Trop besoin de lui

Chapitre 15 : A l'état sauvage

Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/11/2016 23:00

Couc tout le monde! voilà le nouveau et avant dernier chapitre!

Merci à toutes mes lectrices (et lecteurs?) de suivre ma fiction et particulièrement à celles qui laisse un commentaire (presque) à chaque fois: Amelol, merci beaucoup pour tous tes ptits com. c'est trop cool d'avoir pris le temps, ça fait vraiment plaisir! et puis Namande et Laura aussi: MERCI!!

bon je vous laisse avec ce chapitre un peu corsé ;)

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J’attrape à mon tour sa mâchoire entre mes deux mains blanches qui jurent avec le cuivre de sa peau, et lui vole un baiser. Puis deux. Et un autre, avidement.

Sa bouche est si suave et chaude, elle m’a tellement manquée.

Il me donne ses lèvres sans retenue et m’enlace étroitement. Ses grandes mains caressent tendrement mon dos tandis que je l’embrasse avec fougue. Mes mains se précipitent dans ses doux cheveux noirs et fourragent instantanément ses longues mèches, le pressant un peu plus contre ma bouche. Nos langues se cherchent, se mélangent, s’apprivoisent. Les seuls moments où Jacob interrompt notre baiser, c’est pour regarder mon visage, me toiser amoureusement, et m’embrasser de plus belle avec ferveur. 

La pluie s’est mise à tomber, inattendue et discrète. Nous sommes toujours à genoux dans la terre, mais qu’importe !

Je glisse mes mains autour de sa taille et remonte le long de son dos nu et brûlant. Mes doigts se faufilent comme la pluie entre les sillons creusés par ses muscles, je les agrippe et écrase ma poitrine contre son torse.

Ma proximité lui soutire un halètement, et ses mains  descendent jusqu’à mes fesses, qu’il agrippe, me plaquant contre son bassin. Se faisant, je sens contre mon ventre sa virilité tendue par l’envie ; et le désir, primaire, se fraie un passage dans mes veines.

Je gémis comme il a libéré ma bouche pour assaillir mon cou. L’eau ruissèle sur mon visage, penché en arrière, dégageant mon cou qu’il suce en une trainée de baisers sensuels.

Le courant chaud chemine en moi. Je ramène son menton à moi et le regardant dans les yeux, je goûte de nouveau ses lèvres mouillées d’eau douce. Ses mains glissent librement sur tout mon corps en autant de caresses charnelles.

Je m’éloigne un moment de sa bouche et lui murmure langoureusement :

Je suis à toi Jacob Black, corps et âmes ».

Et le rouge ne me monte même pas aux joues quand j’ajoute en vrillant mon regard au sien:

« Tu peux faire de moi ce qu’il te plaira ».

Il scrute mes yeux pleins de désir le temps sans doute de réaliser la portée de mes paroles, puis caresse délicatement mon visage pour en essuyer la pluie et m’embrasse sur le front.

Le doute sur ses intentions m’assaille un instant, mais il me saisit par les hanches et nous relève sans effort. Il me porte en me serrant contre lui, j’ai enroulé mes jambes à sa taille, et il marche vers la cascade, à deux pas. Il contourne le petit bassin et passe derrière le rideau fin de la chute d’eau, dans le recoin formé par la roche. Là il m’allonge doucement sur la mousse et se redresse. 

Je peux enfin contempler son corps nu. Ses muscles sont bandés sous sa peau dorée et l’eau de pluie ruissèle de ses cheveux sur ses épaules, de ses épaules à son torse, de son torse à ses abdominaux et de ses abdominaux à... Ma poitrine se soulève en un halètement sonore provoqué par ma découverte.  Gonflée et dressée, elle semble appeler mon corps tout entier.

Instinctivement et sans détourner mon regard de lui, j’hôte à mon tour mon sweater et mon tee-shirt. Jacob se rapproche et se penche sur moi, me couvant de ses yeux aimants et dit tout bas :

-« Tu m’as tellement manqué Bella. J’ai cru mourir en croyant te perdre.

- Je suis là mon amour, et je ne compte pas te laisser, jamais.

- Promets-le. 

- Ma vie sans toi serait vouée aux ténèbres. Je n’y survivrai pas longtemps, j’ai bien trop besoin de toi, de ton sourire, de ta chaleur, de ton amour. Je ne te quitterai jamais, je te le promets.

- Je t’aime. » Dit-il simplement avant de m’embrasser tendrement.

Sa bouche chaude passe des mes lèvres à mon cou sans plus attendre, puis le long de ma bretelle de soutien-gorge. Ses mains caressent mes seins par dessus le tissu de celui-ci puis ses lèvres les rejoignent.

Je me cambre lorsqu’il passe sa main sous mon dos pour en dégrafer l’attache. Il le glisse délicatement le long de mes bras pour m’en débarrasser complètement puis embrasse ma peau nue. Ce contact m’enflamme et je suis secouée de soubresauts.

Ses baisers arpentent ma poitrine puis mon ventre. Ma respiration erratique l’encourage, il détache la boutonnière de mon jean, je soulève les fesses pour qu’il puisse le retirer, ce qu’il fait aussitôt, avec ma culotte. Je suis surprise de me retrouvée nue l’espace d’une seconde et un frisson me parcourt. Il s’allonge alors doucement sur moi, son corps nu contre le mien me réchauffe d’un coup et je soupire de plaisir.

Nous nous embrassons de nouveau et Jacob caresse mes cheveux. J’écarte un peu les jambes pour qu’il s’installe plus confortablement contre moi et je sens sa fierté, dure, contre l’intérieur de mes cuisses. Je ne peux refouler un petit hoquet d’angoisse. Ses yeux cherchent tout de suite les miens, interrogatifs.

-« C’est que... j’ai un peu peur, j’avoue » dis-je, gênée.

-« Je sais. Moi aussi » me répond-il en murmurant.

-« Non c’est que, c’est la première fois, tu sais... »

-« Pour moi aussi » se contente-t-il de souffler.

Je reste quelques secondes hébétée par cette révélation, comment ce peut-il que Jacob qui donne l’air d’être si expérimenté soit encore vierge ? Il embrasse ma clavicule comme si de rien n’était, puis remarque mon étonnement.

-« Quoi ? » fait-il, soudain embarrassé.

Le temps que la nouvelle fasse le tour de mon cerveau, je réalise que c’est juste parfait. On est à égalité, on s’aime et l’on se donne pour la toute première fois l’un à l’autre. Je lui souris affectueusement et marmotte :

-« Je t’aime ».

Je caresse sa taille et son dos, sa peau est douce et sa chaleur si agréable.

-« Jacob fais moi tienne ».

Il se penche sur ma poitrine, son souffle brûlant balaie ma peau, et je le sens bientôt se glisser en moi, difficilement d’abord, mais tout doucement pour ne pas trop me faire souffrir. Je me mords les lèvres, étouffant un petit gémissement de douleur, Jacob me regarde, attentif aux expressions de mon visage, essayant de ne pas me rendre l’expérience trop pénible.

Mais rapidement, le mouvement de ses hanches devient plus souple et la douleur s’estompe au fur et à mesure.

Je me détends et découvre petit à petit le plaisir. Puis ses avancées se font profondes et mes gémissements trahissent ma satisfaction. Je ressers mon étreinte, agrippant ses omoplates, et j’halète dans son cou. Son odeur animale m’enivre. Je le sens se crisper entre mes bras à plusieurs reprises, son souffle est saccadé sous l’effort.

Mon corps répond maintenant au sien en ondulant de plus belle, et j’entends mon amour gémir de plus en plus fort.

-« Oh Bella… Bella… »

Je devine que sa jouissance est proche ce qui m’émoustille encore plus. Je renforce la pression de mes hanches à chacune de ses avancées en moi.

Il me lance alors un regard et j’y vois une déferlante de plaisir tandis qu’un râle sauvage s’échappe de sa gorge. Il se raidit, au plus profond de moi, les yeux fermés pour apprécier l’intensité de l’instant.

Puis ses muscles se décontractent et il s’allonge légèrement sur moi, s’appuyant sur ses coudes de chaque côté de ma tête, et enfonce son visage dans mes cheveux. Je l’enlace, lui caresse la nuque et embrasse sa tempe. J’ai un peu trop chaud car sa peau est bouillante, mais je ne bouge pas, je ne veux pas me décoller de son corps tout de suite.

Après quelques minutes, il se retire et s’allonge à coté de moi, je bascule sur le flan et colle mon dos à lui. Il se retourne aussi et me serre contre lui, enlaçant ma taille et refermant sa main sur mon petit sein.

Nous restons longtemps là, à écouter nos respirations mutuelles et les battements de nos cœurs se calmer.

La pluie tombe toujours, crépitant sur l’eau du bassin et sur les feuilles des arbres alentours. L’air sent bon la terre et le bois humides. Quelques piaillements d’oiseaux téméraires nous parviennent de loin. Le calme de la nature m’apaise et je sens la fatigue m’emporter.

Je me laisse aller au sommeil, nue au beau milieu de la forêt, dans les bras de mon Loup.

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