Ceux qui brûlent dans la lumière

Chapitre 28 : Acte IV – Bataille de Lordearon : Une lueur d'espoir

3917 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 11/09/2020 22:22


Acte IV - Btaille de Lordearon : Une lueur d'espoir


Au fur et à mesure que l'on se rapproche, les bruits des canons des tours de guerres se font de plus en plus assourdissant, j’en ai les oreilles qui bourdonnent. Lydran est lancé à toute allure, le vent fouette ma figure et j’ai un mal fou à rester en équilibre sur son dos, ce qui m’oblige à m’agripper farouchement à sa crinière pour ne pas basculer. N’ayant pas l’habitude de monter un chat géant, sa façon de se mouvoir est très différente de celle d’un cheval. Nous nous engouffrons sur le champ bataille, ce qui n’était que verdure est devenue un terrain boueux et défraîchie. Les arbres ne sont plus que des souches fumantes et la chaleur brûlante est insoutenable. L’odeur des charognes carbonisés se mélangent avec celle des cadavres encore frais et pourrissant dans un amalgame immonde de chair, de sang et d'os. Les hurlements des combattants se fondent avec ceux des pauvres bougres qui agonisent en rampant dans la boue, sans parler des fracas des armes qui résonnent sans cesse dans les moindres recoins du champ de bataille, accompagnés par la symphonie macabre des détonations des armes à feu, du fouettement des flèches et du bruit insolite des projectiles magiques. Impossible de déterminer qui est l’allié qui ne l’est pas dans ce chahut et se nuages de cendre. Dans le ciel, des traînés de flèches enflammés provenant des remparts de Lordearon illuminent la voûte avant de s’écraser de façon meurtrière. Elles s’abattent avec violence dans le corps de ses victimes. J’invoque la lumière pour nous protéger d’une deuxième salve qui siffle à nouveau sur le champ de bataille. Elles rebondissent sur la surface de mon bouclier dans un tintement cristallin. Alors que nous voulions reprendre notre course à la recherche d’Anduin, Lydran s’enlise les pattes dans la boue rougeâtre. Je toussote à cause de la fumée des incendies, regardant nerveusement autour de moi, tout en maintenant mon sort, lorsqu’un Orc massif surgit du chaos ambiant, tenant une immense hache aiguisée dans sa main qui fais le double de ma tête. Des dents immenses semblable à des défenses sortent du bas de sa mâchoire bavante. Il se mets à hurler, exposant grandement sa dentition déjà bien assez terrifiante. Yaedrel arrive juste derrière nous au galop, frappant notre assaillant d’un puissant coup de marteau. Ça aurait tué un homme ordinaire, mais cette créature humanoïde verdâtre vacille en arrière et tombe un genou à terre. Son plastron a encaissé le plus gros du choque et sa corpulence imposante le reste.

•        Trouvez le Roi, Lynawen, je me charge de lui. Exclame mon bouclier.

Je n’ai aucune envie de laisser mon ami se battre seul mais je n’ai pas eu voix au chapitre, Lydran bondit vers l’avant et s’enfonce encore plus dans l’anarchie. Le druide se fraye un chemin habile en esquivant avec agilité les combattants tout comme les projectiles magiques. Ce ballet se fini lorsqu’une déflagration retentit suivit d’une douleur fulgurante qui s’empare de mon épaule. J’en lâche Lydran et je chute avec force dans la gadoue. Je passe ma main sur cette dernière. L’épaulière est intacte. Mes doigts glissent alors dans son interstice. Tripoter cet endroit ne fait qu'accentuer ma souffrance et sous mes doigts, un liquide chaud s’en écoule. Ce n’est pas une flèche… La panique enserre mes tripes, je regarde autour de moi, mais tout n’est que confusion… je cherche le druide du regard mais en vain. Ce que je vois à la place, c’est la silhouette gracile d’un elfe, très différent des elfes de la nuit, au long cheveux blond, aux traits angéliques, aux yeux émeraudes scintillants et à la démarche gracieuse. Il se dresse devant moi de toute sa hauteur, tenant une étrange arme qui ressemble à l’arme à feu que j’ai vu il y a de cela longtemps dans une boutique à Hurlevent, mais en plus petite. Malgré sa beauté, ses yeux son emplie d’une haine a vous glacez le sang. À cette distance je n’aurais pas le temps de bander mon arc. Alors qu’il se rapproche de moi, je saisie le manche de ma dague et, alors que son canon pointe sur moi, je lui enfonce la lame dans la jambe. Mon agresseur gémit de douleur en jurant et je profite de sa détresse pour le repousser avec une vague de lumière. Je me relève à la hâte, je glisse presque. J’attrape mon arc et arme une flèche mais un grognement provenant de mon dos m’arrête dans mon geste, me donnant des sueurs froides. La fourrure ténébreuse au symbole neigeux sur ses épaules de prédateur fait son apparition, tous crocs dehors et charge à toute vitesse mon agresseur aux longues oreilles. Lydran lui saute dessus, l’écrasant de tout son poids. Il s’écroule sur le sol, l’immobilisant de ses pattes griffues. Le félin enfonce ses longues canines dans la jugulaire de l'agresseur avant de tourner sa gueule férocement d’un coup sec provoquant un craquement atroce. Il recule, les babines recouvertes de sang et la tête de l’homme désarticulée ornée d'une expression d’effroi figée à jamais sur ses traits… J’avale ma salive et secoue la tête avant de reprendre une grande respiration. C’est la guerre, c’est eux ou nous, rappelle-toi des enseignements de Yaedrel, ne te laisse plus surprendre par l’ennemi ni par la peur. Je peux le faire ! J’en suis capable. Je soigne ma blessure avant de grimper à nouveau sur le dos du dent-de-sabre saisissant d’une main sa crinière et gardant dans l’autre mon arc, prête à m’en servir. Il s’élance à nouveau à la recherche du Roi. Par la lumière où es-tu, mon amour ?

M’habituant aux mouvements de l’animal, j’arrive à garder un certain équilibre, suffisamment pour décocher des flèches de lumière à la précision mortelle à quiconque nous barre la route. Dans la débâcle, j’aperçois Révérence galopant pour s’éloigner des combats. Dans ma vision, Anduin était à pieds, ça ne fait aucun doute qu’il a été désarçonné avant de tuer le Troll.

•        Lydran, le cheval du Roi ! Il ne doit pas être loin.

Lydran repris son souffle avant de foncer dans la direction opposer du percheron. Dans cette zone du champ bataille, l’Alliance est en déroute, reculant alors que les soldats de la Horde s’avance toujours plus en tuant les blessés à même le sol sans une once de compassion. Je sens la lumière rayonner en moi. Je ne me l’explique pas mais je sais que Anduin est proche et qu’il a besoin de moi. Le jeune Roi fini par rentrer dans mon champ de vision, il est avec Grisetête sous sa forme de Worgen qui lacère ses ennemis avec ses griffes acérées alors que Anduin est sur ses talons. Il ne porte pas son casque et tient fermement Shalamayne. Une sorte de gigantesque taureau humanoïde cauchemardesque lui fonce dessus tête baissée, le percutant de ses immenses cornes avec une violence inouïe. Mon amant et propulsé sur plusieurs mètres. Mon visage se décompose, devenant blafard et mon cœur me serre de terreur.

•        Anduin ! Crié-je de détresse…

Le vieux loup se tourne vers ce monstre, le confrontant, alors que je bondis du dos de Lydran pour rejoindre à la hâte l’homme que j’aime. Je me jette à terre auprès de lui, son plastron est enfoncé et son visage égratigné. La lumière soit louée, il est vivant ! Certes inconscient et Il respire difficilement mais il est encore en vie. Je le secoue en l’appelant mais aucune réponse. Ses yeux restent clos. Désemparée, je pose mon front contre le sien, mes larmes s’échappent de mes paupières et tombent sur ses joues.

•        Ouvre les yeux, je t’en prie ! Ouvre-les, ne me laisse pas… Imploré-je en sanglot.

J’entends le cris glaçant du vieux loup. Je me retourne brusquement et je le vois en train de se faire piétiner comme un vulgaire pantin. Voir l’intimidant Grisetête dans un tel état de détresse me bouleverse. Le vieux loup a tout de même bien amoché cette chose, étant donné que sa fourrure est recouverte de lacérations profonde. La créature s’avance vers le Roi, il veut l’achever. Je suis le dernier bastion qui se dresse entre sa cible et lui. Il n'en est pas question, je ne le laisserai pas faire ! Je me relève, sèche mes larmes et saisie mon arc. Je l’arme d’une flèche que j’imprègne de ma magie et que je lâche dans un geste délicat. Elle s’enfonce dans la chair du bovin déjà meurtrie. Je ne perds pas une seconde pour tirer une autre et une autre, entravant ses déplacements. Dans son dos, une ombre noire lui saute dessus et plante ses crocs dans son cou. Il hurle en gesticulant, essayant de faire lâcher prise au fauve. Sa grosse poigne poilu l’attrape et le tire avec fureur avant de le propulser plus loin. Le druide glisse dans la boue mais ne déclare pas forfait pour autant. Il bondit à nouveau sur notre assaillant, néanmoins, cette fois ci, la créature le frappe avec brutalité dans son flan avec sa massue. Son gémissement de douleur me pétrifie sur place et son corps retombe par terre, inerte. Sa forme de félin laisse place à sa réelle apparence, celle d’un elfe grièvement blessé.  

•        Lydran ! crié-je de détresse au bord des larmes.

 Je n’ai pas le temps de lui venir en aide que le taureau fonce dans ma direction en beuglant. Je me fais violence pour reprendre le contrôle de mes émotions. Je cherche précipitamment une flèche dans mon carquois mais mes doigts ne touchent que le néant, il est vide. Je sais pertinemment qu'avec cette dague ridicule je ne peux me défendre face à ce mastodonte. Je ne perds pas mon temps à réfléchir davantage, mon premier réflexe est de protéger Anduin. J’invoque à nouveau la lumière, recouvrant son corps d’un dôme de lumière. Je n’ai hélas pas le temps d’esquiver sa charge, préférant invoquer mon bouclier, de justesse. Il me percute de plein fouet. Son coup est si puissant que mon bouclier se brise en étincelle. J’ai décollé du sol avant de mordre la poussière plus loin. Mes oreilles bourdonnent, je suis étourdie et ma bouche est pleine de sang. Je crache sur le sol avant de me retourner sur le dos en gémissant de douleur. J’ai l’impression que chacun de mes os sont brisés. Il ne fait aucun doute que sans mon bouclier j'aurais probablement passer l’arme à gauche. Le bruit du métal qu'on martèle avec rage résonne dans ma tête. Cette chose essaie de détruire la protection d’Anduin. S’il la brise, c’est fini… il le tueront, ils nous tueront tous, Ils détruiront le foyer que je me suis construite à ses côtés comme ceux de mes amis. Je tourne la tête, Grisetête essaie de se relever, je ne vois pas Lydran. D’ici, j’entends très clairement les cris d’agonies des soldats de l’Alliance autour de moi. Je me mets à pleurer, me sentant si impuissante. Dans la boue, j’entrevois une petite lumière scintillante à porter de ma main, Shalamayne. J’ignore la raison qui me pousse à aller la saisir malgré la douleur mais mes doigts enserrent la poignée de l’arme dans un flash éblouissant.

Je me retrouve debout dans une pièce d’un blanc immaculé. Devant moi, une ombre s’approche. C’est un homme portant une imposante armure de plaque, une des épaulières a la forme d’une tête de griffon alors que l’autre celle d’un lion. Une longue tignasse brume coiffé en une queue de cheval orne sa tête alors que d'innombrables mèches encadrent son visage balafré et carré mais au doux yeux bleus. Il exprime une grande bienveillance. Je le reconnais instantanément pour avoir vu ce visage plus d’une fois sur des portraits. C’est le père d’Anduin. Il pose une main affectueuse sur mon épaule avant de plonger son regard saphir dans le mien.

•        Protège mon fils, Lynawen.

Tout disparaît et je me retrouve à nouveau allongée sur le sol dans le chaos de la bataille. Etait-ce une vision ou l’ai-je réellement vu ? Je soulève mon bras. Dans ma main, je tiens fermement une partie de l’épée Anduin. La gemme dans le pommeau, comme celle à la base de la lame, sont devenues bleues et l’orbe éclatante également. Elle flamboie d’une aura apaisante et, doucement, la lumière sacrée navigue à nouveau dans mon corps, me donnant la force de me relever et m'imprégnant de l’espoir et du courage de vaincre et de protéger ceux que j’aime comme mon foyer. Alors que mes prunelle d’argent fixent le bovin qui est à deux doigts de brisé mon sort, je brandis mon bras, lui envoyant un projectile magique qui le projette en arrière, l’éloignant d’Anduin. Je cours le cœur battant alors que deux ailes de lumières éblouissante apparaissent dans mon dos. Elle me donne l’élan dont j’ai besoin pour brandir mon épée droit dans son cœur dans une explosion magique, le terrassant sur le coup. Lorsque les cendres retombent, je vois certain soldat de l’Alliance me regarder bouche bée, tout comme Grisetête. D’un geste de la main, je soigne le vieux loup tout comme mon ami le druide. Je sers Lydran dans mes bras sans réfléchir. Je m’attendais à une réplique des plus douteuse de sa part mais il reste silencieux posant juste sa main sur le haut de ma chevelure. Je recule, Lydran me fait un signe de tête en guise de remerciement. Le vieux loup pose sa main sur mon épaule pour me forcer à lui faire faire face, me remettant l’autre moitié de Shalamayne dont l’orbe brille d’un éclat rougeâtre. Je me précipite ensuite vers mon amant gisant sur le sol, conscient. Je peux lire dans ses yeux d’azur qu’il a également assisté à mon exploit. Je plante les deux épées dans le sol pour avoir les mains libres et le serrer dans mes bras, larmoyante. Autour de nous à l’extérieur du dôme les combats font rage. Lydran tout comme Grisetête et les soldats encore debout assurent nos arrières.

•        J’ai tellement eu peur de te perdre.

•        Lynawen… murmure-t-il difficilement.

Anduin gémit de douleur à mon étreinte trop passionnée. Je recule, désolée, et le jeune Roi essaie de se remettre debout mais peine à se relever.

•        Doucement, mon amour, tu as reçu un violent coup. Laisse-moi apaiser ta douleur.

Une petite lumière brille dans ma main et je la pose avec tendresse sur sa joue qui l’imprègne de son éclat lumineux. Anduin ferme les yeux en grimaçant tout en posant sa main gantelée sur la mienne pendant que ses blessures se referment.

•        Ma douce, pourquoi n’est tu pas au camps ?

•        La lumière m’a donnée une vision de toi en détresse, elle m’a guidé jusqu’ici. Lui expliqué-je, moi-même troublée.

•        Bénie soit la lumière et ses visions, mais j’aurai préféré que tu restes en sûreté au camp. Enchaîne Anduin, anxieux.

•        Tu serais mort si je n’étais pas intervenue ! La lumière nous a inéluctablement liés. Nous avons besoin l’un de l’autre. Exclamé-je avec amour.

Anduin reste muet tout en me regardant avec beaucoup intensité, il me tend le bras pour que je l’aide à se révéler et ses yeux dérivent sur les deux lames brisées de Shalamayne.

•        Comment ? Seul mon père en était capable…S’exclame-t-il, pantois.

•        Eh bien… Je ne l’explique pas, son éclat m’a comme appelé. Quand je l’ai touchée, j’ai vu le spectre de ton père et lorsque qu’il a disparu, seul la moitié de Shalamayne dont l’orbe est devenu bleu était dans ma main…

•        Mon père… tu as vu mon père. Répète Anduin, abasourdie.

Il passe sa main dans ses mèches blondes, troublé, avant de secouer la tête comme pour reprendre ses esprits. Autour de nous, les soldats tombent les après les autres. J’aperçois Yaedrel se battre au côté de Lydran et de Grisetête. Même s’ils sont de valeureux guerriers et de rude gaillards, ils commencent à reculer sous les coups incessants de la Horde.

•        J'ai mené mon armée au massacre. Lance Anduin, déboussolé.

•        Ressaisit toi ! Grondé-je.

•        Que veut-tu que je fasse, Lynawen !? Nous sommes en déroute. Renchérie Anduin.

•        Tu es Anduin Wrynn, fils de Varian Wrynn ! Reconstitue ton épée et agis en Roi ! Tu n’es plus seul, Je suis à tes coté, tu peux te délester d’une partie de ton fardeau sur mes épaules. Je sais que je ne suis pas ta Reine, mais…

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que Anduin s’empare de mes lèvres avant de saisir l’une des deux moitiés de Shalamayne, celle avec l’orbe bleue et la contemple avec intensité. Je le regarde, pantoise. Soudainement, il me la tend.

•        Je n’y arriverais pas sans toi… Dit-il.

Sur ses mots, j’attrape l’arme, le ciel se met à gronder si bruyamment. Tous les regards se tourne vers la voûte. Mon sort disparaît lorsque je la plante à nouveau dans le sol. Il me prend la main. La lumière divine traverse nos corps, nous unissant l’un à l’autre. Cette sensation est très différente de toutes les fois précédentes, je n’ai pas les mots pour la décrire tellement elle est insondable et terrifiante. Nous sommes comme une seule et même entité, nos prunelles luisent d’une étincellent dorée. Nous levons nos bras vers le ciel, une puissante fulguration transperce l’atmosphère en deux éclairs. Ils s'abattent dans la paume de nos mains. La force est telle que j’ai failli tomber à genoux. Anduin me soutien, me permettant de garder mon équilibre, même si mon amant a plié des genoux avant de se redresser. Il s’ensuivit une puissante bourrasque qui balaye nos ennemis, les éjectant loin de nos lignes avec une violence tel que ça en a probablement tué certain. La lumière jaillit de l’extrémité des jets de lumière de nos mains, créant un titanesque dôme dont les parois ressemble à l’écoulement d’une cascade dorée, recouvrant le champ de bataille, relevant les blessés et ramenant les soldats fraîchement morts à la vie…L’intensité de la lumière est tellement éblouissante que mes yeux larmoient contre ma volonté. Tandis que le dôme se dissipe, que la magie qui nous unis s’évanouie, je tombe au sol, haletante, épuisée, vidée de mon énergie magique. Anduin me tends la main que je saisie sans hésitation, me remettant sur mes pieds. Il attrape la moitié de Shalamayne à l’orbe rougeoyante et moi l’autre. Nous nous avançons au-devant des lignes. Il lève sa lame vers l’horizon, mon amant plonge ensuite ses yeux d’azur aimant dans les miens. J’ai compris ce qu’il attend de moi. Je ne suis pas certaine d’avoir le droit de mener les troupes, je ne suis pas son épouse, pas sa Reine… Je ne sais pas. Anduin a du remarqué mon incertitude, sa main se pose sur mon épaule avec douceur, me rassurant. La main tremblante, je pointe à mon tour la lame de Shalamayne vers le couchant.

•        Tous unis, pour l’Alliance ! Crié-je en cœur avec Anduin.

Les soldats hurlent subitement à plein poumon. Tous sont à nouveau galvanisés et prêt à en découdre. Ils se mettent tous à courir, nous passant devant, se jetant à nouveau dans la mêlée pour l’Alliance. 



/C'était un chapitre pas facile à écrire, il m'a donné pas mal de fil retordre. Je me donne beaucoup de mal parfois sur certain passage ( surtout les dialogues ) où je bloque pendant plusieurs jours xD (héhéhé) Bref, j'espère que les déroulements du début de la bataille vous ont plus ! Je sais pas encore combien de chapitre je vais faire sur Lordaeron ( Surtout que j'ai à peine touché aux événements ) Comme toujours, je vous remercie de me suivre et de suivre le déroulement de mon histoire. ça me touche beaucoup ( je sais je le dis tout le temps mais j'en pense pas moins ) N'hésitez pas à laisser votre avis et vos question en commentaire ça fais toujours très plaisir. ^^ /

PS : Ce chapitre se déroule pendant la "cinématique d'introduction de BFA" mais attention j'ai grandement modifié le déroulement qui n'a plus rien à voir avec la cinématique d'origine.


Pour les curieux la voilà : https://www.youtube.com/watch?v=4ust2kgtvD8



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