Mensonges et vérités

Makai :

Arrivés au Makai, Hiei et Kai se retrouvèrent sur une colline surplombant le territoire Tourin.

« Pile là où il faut. Nous sommes au bon endroit.

• Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demanda Hiei.
• Rien. Du moins pour le moment. Il y a un endroit bien caché connu uniquement par moi. On va se rendre là-bas et s'y installer, c'est un lieu où j'allais très souvent m'entraînais seule.
• Je pensais qu'on aller voir Raizen.
• On le verra. Mais pas tout de suite. On le verra dans les jours à venir. Tu viens ? demanda-t-elle avant de s'éloignant en courant vers la forêt en contre-bas. »
• Hiei la suivit de près pour s'enfoncer dans la forêt avoisinant le territoire Tourin. S'enfonçant de plus en plus, ils s'arrêtèrent au niveau d'une rivière.
• « Nous y voilà, dit Kai.
• C'est là ? demanda Hiei, sceptique.
• Oui. Tu vois les arbres là-bas ? demanda-t-elle en lui pointant des arbres en face d'une falaise. Il y a une entrée menant à une grotte derrière. Personne ne le sait mais c'est une grotte avec une rivière souterraine.
• Et tu t'entraînais toujours ici ?
• Toujours. J'ai découvert cette grotte lorsque j'avais treize ans. Ce lieu a toujours été mon petit jardin secret depuis et il l'est toujours. Tu es la première personne à qui j'en parle.
• Pas même Raizen est au courant ?
• Non, personne à part toi maintenant. Je venais toujours ici quand je souhaitais m'entraîner seule. Prêt à découvrir l'intérieur ? demanda-t-elle en rejoignant l'entrée avec Hiei avant de s'enfoncer sans attendra la réponse de ce dernier. »

Hiei la suivit dans le couloir sombre de la grotte sans dire un mot lorsqu'il la vit faire apparaître une boule de feu dans sa main. Arrivés au bout, Hiei put voir l'immensité de la grotte lorsque Kai alluma des bougies en lançant sa boule de feu dessus.

« C'est…

• Impressionnant n'est-ce pas ?
• Et pourtant, on ne penserait vraiment pas qu'il y a une grotte ici de l'extérieur.
• Oui, c'est pourquoi je suis assez contente de l'avoir trouvé par hasard. Viens, il y a des cavités au fond. L'une d'elle sert de chambre, la seconde de cuisine et la dernière mène à la rivière souterraine. L'eau de la rivière à l'extérieur coule en partie ici en passant par un petit passage souterrain qui mène à la rivière qui se trouve au fond, dit-elle en ouvrant une porte en bois menant à ladite chambre dans laquelle se trouve un grand lit au centre, ainsi qu'une armoire, un bureau et des tables de chevet couverts par des draps qu'elle retira.
• C'est toi qui as fait tout ça ? demanda Hiei, surpris.
• Oui, c'est moi, répondit-elle en posant son grand sac au sol. Un coup de nettoyage dans la cuisine et la chambre, et ce sera bon, dit-elle. En attendant, pourquoi est-ce que tu n'irais pas prendre un bain dans la rivière ? Ça devrait te faire du bien. Je pourrais toujours vérifier par la suite ta blessure.
• A vrai dire, je préfère m'entraîner.
• Tu n'es vraiment pas raisonnable avec toi-même Hiei. Tu devrais vraiment en profiter et te reposer. Si ta blessure est complétement guérie d'ici ce soir, je te promets qu'on commencera l'entraînement dès demain matin.
• Très bien, montre-moi cette rivière.
• Suis-moi. »

Kai sortie de la chambre et se dirigea vers une cavité bien plus sombre au fond de la grotte. Là encore, diverses bougies se trouvent poser dans chaque recoin de la cavité montrant au grand jour la rivière souterraine dont elle s'approcha.

« L'eau est gelée. Attends un instant, dit-elle avant de concentrer son énergie dans sa main. »

Plaçant sa main dans l'eau pour disperser la chaleur qui en émane, elle attendit un instant que l'eau de la rivière devienne juste assez chaude.

« Voilà, tu peux maintenant prendre ton bain et ne t'inquiète pas il n'y a pas de poissons ou autres bêtes dans l'eau. Prends ton temps, dit-elle en se tournant vers lui avant de se précipiter vers la chambre lorsqu'elle vit Hiei a déjà retiré son haut. »

Elle s'enferma dans la chambre et s'appuya contre la porte avant de souffler un bon coup :

« Bon sang Kai, réveille-toi ma petite. Tu ne vas quand même pas te mettre à rougir constamment devant lui quand même. Tout ça c'est à cause d'Atsuko, murmura-t-elle en repensant aux paroles de sa sœur, ce qui la fit rougir de plus belle. »

Kai se décida alors à vider le contenu de son sac sur le bureau dont elle en sorti de nouveaux draps, des vêtements, des pyjamas, des pantoufles, des serviettes ainsi que des gants de toilettes et shampoings.

« Mince, j'aurai peut-être dû vider le sac avant, souffla-t-elle avant de prendre les affaires et de se diriger vers la rivière avec angoisse. »

Lorsqu'elle arriva à la rivière, elle vit poser contre l'un des gros rochers trônant au milieu, Hiei profitant de l'eau chaude le couvrant jusqu'aux épaules. Les joues cramoisies, elle admira en silence chaque détail du visage de celui-ci. Quand elle vit Hiei ouvrir les yeux, elle se détourna en vitesse et posa les affaires sur l'une des pierres, non loin du bord de la rivière. Son regard sur elle la mettant un peu plus mal à l'aise.

« Je te laisse les affaires ici, dit-elle avant de se relever. Je t'ai apporté des serviettes, du shampoing et des pyjamas pour cette nuit. Je vais laver tes vêtements en attendant, ajouta-t-elle en prenant les habits d'Hiei avant de se précipiter à nouveau vers la chambre.

• Idiote, murmura Hiei en la voyant d'éloigner de lui avant de s'enfoncer un peu plus dans l'eau. »

Quand il en sortit une dizaine de minutes plus tard, Hiei put voir que Kai a déposé une paire de pantoufles à côté des affaires. Il utilisa l'une des serviettes pour se sécher avant de se vêtir avec les pyjamas apportés par Kai, mit les pantoufles puis pris une seconde serviette dont il se servit pour frotter ses cheveux tout en rejoignant la chambre. Laissant la serviette posée sur ses épaules, il vit Kai installer les nouveaux draps sur le lit avant de récupérer des vêtements sur le bureau.

« Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-il la faisant sursauter.

• Hiei ! Bon sang, on n'a pas idée de faire peur aux gens comme ça, répondit-elle en se retournant vers lui. J'ai fini de nettoyer la cuisine et la chambre, reprit-elle tout en ouvrant l'armoire et y placer ses vêtements avant de récupérer d'autres vêtements ainsi que des vestes sur le bureau. J'ai aussi lavé tes vêtements à la rivière dehors. Ils sont en train de sécher à la cuisine. Les vêtements que je viens de mettre dans l'armoire sont les miens et ceux-là, sont pour toi, dit-elle en lui désignant les vêtements en mains. Ça faisait longtemps que je ne les avais pas sortis de l'armoire. Ce sont des vêtements que je mettais à l'époque.
• Non mais puis quoi encore ?! Hors de question que je mette des vêtements pour filles !
• Non ne t'inquiètes pas, dit-elle tout en rigolant. Ce sont des vêtements pour hommes.
• Quoi ?
• Comme tu as pu le remarquer quand on s'est rencontré, j'ai une forte poitrine et ce, depuis mon adolescence. Alors pour être à l'aise durant mes entraînements, j'utilisais toujours des vêtements pour hommes car la taille n'est pas la même. Et ces vêtements que je tiens, font partis des tenues que je garde en souvenirs du bon vieux temps comme le pyjama que tu portes. Tu pourras voir par la suite que les malgré les années passées, ils sont toujours en très bon état. Et comme nous sommes là pour un long moment, j'ai décidé de les prendre avec nous afin que tu puisses les porter. Maintenant assis-toi sur le lit le temps que je range ces vêtements dans l'armoire, je vais vérifier ta blessure. »

Hiei ne dit rien et alla s'assoir sur le lit du côté tourné vers la porte de la chambre et observa Kai du coin de l'œil rangé les vêtements. Lorsqu'elle se plaça ensuite à genoux face à lui, elle prit sur elle et défit le haut de pyjama porté par Hiei puis de sa main, toucha la blessure.

« Ce n'est plus douloureux ?

• Non, ça va.
• Alors tu vas être content. On pourra commencer comme promis l'entraînement dès demain matin.
• Bonne nouvelle, fit sarcastiquement Hiei tandis que Kai referma le haut.
• Je te laisse un moment, dit-elle en se relevant avant de récupérer sa veste et de s'en couvrir.
• Où est-ce que tu vas ?
• Il y a un lieu à environ quatre kilomètre d'ici où je vais pouvoir nous trouver de quoi manger. Je ne devrais pas en avoir pour longtemps. Une demi-heure tout au plus. Pour l'instant profite pour t'allonger le temps que je revienne. Oh, avant que je n'oublie, si tu cherches ton sabre, il est posé là-bas, dit-elle en indiquant à Hiei le sabre se trouvant posé contre la table de chevet à l'opposé du lit. A tout à l'heure, dit-elle sous le regard de Hiei qui s'allongea. »

Revenant avec de quoi manger dans la grotte pour plusieurs jours, Kai se dirigea vers la cuisine afin de ranger l'ensemble des légumes et viandes au frais dans ce qui sert de réserve. Ne gardant qu'une petite partie des aliments, Kai se mit à découper la viande lorsque Hiei la rejoignit et s'appuya juste à côté d'elle contre le plan de travail. Kai arrêta son geste lorsqu'elle sentit le regard intensif de Hiei posé sur elle.

« Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle, gênée.

• Rien, répondit-il en détournant le regard. Je me dis juste que tu es plutôt impressionnante.
• Moi ? Impressionnante ? Merci pour le compliment.
• Tu es une démone de classe S supérieure. Bien sûr qu'il y a de quoi être impressionner face à toi.
• Démone que quasi-personne ne connait actuellement. Seuls une infime partie de ceux qui m'ont connu saurait te dire comment j'étais à l'époque.
• Une infime ?
• Oui. La plupart ont fini six pieds sous terre.
• Je vois. Quel âge est-ce que tu avais quand tu as atteint la classe S supérieure ?
• Treize.
• Quoi ? demanda Hiei, surpris.
• L'année de mes quatre ans. Cette année-là, papa m'emmenais au Makai par moment pour nos sessions d'entraînements. C'est lui qui m'a appris comment fonctionne le classement parmi les démons.
• Il faisait partie de quelle classe ?
• De la classe B supérieur. De même pour moi quand j'avais quatre ans. Quand je suis retournée au Makai pour reprendre mon entraînement à douze ans et après que Raizen m'est prise sous son aile l'année même, j'ai atteint la classe A supérieure et la S supérieure l'année suivante.
• Ça veut dire que Yusuke…
• Oui, si je n'avais pas laissé Yusuke à Atsuko toutes ces années, il ferait déjà partie de la classe S supérieure depuis quelques années tout comme moi. A l'heure actuelle, il y a de très fortes chances qu'il le devienne d'ici un an ou deux. Tout dépendra de son entraînement et de ses capacités. Il est très difficile d'atteindre la classe S. Quelqu'un de la classe A supérieure par exemple, s'il y arrive, peut faire partie de la classe S en moins de deux ans. Mais rare sont ceux qui font parties de la classe S supérieure. Actuellement, nous sommes treize à faire partie de la classe S supérieure dont les rois. Les rois en tête de la liste, les neuf autres étaient des amis de Raizen. Aujourd'hui j'ai de très fortes raisons que toi aussi tu le peux.
• Moi ?
• Oui. Au vu des évènements pendant le Dark Tournament, je peux te dire qu'actuellement tu te trouves à la classe B et que tu as de très fortes chances de faire partie de la classe A au cours des prochains mois et d'atteindre la classe S dans environ deux ans. Qui sait ?
• Kai… Pourquoi est-ce que tu fais ça ?
• Lorsque mes parents sont morts, j'étais tellement traumatisée que je n'ai plus parlé pendant des mois. La police avait conclu qu'un homme aux tendances de cannibale s'était introduit dans la maison sans savoir que c'était moi. Lorsque les parents d'Atsuko m'ont adopté, Atsuko s'était tout de suite liée à moi malgré qu'elle ne fût encore qu'un bébé. En grandissant, j'ai retrouvé ma parole et ma soif de chair humaine commencée à revenir sans cesse. Jusqu'à ce fameux jour. Mes parents adoptifs étaient dans le jardin quand Atsuko s'est réveillée plus tôt que d'habitude. Elle a tenté de sortir de son lit mais en voulant sortir du lit, elle était tombée avant de se mettre à pleurer. Comme ma chambre était juste à côté de la sienne, j'étais la première à être avec elle. Elle s'était de suite calmée quand elle m'a vue. Elle était blessée au bras et n'arrêtait pas de saigner. Et ma faim qui revenais sans cesse, je n'ai pas pu m'empêcher. Elle n'avait que deux ans et pourtant elle avait l'air de comprendre ce qu'il m'arrivait. Elle me tendait son bras blessé et me regardait, l'air de me dire « Tiens, bois », ce que j'ai fait. Après quoi, ma faim s'est calmée. Et Atsuko me laissait toujours boire un peu de son sang quand elle se blessée. Mais les années qui ont suivis, nos parents ont commencé à m'éloigner disant que j'étais différente, que j'étais bizarre. Je ne participais plus aux activités, à plus rien. Ils essayaient de tenir Atsuko loin de moi. Je me sentais rejetée. J'avais neuf ans quand les mots, les insultes et certains coups ont commencés à pleuvoir. Mon seul soutien, c'était Atsuko. Elle était toujours là pour moi. C'est elle qui prenait soin de moi. Qui me disait des mots tendres. J'ai supporté pendant des années la torture infligée par mes parents adoptifs juste pour être avec Atsuko. Jusqu'à mes douze ans quand j'ai décidé de partir, dit Kai en détournant le regard tout en laissant le repas continuer de cuir.
• Il s'est passé quelque chose n'est-ce pas ? demanda Hiei, dont la seule réponse qu'il eut fut un hochement de tête de Kai.
• Je reviens. Je vais aller me changer, dit-elle en rejoignant la chambre.
• Kai…murmura Hiei. »

Monde des humains, le lendemain :

« Je ne pensais vraiment pas que les choses iraient aussi mal si peu de temps après le tournoi, dit Kai se rappelant de l'appel du prince Enma, le matin même. Ton entraînement commence tout de même aujourd'hui, Hiei, dit Kai aux côtés de dernier qui la rejoignit sur le toit d'un immeuble après avoir tué un makaichu.

• L'odeur dans cette ville est forte, dit Hiei. Les démons inférieurs deviennent de plus en plus actifs. Est-ce que tu penses que c'est une sorte de mise en garde ? Ou que quelque chose est déjà en cours ?

Je miserai plutôt pour la deuxième option. Allons-y. »

Dans les rues de la ville :

Baillant à s'en décrocher la mâchoire, Yusuke, accompagné de Kazuma et Keiko se dirigèrent vers l'école.

« Bon sang, depuis le tournoi je suis complétement fatigué, dit Yusuke.

• Un jour comme celui-là, ce serait un gâchis d'aller à l'école, non ? demanda Kazuma, l'air fatigué lui aussi.
• Très bien, séchons alors, s'exclama Yusuke.
• Oui. Pourquoi on n'irait pas à la salle de jeux en face de la station de train ?!
• Oui ! Ça faisait longtemps…
• Qu'est-ce que tu racontes ? Tu es passé de justesse à l'école. Maintenant tu dois travailler pleinement tu sais ! s'exclama Keiko en frappant Yusuke avec son sac.
• Ok, ok, tu es toujours un bourrin comme fille, répondit Yusuke en s'éloignant. »

Ecole :

Kazuma et Yusuke se chamaillant pour le sandwich de Kazuma, ils ne virent pas tout de suite Botan qui était arrivé, habillée de la tenue portée par les filles de l'école.

• « Ok, ok, c'est bien assez, s'exclama-t-elle derrière eux, attirant leur attention.
• Botan ? demanda Kazuma.
• Tu portes encore la tenue de l'école ?
• Hey Urameshi, Kuwabara ! La sonnerie a déjà sonné depuis un moment ! hurla le professeur. Urameshi, tu es dans la classe d'à côté non ?
• Oui, oui, j'y vais, dit-il en sortant, Botan derrière lui qui referma la porte.
• Botan, pourquoi est-ce que tu es venu ?
• C'est long à expliquer, donc je reviendrai après l'école, répondit-elle en partant.
• Ce sont surement les ordres de Koenma. »

Fin de journée :

Botan et Kazuma rejoignirent l'endroit indiqué par Puu afin de retrouver Yusuke. Mais arrivés sur place, ils ne virent pas celui-ci. Seul son sac se trouvant au sol ainsi qu'une lettre furent retrouver.

Botan ramassa la lettre et la lut :

« Nous attendrons au manoir Yojigen du block Rokurokubi ce soir à onze heures. Venez avec d'autres personnes si vous le souhaitez. Mais soyez sûr que le trio Kuwabara, Hiei et Kurama soit là. Si ces conditions ne sont pas respectées, nous ne garantissons pas la vie d'Urameshi.

• Qu'est-ce que c'est que ça ?
• Ce n'est pas vrai. Pas Urameshi, dit Kazuma.
• Il a vraiment été kidnappé. Mais ses opposants savent aussi pour Kurama et Hiei.
• S'ils ont vraiment capturé Urameshi…ce ne sont pas des adversaires ordinaires.
• Dans tous les cas, il faut qu'on informe Kurama en premier. Est-ce que tu sais où il est ?
• Oui. Son école est à deux stations de trains d'ici.
• On y va. Puu tu vas à la maison. »

Tandis que Puu alla en direction de la maison de Yusuke, Botan et Kazuma partirent en direction de l'école de Kurama.

Ecole de Kurama :

« Tu es là. On te chercher partout Kura ! s'écria Kazuma.

• Qu'est-ce que vous voulez ? demanda l'un des élèves présents dans la salle.
• Qui est Kurama ? demanda le second.
• Ah, n'y prêter pas attention. C'est juste un surnom, dit Kurama avant de demander à voix basse : Pourquoi est-ce que vous êtes là ?
• Ah oui, tiens, regarde ça, répondit Kazuma en lui tendant la lettre. Est-ce que tu as une idée de qui ils sont ?
• Non, du tout, répondit Kurama en lisant la lettre.
• Il ne reste plus que cinq heures avant onze heures. Est-ce que tu sais où est Hiei ?
• Bonne question. Je ne sais pas. Il est en probation avec la cour du monde des esprits, donc je ne pense pas qu'il soit allé loin.
• Merde, jura Kazuma. »

Parc :

« Et voilà, fit Botan en ouvrant une mallette dans laquelle se trouve les sept outils du monde spirituel.

• Lequel faut-il utilisé ? demanda Kurama.
• Euh…
• Ce ne sera pas nécessaire, fit une voix derrière eux. »

Quand ils se retournèrent, ils virent Kai s'avancer vers eux avec Hiei.

« Kai-san ! Hiei ! s'exclama Botan, soulagée de les voir.

• Kai-san, qu'est-ce que vous faites là ? demanda Kurama.
• Chaque chose en son temps. Le prince Enma m'a informé de la situation.
• Quoi ? Comment ? demanda Kazuma.
• Il m'a appelé tout à l'heure pour dire que Yusuke a été kidnappé et qu'on ne sait rien de ses ravisseurs.
• Non, malheureusement. Tenez, dit Kurama en tendant la lettre à Kai qui la lut avec Hiei.
• Ce n'est pas de simples adversaires.
• Tu es d'accord avec qu'il y a un lien avec ce qui s'est passé ce matin, dit Hiei.
• Ce matin ? demanda Kurama.
• Lorsque nous sommes arrivés ce matin à la demande du prince Enma, Hiei a dû nous débarrasser d'un makaichu.
• Vous aussi ?
• Comment ça ? demanda Botan.
• Ce matin, lorsque j'étais en cours. Deux filles de ma classe s'étaient approchées de moi quand j'en ai vu un sur l'épaule de l'une d'entre elles.
• Attendez, attendez. C'est quoi exactement un makai je ne sais quoi ? demanda Kazuma.
• Quel abruti, dit Hiei dont l'insulte énerva immédiatement Kazuma.
• Quoi ? Répète un peu pour voir le nabot !
• Kazuma ! Ça suffit. Un makaichu est un insecte venant du Makai. C'est un insecte qui est invisible aux yeux des humains. Il a pour particularité de mordre une personne et de la posséder pour en faire un zombie insensé. La dernière personne qui les utilisait était Suzaku parmi les quatres Bêtes Sacrées.
• Bordel, jura Kazuma.
• Allons-y. Il nous reste peu de temps pour y être. »

Fin du chapitre 5