Trop besoin de lui

Chapitre 4 : Puissante attraction

Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 10:02

Merci pour vos commentaires, je ne les ais vu qu'aujourd'hui (y a pas une alerte mail nouveau commentaire??)

Bref, c'est vrai que Bella balaie un peu vite fait Edward, mais disons pour sa défense que l'histoire commence un long moment après son départ, plus loin qu'où reprend sa 'vie' après la rupture dans le bouquin (tentation), l'eau a passé sous les ponts et elle ne l'a pas vu revenir. donc bon.. De plus l'imprégnation (qui est bien mutuelle normalement au faite!) la déboussole totalement et la lie profondément à Jacob, presque malgré elle, mais c'est incontrôlable, presque mystique (bon on peut même considérer que c'est mystique vu que c'est un truc de loup garous)

Voilà! merci de lire ma fiction et je suis super contente qu'elle vous plaise! Je vais publier plus souvent maintenant que je sais que vous suivez! à bientôt

ps: mise en garde: ce chapitre est réservé aux esprits lubriques comme le mien (hahaha!)

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4. Puissante attraction

 

-« L’orage ne s’est pas calmé. Tu peux rester dormir si tu veux Bella. Je pense que c’est plus prudent. 

- Ok Billy, j’vais appeler mon père pour le prévenir.» En un coup d’œil à Jacob, je vois que cette décision le ravi au sourire qu’il affiche. Je suis également contente de pouvoir passer la soirée avec lui, après les événements de la journée.

Billy nous souhaite bonsoir et  part se coucher. Après avoir passé un coup de fil à mon père et écouté ses recommandations confuses vis-à-vis des garçons de la réserve- comme si j’avais besoin de ça, et surtout : s’il savait !- je m’affale dans le canapé aux côtés de mon bel indien qui regarde attentivement l’écran de télé.  Il encercle mes épaules de ses bras musclés en m’embrassant la tempe.

-« On regarde un film ?»

-« Je suppose. » Je m’allonge et mets ma tête dans le creux de son épaule, lui cherche un film en faisant défiler les nombreuses chaines. La réception est mauvaise pour la plupart d’entre elle, à cause de l’orage. Peu importe, je sens la fatigue m’emporter doucement, confortablement lové contre la chaleur agréable de Jacob. Je suis tellement bien dans ses bras. Il est mon havre de paix. Et je suis heureuse d’enfin pouvoir lui donner ce qu’il mérite. Cette pensée me fait sourire et je me pelotonne encore un peu plus contre son torse fort. Entre rêve et éveil, je le sens plus tard me transporter dans ses bras jusqu’à l’étage et me coucher dans un lit. Un dernier baiser sur mes cheveux scelle mon sommeil.

 

 

Un grondement violent me réveille en sursaut. Bon sang ce qu’il était près! Le ciel est régulièrement zébré d’éclairs blancs, illuminant la pièce.

Ah c’est vrai, je suis chez Jacob.

Dans la chambre de sa sœur.

Je frotte un peu mes yeux ensommeillés, et le tonnerre frappe à nouveau. J’en frissonne. Je regarde encore autour de moi et, peu rassurée par la tempête qui s’abat dehors et le fait que je ne sois pas chez moi, entourée d’objets familiers et rassurants, je décide d’aller me coucher près de Jake.

Sans bruit je m’approche de son lit. Il dort sur le côté, face au mur, je ne distingue que sa nuque et ses épaules nues et dorées, contrastant avec le drap blanc qui les recouvre à moitié. Il y a assez de place dans son dos pour que je m’y glisse doucement sans le réveiller.  C’est donc ce que je fais, et je me rapproche légèrement de lui, d’une part pour ne pas tomber du lit, et aussi parce que la chaleur qui émane de son corps est très attrayante. Une pensée traverse mon esprit d’un coup : et s’il était nu ? Si en plus d‘être torse nu il ne portait pas non-plus de caleçon ? J’ose m’approcher un peu plus après une longue hésitation afin d’en découdre, mon corps dans la même position qu’est le sien, comme si j’allais m’emboiter dans son dos. Le tissu qui frôle ma cuisse me tire un petit soupir de soulagement. Sa respiration est forte et régulière, je ne pense pas l’avoir réveillé. Ma peau est collée contre la sienne, elle est tellement douce et chaude, et son odeur boisée...  c’est exaltant et apaisant. Je me sens en sécurité auprès de lui, si bien que je ne tarde pas à sombrer lourdement dans le sommeil, malgré l’orage qui ne s’est pas modéré.

 

 

Le soleil crible mon visage de ses premiers rayons matinaux. J’ouvre un œil, puis deux, pour découvrir que je suis dans la chambre de Jacob, dans le lit de Jacob, et que je suis étroitement serrée contre lui, dans son dos, le nez niché dans sa nuque, mon bras sous le sien, ma paume collée à plat sur ses pectoraux et mes jambes nues entrelacées aux siennes. Ah. C’est un peu gênant. Mais loin d’être désagréable.

Je ne pensais pas un jour être intime à ce point avec lui, mais mes sentiments avaient évolué petit à petit, et avaient atteint leur paroxysme avec l’imprégnation. Plus que des amours adolescents, le destin nous avait liés, et j’étais plutôt heureuse que celui-ci me destine Jacob, ce bel indien prévenant, affectueux, drôle et protecteur, même si  les contacts physiques étaient pour le moment un peu embarrassant du fait de notre amitié de longue date. Je n’étais pas habituée à le regarder avec des yeux pleins d’amour et – il faut bien l’admettre- de désir.

C’est pourtant ce qui se passe. Il est là entre mes bras, et j’ai envie de le serrer fort, qu’il comprenne et ressente mon amour et qu’il s’en empare jalousement. Qu’il me prenne toute entière.

J‘accompagne le geste à la pensée en  un mouvement tendre et je sens son bras bouger doucement sur le mien. Il enlace mes doigts qui agrippaient son torse et les tire jusqu’à ses lèvres. Là il dépose un baiser sur chacun, précieusement. Je ressers un peu mon étreinte et embrasse affectueusement l’implantation de ses cheveux, il sent bon l’homme, et je me sens d’autant plus femme là, tout contre lui. Et la femme qui s’éveille en veut plus. Je me tortille subtilement contre son dos, pour lui montrer que mon corps s’impatiente et dépose sensuellement une trainé de baisers de son cou à son épaule. Il réagit immédiatement en passant son bras derrière lui, contre mes côtes et attrape ma fesse dans sa grande main, me collant contre lui. Sa force me fait frémir.  Je caresse vigoureusement son ventre, dessinant du bout des doigts ses abdominaux, puis remonte hâtivement pour empoigner ses pectoraux -cet homme est tout en muscles ma parole, et je saisi enfin sa mâchoire, tourne son menton vers moi et  lèche le lobe de son oreille.

Je n’ai jamais été aussi intime avec quelqu’un mais j’agis instinctivement sous le coup du désir.

Il tourne un peu plus la tête et colle sa bouche charnue à la mienne, avidement il suce mes lèvres tout en pressant ma fesse, me plaquant un peu plus contre les siennes. J’ai chaud, j’halète sous ses caresses, mon bas-ventre s’enflamme et dans un soupir je prononce son prénom. Il se retourne instantanément face à moi, repoussant le drap qui nous est superflu vu la chaleur que nos corps brassent, je peux alors contempler son corps : sa peau caramel, tous ses muscles dessinés... mes mains vont naturellement à leur rencontre. Lui se jette sur mon cou, il pose des milliers de baisers sur ma carotide puis ma clavicule. Mes mains courent sur son corps, je saisi à mon tour ses fesses fermes moulées dans son boxer, je les empoigne et le tire contre moi. Je sens alors contre mon ventre sa virilité, plus dure encore qu’aucun de ses muscles et je gémis de surprise et de plaisir à son contact. C’est moi qui lui fais cet effet ?!

Jacob lui a l’air plus expérimenté, il glisse spontanément une main sous mon débardeur, remonte jusqu’à mes seins,  y trace des arabesques du bout des doigts en titillant mes tétons, continue à m’embrasser... puis il plonge dans mes yeux, je suis presque dépassée par les sensations qui me submergent, je suis ivre de désir. Il bascule sur moi toujours en me fixant de ses prunelles chocolat, il tire mon buste à lui et m’enlève mon haut, je me rallonge un peu gênée par ma nudité, mais il écarte calmement mes mains en se penchant pour embrasser ma poitrine et murmure :

-« Ton corps est sublime Bella, tu es magnifique» il le dit avec une telle émotion que je ne peux que le croire et me laisser aller. J’agrippe ses cheveux et les embrasse, respirant leur odeur. Lui cajole mes petits seins avec adoration, me soutirant quelques soubresauts. Il s’imbrique  entre mes cuisses qu’il écarte doucement avec son bassin, et commence un va et vient souple et langoureux, son caleçon et ma culotte étant les derniers remparts au mélange de nos essences. Je me liquéfie littéralement au fur et à mesure qu’il frotte sa fierté et ce contact est tellement bon que je me surprends à attraper ses fesses d’une main et l’écraser un peu plus contre mon intimité. Nous haletons tous les deux, grisé par le plaisir et l’envie. Je m’agrippe aux muscles de son dos brulant, rapprochant mes lèvres de son oreille, ou je dépose des petits baisers, entrecoupés de gémissements, et lui étouffe les siens en enfouissant son visage au creux de mon cou, dans mes cheveux. Il est appuyé sur un coude tandis que son autre main maintient ma cuisse contre sa hanche qui ondule de plus en plus fort. Je ne peux plus me retenir, je prononce son nom dans un gémissement un peu plus haut, il me contemple puis plaque rapidement ses lèvres contre les miennes pour en étouffer un deuxième qui raisonne dans sa bouche, ce qui a l’effet d’un bombe : je le sens se crisper et il se détourne, pose sa joue sur mon épaule et arrête tout mouvement.

Surprise par cette brusque interruption, je demande à voix basse :

-« ça va ? » Il se retourne doucement vers mon visage et soupir, rieur :

-« il faut que je me calme un peu là, tu... tu es tellement excitante ! » Je lui rends son sourire doux, flattée, et l’embrasse doucement sur la commissure de ses lèvres. Il laisse s’écouler une minute pendant laquelle je fais courir mes doigts sur sa peau, puis se redresse au dessus de moi, les bras tendus soutenant son poids et m’embrasse du bout des lèvres, je me tends jusqu‘à lui, passe mes bras autour de son cou et l’embrasse sensuellement. Je suis bien, j’ai chaud, j’ai envie... Je me laisse aller à la confidence et chuchote suavement :

-« J’ai envie de toi Jake, j’ai tellement envie de toi ! » Il gémit, comme surpris par mes mots et m’embrasse de façon torride, puis passe une de ses mains contre mon ventre entre nous. Elle descend, descend, et je sais qu’elle ne s’arrêtera pas avant d’avoir atteint mon intimité brûlante et moite. Il arrive à la barrière de coton qui ne l’arrête pas une seule seconde. Ses doigts glissent aussitôt entre mes lèvres et j’hoquète instantanément. Habiles, ils inondent le bas de mon ventre de décharges électriques. Puis je les sens subtilement s’immiscer à l’intérieur de moi. De son autre main il caresse mes seins, décuplant mes sensations. Je laisse ma tête rouler en arrière, je soupire profondément à défaut de crier et mon corps se tord, répondant docilement à ses caresses profondes.

Une voiture vient de s’arrêter devant la maison. Jacob l’ayant entendu le premier se fige puis se redresse, essayant d’apercevoir quelque chose par la fenêtre.

 C’est la voiture de Paul. » il réfléchit un moment, puis s’allonge sur moi en déposant un baiser sur ma joue sans rien dire de plus, et pose sa tête sur ma poitrine, sous mon menton.

-« Il faut qu’on s’arrête ? Oh non, non ne me dit pas que tu vas t’arrêter !» ma voix est implorante. « Pas maintenant Jacob, je t’en supplie... » Le plaisir me fait oublier toute prudence.

 Même s’il ne vient voir que mon père, on va finir par se faire remarquer, ils sont juste en dessous... Et imagine qu’il monte me voir directement ? J’en ai autant envie que toi, voire plus. Mais rien ne presse ma belle

Je tente un dernier mouvement de hanches aguicheur, puis me résigne, désolée, sans un mot.

Les voix qui résonnent dehors nous laisse un court répit, nous restons donc dans cette position, j’enroule mes bras autour de ses épaules et pose une main sur ses cheveux. Je sens sa respiration sur mon sein et ma frustration s’apaise au rythme de son souffle. Il est si doux de l’avoir contre moi et d’ainsi sentir nos deux cœurs battre à l’unisson.

 

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