Blood Eater
Chapitre 4 : Takuma, un jour viendra où tu devras faire un choix
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Dernière mise à jour il y a presque 8 ans
Bonne lecture :3
CHAPITRE QUATRE
TAKUMA, UN JOUR VIENDRA OU TU DEVRAS FAIRE TON CHOIX...
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TAKUMA ICHIJO
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Laury et Zéro l'avait laissé complétement perdu. Laury, surtout. Il avait bien remarqué la façon qu'elle avait de regarder le chargé de discipline : il y avait quelque chose entre eux qu'Ichijo ne saisissait pas, quelque chose qui allait au-delà d'une attirance, quelque chose de...Magique? Bref. Laury le déboussolait comme jamais personne ne l'avait déboussolé. Dès qu'il l'avait vu, il avait été attiré par elle. Plus précisément, son sang avait été attiré par le sien. Qu'est-ce-qu'il venait de se passer? Un simple baiser. Mais cela l'avait bien plus retourné que la fois où il avait couché avec Rima Toya, le soir du bal de l'année précédente. Laury remuait en lui quelque chose de fort, si fort. Il voyait en elle bien plus que la simple garce qu'elle prétendait être. Il mourrait d'envie de la connaître plus, de passer plus de temps avec elle, de lui parler, l'embrasser, la faire rire. Il était toujours assis sur le lit de l'infirmerie. Il en caressa les draps du bout des doigts. Ils sentait le parfum si particulier de Laury : un mélange de jasmin et de...Son sang. Oui. Un sang qu'il n'avait jamais goûté et dont il rêvait depuis le premier jour.Les histoires d'amour entre vampires étaient si différentes de celles que partageaient les humains. Les humains étaient attirés sexuellement ou sentimentalement par une personne. Chez les vampires, cela impliquait toujours des histoires sanguinolentes. Il était dit qu'il était compliqué d'entamer une relation avec un humain et impossible d'en entamer une avec quelqu'un qui ignorait votre vampirisme. Or, Laury n'était certainement pas le genre de fille à croire aux vampires et autres "fantaisies". Takuma ne savait pas encore si il l'aimait, mais si c'était le cas, leur relation serait potentiellement vouée à un échec violent : comment avoué à une fille comme elle qu'il était un vampire? Le croirait-elle seulement? Comment pourraient-ils gérer une histoire d'amour si lui était un vampire?
Il poussa un soupir et finit par enfin sortir de l'infirmerie. Il quitta le bâtiment en traînant le pas. Sûrement dans l'espoir de croiser Laury qui quitterait le bureau du directeur...Il avait envie de la voir, lui parler...Mais il ne vit personne si ce n'est une surveillante. Les surveillants étaient impuissants sur les vampires de la Night Class. Un petit coup de manipulation mentale et hop! C'était réglé, la jeune femme avait oublié qu'un élève de la Night Class traînait tranquillement dans les couloirs en pleine journée. Il quitta l'allée de gravillon qui menait directement au pavillon de la Lune pour traîner dans le parc de l'Académie.Le ciel était très couvert, donc le soleil ne lui fit aucun mal. Il aimait cette académie. Mais dans deux ans....
"Le grand saut, Ichijo. Un jour viendra, nous devrons tous faire un choix."
Il se souvenait du visage fin de Kaname penché sur le sien quand ils avaient eu cette discussion sur l'avenir. Les humains se posaient tant de questions sur le futur. Mais quand on a une éternité (au sens large du terme) devant soi, n'est-ce pas la seule préoccupation que l'on doit avoir? Ceux qui étaient au courant de l'existence des vampires ne voyaient que ces aspects négatifs: la soif de sang ; les proches qui meurent un par un, vous laissant seul ; le fossé qui séparera toujours la race humaine et celle des vampires. Mais qui, à part ceux qui en faisaient les frais, connaissait cette peur du futur? Quand on ne se questionne que sur les 70, 80 années à venir, le vertige est léger. Mais un vampire normal avait une espérance de vie de 252 ans. Le plus vieux vampire avait vécu 713 ans. 252 années de questionnements, de peurs, de peut-être. 252 ans à avancer les yeux bandés, au bord d'une falaise sans barrière et sans filet en cas de chute. Takuma aurait donné n'importe quoi pour échanger ces 252 années de "possible" existence pour une vie courte, banale, mais pleine. Après tout, quand tous ceux que tu aimes meurent et vieillissent pendant que tu n'es encore qu'à l'aube de ta vie, il est impossible de vivre un vraie vie. Un jour, Laury mourrait tandis que lui aurait encore plusieurs siècles devant lui...Laury, et bien d'autres. Voilà pourquoi bon nombre de vampires était absolument contre le "mélange" des humains et des vampires. L'avis de Takuma Ichijo dans tout ça? Il ne se prononçait pas. Il aimait tant certains humains. Mais par égoïsme, il comprenait que certains vampires préfèrent ne pas s'en approcher. Pour se préserver.
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LAURY GRATE
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Le Directeur nous a sermonné sur plein de choses : c'est le deuxième jour, déjà une bagarre? Les garçons sont-ils votre seul centre d’intérêt? Laury, incapable de retenir tes mots? Ruka, incapable de retenir ta jalousie? Athénaïs, trop envieuse? Quelle image de vous faites vous circuler, si tôt dans l'année? Je l'écoutais à peine. Je pensais seulement à ce qui c'était passé dans l'infirmerie avec Takuma, quelques minutes plus tôt. J'en tremblais encore.
"Jusqu’où serions-nous allé si Zéro ne nous avait pas interrompu...?"Je chassais vite cette pensée: peu importe mon attirance, je ne le connaissais pas. Pis, j'avais encore mon ex en tête. Sans compter Zéro...Je laissai mes pensées vagabonder de l'un à l'autre.
"J'ai assez fait les frais des histoires de cœur foireuses", pensai-je. Non, sérieusement. Mon premier petit ami, Toma, s'était foutu de mois de A à Z pendant 4 mois de relation, en sixième. Il sortait, en parallèle, avec une autre fille, une troisième en dehors du collège. Le con. Puis, cinquième, trois petits amis sans importance avec qui j'étais restée quelques semaines à chaque fois. En quatrième, mon premier vrai amour. Je l'avais tant aimé...Jusqu'à ce qu'il parte vivre à l'autre bout du monde. Nous étions jeunes, trop jeunes pour tenir une telle distance dans notre histoire. Nous nous étions quittés sans haine ni colère. Je n'en ai plus jamais entendu parler. En troisième, quatre lettre, une histoire. Brad. Brad Tobin. Après mon premier amour peut-être, celui que j'avais le plus aimé. Et le plus pleuré... J'avais donc à mon actif cinq ex avec qui mes histoires avaient été "normales", une dizaine d’histoires non abouties (accumulations de : tu m'aimes trop, j't'aime pas assez ; j'suis toujours là pour toi, t'es jamais là quand j'ai besoin ; t'es un profiteur ; tu m'aimes pas, t'aimes juste mon tour de poitrine ; et j'en passe), et donc presque autant de fiasco amoureux...Je préférais donc ne pas me précipiter avec Ichijo.
"...Parlerai à vos parents. Je me réveille soudain.
-Quoi?!
-Mlle Grate...Vous êtes avec nous?
-'Scusez m'sieur. J'ai mal compris ce que vous disiez.
-Je disais que je prendrai rendez-vous avec vos parents. Une bagarre, soit. Mais pas une si tôt dans l'année.
-Ça va être compliqué de voir les miens, m'sieur.
-Et bien je leur téléphonerai ce week-end.
-Okay. Ils seront dispo dimanche."
Oui, j'avais affreusement manipulé la vérité pour que mes parents ne soient au courant pour cet...Accrochage, que le lendemain de ma soirée. Mais en soi, c’était vrai. Le dimanche était le seul jour où mes parents s’octroyaient un repos ab-so-lu. Techniquement, j'avais dit la vérité.
Le Directeur nous laissa sortir quelques minutes après (minutes constituées des mêmes remarques que pendant l'intégralité de notre convocation). Zéro escorta Ruka et Athénaïs dans leurs cours respectifs. Zéro et moi avions Maths.
"Nan mais c'est n'importe quoi cette merde! Putain! M'emportai-je dans le couloir.
-Oh! Calme-toi! Il va juste appeler tes parents, leur servir un discours sur "les relations pacifiques entres élèves", "une valeur non respectée dès tes premiers jours ici" et tout un blabla similaire!
-Justement! Mes parents m'arracheront les yeux! C'est déjà un miracle qu'ils soient okay pour ma soirée mais là...J'vais m'faire défoncer!
-Je peux négocier avec le directeur pour qu'il soit...Doux. Je m'arrêtes, choquée par ce que je viens d'entendre.
-Toi? Zéro Kiryu? Tu ferais ça pour moi?" Je me plantes devant lui, mes yeux dans les siens. Et comme à chaque fois que nos regards se croisent, l'air se charge d'électricité. Je perds tout sarcasme. J'ignore son mystérieux tatouages pour pouvoir me concentrer sur le joli garçon que j'ai en face de moi. Je me rapproche de lui. Il se penche. Nos visages ne sont séparés que par quelques centimètres. Mon cœur bat la chamade. Je peux sentir son parfum dans l'air : quelque chose de discret mais fort. Va-t-il m'embrasser? Rien que d'y penser, mes jambes flageolent. Mais il finit par vite s'éloigner, me laissant seule, derrière lui dans le couloir. Nous cessons de parler, et le reste du trajet se fit dans le silence. Intérieurement, je bous de colère. Mais bon Dieu, que m'étais-je imaginé?!
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Les cours de l'après-midi commence. Zéro et moi faisons comme si il ne s'était rien passé. De mon côté, je ne fais que penser à Ichijo. Je me repasse en boucle notre discussion. Notre baiser.Le cours d'espagnol, de 14h à 15h, fut un vrai calvaire. Je ne pensais qu'à lui. Il balayait tous les autres. Sans compter que nous travaillions sur les verbes de goûts. Je n'arrivais qu'à faire ces phrases-ci :
Me encanta Takuma Ichijo
Me gusta Zero un poco
No me gusta las socierias Athénaïs o Ruka.
Et si seulement sorcières se disait bien socierias...Non, je n'en avait aucune idée.
Quand la sonnerie retentit, je fis un choix. Chaque seconde de l'heure s'était égrainée comme une journée entière. Que dis-je, un millénaire entier. Je DEVAIS voir Takuma. Peu m'importait les retombées si Kurosu l'apprenait : je décidais de sécher le cours suivant : le français. Je demandais à Shynee de me couvrir à l'aide d'une excuse du style "mal au ventre aigu". Je fis un tour à l'infirmerie, et à l'aide d'un rapide jeu de charme, l'infirmier me fit un billet "Élève Laury Grate présente à l'infirmerie de 15h à 16h ce mardi 4 septembre. Cause: Mal de ventre".
Le billet dans ma poche arrière de jean, je quittais l'infirmerie. Je me dirigeais vers le pavillon de la lune sans problème : à cette période de l'année, les surveillants ne travaillaient pas encore vraiment et réglaient les problèmes mineures d'organisation de rentrée. Au pire, ils ne connaissaient pas mon nom ni mon emploi du temps, cela aurait été aisé de prétendre que j'allais au gymnase, par exemple. Vous l'aurez compris, accéder au pavillon ne fut pas du tout un problème. Ne me manquais plus qu'à y rentrer. Et ça, se serait moins "easy". Je me tapotais le menton, en faisant bien attention à ce que personne ne me voie. La veille au soir j'avais chopé le numéro d'Aïdo sur Instagram. Nous avions sympathisé. Ce mec était con, mais sympa; je lui envoyais un message.
"Besoin de ton aide. Je t'attends en ce moment devant les portes de ton pavillon. Je t'expliquerais tout quand tu seras là. Magne-toi."
"T'es pas censé être en cours? La vilaiiiine, elle sèche!!!!!!! T'as intérêt à avoir une raison en béton ma belle. J'arrive :3"
"Ah. Ah. Ah. Merci"
Je rangeais mon Iphone dans ma poche de jean, la même que celle du billet de l'infirmier. Je me préparais à lâcher à Aïdo un gros, gros mensonge. Les portes s'ouvrirent et je vis enfin son joli minois. On se fait la bise.
"Dis moi tout petite sécheuse.
-Tu vois, Ruka Sõen et moi on s'est battue, par rapport à Kaname. Je voudrais lui donner mon mot d'excuse...Et parler à Kaname par la même occas'. Mais j'avais besoin que tu me fasses passer.
-Ooooooouh!!! Serais-tu amoureuse de... Kuran? Il plisse les yeux et se penche vers moi. Je fais semblant d'être gênée par sa question.
-Moi? Heuh...Je...Il...Non. Oui. Heuh, ahem, non. Non non. Pas du tout. Je détourne les yeux, il pense que c'est un effet de la gêne alors que je me retiens de sourire: mon jeu d'actrice a opéré, il n'y a vu que du feu...
-Mouais...Allez, suis moi. Comme on dit, l'amour n'attend pas. Il part en grandes enjambées et je dois presque courir pour le suivre. Je sais que rien n'est joué et je ne sais pas encore comment je vais faire pour me débarrasser d'Aïdo, mais je pars du principe que le plus gros est fait...
Le plafond était si haut que j'ai été prise de vertige.
"Le pavillon des côté lycée est divisé en cinq niveaux : le rez-de-chaussée (espace commun), le dortoir des secondes au premier étage, celui des premières au second, les terminales au troisième et la suite de Kaname Kuran au dernier étage, m'expliqua Aïdo".
"Ma parole, c'est pas un dortoir, c'est un palace ce machin!!!" pensai-je. En effet, tout avait l'air luxueux. Bien que...Complètement vide. Étonnant. Je haussais mentalement les épaules. Aïdo et moi montâmes les escaliers en silence, si bien qu'on entendait seulement le bruit de nos pas qui résonnaient sur les riches boiseries. Nous arrivâmes au centre d'un long corridor, toujours dans ce style ancien et très particulier. Il y a avait une dizaine de portes de chaque côté du couloir. Je remarquai que sur chacune d'elle il y avait un nom différent.
"Merci pour tout Aïdo. File à tes occupations passionnantes, je pense pouvoir réussir à lire des noms.
-Ah ah. A droite, c'est le couloir des garçons. A gauche c'est celui des filles. Moi, je file me coucher."Il se pencha et me fit la bise, puis je le suivais des yeux tandis qu'il partait en s'étirant. Je secouai la tête avec un sourire amusé sur les lèvres : je ne connaissais pas Aïdo depuis deux jours que je m'étais déjà attachée à son caractère Kawaïï et décalé, surtout dans cet univers sombre...Je frissonnais. C’était fou ce qu'il faisait frais, ici. Le pavillon de la Lune portait bien son nom : il était triste, flippant et oppressant. Puis, l'idée de voir Takuma me rendit mon sourire.
Je pris donc le corridor à droite, suivant les indications de mon ami. Je passais d'ailleurs devant sa porte, la quatrième. Puis devant celle de son beau pote Kain, et j'arrivais à celle d'Ichijô. C'était la neuvième. La suivante était celle d'un certain Shiki. Je le situais à peu près.
"Et si il n'étais pas là?" pensai-je avant d'entrer. Pas grave, je l’attendrais et l'appellerai. J'ouvrai la porte sans frapper. Mes yeux mirent un certain temps à s'adapter à la pénombre. Mais, assez vite, ils distinguèrent un forme. Non, deux silhouette enlacées. Je fronçai les sourcils, trouvai à tâtons l'interrupteur et allumai la lumière. Comme je venais du corridor, elle ne m'agressa pas les yeux. Mais ce n'était pas le cas des deux individus. Si bien que, le temps qu'ils s'habituent à la luminosité, je pus distinguer clairement une fille que j'avais identifiée comme Rima Toya, la tête enfouie dans la gorge de Takuma dans enchevêtrement de membres et de cheveux. Lui avait les mains posées sur ses hanches. La rage monta en moi.
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TAKUMA ICHIJÖ
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Il n'avait aucunement prévu de laisser Rima lui sucer le sang une fois leur partie de Mario Kart terminée. Et pourtant. Il n'avait pas non plus prévu que Laury, sa Laury, les surprendrait, adossés sur le bureau, en train de partager le liquide qui coulait dans leur veines de vampires. Dans la vitesse et la précipitation, elle n'avait sûrement rien compris. Ou du moins, mal interpréter ce qu'il se passait : elle pensait probablement que le garçon qu'elle embrassait quelque heures plus tôt avait maintenant dans ses bras une autre fille. Classique. Alors, quand elle sortit précipitamment de la chambre avec un mélange de peine, de colère, et de déception sur le visage, Takuma l'avait suivie. Elle avait couru jusqu'au centre du couloir et dévalé les escaliers. Il la suivit en pressant sa main dans le creux de son cou pour empêcher son sang de couler. Ce n'est qu'une fois au rez-de-chaussée, au pied de l'escalier, qu'il arriva à l'arrêter. Il la prit par le coude, la força à se retourner vers lui.
"Lâche-moi, lâcha-t-elle dans un souffle rauque. Takuma la trouva magnifique, les joues ainsi empourprées, les yeux au bord des larmes, refusant de le regarder. Cependant, il ne lui obéit pas et resserra sa prise autour de son bras.
-Non, répondit-il. Enfin, elle tourna la tête pour planter ses yeux turquoises dans ceux, gris, d'Ichijô.
-Retournes avec ta pute et lâche moi! Le ton était monté sur la fin de la phrase. Mais, devant sa colère, le jeune homme ne fléchissait toujours pas. Au contraire. Sans prévenir, il se pencha et déposa un baiser brûlant sur les lèvres carmin de la jeune fille. Elle répondit à son baiser quelques secondes, avant de s'éloigner brutalement. Sans prévenir non plus, elle fit voler sa main et une gifle d'une force surhumaine cingla la joue du vampire. Il restèrent un certain temps dans la même position, Ichijô une main su son cou et l'autre sur le coude de Laury, la joue écarlate et elle, enragée, blessée.
-Rima n'est rien pour moi, murmura-t-il.
-Ah! Connard. Arrêtes de me mentir! Je te hais! Je te hais! Je te hais comme personne n'a jamais haït!! La colère animait ses traits, et une larme roula sur sa joue. Takuma entendit son cœur se fissurer en voyant cette perle d'eau poursuivre sa course, puis tomber sur le sol.
-Si...Si tu me hais tant, pourquoi es-tu venue me trouver dans ma chambre, en plein milieu de la journée? "Pour toute réponse, Laury secoua la tête et détourna enfin les yeux, les joues baignées de larmes. Tout deux connaissaient la réponses et elle restait, pesante, dans l'air. Alors, Takuma lâcha son bras dans un soupir. Sans plus attendre, l'adolescente sortie du pavillon de la Lune en courant, les épaules agitées de sanglots. Et Ichijô resta, planté la, un sourire vague associé à sa joue rouge, la main sur la morsure de Rima.
Oui, un jour viendrait où il devrait faire un choix. Un vrai. Mais en attendant, il ne connaissait la petite Grate que depuis une journée et chaque heure qui passer, il l'appréciait un peu plus.
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C'est la fin de ce chapitre de Blood Eater!!! J'ai mis des semaines à le pondre et j'ai vraiment essayé d'y mettre plus de soin que les précédents. N'hésitez à me donner vos avis en commentaire, afin d'avoir un retour...Bisous et à bientôt!