Un jour à Gensokyo

La Forêt de la Magie. Un lieu mystérieux et éviter de tous, ou presque, humains comme yokai. Tom songeait à la possibilité de s’y retirer, de plus, Marisa y vit. Il allait vers la maison de cette dernière. Une fois devant la porte, il hésita à frapper. Il regarda la lettre, la plaqua contre la porte, sortit un clou et le planta dans la porte avant de s’en fuir en prenant son envol grâce à son bâton. La porte fut ouverte en fronde, Marisa se demandant qui avait bien pu frapper la porte si violemment. Alors qu’elle ne vu personne et s’apprêtait à la refermer, elle vit la lettre de son amour. Elle la prit, rentra en vitesse pour l’ouvrir et la lire.

Elle froissa la lettre, des larmes pures comme du cristal perlèrent de ses yeux couleur citrine et tomba à genoux.

Ma chère Marisa,

Quand tu liras cette lettre, j’aurai disparu. Je me suis rendu compte que les yokai comme les humains n’étaient que des monstres qui ne vivaient que pour la mort. Je dois fuir face à la menace des yokai pouvant me voir affaiblit et fuir devant la colère des humains qui réclament ma mort. Je fuis dans un endroit où je pourrais enfin être en paix.

Je t’aime par-dessus tout et je veux éviter de te mettre en danger, non seulement car je suis pourchassé mais aussi à cause de moi. Je viens de réaliser que je n’étais qu’un monstre qui vivait sous une forme humaine. J’ai commis un acte horrible dans la forêt il y a très peu de temps.

Je te fais mes adieux Marisa, je penserai toujours à toi.

Tom, Apprenti Magicien, ton Amour…

Tom vola vers le manoir et toussa violent à plusieurs reprises durant le trajet. Le ciel était gris et nuageux. Il sentit une présence, il se retourna et ne vit rien. Au moment de revenir dans sa position normal, un éclat de glace lui rasa la joue droite qui se mit à saigner. Il vit dans la tempête de neige naissante les formes de la fée des glaces, Cirno. Elle finit par apparaitre distinctement devant lui.

-Ah ah, tu vois ! Je suis la plus forte ! Lança la fée, sure d’elle.

-Cirno ! Qu’est-ce que tu fais ? Hurla-t-il.

-Je montre que je suis la plus forte ! Je suis aussi la chef.

-La chef de qui ?

-D’eux. Dit-elle en indiquant du doigt quatre yokai qui surgirent dans son dos.

Tom fut déstabilisé et commença à tomber vers le lac, parvenant malgré tout à se libérer de l’emprise des yokai sauvages qui se mirent à lui foncer dessus. Ils commencèrent à lui tirer dessus avec diverses orbes lancées de manières totalement anarchiques. Il les esquiva alors qu’il chutait toujours puis riposta en envoyant de nombreuses orbes roses qui formait trois lignes qui partaient de ses mains et qu’il fit onduler. Deux yokai furent suffisamment atteints pour tomber à leur tour. L’eau n’était plus qu’à quelques mètres quand il tendit le bras pour faire venir son bâton. Il se rapprocha de la surface et l’un des yokai accéléra et l’atteignit. Celui-ci s’agrippa aux épaules du magicien et allait le mordre au niveau du cou. Tom tourna sur lui-même juste avant l’impact sur la surface de l’eau. Le yokai percuta l’eau à grande vitesse et avec Tom sur lui. Celui-ci prit appui sur le yokai pour sauter et atteindre son bâton de vol. Il fonça à toute vitesse juste au-dessus de l’eau. Il entendit un rire, celui de Cirno et la vit lui lancer des pics de glaces qui s’enfoncèrent sous l’eau. Il fit basculer la base de son bâton et partit à la verticale, une fois à la hauteur de Cirno, il forma une boule qu’il tenait à deux mains au niveau de sa hanche droite qu’il lança en tendant les deux bras, l’une au-dessus de l’autre. Une boule de feu fonça à toute vitesse vers la fée qui se la prit en pleine face et qui fut projetée loin derrière avant de retomber dans le lac. Tom se stabilisa et vit le dernier yokai prendre la fuite. Il se dirigea vers le manoir Scarlet, sa destination.

Tom fut accueilli par Sakuya et Remilia qui l’attendaient devant le perron du manoir. Avec cette journée sans soleil, la vampire put sortir sans ombrelle. Il s’approcha d’elles mais s’arrêta pour tousser à plusieurs reprises avant de les rejoindre. Ils entrèrent et Remilia se reprocha immédiatement de lui alors que Sakuya les conduisit vers le petit salon. La salle était très décorée mais semblait assez peu servir malgré les soins pour la maintenir propre. La domestique alluma un feu dans la cheminé qui semblait ne pas avoir servi depuis des siècles. Le jeune magicien était assis dans un canapé rouge sombre en face de la maitresse des lieux, assise dans un fauteuil de la même couleur. Alors que la maid alla chercher du thé et des biscuits, la «jeune vampire» s’adressa à lui.

-J’espère que ton voyage s’est bien déroulé. Demanda-t-elle.

-C’est une drôle de question, d’habitude tu ne me l’as pose pas. Dit-il l’air suspicieux, observant les réactions du vampire.

-Je sais que tu as été attaqué au-dessus du lac.

-Je me disais bien…

-Je suis heureuse que tu sois là. Dit-elle avec joie, inquiétant Tom.

-Heu… Pourquoi ?

-Les rumeurs et les nouvelles vont vite en Gensokyo. Dit une voix à la porte.

-Patchouli. Justement, on allait avoir besoin de toi. Dit Remilia

-Bien. Bonjour Tom.

-Bonjour Patchouli.

-Patchouli, tu peux lui expliquer.

-Une rumeur court selon laquelle tu es responsable d’une extermination assez violente de plusieurs yokai. Dit Patchouli.

-C’est… exact… Répondit Tom avec difficulté.

-Pourquoi ? demanda Patchouli.

-Cela doit avoir un rapport avec ta tentative d’exécution au village. Dit Sakuya revenue avec le thé.

-Oui… Dit Tom, toujours l’air plus sombre.

-Explique-toi. Demanda Patchouli

-Après ma fuite du village, j’ai perdu toute confiance en toutes personnes et en toutes choses. Je suis tombé sur Rumia en train de… dévorer une personne… j’ai fui, fui, fui les ténèbres mais elles ont fini par me rattraper… et se sont emparées de moi. Je suis devenu un monstre et j’ai... exterminé toutes choses qui tombaient sous ma main…

Soudain un violent bruit se fit entendre. Une onde de choc fut ressentie dans tout le manoir. Une puissante quantité d’énergie venait d’être dégagé d’un seul coup. Alors que Tom était encore abasourdit par ce qu’il venait de se passer, les visages de Remilia, de Sakuya et de Patchouli étaient marquées par l’inquiétude et le jeune homme vit dans le regard de la maitresse vampire, une lueur, comme si elle savait ce qui était en train de se passer.

Tout le monde accouru à l’endroit d’où venait le bruit. Les habitantes du lieu semblaient être très inquiètes. Ils arrivèrent finalement devant Flandre et autre une personne, probablement un humain. Elle affichait un sourire qu’il ne connaissait pas. La personne courue vers eux. Remilia cria à Patchouli de faire un sort de protection. Flandre se tourna vers la personne, tendit la main en sa direction puis la referma. A cet instant, du sang gicla partout sur les murs et sur le bouclier de protection qui venait tout juste de se former. La terreur s’afficha sur son visage alors que des morceaux de chairs continuèrent de s’écouler sur le bouclier de la magicienne. Alors qu’il était toujours choqué par ce qu’il venait de se passer, il vit la propriétaire du manoir pousser un soupir de résignation. Il avait l’impression que ce qui venait de se produire sous leurs yeux ne les avaient pas marquées. La vampire ordonna à son amie de créer une sphère d’emprisonnement pour sa jeune sœur. Patchouli s’exécuta et captura Flandre. Le jeune homme pu voir le regard de celle qu’il considérait comme une personne plus proche de l’innocence que du sadisme. La jeune personne fut ramenée à sa chambre par Patchouli, aidée de Koakuma. Remilia tenta de l’emmener plus loin quand il vit Sakuya et des fées en train de faire le ménage comme si rien ne s’était passé. Il s’insurgea contre la vampire lorsqu’elle lui prétendit qu’il ne s’est rien passé, juste un petit incident. Il décida de quitter le lieu.

Juste avant son départ, Patchouli lui attrapa la manche, lui demandant pourquoi il partait, il répondit qu’il ne pouvait tolérer cela et qu’il préférait partir. Elle baissa les yeux. Elle sortit de sa poche une boîte et lui dit que c’est un produit réalisé afin d’éviter de devenir un yokai. Le jeune apprenti fut étonné de son existence mais semblait comprendre pourquoi elle souhaitait lui donner cela. Ils ne voulaient pas qu’il devienne un yokai.