Mensonges et vérités

Chapitre 4

3277 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 19/04/2020 15:14

Temple de Genkai :


Se réveillant petit à petit, Hiei ouvrit ses yeux et vit le jour levé. Les événements de la veille lui revenant à l'esprit, il se releva rapidement afin de se mettre en position assise mais regretta immédiatement quand la douleur se rappela à lui. Il dût prendre sur lui afin de cacher son hurlement de douleur avant de se rallonger, lorsqu'il sentit du mouvement sur le lit. Tournant sa tête, il vit Kai avachie à moitié sur le lit en train de dormir.

« Kai. Qu'est-ce que…

  • Hiei, murmura celle-ci dans son sommeil. Désolée… je suis désolée…
  • Tu es vraiment une idiote. Ce n'est pas ta faute. »

Curieux, Hiei tendit sa main vers le visage de la jeune femme, mais la garda en l'air un instant quand il vit Kai sur le point de se réveiller. Retirant sa main en vitesse, il se mit à l'observer pour la voir se réveiller, les yeux embrumés par le sommeil. Il put ainsi la voir se frotter les yeux comme un enfant le ferait afin de faire partir tout signes de sommeil. Lorsque cette dernière vit Hiei allongé et réveillé, le regard tourné vers elle, elle sursauta.

« Hiei… Hiei, est-ce que ça va ? Comment tu te sens ? demanda-t-elle inquiète.

  • Je vais bien idiote, répondit Hiei.
  • Hiei, si tu savais à quel point je suis heureuse de voir que tu vas mieux, dit-elle soulagée avant de le prendre dans ses bras.
  • Qu'est-ce que tu fais ? Lâche-moi idiote ! s'exclama-t-il en tentant de s'éloigner d'elle lorsqu'il sentit quelque chose de chaud couler au creux de son cou. Qu'est-ce que… ? Tu es vraiment une idiote de pleurer pour ça. Ce n'est pas la peine de pleurer.
  • Excuse-moi, c'est juste… c'est juste que j'étais tellement inquiète. J'ai eu peur que tu meures par ma faute, répondit-elle en s'éloignant.
  • Je vois.
  • Est-ce que tu es sûr que ça va ? Est-ce que c'est encore très douloureux ? Je peux aller voir Yukina pour qu'elle vienne vérifier si tu veux.
  • Non, c'est bon, dit-il en sortant du lit.
  • Hiei ! S'il te plaît, le supplia Kai. Laisse-moi au moins vérifier.
  • Très bien, dit-il en se rasseyant sur le lit. »


Alors que Kai se mit à défaire les bandages entourant son torse, Hiei put sentir un effluve de parfum provenant d'elle. Un effluve de parfum boisé, de parfum des bois, doux, léger et frais.

« Ta blessure a déjà presque finit de cicatriser, dit-elle. Est-ce que c'est encore très douloureux ?

  • Ça ira.
  • Je vois. Je vais quand même te changer les bandages. »

Kai prit de nouveaux bandages sur la table de chevet que Yukina avait laissé la veille et se mit à la tâche, tâche pendant laquelle une belle couleur cramoisie apparut sur les joues de celle-ci. Lorsqu'il vit cela, Hiei ne put s'empêcher de le lui faire remarquer :

« Tu es rouge idiote.

Arrête de m'appeler comme ça s'il te plaît, c'est gênant, répondit-elle le regard fuyant. C'est juste que je n'ai pas l'habitude de toucher des hommes depuis… depuis…

  • Raizen ? demanda Hiei.
  • Oui. En dehors de mes combats, je n'ai plus toucher un homme depuis la naissance de Yusuke aussi intimement.
  • Qu'est-ce que tu vas faire par rapport au détective ?
  • Je ne sais pas, dit-elle en finissant de mettre les bandages. Je pense que je vais laisser les choses telles qu'elles sont actuellement. Je verrai par la suite quand les choses se seront calmées. Mais je le protégerai toujours malgré tout.
  • Au risque qu'il te rejette vraiment pour toujours ?
  • Oui, même si ça blesse mon cœur de mère. Il restera toujours mon bébé. Je ne l'abandonnerai jamais comme je l'ai fait il y a quatorze ans. J'espère juste qu'il comprendra un jour que si j'ai fait tout ça, c'est par amour.
  • C'est douloureux hein ?
  • Oui, très douloureux. De savoir qu'il a grandi loin de moi. De savoir qu'il m'en veut. De savoir qu'il ne me veut pas dans sa vie pour l'instant peut-être même jamais. »

Suite aux paroles de Kai, Hiei se leva et pris son sabre avant de remettre sa veste cachant ainsi les bandages.

« Que vas-tu faire maintenant Hiei ?

  • Tuer le temps, répondit-il en s'éloignant.
  • Hiei, l'interpella Kai. Je retourne au Makai aujourd'hui. Est-ce que tu veux m'accompagner ?
  • Pour quoi faire ? demanda-t-il intrigué.
  • Je pense qu'il est temps que j'aille voir Raizen pour lui parler de Yusuke. Mais si tu es d'accord, tu peux m'accompagner jusqu'au Makai pour t’entraîner avec moi. »

Hiei eut l'air de réfléchir un instant à sa proposition.

« Bien, je t'accompagne. Pas question que je loupe une occasion comme celle-là.

Allons-y alors. »

Lorsqu'ils sortirent de la chambre, ils virent Yukina s'avancer vers eux :

« Hiei-san, Kai-san ! Bonjour.

  • Bonjour Yukina, la salua Kai tandis que Hiei resta silencieux.
  • Est-ce que vous avez pu vous reposer correctement Kai-san ?
  • Oui, ne t'inquiète pas. Je vais bien.
  • Je suis contente que vous ayez pu avoir le repos mérité. Vous aussi Hiei-san.
  • Yukina, est-ce que maître Genkai est dans les parages ? demanda Kai.
  • Oui, elle se trouve dans la cour en face de l'entrée. »

Tous trois sortirent et retrouvèrent Genkai s'entraîner.

« Maître Genkai, bonjour, la salua Kai.

  • Kai, Hiei, dit-elle en s'arrêtant. A ce que je vois, vous avez pu dormir sur vos oreillers.
  • Oui, merci encore d'avoir accepter que je passe la nuit ici, dit Kai.
  • Reviens quand tu veux. Je suppose que vous allez partir tous les deux.
  • Oui, ça fait un long moment, mais il est temps que je retourne au Makai. Je vais y rester un long moment afin de régler certaines choses.
  • Je vois ce que tu veux dire. Et je comprends. Et toi Hiei ?
  • Je l'accompagne, répondit-il. Elle a proposé qu'on s'entraîne ensemble et il est hors de question que je loupe l'occasion de m'entraîner avec quelqu'un de rang S qui plus est S supérieur, ajouta-t-il avec un sourire sarcastique aux lèvres ce qui fit rire un instant Genkai.
  • Je crois bien qu'il y en a un qui va être jaloux quand il va découvrir ça, dit Genkai.
  • Qui donc ? demanda Yukina.
  • Elle parle de Yusuke, lui répondit Kai. Yusuke n'est pas quelqu'un du genre à louper une occasion de s'entraîner face à quelqu'un de plus puissant. S'il y a bien quelque chose que j'ai appris en l'observant, c'est qu'il cherche toujours à se dépasser lorsqu'il se bat. Alors si jamais il découvre que Hiei est au Makai pour s'entraîner avec quelqu'un de classe S supérieur, il y a de fortes chances qu'il va essayer de trouver quelqu'un pour s'entraîner afin que lui et Hiei soit au même niveau.
  • Bon, on y va ? demanda Hiei.
  • Oui, on y va. Avant ça, il faut juste qu'on aille à mon appartement. Je dois récupérer certaines choses dont nous aurons besoin là-bas en plus de ma ration.
  • J'ai une question Kai. Combien de fois par mois bois-tu du sang humain ?
  • Oh, une fois par mois. Depuis le décès de mes parents, j'ai appris à calmer ma soif de nourriture de façon à me limiter à un récipient dans le mois. Et avant que vous me demandiez pour Yusuke, il en va de même pour lui mais aujourd'hui je ne sais pas s'il les prendra.
  • Je vois. On veillera à ce qu'il prenne sa ration.
  • Merci maître Genkai. Je reviendrai une fois tous les mois pour les rations, afin qu'il n'y ait pas de problèmes. Bien, nous vous laissons. Au revoir maître Genkai, Yukina. »

Maître Genkai et Yukina les observèrent au loin s'éloigner.

  • « Maître Genkai ? Est-ce que vous pensez que Yusuke acceptera de pardonner Kai-san ?
  • Je l'espère. Cet idiot mériterait une bonne leçon rien que pour ça. Mais ce n'est pas à nous de régler leur histoire. Nous ne pouvons que rester de côté et observer si leur relation changera ou non. »


Appartement de Kai :


« Excuse-moi encore de devoir passer à la maison Hiei. Mais je dois absolument prendre une douche et ma ration.

  • Pas la peine de t'excuser idiote, je comprends, répondit Hiei en observant les lieux. Je m'étonne que ta sœur et ton fils ne soit pas tombé sur toi plus tôt étant donné que tu vis dans la même ville qu'eux.
  • Oh, fit-elle en ouvrant le frigo, Hiei derrière elle. A vrai dire, je n'ai pris cet appartement que récemment, il y a environ deux mois et je ne sors pas beaucoup en ville, dit-elle en prenant sa ration qu'elle bu d'un trait sous les yeux étonnés de Hiei avant de nettoyer le récipient qu'elle rangea.
  • Tu en as encore, fit remarquer Hiei en pointant du doigt le coin de ses lèvres.
  • Ah merci, le remercia-t-elle en essuyant le coin de ses lèvres. Je me dépêche. En attendant n'hésite pas, fais comme chez toi Hiei. »

Kai alla dans sa chambre afin de préparer son sac avant de se diriger vers la salle de bain. Se déshabillant, elle alla sous la douche laissant l'eau chaude couler sur son corps nu marqué par les cicatrices mais aussi par les marques de Mazoku sur l'ensemble de son corps.

Appuyé contre la fenêtre, Hiei observa les gens menés leurs vies sans insouciance lorsqu'il entendit le son de l'eau couler provenir de la salle de bain.

« Plus qu'à attendre, pensa-t-il en se décidant de faire un tour de l'appartement. »


Lorsqu'il revint à la cuisine, il s'appuya à nouveau contre la fenêtre quand soudain, un bruit strident déchira la plénitude de la pièce. Hiei chercha du regard et vit sur la table le téléphone de Kai sonner. Il entendit au loin l'eau arrêter de couler et put voir Kai surgir dans la pièce habillée d'un court peignoir laissant à la vue de Hiei ses jambes galbées sur lesquelles il remarqua les marques de Mazoku.

« Allo, fit Kai en décrochant tandis que Hiei se mit à l'observer.

  • Allo, oneesan ?
  • Atsuko ? Comment vas-tu imôto ?
  • Je vais bien et toi ?
  • Tout va bien. Je ne pensais pas que tu m'appellerais aussi tôt.
  • Si jamais je te dérange, dis-le-moi. Je comprendrais.
  • Non du tout. Tu ne me dérange pas. J'étais juste en train de prendre ma douche.
  • Oh désolée, s'excusa Atsuko.
  • Ce n'est pas grave. Tout va bien à la maison ? Que fais-tu ?
  • Oui, oui ne t'inquiète pas. Je nettoie juste l'appartement. Yusuke a cassé quelques bricoles hier soir quand nous sommes rentrés.
  • Quoi ?
  • Oui, mais ne t'inquiète pas. Ce n'est rien. J'ai déjà fait pire.
  • Est-ce qu'il s'est calmé ce matin ?
  • De ce que j'ai pu voir, il va mieux ce matin. Il est parti il y a quelques minutes rejoindre Kuwabara pour aller en cours.
  • Je vois. Tant mieux s'il s'est calmé pour l'instant.
  • Je suis désolée qu'il réagisse comme ça oneesan.
  • Non, ne soit pas désolée. Je comprends sa réaction. Elle est totalement légitime. La faute est mienne pour ne pas avoir été là pour lui dès sa naissance.
  • Qu'est-ce que tu vas faire ?
  • Pour l'instant rien. Je vais laisser les choses se calmer. En attendant, je vais partir tout à l'heure au Makai. Il est temps que j'y retourne.
  • Tu es certaine de vouloir y aller et passer par tout ça ? Il n'y a pas un risque que Raizen s'en prenne à toi ?
  • Sûre et certaine. En ce qui concerne Raizen, il a toutes les raisons de m'en vouloir et de s'en prendre à moi quand il saura pour Yusuke. Mais le connaissant il va vouloir faire la connaissance de notre fils, ce qui risque d'être compliqué si Yusuke en veut à son père aussi. Mais je doute qu'il lui en veut, je pense qu'au contraire il va chercher un jour où l'autre de prendre contact avec lui. C'est à moi seule qu'il en veut.
  • Je vois. Si tu es certaine alors d'accord. Tu penses rester combien de temps là-bas ?
  • Quelques mois, un an. Je verrai selon la situation, mais je te promets de venir te voir dès que je peux.
  • Promis ?
  • Promis. Et si ça ne te dérange, j'aurais besoin que quelqu'un veille sur mon appartement pendant mon absence.
  • Tu peux compter sur moi !
  • Merci imôto. Je vais devoir te laisser. Je t'enverrai un message avec l'adresse de mon appartement afin que tu puisses récupérer l'un des doubles de clés chez ma voisine de palier.
  • Aucuns soucis. Sois prudente au Makai et évite d'attirer les démons avec ton charme tu veux ?
  • Qu'est-ce que tu racontes ? Crois-moi, en quatorze ans je ne me suis pas amusée avec un homme et je n'aurai pas le temps de m'amuser. Pas alors que Hiei m'accompagne pour que je supervise son entraînement.
  • Hiei ?! Dis donc, vous êtes devenu très proches à ce que je vois.
  • Pardon ?
  • Hiei et les autres ne te connaisse depuis même pas soixante-douze heures et Hiei est déjà chez toi ? Tu as attrapé le gros lot sœurette ! Il est temps que tu refasses ta vie !
  • Quoi ?!
  • Mets le haut-parleur.
  • Pour que tu dises encore des sottises ? Pas question !
  • Mets-le je te dis ! J'ai un message pour lui !
  • Très bien, se résigna Kai en mettant le haut-parleur.
  • Hiei ?! demanda Atsuko tandis que Hiei s'approcha de Kai. Ecoute-moi bien, et tu as intérêt à bien m'écouter. Si jamais j'apprends qu'il est arrivé quelque chose à ma sœur pendant les prochains mois, crois-moi que je n'hésiterai pas à faire de toi de la chair à pâté, démon ou pas ! C'est clair ?! En attendant, si jamais Yusuke vient à changer d'avis et qu'il demande à voir Kai, je dirais simplement qu'elle est retournée au Makai sans préciser avec toi. Bon ! Je te laisse profiter de la compagnie d'Hiei oneesan ! Sur ce, je vous laisse les tourtereaux, amusez-vous bien ! Et évitez de faire trop de galipettes pendant votre entraînement, je n'ai pas envie de devenir tata d'un second Yusuke ! Ciao ! dit-elle en leur raccrochant aux nez.
  • Elle…
  • Est complètement…
  • Folle, compléta Hiei, le rouge aux joues face aux allusions faites entre eux deux.
  • Je… je file vite me préparer, dit Kai, se précipitant vers sa chambre les joues cramoisies, son téléphone en main.
  • Dépêche-toi, répondit évasivement Hiei. »

Kai ressortit de sa chambre habillée d'un court kimono de couleur noir accompagné d'une large ceinture rouge à la taille et de longues chaussettes cachant ses marques aux jambes, son sac à la main.

« Je suis prête, dit-elle en mettant une paire de bottines assorties à sa tenue.

  • Il était temps. »


Ils sortirent de l'appartement que Kai referma à clé derrière eux et toquèrent à la porte voisine. La porte s'ouvrit sur une dame âgée.

« Bonjour madame Nagasaki. Comment allez-vous ?

  • Oh Kai ! Quel plaisir de te voir. Je vais bien et toi ? Bonjour jeune homme, dit-elle en voyant Hiei qui la salua en retour. Quel bon vent t'amène ?
  • Je suis désolée de vous déranger mais j'aurais un service à vous demander. Je dois m'absenter un moment à cause de mon travail et il se trouve que ma petite sœur qui vit en ville va s'occuper de mon appartement en mon absence. Du coup, j'aimerais savoir si cela ne vous dérange pas si je vous laisse un double de mes clés afin qu'elle puisse les récupérer auprès de vous.
  • Non, du tout ma grande. Au contraire, ça ne me dérange pas. Je comprends que tu doives te déplacer à cause de ton travail.
  • Merci infiniment, répondit Kai en lui tendant le jeu de clés.
  • Je t'en prie. Sois prudente.
  • Merci encore et promis je serais prudente. Prenez soin de vous.
  • Au revoir Kai. Au revoir jeune homme.
  • Au revoir madame Nagasaki, la salua Kai en s'éloignant avec Hiei. »


Au même moment, toit de l'école :


L'air pensif, Yusuke s'est assis sur le toit de l'école afin d'être seul. Les révélations auxquelles il doit faire face désormais le plonge dans un sentiment de vide profond. Baissant la tête, il se mit à observer ses mains.

« Un démon, moi. En fin de compte, je suis réellement un démon, pensa-t-il. Bon sang ! hurla-t-il en frappant du poing le sol. Ce n'est pas possible. Ça ne peut pas être vrai. »


Flashback 

« Je te demande pardon, Yusuke, dit sa mère en se mettant à genoux devant lui, les larmes aux yeux. Si tu savais à quel point je suis désolée pour tout le mal que tu es en train de subir par ma faute. Je suis tellement désolée Yusuke ! s'écria-t-elle en prenant son fils dans ses bras son fils en larme pour la première fois depuis des années.

Lâche-moi ! hurla Yusuke en s'éloignant de Kai. Tu mens ! Je ne peux pas en être un ! C'est impossible ! dit-il les larmes aux yeux.

Yusuke, je t'en supplie, écoute-moi. Raizen est l'un des rois du Makai. Si qui que ce soit apprenait qu'il a un fils, tu aurais été en danger. Que ce soit Yomi, Kumuro, ou encore d'autres démons. Je ne voulais qu'une chose. C'était de te protéger de tout ça, de tout le mal qui existe au Makai.

Arrête ! Je ne veux plus rien entendre venant de ta part ! hurla Yusuke avant de sortir en courant de la pièce. »


Fin du flashback


« Tu es là, fit Keiko en s'approchant de lui.

  • Qu'est-ce que tu veux ? lui demanda Yusuke abruptement.
  • Je voulais juste venir voir comment tu vas. Comment est-ce que tu prends tout ça.
  • Comment veux-tu que je me sente Keiko ?!
  • Yusuke, je me doute bien que tout cette histoire est très dure pour toi mais ça l'est aussi pour ta mère.
  • Arrête ! Je n'ai plus envie d'en entendre parler !
  • Un jour ou l'autre, il faudra pourtant bien que tu t'y fasses Yusuke ! Oui ta mère t'a abandonné, menti, nourrit de sang humain à ton insu, oui tu es né de la relation que ta mère a eu avec votre ancêtre, mais il faut que tu comprennes qu'elle était jeune ! Elle n'avait que dix-huit. C'est tout à fait normal qu'elle est réagi de cette façon à l'époque quand tu sais que ton père est l'un des plus puissants démons qui occupe la place de roi au Makai.
  • Keiko, arrête !
  • Non ! Je ne m'arrêterai pas. Il faut que tu t'y fasses, le plus tôt sera le mieux, à ta condition. Oui tu es un pur démon depuis le début mais est-ce que tu penses sincèrement que ça change quoi que ce soit pour nous tous ? Tu es et restera toujours le Yusuke qu'on connaît même si tu venais à accepter de prendre ta véritable apparence, dit-elle. Tu devrais vraiment réfléchir à ce que tu vas faire maintenant, mais je pense sincèrement que tu devrais aller la voir pour combler le fossé entre vous, dit Keiko avant de partir.
  • Bon sang ! Qu'ils arrêtent tous de s'en mêler à la fin ! »



Fin du chapitre 4.


Laisser un commentaire ?