Ellie
Chapitre 5
Je ne lui en voulais pas parce qu’ils avaient eu une aventure. Il m’avait menti. Il m’avait toujours dit que j’avais été la seule. Et quand je lui ai redemandé si il y avait eu quelque chose, il m’a encore menti. Quand à elle… je grognais rien qu’à cette pensée. Elle voulait le récupérer… Je ne pouvais pas rentrer maintenant, Je ne l’aurais pas supporté. Mais je ne pouvais pas laisser ma fille seule. Il fallait d’abord que je me calme et après je pourrais revenir.
Ca faisait un moment que je roulais. Je ne savais pas où allait et je n’avais pris de décision. Si j’en prenais une, Alice le saurait et Lui aussi. Quand le soleil se lèverait, j’appellerais ma fille et je lui dirais que j’avais du m’absenter… Je trouvais une excuse plus tard.
Pour une fois, je profitais réellement de ma Ferrari. Je n’étais pas une inconditionnelle des grosses voitures mais aujourd’hui elle avait d’un grand soutien. Si j’étais encore humaine, j’aurais beaucoup pleuré.
Quand le soleil se leva, je décidai d’appeler au cottage. Je pensais que ma fille serait réveillée mais quand le téléphone se décrocha, ce ne fut pas sa voix :
-Allo… Bella ? Si c’est toi réponds moi…
La voix de mon mari me paralysa. Je savais qu’il souffrait mais je ne pouvais pas faire autrement…
-Tu m’as menti… Quand on s’est marié, je pensais que tout le malheur était derrière nous, tu ne pouvais pas me faire du mal, plus me quitter. Et en fait, tu m’as menti plusieurs fois ces dernières années… je ne peux pas te pardonner tout de suite, laisse moi du temps
-Dis-moi où tu es, je te rejoins tout de suite. Il faut qu’on parle et tu le sais. S’il te plait Bella je t’aime, je ne supporte pas que tu sois partie… mon amour…
-Dis à Renesmée que j’ai du partir… Invente un truc, je ne veux pas qu’elle s’inquiète. Ne vient pas me rejoindre s’il te plait…
Et je raccrochai. Je me trouvais au milieu de nulle part, une route prés d’une forêt et je m’arrêtai quelque secondes. Je ne savais pas quoi faire… Après tout Edward avait raison, il fallait qu’on parle. Je redémarrai et vis un panneau m’indiqua que Chicago n’était plus trop loin. Il faisait un temps gris, je pourrais donc trouver un hôtel là bas. Alice lui dira que je suis là bas, il viendra. Loin d’Ellie, loin de tout le monde, on pourrait avoir une discussion.
A ce moment là, je pensa à ma fille et j’étais triste. Il ne fallait pas que je la laisse si longtemps mais je n’avais pas le choix.
Je regarda dans la boite à gant, je n’avais pas pris mon sac je ne savais pas si j’avais les moyens de pouvoir prendre un hôtel et je constata que il y avait des billets à l’intérieur. On en avait mis là surement pour les situations d’urgence et je fus contente que ces dernières années on ait eu à faire face à certaines situation qui obligeait ma famille à prendre ce genre de précautions. Je roula dans la ville et trouva un hôtel cinq étoiles. C’était plus commun d’attendre dans un hôtel que de me balader en ville, au cas où le temps changerait. On était fin novembre, mais on ne savait jamais.
Je me gara devant l’hôtel, donna mes clefs au voiturier et rentra dans le hall de l’hôtel. Je pris une chambre, n’importe laquelle, peu importe et leur indiqua que je pouvais recevoir une visite dans la soirée. Si Edward était parti maintenant, même à pied, la distance ne lui permettrait pas d’arriver avant la mi journée. Comme j’avais le temps, je décida d’aller acheter quelques vêtements. Les grooms m’avaient regardé bizarrement quand je leur dit que je n’avais pas de valise. Une femme attirante voyage toujours avec beaucoup de valise, avaient ils l’air de pensée.
Je sortie donc, une fois que j’avais vu ma chambre. J’étais dans une grande ville et l’hôtel où je m’étais installée était bien situé, tout prés de grands magasins.
J’en fis quelques uns, pris surtout des vêtements décontractés, je ne voulais pas acheter de belle robe, il ne le méritait pas en quelque sorte. Je m’acheta une valise également. Une fois tout acheté, après que les vendeuses m’aient regardé outrée quand je paya en liquide, je demanda qu’on me les amène à l’hôtel. Plusieurs porteurs ont été nécessaire et une fois que c’était fini, après avoir donner un bon pourboire, il ne me restait plus qu’à attendre.
Réfléchir à ce qui c’était passé était trop douloureux, je m’installa donc devant la télévision, regardant la première émission venue. Mais si débile soit elle, elle ne réussi pas à me faire oublier ma nuit. Ma réaction était peux être idiote, mais depuis que j’étais vampire, mes sautes d’humeur étaient incontrôlables.
Mon téléphone sonna, c’était Alice.
-Oui ?
-Oh Bella, tu vas bien ? Tu dois t’en douter, Edward est parti. Il a été idiot, il aurait du te le dire. Mais tu le connais. Quel imbécile…
-Ne dis pas ça, je n’aurais pas du m’enfuir. Renesmée va bien ?
-Oui, elle s’amuse avec Rose. On lui a dit que tu avais du partir parce qu’une amie avait besoin de toi. Je sais c’est banal, mais on a pas trouvé mieux. Et on a dit que Edward est parti te rejoindre pour t’aider . Tu veux lui parler ?
-Non, je pense que je n’y arriverais pas. Ellie est encore là ?
Alice se tut un moment, puis rajouta :
-Oui, elle ne partira pas Bella. Elle a des problèmes. C’est pour ça qu’elle est venue, elle voulait se protéger. Elle a pas voulu nous en dire plus mais je crois qu’il va falloir que tu la supportes encore, désolée…
-C’est rien, je comprends…
A ce moment là, on frappa à ma porte. Il était là.
-Alice, je dois te laisser…
-Il est arrivé ? Il a été rapide. Ne sois pas trop dur, il va déjà très mal…
-Merci de garder ça pour toi, répondis je ironiquement
Et je raccrocha. Je respirai un bout coup, puis je me dirigeai vers la porte. Je l’ouvris et quand il me vit il me serra dans ses bras si fort que j’aurais pu en être brisée.
-Désolé, je m’en veux, excuse-moi… Je ne veux pas te perdre… mon amour !
Il voulu m’embrasser, mais je le repoussai. C’était trop simple, il savait que je ne lui en voudrais pas longtemps si il m’embrassait. Je me reconcentra, le regarda et vis à quel point il souffrait. Ces traits étaient tordus par la douleur.
-Laisse-moi un peu de temps veux-tu… Je savais que tu viendrais. Maintenant, tu as intérêt à tout me dire. Je ne supporterais pas un autre mensonge..
Il fermis la porte et s’installa prés de moi.