Vampires cachés

Chapitre 6 : sixième morsure

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 01:10

Chapitre 6

Zéro prit Yuki a part en la tirant vivement par le bras. Ce n’était pas vraiment de ma faute, n’est-ce pas ? Il arrivait à me faire doutée. Après tout ça l’arranger bien de m’accuser, il n’eut pas besoin de se mettre, une nouvelle fois, en colère contre la demoiselle Yuki. Je me disais bien qu’un jour ces deux là seraient inséparables. Ce cher Zéro enrêna Yuki dans la salle de bain, sûrement pour prendre soin d’elle comme elle le faisait avec lui autrefois. J’étais énervais mais j’essayais de le cacher. Au lieu d’aller les voir comme j’aurais eus envie de le faire je continua mon repas. Le Directeur s’assit, lui aussi, en mangeant tranquillement. Ayant sûrement confiance en Zéro. Je vous avoue que l’odeur du sang me chatouillait les papilles, mais je me calmais en essayant de ne pas y penser. Puis tout à coup je sentais que quelques chose n’allait pas se produire comme je l’avais pensé. Juste pour aller vérifier je me dirigeai vers la porte de la salle de bain en ouvrant très peu la porte pour les observer. Ils étaient assis, Zéro tenait Yuki par les épaules, essayant de se retenir….de la mordre ?

J’intervins aussitôt, j’avais compris qu’il ne voulait pas faire ça, alors j’entra mis Yuki dehors, ferma la porte à clé et Zéro me sauta dessus comme si je l’avais autorisé.

- Yumi, qu’est-ce qu’il te prend, cria Yuki par la porte.

Je ne pouvais pas répondre, les lèvres de Zéro effleurèrent mon cou, il tenait encore bon. Quand il ne put plus se retenir, et enfin ses crocs se plantèrent dans mon cou. J’entendis la douce mélodie du sang qui coulait dans sa gorge, j’adorait ça. Je le laissais continuer, je n’avais plus la capacité de lui dire d’arrêter tellement il avait prit de sang. Il me lâcha difficilement, puis je m’écroulai à terre, comme une vulgaire «ã€€humaine » sans défense. Je voyait le visage de Zéro, toujours aussi beau. Il était couvert de sueur, et me regardait de ses magnifiques yeux rouge sang. Il ne voulait pas le dire mais il était mort de honte et d’anxiété. Il me prit dans ses bras.

- Excuse-moi Yumi, me dit il en chuchotant, ça sent encore le sang, je n’ai pas put m’en empêcher.

Ce qu’il pouvait m’énerver, il me faisait la morale, et après je devait lui servir de dîner. En même temps c’était un peu de ma faute, mais si j’avais pas fait ça Yuki aurait appris pour Zéro.

- Tu m’entends, me demanda-t-il me donnant de petites baffe sur les joues.

- Oui, dis-je faiblement avant de m’endormir dans ses bras.

Je ne sais pas ce qu’il faisait à ce moment là. Je ne sentais plus rien, exténuée par le manque de sang dans mon corps. Enfin…..j’allais vite m’en remettre, puis les jours seraient comme chaque jour de la semaine quand je serais remise.

Yuki sera toujours la même à poser des questions, et moi à mentir pour ne pas lui dire la vérité. Puis Zéro qui tire une tête de 3 kilomètre dès le matin. Finalement je me demandai si je ne devait pas tout dire à Zéro, pour mon pouvoir et pour les visites nocturnes de Yuki et moi au Pavillon de la Lune. Non, finalement c’était une très mauvaise idée de lui parler de ça. De toute façon c’est pas parce que Monsieur nous interdisait d’y aller que Yuki et moi l’écoutions.

Après quelques heures, je me réveillai dans ma chambre, les lumières étaient éteintes, Yuki dormait. Quelle soirée mouvementée. Tout ça à cause de moi. Zéro avait réussi. Réussi à quoi ? A me faire culpabiliser, tiens. Après tout, finalement, c’était la faute de Yuki, elle qui voulait aller voir son «ã€€Kaname chéri », ben elle était servie. D’ailleurs en parlant de ça, je ne savais toujours pas ce qu’ils avaient fait dans la chambre de Kaname. Ça m’intrigue tout ça, quand même.

- Oh, ma tête, dis-je a voix haute, ce qui réveilla Yuki.

- Yumi, je dois te parler, dit-elle en se redressant, de sorte à voir mon visage.

- Je t’écoute, dis-je toute ouï.

- Qu’est-ce qu’il se passe entre Zéro et toi ?

Ah, évidemment je cherchais toutes sortes de réponses qui pourraient collés avec sa question. Mais je ne trouvais rien.

- Pourquoi tu me demandes ça ?

- J’ai l’impression que vous me cachez quelques chose, dit-elle avec un regard en colère.

Cette réponse fit comme l’effet d’un coup de poing dans la figure. Avait-elle découvert ? Bien sur que non, sinon elle ne m’aurais jamais demandé ce qu’il se passait.( Surtout entre Zéro et moi )

- Mais non, pourquoi tu penses ça, demandai-je tout en mentant, comme à mon habitude.

- Parce que je pense en savoir plus que toi sur Zéro, me dit-elle sans aucune gêne.

Comment pouvait-elle me dire ça alors qu’on l’a connut au même moment, à la même minute, à la même seconde.

J’étais hallucinée. Et si j’étais tombée amoureuse de Zéro et que je l’avouais à Yuki, je n’ose même pas y penser. Je voudrais bien voir sa tête !Comme souvent la colère pris le dessus, et les mots sortirent tout seuls.

- Si tu connaissais beaucoup plus de choses sur Zéro que moi je n’en connais sur lui, alors pourquoi tu me demandes si on te cache des trucs, dis-je en haussant le ton, le visage plein de haine.

Ce coup là, ça ne passait pas du tout, je lui en voulais de m’avoir dit ça. Elle n’en croyait pas ses oreilles, cette phrase l’avait choquée. J’en était fière d’ailleurs. C’est moi que Zéro venait de mordre, c’est moi qui l’ai soutenus pendant qu’il pétait les plombs, je l’ai toujours soutenus dans quoi que se soit. Et elle osait me dire ça ? Elle ne savait même pas que peut être un jour elle ne reverrait plus Zéro quand il aura atteint le level : E. Si elle savait tout ce que je savais, elle aurait honte. Elle ne savait pas que quand elle parlait de Kaname devant Zéro, ça lui faisait du mal. Moi, je le voyais, puis elle continuais comme une bienheureuse. Je le voyais qui souffrait durant tout ce temps. Elle, elle ne voyait rien, elle pensait juste qu’il était en état de choque. Mais j’avais deviné, puis j’eus finalement confirmation lors d’une discussion, cette fameuse conversation entre le Directeur et Zéro.

A ce moment là, elle ne dit plus rien, puis se blottit dans ses couettes. Je ne savais pas ce qu’elle ressentais. Mais je ne pouvait plus restée plantée comme ça dans mon lit. J’eus l’idée d’aller voir Zéro dans la chambre d’amis du Directeur.

Je sortit de ma chambre, toujours habillée. Je marchai jusqu’à la chambre de Zéro. Heureusement il n’avait pas fermer la porte à clé. Il dormait sur son lit, il avait perdue ses couvertures. Je fermai la porte derrière moi doucement, prudemment pour ne pas le réveiller. A pas de loup je m’approchai de son visage de petit garçon perdus. Lui tira les couvertures pour le couvrir. Puis déposa un bisou sur sa joue froide. Je me demandai ce qu’il pensait de tout ça, de Yuki,…de moi. Je m’assis sur le canapé en face de son lit. Je ne trouvai pas le sommeil jusqu’à ce que mes yeux se fermèrent tout seuls. Je m’étais endormie prêt de Zéro, ça me suffisais, juste l’impression d’être avec lui me suffisais pour bien dormir. Yuki m’avait énervé il fallait bien que je me détende d’une manière ou d’un autre.

- Qu’est-ce que tu fiches ici, me demanda Zéro ( en me réveillant bien sur ) en s’asseyant à coté de moi.

Toujours aussi sympathique dès le matin.

- On s’est fâchée.

- Qui «ã€€on », me demanda-t-il avec son air renfrogné.

- Ben Yuki et moi, dis-je comme une évidence, a cause de toi d’ailleurs.

- Pourquoi ?

- A cause de toi, alors je lui ai dis la vérité !

- Tu lui as dis toutes la vérité, me dit-il d’un air inquiet.

- Mais non, t’as rien compris, je lui ai dis ce que je pensais.

- Ah, de toute façon c’est pas mes affaires alors débrouillez-vous, dit-il en enlevant sa chemise ( il n‘y avait rien dessous ), ce qui ne m’étonna guère.

Je le regardais attentivement. Il avait tellement changé physiquement. Des fois quand il passait dans les couloirs j’entendais dire «ã€€Kiryu, quand on le regarde bien, il est super mignon », «ã€€même canon ». Évidemment les filles de la Day classe de pouvaient s’empêcher de comparer Zéro à un élève de la Night classe.

- Au fait merci pour les couvertures, me dit-il en se regardant dans le miroir.

Il s’en était rendu compte alors.

Tout d’un coup il mis ses deux bras de chaque coté de ma tête, plaqués contre le mur. Je me recula, moi aussi, contre le mur, je me retrouvais coincée. Zéro fronça les sourcils.

- Comme autrefois, me dit-il, je voudrais que tu me promette une chose.

Rien que d’entendre cette phrase ça me donna des frissons. Je le regarda en attente d’une réponse.

- Je ne veux plus que tu approches Shiki et Aido, ni des autres vampires du le Pavillon de la Lune, me dit-il avec un air effrayant.

Quoi ? Il ne pouvait pas me demander ça. Shiki était la personne en qui j’avais une confiance extraordinaire. Je ne pouvais pas imaginer la journée sans voir le visage, ni entendre la voix, de Shiki-senpai. Mais je lui avais promis.

- Ne t’en fais pas Zéro, je veillerais aussi sur toi autant qu’il le faudra, dis-je avec beaucoup de conviction, mais ne me demande pas ça Zéro, c’est comme si je te demandé de ne plus voir Yuki, dis-je en boutonnant la chemise de son uniforme. Il me regarda d’un air frustré. Je savais qu’un jour j’allais tout dire à Zéro et Yuki, mais quand ?

 

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