Les deux soeurs

Chapitre 178 : Dumbo d'or

2303 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 22/10/2024 16:48


Episode 7: Dumbo d'Or


Le groupe traversa le parc en compagnie des autres élèves. Ils avaient vu les calèches être tiré par d'étranges chevaux. Yami pouvait les voir, mais pas Yugi, c'était assez bizarre. Seto les voyait aussi et avait fait une étrange grimace. Bakura aussi arrivait à les voir tout comme Ryô.

- Pourquoi on peut les voir et pas d'autres? demanda Aimy.

- C'est ce qui ont vu la mort qui peuvent les voir, répondit Luna.

- Oh…

Aimy ne pouvait pas les voir, mais Yami la guida pour caresser l'une des créatures. Elle posa sa joue sur le museau du sombral et fit un sourire.

- Ma chérie, on y va? fit Yugi.

La jeune fille hocha la tête et monta dans la calèche avec le reste du groupe. Seto était toujours aussi renfrogné, Aimy leva son regard vers lui. Il soupira en croisant son regard.

- Je t'aime aussi! dit-elle en se calant dans ses bras.

Seto grogna et observa le château qui apparaissait à l'horizon. Ils s'arrêtèrent devant la porte et descendirent avec leurs valises. Ils les posèrent dans un coin du hall.

- Bien, maintenant que nous sommes là, on fait quoi? demanda Ryô.

- Aimy? demanda Miya.

La jeune fille avait disparu. Ils se regardèrent les uns et les autres.

- Aimy? cria Miya. Tu lui as lâché la main, gronda-t-elle à Yami.

- Je…

Ils regardaient de tous les côtés en essayant de se faufiler dans le flux d'élèves pour retrouver la trace de la jeune fille.

Quelques minutes plus tôt, Aimy leva le nez vers le plafond, il était vraiment haut. Elle marchait sans regarder où elle allait. Quand Tom J lui avait décrit les lieux, elle ne s'imaginait pas ça aussi grand et aussi magnifique.

La jeune fille arriva dans un couloir sans savoir comment elle avait atterri là. Elle allait remonter quand elle vit une étrange créature passait rapidement dans le couloir. Elle regarda derrière elle avant de marcher dans le long tunnel. Il descendait doucement en pente. Elle arriva devant une porte peinte. Il s'agissait d'une corbeille à fruits. Elle passa sa main sur le dessin, quand elle sentit une vibration dans sa main et une poignée de porte.

- Tu avais raison, Tom J, il fallait chatouiller la poire.

Elle poussa la porte et entra dans la pièce. Elle vit des centaines de créatures devant elle.

- Oh des lutins! fit-elle

Tous les elfes de maison cessèrent de travailler pendant une seconde pour se tourner vers elle. Ils la fixèrent quelques instants avant de reprendre leurs activités.

- Mlle désire quelque chose?

- Comment t'appelles-tu, petit lutin?

- Dobby, Mlle… Mais Dobby n'est pas un lutin, Dobby est un elfe.

- Allons les elfes ne ressemblent pas à ça. Vous êtes des lutins.

Elle fit un sourire et Dobby la regarda avec ses grands yeux. Aimy lui fit un sourire et s'avança vers une des gamelles qui chauffaient.

- Qu'est-ce que vous préparez?

- Une soupe de poireaux.

Maintenant qu'il le disait, la jeune fille reconnut l'odeur du légume. Elle n'aimait pas trop le poireau, si c'était le repas de ce soir, elle en mangerait malgré tout. Son ventre gargouilla en sentant les bonnes odeurs de nourriture.

- Pour relever le goût, je mets un peu moutarde. Vous avez de la moutarde? demanda la jeune fille avec le sourire.

Dobby lui tendit le pot et elle en glissant des cuillères qu'elle mélangeant à la soupe. Aimy aimait bien faire la cuisine pour sa sœur et Yugi aussi, et parfois les amis de celui-ci. Elle s'avança vers des grandes poêles où des morceaux de poulets étaient en train de cuire.

- Est-ce que vous avez du curry? fit la jeune fille en se tournant vers l'elfe.

Les elfes de maison ne savaient pas trop quoi faire. Elle était entrée dans la cuisine et les avait appelés Lutins, maintenant elle était en train de préparer le repas en chantant.

- Mlle Aimy, nous avons du travail et …

- Hein? Ah! Je dérange. Pardon, je suis désolée.

Aimy se recula et observa les lutins au travail. Ils étaient vraiment trop mignons. Soudain, elle remarqua un lutin dans un coin, entouré par des bouteilles et d'étranges bonnets de laine. La jeune fille s'approcha et s'assit près d'elle.

- Bonjour petit lutin. Que fais-tu ici?

- Winky a été cha-ssé par sa fam-ille! dit-elle avec le hoquet.

- Oh! C'est triste. Mais tu sais ce qui est bien dans la vie. C'est que tu peux en créer une nouvelle de famille. Regarde tous ces lutins, ils peuvent être ta famille aussi.

- Non, Winky est une elfe de mai-son, elle sert sa famille.

- Winky! Oh, je sais… les lutins travaillent avec le père Noël. Est-ce que tu voudrais travailler avec le père Noël?

- Le Père Noël! répéta Winky avec de grands yeux. Il existe pas!

- Mais si… Si je peux le faire venir ici, est-ce que tu veux travailler avec lui. Tu pourras fabriquer des jouets pour les enfants. Ton travail contribuera à rendre des milliers, des millions d'enfants heureux. Ça serait vraiment merveilleux, tu ne trouves pas.

Aimy prit les mains de la petite Winky entre les siennes. Elle afficha un sourire et Winky la fixait comme si elle était devenue folle. Tout le monde savait bien que le père Noël n'existe pas. Et puis Winky ne voulait pas d'une autre famille, elle voulait qu'on la laisse tranquille.

- Promets-moi de réfléchir à cette idée, dit Aimy.


Les amis d'Aimy se trouvaient toujours dans le hall. La plupart des élèves avait trouvé place dans la grande salle sauf un petit groupe d'élèves de petites tailles sans doute les nouveaux élèves.

- Je ne la trouve pas? s'écria Miya.

- Ne panique pas, ça n'aide pas, la rassura Ryô. Elle doit se trouver quelque part.

- Reste avec l'autre, je vais chercher ma petite sœur.

- Je pense qu'on devrait…

- Je viens avec toi, soupira Kaiba.

Ils partirent tous les deux dans une direction, pour retrouver la petite sœur de Miya. Cette dernière était inquiète pour elle. Cet endroit semblait gigantesque, où pourrait-elle bien être aller? Était-elle descendue ? Ou monter dans le donjon?

- Tu crois qu'ils enferment les enfants désobéissants dans les oubliettes?

- Des fois, ça ne fait pas de mal à certains d'entre eux, gronda Seto.

- Comme Aimy, je suppose.

- Tu sais un peu de jugeote, ne lui ferait pas de mal.

- Dis celui qui a piqué toutes les idées de ma sœur.

- C'est …

- Agaçant?!

Seto et Miya décidèrent de descendre dans les cachots de Poudlard.


Dumbledore était assis en bout de tables et observaient les élèves prendre place. Il remarqua Minerva McGonagall qui lui faisait signe de venir. Il fronça les sourcils, se leva et traversa la salle.

- Professeur, il y a quatre jeunes personnes dans le hall. Je ne sais pas qui ils sont.

- Merci, Minerva.

Dumbledore se demandait bien de qui il pouvait bien s'agir. Il savait que le mage noir allait envoyer des personnes pour le tuer. Mais il aurait plutôt pensé au jeune Malefoy, par exemple. Qui pouvait être ces nouveaux venus?

Le directeur de l'école s'avança dans le hall. Il repéra assez vite deux visages qu'il ne connaissait pas. Il s'avança vers eux, il garda malgré tout une certaine distance. Ils avaient entendu des rumeurs sur un groupe de jeunes gens un peu étrange, Remus et les frères Weasley avaient envoyé un mot à ce sujet. Travaillaient-ils pour Voldemort? Cette façon de faire était tellement grossière, qu'il ne savait pas si c'était de la bêtise ou du génie.

- Bonjour jeunes gens!

Deux jeunes hommes se tournèrent vers lui. L'un d'eux avait les cheveux blonds et le fixait avec un air narquois sur le visage. Le second avait une coiffure étrange et portait une pyramide à l'envers autour du cou. Il sentit une puissante magie sortir de l'objet. Il avait le regard fort et déterminé, mais moins belliqueux que son compagnon. Dumbledore sentait pourtant une colère sous-jacente qui ne valait mieux pas réveiller.

- Vous êtes le directeur de l'école de magie? demanda l'homme au puzzle d'une voix clair et profonde.

- Oui et vous êtes?

Aimy se tourna vers les lutins et se mit à chanter.

Les lutins, p'tits malins, avanc'nt en tapant des mains

Reculez, p'tits coquins, prenez la main de vos voisins

Les dragons tourn'nt en rond en écoutant ma chanson

Les dragons tourn'nt en rond et stop ils font un petit bond

(Chanson Mandarine)

Severus qui remontait de ses cachots pour le banquet. Il n'avait pas vraiment envie d'y aller. Il entendit soudain du bruit provenant de la cuisine. Un chant? Quelqu'un était en train de chanter? Il poussa la porte de la pièce et assista à la scène, la plus étrange qu'il n'ait jamais vu. Une jeune fille se tenait au centre de la grande pièce et faisait une ronde avec quelques elfes de maison. Il était tellement estomaqué, qu'il resta là sans rien dire à observer la jeune fille.

Aimy tournait sur elle-même et remarqua un homme qui l'observait. Elle s'arrêta et courut vers lui avec le sourire.

- Oh, c'est vous! Comment allez-vous?

Le professeur l'observa quelques instants avant de la reconnaître. Oui c'était elle la fille que le Seigneur des Ténèbres avait tué dans cette ruelle au Japon. Impossible qu'elle ait pu survivre.

Severus ne savait pas ce qui le surprenait le plus, qu'elle puisse être vivante après un «Avada Kedavra» de la part du Seigneur des ténèbres lui-même ou bien qu'elle puisse lui sourire innocemment et aussi chaleureusement alors qu'il avait assisté à son assassinat sans rien faire.

Il s'assit sur le banc et observa la jeune fille qui s'était relevé et avait repris sa danse avec le sourire. Elle lui prit le bras pour le tirer et l'entraîner dans sa danse des lutins.

- Il faut venir danser!

- Aimy? s'écria une voix dans le couloir.

- Où là -là, ma sœur. Dites-lui que vous ne m'avez pas vu.

Elle regarda autour d'elle et se cacha derrière une casserole qui était aussi grosse qu'elle.

Miya entra dans la cuisine et fixa son regard sur Severus Rogue. La jeune fille était suivie d'un autre jeune homme grand et brun.

- Vous avez vu…. Aimy sort de là! gronda Seto. Tu n'es toujours pas assez discrète.

- Zut!

La jeune fille se leva et sortit de derrière sa grosse casserole. Miya se précipita vers elle, prit la main de sa petite sœur et la tira pour quitter cet endroit. Elle jeta un regard noir avec Severus, et il sursauta en voyant un reflet rouge dans ses yeux.

- Mais attend, je n'ai pas fini ma chanson… après il y a les loups-garous et les sorcières…

- Aimy! gronda Miya.

Les deux sœurs remontèrent vers le hall, suivi par Seto et le professeur Rogue. Yami et Bakura étaient face au directeur de l'école. Dumbledore sentit soudain une puissante magie remontait des sous-sols, quelque chose de vraiment colossale. Jamais il n'avait senti une puissance magique aussi grande.

- Tu avais promis d'aller nulle part toute seule!

- Oui, mais je me suis perdue dans la foule, après j'ai vu les lutins et … oh professeur Dumbo d'Or!

Aimy fit un sourire et salua le professeur. Il fronça les sourcils, c'était elle qui avait cette puissance magique incroyable. Il ne comprenait pas comment une jeune fille aussi petite pouvait être aussi puissante. Si Voldemort avait cette force à disposition. Ils auront bien du mal à gagner voire impossible Il observa chacun des cinq personnes et elles avaient toutes une grande force magique.

- Ne disparais pas comme ça, tu veux.

Yami entoura de ses bras, la jeune fille leva les yeux vers lui avec le sourire. Elle le serra aussi contre elle.

- J'ai rencontré les lutins et j'ai …

Il déposa un baiser sur son front et leva le regard vers Dumbledore.

- Nous avons un problème! annonça Yami.

- Avec le seigneur des ténèbres? hasarda Dumbledore.

- Tsst… fit Bakura en croisant les bras.

Severus remonta à son tour dans le couloir et observa les cinq nouveaux face Dumbledore et McGonagall.

- Le seigneur des ténèbres! pouffa Aimy. Ça n'existe pas les seigneurs des ténèbres.

- Et comment tu l'appelles alors, Tu-Sais-Qui? demanda Bakura.

- Je sais pas…

- Mouais, un seigneur des ténèbres reste…

- Non pas de seigneurs des ténèbres, je l'ai décidé!

- Laisse tomber, si elle a décidé quelque chose, c'est comme ça! fit Seto, exaspéré.

- Que cherchez-vous ici à Poudlard? interrompit Dumbledore.

- Des réponses et ….

- En fait, c'est Tom J qui nous a envoyé ici, il a dit que…

Seto posa sa main sur la bouche d'Aimy avant qu'elle se mette à parler comme une folle en racontant une histoire qui n'a ni queue ni tête. Il lui fit un regard noir qui aurait fait peur à n'importe qui. La jeune fille le regarda surpris.

- Ne commence pas à raconter encore des bêtises!

- Mais euh… je ne dis pas de bêtises.

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