Un monde de glace
Chapitre 12 : Le complot des Réprouvés
3160 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 31/07/2023 23:49
Le groupe avait à peine posé le pied à terre en descendant des griffons que Baelbo s'empressa d'embrasser le sol sous le regard gêné et dégoûté de ses compagnons, tous réunis à l'Aire de Krasus, la piste d'atterrissage de Dalaran.
Gahahli quant à elle s'était empressé de réconforter son Sabre-de-nuit tout juste libéré de sa bulle de voyage, soulagée que son trajet en lévitation s'était déroulé sans accroc, avant de contempler Dalaran qui fut encore plus impressionnant de l'intérieur.
En contemplant ces bâtiments imposants et ces tours démesurées, il était difficile de s'imaginer que cette même ville avait été jadis ravagé par le Fléau et la Légion Ardente, voire détruite par le seigneur démon Archimonde. En tout cas, l'elfe de la nuit ne perçut aucun signe de destruction ou de ravage tandis qu'Harrina faisait visiter la cité au groupe.
Les rues de Dalaran étaient empli de mages, certainement des résidents, qui lançaient des regards noirs à l'intention d'Ouladre. Clairement le draeneï leur rappelaient un peu trop le seigneur démon qui avait causé la ruine de leur cité des années plus tôt, songeait Gahahli. Après tout, le démon en question venait de la même espèce que les draeneïs. Et même la jeune elfe de la nuit ainsi que Baelbo, au moment de faire la connaissance d'Ouladre, l'avaient pris à tort pour un démon.
— ELFES DE SANG ! s'écria soudain le draeneï.
Arrachée de ses pensées, Gahahli sentit son cœur battre la chamade, craignant pendant un moment que son amant était présent à Dalaran et redoutant que sa simple présence n'enclencherait une rixe avec ses compagnons d'armes.
Mais heureusement pour elle (et surtout pour ses compagnons), il n'y avait pas de Bathris à l'horizon. Pas même son ombre.
Il y avait bien un couple d'elfes à la peau clairs, aux cheveux allant du platine au doré, se tenant à deux mètres du groupe et les foudroyant du regard, mais leur visage n'était nullement familier à la jeune elfe de la nuit. D'autant que leurs yeux étaient d'un bleu saphir et jusqu'à présent, elle n'en avait vu qu'avec les yeux vert vif.
— Dites donc, je ne vous permets pas de nous insulter ! s'insurgea l'un des deux elfes.
— Je crains qu'il n'y ait une petite confusion, intervint Harrina gênée. Il ne s'agit pas d'elfes de sang mais de...
— Hauts-elfes ! termina Baelbo déconcerté. Alors ils en restent encore ?
— Ceux qui ont quitté Lune d'Argent pour s'installer à Dalaran, répondit un des hauts-elfes. Ou encore ceux qui étaient encore coincée en Outreterre quand le Fléau a souillé le Puits de Soleil.
— Et contrairement à nos traîtres de "compatriotes", nous sommes restés fidèles à l'Alliance, nous, ajouta orgueilleusement le second haut-elfe.
— Nous, des "traîtres" ? intervint un troisième elfe (cette fois "de sang"). Alors que vous avez tourné le dos à votre patri ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité !
— Notre patrie c'est Dalaran ! se défendit l'un des hauts-elfes. Quel'thalas et Lune d'Argent sont mort à nos yeux.
— Collent osez vous ? s'indigna l'elfe de sang. Vous insultez la mémoire de tous ceux qui ont péri lors de l'invasion du Fléau.
La dispute entre les deux races elfiques commençait à dégénérer quant intervint un l'âge humain aux longs cheveux auburns, arborant une barbiche bien fournie et vêtu d'une robe d'archimage violette, ordonna le silence avant de réprimander les belligérants :
— Vous connaissez les règles, non ? Qu'elle que soit votre race ou votre faction, vous êtes le bienvenu dans Dalaran... Tant que vous ne causez pas de grabuge. Auquel cas je le verrais dans l'obligation d'en envoyer un au Fort Pourpre pour l'exemple.
Les elfes belligerents ne se le firent pas dire deux fois et s'en retournèrent à leurs occupation non sans lancer un regard noir à leur opposants.
Gahahli de son côté demeura interdite en réalisant qu'il existait encore des hauts-elfes restes fidèles à l'Alliance. Si seulement Bathris avaient été de deux là, cela aurait résolu une bonne partie de leur problème.
— Les amis, je présente Rhonin, dit Harrina en désignant l'archimage au groupe. C'est le chef actuel du Kirin Tor et de facto le dirigeant de Dalaran.
— Navré que vous ayez dû assisté à ça, dit le dénommée Rhonin. Depuis que nous avons fait de Dalaran une cité neutre, les disputes entre factions sont encore très fréquente. Et... meme dans nos rangs, tout le monde ne considèrent pas cette décision d'un bon œil.
— Mais pourquoi avoir rendu Dalaran "neutre" ? demanda Baelbo non sans cacher son indignation.
— Pourquoi avoir accepté les elfes de sang ? demanda Ouladre de la même manière.
— Nous comptons parmi le Kirin Tor des elfes de sang aussi dévoués envers Dalaran qu'envers leur patrie d'origine, leur expliqua Rhonin. Et ils comptent parmi nos plus précieux alliés. Il aurait été inconvenable de les exclure parce comme l'a fait l'Alliance.
— Alors... Vous savez pour... les circonstances de leur "bannissement" ? se risqua de demander Gahahli.
— En effet, dame elfe de la nuit, lui répondit Rhonin. Et je le déplore. Ce qui nous fait une raison supplémentaire quant à la neutralité de Dalaran et du Kirin Tor. D'autant qu'au vue des récents événements, nous aurons besoin de toutes les aides possibles, qu'elles soient de l'Alliance ou de la Horde. Surtout après les ravages que le Fléau a causé il y a des années de cela. À cette époque, l'Alliance battait de l'aile et nous avons tous vu ce que ça a donné. Il ne serait pas étonnant que cela ait facilité la tâche de notre ennemi, qu'il ait simplement tiré profit de cette faille pour nous briser plus rapidement.
En écoutant les paroles du mage, la jeune elfe de la nuit y décela plus de bon sens qu'elle n'en eût jamais entendu chez aucun mortel. Pas même chez un elfe de sa race.
— Mais n'est-ce pas un peu risqué... cette cohabitation entre l'Alliance et la Horde ? demanda le draenei sceptique.
— N'ayez crainte, draeneï, répondit Rhonin. Nous avons étudié la Horde après leur défaite suite à la Seconde Guerre et nous en avons conclut qu'il pouvait se montrer raisonnables sans l'influence des démons pour alimenter leur soif de sang.
— Et de toutes façons, on a établi un quartier pour chaque faction.
Rhonin finit par prendre congé et retourna à ses occupations tandis qu'Harrina continuait de faire visiter à ses amis.
Sur le chemin qui devait les conduire à sa résidence, ils s'arrêtèrent devant une statue à l'effigie du regretté Antonidas, sous les traits d'un homme à l'âge incertain vêtu d'une robe d'archimage et arborant une longue barbe qui lui descendait jusqu'à la ceinture. Étrangement, la statue n'avait pas de socle et flottait au dessus du sol par pure magie. Sous ses pieds se tenait néanmoins un écriteau de l'arbre sur lequel on pouvait lire :
"Archimage Antonidas, Grand Magus du Kirin Tor,
La cité de Dalaran se lève à nouveau, en témoignage de la tenacité et la volonté de son plus grand fils.
Votre sacrifice n'aura pas été vain, cher ami.
Avec Amour et Honneur,
Jaina Portvaillant"
— Votre sacrifice ne sera jamais vain, mon cher maître, murmura Baelbo en s'agenouillant devant la statue. J'en fais le serment. Et je ne vous décevrais pas.
À l'entendre, le gnome devait considéré le regretté archimage comme un père, songea Gahahli avec empathie. Et ayant été présent lors de son trépas des mains d'Arthas, il avait l'air d'en faire son affaire personnelle.
— Tu aurais l'occasion de venger sa mort, mon ami, le rassura Harrina. En attendant, je vous propose de prendre le thé dans les appartements pour parler de nos futurs plans d'attaque. Oh ! Et vous présenter le dragonnet que Fyrvas et moi avons adopté il y a peu.
— Vous avez un dragonnet ? demanda Gahahli incrédule.
— En effet, et il est encore tout jeune, lui répondit la magicienne. Il ne sait pas encore voler ni cracher de feu mais il commence déjà à escalader les meubles. J'espère qu'il n'aura pas mis le bazar en mon absence.
— Pourquoi ne pas le sortir et l'emmener avec vous durant vos sorties, suggéra Ouladre.
— Trop risqué avec tous ses morts-vivants qui pullulent, répondit la magicienne. Et avec son jeune âge, il ferait une cible trop facile. Et puis je tiens à ce qui lui arrive malheur alors qu'il est à peine sortie de l'œuf.
—Je comprends... Au fait, est-ce que... mon père compte nous rejoindre ? se risqua de demander l'elfe de la nuit tout en redoutant la réponse.
— Ça je l'ignore, chérie, lui répondit Harrina. Peut-être...
*****
En vérité, Fyrvas n'était pas pressé de les rejoindre.
Meme en sachant que sa fille venait d'arriver, il n'était pas encore psychologiquement prêt à se présenter devant elle.
Bien qu'ayant suivi les conseils d'Harrina en préparant par écrit ce qu'il avait sur le cœur, il était loin d'être satisfait du résultat.
Et puis il était occupé ailleurs.
Plus précisément à escorter Beliah à travers les prairies et les forêts de pins du Fjord Hurlant, à la pointe sud-est du Norfendre, tandis que la nuit commençait à tomber.
En effet, après avoir escorté les réfugiés Taunkas vers les quelques villages qui leur serviraient de terre d'accueil, le vieux tauren eut vent des Réprouvés venant de débarquer et d'établir leur base dans la région. Ayant reconnu que ses visions prophétiques impliquait ces morts-vivants, il avait par conséquent décidé d'aller faire sa petite enquête, dans l'espoir de déceler ce que les Réprouvés pouvaient manigancer, si loin des autres bases de l'Alliance.
Et Fyrvas s'était mis en tête de l'accompagner, soi disant pour lui servir d'yeux.
D'autant que lui même nourrissait intrinsèquement une méfiance vis à vis des morts-vivants, en particuliers des Réprouvés.
— J'apprécie votre coopération mais entre nous, ne seriez vous pas mieux avec votre fille ? lui demanda Beliah qui se doutait que cela n'était l'unique motivation du druide. Je crois savoir qu'elle a débarqué il y a peu...
— Ne vous mêlez pas de mes affaires familiales ! rétorqua Fyrvas de méchante humeur. C'est personnel ! Et puis même si je le voulais, elle doit être à l'autre bout du continent...
— Et alors ? questionna le tauren avec désinvolture. Nous ferons un détour des lors que nous aurons fini notre affaire ici. Je comptais justement en faire pour dire bonjour à mon petit-fils. Lui aussi devrait débarquer avec ses amis, il me semble...
— À ce propos, ça va mieux entre vous depuis l'Outreterre ? se permet de demander l'elfe druide se rappelant que Beliah avec également des rapports compliqués avec son petit-fils, pourtant la seule famille qui lui restait.
— Hin hin hin ! rétorqua le tauren d'un air taquin. Je ne me mêle pas de vos affaires familiaux, vous ne vous mêlez pas des miennes.
— Alors pourquoi avoir abordé le sujet... ?
— Je parle de ce dont j'ai envie de parler, mon jeune ami.
Ils s'arrêtèrent net quand ils remarquèrent la présence d'un vrykul avançant droit vers eux depuis une colline.
Comme tout ceux de son espèce, il était à non point douter imposant. Assez costaud et épais pour déraciner un arbre à mains nues. Vêtu d'une armure alliant cuir, maille et fourrure, arborant une longue barbe tressés, il avait tout d'une version gigantesque et haute sur patte du nain.
Fyrvas et Beliah restèrent sur leur garde, conscient que les vrykuls étaient de nature belliqueuse, presque tous autant que les orcscette adversaire pourraient les briser comme on briserait un bâton de bois.
Cependant, ils se rendirent compte que le vrykul n'avait pas d'arme sur lui et titubait à bout de souffle et le regard vide, comme s'il venait de courrier un marathon, avant de s'écrouler à leurs pieds.
Pris de pitié pour le géant, Beliah s'empressa de l'aider à s'allonger sur le dos, non sans ordonner à Fyrvas sur le dos, avant de lui passer sa gourde d'eau à travers les lèvres.
— Que vous arrive-t-il ? se permit de demander le tauren.
Le vrykul lui répondit entre deux souffles mais dans un langage qui lui était propre, incompréhensible aux oreilles du tauren comme à celles de l'elfe de la nuit. Mais à en juger par le ton de sa voix et son regard terrifié, il était clair qu'il était en train de fuir quelque chose.
Mais quoi ? Qu'est ce qui pouvait terrifier un guerrier aussi imposant et redoutable qu'un vrykul ?
Le tauren et l'elfe ne tardèrent pas à avoir la réponse à leur question quand un second vrykul débarqua du même endroit où était apparu le premier. Mais celui-ci était encore plus mal au point que son prédécesseur. À son plus grand horreur comme à celui de l'elfe et du tauren.
Il était pestiféré.
Et se putréfiait à vue d'oeil.
Avant de s'écrouler au sol, réduit à un cadavre à moitié décomposé.
Le vrykul horrifié reprit sa course non sans maladresse et s'enfuit en criant de terreur.
Fyrvas tenta d'inspecter le cadavre pour comprendre ce qui lui était arrivé, malgré le dégoût qu'il lui inspirait mais il se désista aussitôt qu'il remarqua que l'herbe et le végétation entourant le cadavre du vrykul se putréfiait un à une vitesse record, formant un cercle d'herbe morte autour de la dépouille.
Fyrvas comprit aussitôt qu'il ne devait en aucun cas s'approcher du cadavre sous peine d'être contaminé.
L'elfe décrit la scène à la demande du tauren avant de lui demander :
— Est ce que cela fait parti de vos prévisions ?
— Entre autres, j'en ai bien peur, lui répondit Beliah qui avait perdu son calme habituel. Mais au nom de la Terre Mère, qu'est ce qui peut provoquer une telle chose ?
— Je l'ignore moi-même mais... Harrina m'a parlé d'un phénomène similaire. Une sorte d'épidémie qui avait frappé Lordaeron il y a des années de cela et changé les gens infestés en mort-vivant. Elle dit que c'était l'œuvre du Fléau.
— Ce ne serait donc pas étonnant que ce même Fléaux soit à l'origine de cette atrocité.
— Peut-être mais j'ai quand même un doute. Ce vrykul m'a l'air trop mort pour servir le Fléau ou même être qualifié de mort-vivant. Il est ... Juste mort.
— On en saura peut-être davantage en allant voir derrière ces collines.
L'elfe et le tauren reprirent alors leur marché vers les dires collines, évitant autant que possible les cadavres de vrykuls pestiférés qui semblaient s'accumulait sur le chemin.
Arrivés au sommet de la colline, ils contemplérent avec consternation le mal qui venait de frapper les vrykuls.
En contrebas, leur village nichée au fond d'un vallon était couvert par un épais nuage verdâtre qui de loin empestait la mort. D'autres cadavres de vrykuls en décomposition s'accumulaient dans le village et ses alentours. Clairement ils avaient tenté en vain de fuir avant de succomber.
Ce triste et horrifique spectacle laissèrent Fyrvas et Beliah sans voix.
L'elfe repéra un étrange wagon au bord d'une des falaises surplombant le village contaminé, contenant un liquide de la même couleur que le brouillard en contrebas. Plus intriguant encore, le wagon était loin d'être abandonné. Des silhouette faméliques le gardaient.
Cela suffit à lui mettre la puce à l'oreille.
Il fit signe au tauren de l'attendre et s'en va enquêter en direction de la falaise, adoptant en cours de route sa forme féline, renforçant ainsi sa furtivité.
Il était à peine arrivé à dix mètres du wagon que ses soupçons se confirmèrent en voyant des Réprouvés monter la garde autour du véhicule. Tous portaient des masques à gaz visiblement de leur propre conception.
Fyrvas entendit soudain des voix s'approcher en provenance du vallon contaminé et dû se cacher derrière un pin.
Immobile et silencieux dans l'ombre de l'arbre en pleine nuit, il était pratiquement invisible.
Il vit alors deux Réprouvés remonter du vallon et reconnut l'un d'eux venant de retirer son masque : Morpsev Corbeau-noir.
Cependant, il ignorait complètement l'identité du second, vêtu d'une robe et d'une capuche aux couleurs plus sombres que celles de son comparse, mais en plus de la capuche, un masque semblable à un bec crochu masquait complètement son visage.
— Je dois dire que vous et vos apothicaires, vous venez de vous surpasser, Putrescin, complimenta Morpsev.
— Il nous reste encore quelques réglages à faire, répondit le dénommé Putrescin dont la voix était moins âpre mais beaucoup plus grave que celle de Morpsev. Mais d'ici peu, nous pourrons en produire suffisamment pour éradiquer nos ennemis.
— Et vu l'effet de cette nouvelle arme sur ses féroces vrykuls, rien ni personne ne pourra nous résister, commenta Morosev avec extase. Tout Azeroth tremblera devant les Réprouvés.
— On n'aurait pas atteint un aussi prodigieux résultat sans votre contribution, Morpsev. Vous récoltes de l'Outreterre et des Maleterres nous ont bien servi à trouver la bonne recette.
— Allons, ne me remerciez pas tout de suite. Et puis moi-même je ne serais arrivé arien sans les fidèles serviteurs démons. Ni sans ce sorcier troll et cette elfe voleuse.
— À propos, que savent-ils de nos plans ?
— Seulement que nous visons uniquement nos ennemis avec cette nouvelle arme. Je n'ai juste pas précisé lesquels.
— Et combien de temps vous aurez encore besoin de leurs... services ?
— Je pense que nous pourrons nous en dispenser une fois que l'arme sera prête. En attendant, pour les occuper, je les ai envoyé s'occuper du Fléau.
— Bien. Ainsi ils ne risqueront pas se mêler de nos affaires.
— Avec un peu de chance, le Fléau se chargera de nous en "dispenser".
Les Réprouvés ricanèrent en chœur. Leur rire glacèrent le sang de Fyrvas jusqu'à dresser tous les poils de sa fourrure féline.
Sans bouger de sa cachette, il observa les deux Réprouvés s'éloigner et retrouver leurs autres comparses à qui ils ordonnèrent de déplacer et de mettre le wagon en lieu sûr.
Il n'osait imaginer ce qu'ils étaient en train de manigancer.
— La Dame Noire sera certainement satisfaite de nos travaux, reprit Morpsev.
— Et même plus que vous ne l'imaginez, rétorqua Putrescin en ricanant de plus bel avec son comparse.