Ellie

Chapitre 4

Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/11/2016 21:26

Chapitre 4

 

                -Merci, murmurai-je. Je ne pensais pas que tu serais aussi franche. Je vais essayer de faire des efforts. Après tout mon mari t’apprécie, alors autant qu’on devienne amies …

                -Bonne idée, je suis d’accord. Bon je pense que nous ferions aussi bien d’aller voir Alice et Rosalie. Je suis sûre qu’elle serait ravie de faire une journée fille. En tout cas, je crois qu’il va falloir que un jour on aille faire du shopping tout ensemble. Je n’ai plus rien à me mettre… Et oui, c’est ça d’être une vagabonde, on ne peut pas se balader avec beaucoup d’affaire… J’ai une quantité de fringues dans mon sac qui ne sont plus portable depuis les années 90 au moins…

                -C’est Alice qui sera ravie, elle qui veut toujours m’emmener à Seattle, au moins là, elle aura un prétexte.

                Nous rentrions dans la grande villa. Carlisle était à l’hôpital, il n’y avait que des filles et je sentais que Alice allait en profiter pour me faire les pires tortures.

                Mes doutes ne furent pas exagérés, à peine arrivée qu’elle descendit en trombe du premier, les bras chargés de produit de beauté en tout genre, dont je ne connaissais même pas leur utilité. Rosalie descendit peu de temps après et on attaqua les hostilités, avec séance maquillage, vernie à ongle, etc…

Ellie ne semblait pas être dans son élément non plus, elle était beaucoup moins coquète que mes deux sœur. Elle avait un charme fou avec ses longues boucles brunes et ses grands yeux. Je pouvais comprendre l’intérêt qu’on pouvait lui donner, quand elle était dans la pièce, on avait l’impression que tout le reste était plus fade.

Tous ses comportements étaient excentriques  et exagérés. Mais c’était ça qui lui donnait son charme. Elle ne ressemblait à personne. Je me demandais comment Rosalie pouvait l’apprécier. Elle qui aimait être l’objet des fantasmes de tous les hommes et être au centre de tout. C’est vrai que la beauté d’Ellie n’arrivait pas à celle de ma belle sœur. Mais bizarrement, je la trouvais plus attirante. Car sa beauté était due à ce charisme incroyable.

J’avais décidé de ne plus me soucier de la relation qu’il y avait eu entre elle et Edward. Après tout, elle avait été franche et je me disais que si ce n’était pas arrivé il y a 10ans, ça n’arrivera jamais. De plus, Edward m’avait montrée de nombreuses fois qu’il m’aimait.

                Après avoir passé un bon moment à se maquiller, Alice et Rosalie décidèrent de se changer. Leur amour pour la mode me dépassait et je savais que après ma transformation, Alice aurait adoré que cela change.  

                Je m’installa sur le canapé et décida de regarder un peu les infos. Ellie profita de ce moment de calme pour sortir un peu. Je me rendis compte au bout de quelques instants qu’elle était au téléphone, elle était énervée :

                -Laisse-moi tranquille je t’ai dit ! Je ne suis pas ta chose alors lâche-moi… De toute façon tu ne pourras pas me retrouver… Où je suis ? Parce que je te dois quelque chose, je dois te le dire ? Tu rêves mon vieux… Tout ce que tu peux savoir c’est que je suis bien ici, je suis avec des gens que j’aime et tu sais quoi, tu n’en fait pas parti alors fous moi la paix.

                Et elle raccrocha. Quand elle rentra dans la maison elle me regarda pendant quelques dixièmes de secondes. Elle chercher une excuse pour se justifier, elle savait que je l’avais entendue. Elle me sourit et lança :

                -Un ancien amant. Il faut croire que je suis inoubliable… Il ne veut pas comprendre quand je dis « non mec, juste une nuit ! ». Les hommes peuvent être bête parfois…

                Et elle rigola. Mais son rire était forcé et elle m’avait dit ça tellement calmement que ça paraissait faux. Je lui rendis son sourire, mais elle est moi on savait que c’était faux. Pourquoi elle ne dévoilait rien sur elle ? Je ne comprenais pas, et elle devait savoir que laisser trop d’ombre sur son passé ne l’aiderait pas à ce que je l’apprécie.

                Alice et Rose descendirent et la journée fille continua, mais cette fois avec Esmée qui se joint à nous.

 

 

                Les garçons rentrèrent peu avec que le soleil se couche. Ils avaient du beaucoup s’amuser, et se chamailler vu l’état de leur tenue. Mais Edward restait très classe, même débraillé. Je lui sautai au cou dès son arrivée. Les moments sans lui étaient déjà durs, mais vu celle que j’avais passé, ça l’était encore plus.

                -Je t’ai manqué tant que ça… me souffla t-il à l’oreille.

                Son haleine m’enivrait et je désirais déjà me retrouver seule avec lui. Ma fille était rentrée depuis peu, Jake était rentré chez lui. Billy le voyait si peu ces derniers temps que dès fois il lui accordait des soirées et laissait Renesmée seule. Elle jouait aux échecs avec Esmée. Elle refusait de jouer avec Alice car d’après elle « elle trichait sans faire exprès ».

                -Dis Edward, je peux t’emprunter ta vieille chambre ? Je voudrais mettre mes affaires dedans histoire de pas tout étaler dans le salon. Et puis c’est quand même plus pratique pour se changer, dit Ellie.

                -Oui, si tu veux, tu veux que je te montre où elle est ?

                -Non ça ira, je suivrai ton odeur, rigola t-elle.

                Et elle couru au premier.

                -Tu veux rentrer ? me demanda Edward.

                -Non pas tout de suite, on a tout le temps…

                Et je l’embrassai.

 

Quand Renesmée fut trop fatiguée, je décidai de la ramener au cottage. Edward était en train de regarder un match avec ses frères, aussi je décidai de la ramener seule.

Elle s’endormit vite, au bout de quelques minutes je voulus voir pourquoi mon mari n’était toujours pas revenu. C’était la première fois qu’il me laissait aussi longtemps seule au cottage. Je retournai dehors et me dirigeas vers la villa quand j’entendis des voix lointaines, plus loin dans les bois. Les voix étaient presque cachées par le bruit de la rivière juste à côté, et je décida de me rapprocher. Je les entendis maintenant et je distinguai deux personnes. Un homme et une femme.

-Pourquoi tu es revenue ? demanda l’homme.

-Il n’y a pas que ça que tu veux savoir. Je sais que tu m’en veux d’être partie, tu pensais que je t’avais laissé tranquille. Et maintenant, je reviens sans te prévenir ça doit t’énerver…

-Tu sais très bien ce que je ressens…

-Et toi ce que je pense…

Il y eu un silence et l’homme repris :

-Pourquoi maintenant ?

-Il y a dix ans, je suis partie parce que j’avais peur de nous, de ce que nous devenions. Tu sais combien tes parents auraient été heureux que nous mettions ensemble. Et je sais que toi aussi. Je ne le voulais pas, c’était trop tôt. Et puis, j’ai fait une rencontre il y a peu et je me suis rendue compte que je n’aurais jamais du te fermer mon cœur. Je suis revenue pour me faire pardonner et pour te dire que je t’aimais. Je ne voulais pas que tu le sache avant que je te le dise, c’est pour ça que j’ai caché mes pensées. Mais il y a Bella… Je ne savais pas…

-Je t’ai aimé, mais aujourd’hui tu n’es plus qu’un agréable souvenir. Je suis heureux, j’ai une famille.

-Tu ne nous laisseras pas de chance alors… Notre passé ne représente plus rien ? Je n’ai jamais oublié notre baiser tu sais…

Je m'étais rapproché. J’étais montée dans un arbre pour ne pas me faire entendre au milieu des feuilles mortes. Mais quand Ellie prononça sa dernière phrase, je serra trop fort la branche et elle craqua. Je savais que j’étais repérée et je descendis de l’arbre en vitesse. Edward et Ellie s’étaient rapprochés et ils pouvaient maintenir sentir mon odeur correctement et quand je fus à terre j’entendis Edward murmurer :

-Bella…

                Et là sans l’attendre je courus aussi vite que possible vers la villa. Je savais que si je courais dans les bois je serrais vite rattraper. Il me restait alors ma voiture. J’alla dans la dépendance, pris ma Ferrari et fila le plus loin possible. La dernière chose que j’entendis ce fut Edward, qui se rendant compte qu’il m’avait menti, m’avait rattrapé et hurla mon nom.

                Je fus déjà loin, et j’étais si contente qu’il ne puisse pas lire en moi…

Laisser un commentaire ?