ce qu’ils s’en sont pris à vous ? demanda Kurama, les yeux écarquillés.

-      Mes parents adoptifs avaient remarqué que je suis…différente. Les insultes et les coups ont ensuite commencé lorsque j’avais neuf ans.

-      Mon dieu, murmura Botan.

-      Kai ! Je ne rêve pas. Certaines de ces cicatrices… fit Genkai.

-      Oui, les cicatrices de formes ovales sont des cicatrices que j’ai eu suites à des morsures.

-      Quel genre de personne est assez malade pour faire ça à une enfant ? demanda Yusuke, la voix tremblante.

-      Mon père, répondit sinistrement Atsuko.

-      Kai-san, pourquoi n’être pas partie plus tôt ? demanda Kazuma. Personne ne vous a aidé ?

-      Non, personne à part Atsuko. Atsuko et moi étions scolarisé à la maison et comme nous vivions dans une maison assez éloignée, personne ne pouvait venir m’aider. Atsuko était la seule personne présente pour moi. C’est elle qui me soignait.

-      Kai-san, est-ce que… est-ce que… fit Botan, hésitante.

-      Demande-moi, vas-y.

-      Tout à l’heure, quand Hiei vous a demandé dans la chambre…

-      Tu veux savoir si les cicatrices se trouvant sous ces bandages sont encore pires ?

-      O…oui.

-      Elles le sont, répondit Kai après avoir jeté un œil en direction de Hiei, les bras le long du corps et les poings serrés.

-      Comment ça ? demanda Yusuke. Pour quelle raison les cicatrices sont bien pires ?

-      Je ne devrais vraiment pas… murmura Kai. Mais je vais vous montrer pour que vous compreniez l’étendue des dégâts, dit-elle en retirant ses bandages. »


Retirant ses bandages, Kai montra le reste des cicatrices trônant sur sa poitrine. De grosses cicatrices dues à des brûlures sur la totalité de la poitrine au milieu de laquelle est gravé à même la peau un pentagramme à l’envers.

« Kai-san ! C’est… ! s’écria Kurama en se levant.

-      Oui.

-      Qu’est-ce que c’est que ça ? demanda Botan.

-      C’est un pentagramme à l’envers. On considère ce pentagramme comme la représentation du mal. En ce qui concerne les cicatrices, elles sont dues à de l’acide que ma mère adoptive a versé sur moi quand j’avais dix ans. J’ai encore bien d’autres cicatrices sur le corps dont une croix inversée au niveau de l’aine droite, dit Kai en remettant ses bandages et son haut. J’ai supporté tout ça jusqu’à l’âge de douze ans après quoi je me suis enfuie au Makai du jour au lendemain sans dire quoi que ce soit à Atsuko.

-      Pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ?! s’écria Kazuma.

-      Parce que je refusais de perdre Atsuko. Elle était la seule à m’avoir montré de l’affection, de l’amour depuis la mort de mes parents. La seule à m’avoir accepté telle que je suis et qui acceptait de me nourrir. Mais en fin de compte, j’ai craqué au bout d’un moment, dit-elle en touchant la cicatrice marquant son corps suite à son vieux geste. Cette cicatrice, dit-elle en la désignant, c’est moi qui l’ai faite durant la semaine qui a précédé mon départ au Makai.

-      Pour quelle raison est-ce que vous avez fait ça ? demanda Kiyoshi.

-      Pour tuer l’enfant qui grandissait en moi, répondit-elle en baissant le regard, sous leurs visages choqués.

-      Vous étiez… enceinte ? murmura Botan.

-      Oui.

-      Un soir où mon père était ivre, il s’en était pris à elle. Je ne le savais pas à cette époque, mais, ce soir-là quand il… dit Atsuko, les larmes aux yeux, sans pouvoir finir sa phrase.

-      En plus d’avoir subi ses coups cette nuit-là, j’ai été violé par mon père adoptif. A cette époque, je savais déjà comment fonctionne le corps d’une femme alors quand les signes de grossesse se sont présentés, j’ai tout de suite su que j’étais enceinte. Après quoi, j’ai craqué. J’ai pris le sabre qu’ils gardaient toujours dans un coffre avant de me transpercer le corps avec.

-      Tu as provoqué une grande hémorragie pour te débarrasser de cet enfant, dit Genkai.

-      Même si j’ai énormément de regret pour avoir tué cet enfant qui n’a rien demandé, le fait de savoir que je portais l’enfant de cet homme était insupportable. C’est pour ça que j’ai décidé de passé à l’acte et de partir en laissant Atsuko derrière moi. Je savais Atsuko en sécurité malgré tout le mal qu’ils m’avaient fait et je ne pouvais pas me résoudre à l’emmener au Makai avec moi en sachant que j’aurais sûrement dû la défendre face aux autres démons. Alors je veillais sur elle de loin, pour savoir si elle allait bien. Ce n’est qu’à partir de mes dix-sept ans que j’ai commencé à retourner la voir.

-      Pourquoi ? En sachant que ses parents étaient là ? demanda Botan.

-      Parce que mes parents sont décédés suite à un accident de la route avant qu’elle ne revienne, répondit Atsuko.

-      Kiyoshi, tu comprends maintenant ? Moi qui suis une démone, j’aurais très bien pu les tuer il y a des années. Mais je ne l’ai pas fait parce que rien, pas même la vengeance, ne me permettront d’oublié tout le mal qu’ils m’ont fait. La vengeance n’en vaut pas la peine. Jamais elle ne m’aurait permis de me libérer au contraire, cela n’aurait fait qu’empirer les choses. Aujourd’hui, je n’ai pas honte de montrer mes cicatrices parce que j’ai appris à vivre avec elles. Une cicatrice, même invisible, sera toujours là. Elles font parties intégrantes de moi jusqu’à ma mort. En rejoignant Sensui dans son plan, tu deviens toi-même le martyriseur des autres, Kiyoshi. Es-tu vraiment prêt à prendre ce chemin et à t’en prendre aux gens ? Laisse-toi le temps de réfléchir cette nuit. Ça me désolerai beaucoup d’en arriver à te tuer en sachant que tu restes tout de même un enfant, dit Kai en s’éloignant. Vous pouvez tous rester dormir ici cette nuit. Le repas est prêt et il y en a assez pour tous. Les canapés peuvent s’ouvrir et vous pourrez aussi utilisé les chambres. Pour ceux qui se décident à dormirent sur les canapés, vous trouverez des coussins ainsi que des couettes dans la chambre d’ami.

-      Kai, où est-ce que tu vas ? demanda Atsuko en se relevant.

-      Je sors un moment. Il y a un endroit où je travaille dès que je peux, je serais là-bas. Je reviens plus tard et ne vous inquiétez pas pour moi, répondit-elle en faisant réapparaitre ses marques de démone. Hiei, ne te sens pas obligé de venir avec moi.

-      Je viens avec toi. Je préfère largement ta compagnie plutôt que celle de ces idiots, en particulier celle de cet abruti là-bas, répondit-il en désignant Kazuma avant de mettre ses chaussures.

-      Quoi ?! Je vais tuer cet abruti de nain ! s’écria ce dernier qui fût retenu par Yusuke.

-      Allons-y Hiei, dit Kai en tirant ce dernier par la main. A plus tard ! dit-elle aux autres avant de sortir de l’appartement avec Hiei.

-      Kai-san… elle a tellement souffert, dit Botan après leur départ, les larmes aux yeux.

-      Elle en souffre encore, dit Atsuko. Ce qu’elle a raconté n’est qu’une partie de son passé. Il y a encore bien plus derrière tout ça.

-      Où est-ce que vous voulez en venir ?

-      Je ne saurais pas te dire exactement, mais je me doute bien qu’il y a bien plus encore dans son passé et ces quatorze dernières années. Je sais que les cicatrices sur sa poitrine sont très douloureuses malgré les années passées. Sa poitrine est dans un tel état que lorsque Yusuke est né, elle n’a pas pu lui donner le sein et elle ne le pourra jamais si un jour elle a d’autres enfants.

-      Kai-san…

-      Tout ce que j’espère, c’est que mes parents sont là où ils méritent de se trouver pour tout le mal qu’ils lui ont fait, dit Atsuko. »


Kurama, Kiyoshi, Enma et Genkai furent les seuls à voir Yusuke s’éloigner en direction des chambres avec Puu derrière lui tandis qu’Atsuko, Botan et Kazuma discutent entre eux. Yusuke alla directement dans une des chambres qui est la chambre de sa mère et s’assit sur le lit, Puu se posant sur ses genoux.

« Je suis un fils horrible, hein Puu ? Ces derniers jours je n’ai pas arrêter de la rejeter alors qu’elle a souffert pendant des années et elle continue de souffrir en silence à cause de moi, murmura-t-il à celui-ci avant de le prendre dans ses bras et de s’allonger sur le lit.

-      Je suis sûr qu’elle comprend, dit Kurama en arrivant dans la pièce avant de s’assoir à côté de son ami.

-      Kurama ? demanda Yusuke en relevant la tête vers lui avant de la reposer sur les coussins.

-      Ta mère est une femme qui a subit énormément de choses. Alors qu’elle aurait pu abandonner comme d’autres l’aurais sûrement fait à sa place, elle a choisi de se battre pour regagner sa liberté quitte à perdre Atsuko-san avec. Il est vrai qu’un démon de son rang aurait pu facilement les tuer, ce qu’elle n’a pas fait et c’est très courageux de sa part de ne pas avoir céder à la vengeance pour tout le mal qu’ils lui ont fait.

-      Mais elle souffre encore et cette fois c’est à cause de moi. Je me rends compte à quel point j’ai été cruel avec elle depuis notre rencontre. Je n’ai pas arrêté de lui dire des méchancetés alors qu’elle tente de s’approcher de moi pour essayer de rattraper toutes les années passées.

-      Il est vrai que tu as été très dur avec elle ces derniers jours, mais au fond je pense vraiment qu’elle comprend ta réaction et qu’elle n’attend qu’une chose.

-      Quelle chose ?

-      Un geste de ta part.

-      Un geste ?

-      Oui. Ta mère s’en veut énormément de t’avoir abandonné et même si je pense qu’elle aurait pu s’occuper de toi, le fait que ton père est l’un des trois rois du Makai joue beaucoup dans cette équation. Si les autres rois venaient à savoir que Raizen a eu un enfant et qui plus est avec l’une de ses descendantes, je pense que les autres n’auraient pas hésiter à s’en prendre à toi.

-      Pour quelle raison est-ce qu’ils auraient tenté quelque chose contre moi ? demanda Yusuke en se rasseyant, Puu sur ses genoux.

-      Il faut que tu comprennes qu’il y a un certain équilibre au Makai. Cet équilibre est très fragile depuis bien des années. Si jamais l’un des trois rois venait à mourir, les deux autres se lanceront dans une guerre sans merci afin que l’un d’eux règne en tant que maître absolu du Makai. Alors si l’un des autres rois savaient pour toi il y a quatorze ans, je pense qu’il n’aurait pas hésiter à s’en prendre à toi pour toucher Raizen.

-      Elle a fait tout ça pour moi, murmura Yusuke.

-      Oui, elle a sacrifié toutes ces années pour te protéger le plus longtemps possible. Tu veux que je te dise quelque chose ?

-      Me dire quoi exactement ? Dis-moi.

-      Je me dis que le déni de grossesse est arrivé au bon moment.

-      Oui, je suppose que oui. Je me demande…

-      Quoi donc ?

-      A qui est-ce que je ressemble le plus en réalité. Mon père ? Ma mère ?

-      Ça, c’est à toi de le découvrir quand tu te sentiras prêt à prendre ta véritable apparence. Même si j’avoue que je suis curieux de voir ça.

-      J’espère qu’ils ne rentreront pas trop tard, répondit Yusuke. J’aimerai lui parler dès qu’elle rentre. Je me demande ce qu’ils font, dit-il en tournant le regard vers la fenêtre.

-      Bonne question. D’ailleurs, Yusuke ?

-      Oui ?

-      Par rapport à Hiei. Hiei est vite devenu très proche d’elle. Dis-moi, si ta mère et Hiei se mettent ensemble un jour, comment tu réagirais ?

-      Ne m’en parle pas. C’est assez… confus et trop tôt pour moi. Mais je suppose que si elle est heureuse avec lui, ça me conviendra. D’ailleurs, si elle m’a eu a dix-huit ans, elle a quoi ? Trente-deux ans ?

-      Oui.

-      Et Hiei ? Quel âge il a exactement ? Est-ce que tu le sais ?

-      Il me semble qu’il en a quatre-vingt-seize, dit pensivement Kurama.

-      Pas possible ?!

-      Eh si. N’oublie pas que Yukina et lui viennent du peuple de koorime.

-      Hiei ? Quatre-vingt-seize ans ? Je n’y crois pas.

-      Et si mes souvenirs sont bons, les koorime atteignent leur puberté à l’âge de cent ans.

-      Attends, ça veut dire que… si Hiei et ma mère viennent à sortir ensemble, Hiei est considéré comme mineur ?

-      Dans le monde humain oui.

-      Bon sang.

-      Qui sait ? Peut-être qu’il deviendra ton beau-père un jour, le taquina Kurama.

-      Ne m’en parle pas s’il te plait, j’en ai des frissons dans le dos, répondit-il ce qui fit rire Kurama.

-      Eh les garçons, les interpella Atsuko en pénétrant dans la chambre. On va manger. Vous venez ?

-      On arrive, dirent-ils avant de rejoindre Atsuko et les autres. »


Bar Kujira, en ville :


« C’est là que tu travailles ? demanda Hiei.

-      Oui, l’un des bars où je travaille lorsque j’ai besoin d’argent, lui répondit Kai. Prêt à entrer dans l’un de mes univers ?

-      Hn, fit Hiei, un sourire sarcastique aux lèvres en la suivant à l’intérieur du bar.

-      Il y n’y a pas trop de monde. Ce n’est pas plus mal, dit-elle en s’avançant vers le comptoir suivi de Hiei. Hey Mamoru, dit Kai à un homme de taille moyenne, les cheveux blancs faisant ressortir ses yeux bruns, dans la cinquantaine.

-      Hey Kai ! Comment tu vas ? lui demanda-t-il, derrière le comptoir.

-      Ça va et toi ?

-      Ça va. Quel bon vent t’amène ? Ah, je vois que tu n’es pas seule, dit-il en remarquant Hiei.

-      Eh non, comme tu vois. Tu peux nous servir quelque chose s’il te plaît ? demanda-t-elle en s’installant avec Hiei.

-      Aucuns soucis. Qu’est-ce qui vous ferez plaisir ?

-      Tu peux nous donner le meilleur saké de la boite ?

-      Ça marche, je vous sers ça, répondit-il avant de poser des verres devant eux et de les remplir de saké.

-      Merci, répondit Kai avant de se retourner vers Hiei qui prit son verre. J’espère pour toi que tu tiens l’alcool, lui dit-elle à l’oreille.

-      Ça ira, t’inquiète. Et je ne prévois pas de boire non plus toute une bouteille. Un verre me suffit amplement.

-      A la tienne, dit Kai avant de boire d’un trait son verre suivit de Hiei. Au fait, merci de m’avoir accompagné.

-      Hn. Je serais sûrement sortit de chez toi pour éviter leur compagnie, répondit-il.

-      Au fait Kai, l’interpella Mamoru.

-      Oui ? demanda-t-elle en se retournant vers lui.

-      Est-ce que tu vas sur la scène ce soir ?

-      Non, je ne pense pas.

-      Sur scène ? demanda Hiei.

-      Kai ne vous l’a pas dit ? Elle travaille ici de temps en temps en tant que chanteuse.

-      Ah oui ? fit Hiei vers cette dernière qui eut la gorge nouée en voyant le regard de ce dernier.

-      Oui et elle a un sacré talent, dit Mamoru. Elle est même capable d’imiter la voix d’un homme et de balancer entre les deux quand elle chante. Kai, pourquoi tu ne chanterais pas un instant pour montrer à ton ami ?

-      Oui pourquoi tu ne me montrerais pas Kai ? fit Hiei, en la scrutant du regard.

-      Hein ? Pourquoi est-ce que je devrais le faire ?

-      Oh aller Kai. Je suis sûr que ton ami est très curieux de voir ça. Et puis tu as un talent incroyable.

-      Bon, bon, très bien. Mais vous me paierez ça, dit-elle en se levant. Lance la musique.

-      Ça roule. »


Mamoru lança la musique tandis que Kai monta sur scène, sur laquelle se trouve un micro. Laissant doucement la musique l’ambiancer, Kai se mit ensuite à chanter :


Kotoba de tsutaeru koto wo shinaku tatte

Wakariaeru no sa ore-tachi wa

Sorezore no mune no hokori ga hikaru kara

Saki ga mienakute mo fukaku kizutsuite mo

Mata mae ni susumeru no sa


Show me fight! Good fight! Yakusoku nanka iranee yo

(You're so beautiful, tough guys.)

Show me fight! Good fight! Omoidoori ni omoikiri

(You're so beautiful, tough mind.)

Show me fight! Good fight! Yowane nanka kikanee yo

(You're so beautiful, tough guys.)

Show me fight! Good fight! Omoidoori ni omoikiri Good fight!

(You're so beautiful, tough mind.)


« Elle a une voix magnifique, n‘est-ce pas ? demanda Mamoru à Hiei.

-      Oui, répondit ce dernier étonné de voir le basculement se jouant dans la voix de Kai. »


Tafu na aitsu-ra da kara ki ni naru no sa

Shinpai nanka wa shinai keredo

Donna ni sekai ga kawatte ite mo

Mochi-tsuzukete iru yo Atsui haato dake wa

Itsu mo ore wa ore da kara...


Show me fight! Good fight! Yakusoku nanka iranee yo

(You're so beautiful, tough guys.)

Show me fight! Good fight! Omoidoori ni omoikiri

(You're so beautiful, tough mind.)

Show me fight! Good fight! Yowane nanka kikanee yo

(You're so beautiful, tough guys.)

Show me fight! Good fight! Omoidoori ni omoikiri Good fight!

(You're so beautiful, tough mind.)


Yawa na ikikata wa shitaku nai sa Ore rashiku yaru ze!

Mochi-tsuzukete iru yo Atsui kizuna dake wa

Itsu mo omae ga iru kara...


Show me fight! Good fight! Yakusoku nanka iranee yo

(You're so beautiful, tough guys.)

Show me fight! Good fight! Omoidoori ni omoikiri

(You're so beautiful, tough mind.)

Show me fight! Good fight! Yowane nanka kikanee yo

(You're so beautiful, tough guys.)

Show me fight! Good fight! Omoidoori ni omoikiri Good fight!

(You're so beautiful, tough mind.)

Show me fight! Good fight! Yakusoku nanka iranee yo

(You're so beautiful, tough guys.)

Show me fight! Good fight! Omoidoori ni omoikiri

(You're so beautiful, tough mind.)

Show me fight! Good fight! Yowane nanka kikanee yo

(You're so beautiful, tough guys.)

Show me fight! Good fight! Omoidoori ni omoikiri Good fight!

(You're so beautiful, tough mind.)

You're so beautiful, tough guys.

You're so beautiful, tough mind.


Les applaudissements se mirent à pleuvoir lorsque la musique prit fin tandis que Kai remercia les clients avant qu’elle ne se tourne vers Hiei qui pour le coup a un léger sourire aux lèvres ce qui la fit rougir.


Appartement de Kai :


Il est une heure du matin quand Hiei et Kai arrivèrent à l’appartement. Cette dernière ouvrit le plus doucement possible la porte avant d’entrer suivit de Hiei et referma derrière eux.

« Viens, lui chuchota-t-elle. »

Se dirigeant vers le salon où l’éclat de la lune pénètre dans la pièce à travers la fenêtre dont le volet a été réouvert, elle vit les garçons dormirent sur les canapés. Kurama, Kaito et Enma sur l’un tandis que sur l’autre se trouve Yanagisawa, Kiyoshi et Kido. Voyant ces derniers découverts, elle s’avança et les recouvrit avec la couette avant de rejoindre Hiei.

« Attends-moi à la salle de bain, chuchota-t-elle. Je vais nous chercher des pyjamas et de quoi dormir, dit-elle avant d’aller dans sa chambre pour récupérer les pyjamas en question tandis qu’Hiei alla à la salle de bain avant d’allumer la lumière. »

Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit Atsuko et Yusuke dormirent dans son lit avec Puu, Yusuke serrant l’un des coussins contre lui comme le ferai un enfant avec un ours en peluche. Se dépêchant de récupérer des pyjamas pour Hiei et elle, elle alla dans la chambre d’ami récupérer les couettes restantes ainsi que les oreillers avant de rejoindre Hiei.

« J’ai pu te prendre des pyjamas, dit-elle en posant le tout sur la machine à laver.

-      Le bas me suffit.

-      Tu es sûr ?

-      Hn.

-      Très bien, tiens, dit-elle en lui tendant le bas de pyjama en question avant de se retourner quand elle le vit se déshabiller. »

Se déshabillant à son tour, elle mit un long t-shirt lui couvrant les cuisses avant de plier ses vêtements qu’elle déposa sur la machine.

« Hiei, donne-moi tes vêtements, lui dit-elle en se retournant vers lui.

-      Tiens, répondit-il en les lui tendant, tandis que Kai essaie en vain de ne pas laisser son regard sur le torse de Hiei. »

Prenant les vêtements de ce dernier, elle les plia et les posa à côté des siens avant de récupérer les couettes et les oreillers. Ils éteignirent la lumière et sortirent de la salle de bain avant de se diriger vers l’espace libre entre les canapés et le comptoir séparant la cuisine du salon. Kai déplia les couettes assez épaisses au sol et plaça les oreillers avant de faire signe à Hiei qu’il peut s’allonger. S’emmitouflant sous la couette avec Hiei, Kai se tourna vers lui :

« Bonne nuit Hiei, murmura-t-elle avant de laisser le sommeil l’emportait.

-      Bonne nuit, répondit Hiei lorsqu’il vit qu’elle s’est endormie avant de s’approcher d’elle et de laisser le sommeil émerger sous la clarté de la lune. »


Fin du chapitre 9

 

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