Un jour à Gensokyo

Chapitre 92 : L’Ancienne Capitale

1218 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 29/11/2020 21:44

Le duo pénétra toujours plus profondément dans le Monde Souterrain. Il commençait à faire chaud, Tom transpirait alors que Suika semblait être de plus en plus ravie, buvant régulièrement de l’alcool. Il n’avait jamais vraiment vu Suika dans cet état. Il savait qu’elle ivre, comme d’habitude, mais elle résonnait normalement, pour une oni. Ils pouvaient discuter, ce qui ne s’était jamais produit, dut au fait qu’elle était constamment bourrée comme une huitre et incapable de tenir des propos un minimum cohérent.

Ils entrèrent dans une salle souterraine, ils virent au loin une rivière qui s’écoulait. Ils la longèrent et se retrouvèrent face à un pont en bois. Cependant, il semblait qu’une personne gardait ce pont. Suika dit à Tom, cependant un peu trop bruyamment que c’était une hashihime. Il demanda ce que c’était quand la personne se retourna vers eux. Elle avait des cheveux blonds légèrement bouclés tirés en queue de cheval avec des yeux verts, et une peau assez pâle, portait une robe, le haut était marron avec des bandes violettes et des croix blanches en guise de motifs sur les bords, le bas était bleu, violet et noir avec des ficelles rouges croisées qui pendaient sur les côtés. Elle portait une écharpe rose autour du cou et des guêtres de bras bouffantes roses. La créature s’adressa aux visiteurs.


-Qui êtes-vous ? Que venez-vous faire ici ?

-Je me permets de vous reposer les mêmes questions. Répondit Tom.

-Je suis Parsee Mizuhashi, la gardienne du pont menant à l’Ancienne Capitale. Pourquoi un humain vient de nouveau ici ?

-De nouveau ?

-Je te l’expliquerais plus tard. Lui chuchota Suika.

-J’attends une réponse.

-Je viens empêcher un terrible cataclysme, avant qu’il ne se produise.

-Et que venez-vous faire ici ?

-La cause est derrière vous, dans cette ville.

-Vous avez un but à suivre… mais quelle est donc le mien ? Hurla-elle.

-Calmez-vous. Dit-il.

-Je suis là, à veiller sur ce pont… sans d’autre but. Alors que vous… vous avez une quête à accomplir.

-Je pense que ça va barder.

-C’est sûr, c’est une hashihime, c’est la jalousie à l’état pure. Dit Suika.

-Tu ne pouvais pas le dire avant. Dit Tom en haussant le ton.


A cet instant, une volée de poussière verte érafla le visage de Tom. Il éternua plusieurs fois, des grains de cette poussière verte avaient été respirés par Tom. Il commença à s’énerver et à hausser le ton. Il marcha d’un pas vif vers elle et avant qu’elle n’ait put invoquer sa spellcard, Tom la tenait par la gorge et par le poignet. Son regard avait changé, il s’était jauni. Il la fit basculer la créature par-dessus le rebord du pont mais à cet instant, il reprit ses esprits et plongea pour tenter de la rattraper. Il lui attrapa la main. Il croyait qu’ils allaient être emporté par le courant mais il se rendit qu’ils étaient suspendus au-dessus de la rivière, Suika tenait Tom par les pieds. Elle les remonta et il s’excusa auprès de la personne. Parsee se releva et retourna sur le pont, sans un mot. Il dit qu’il valait mieux éviter de rester ici et de continuer. Ils avancèrent donc, Tom lançant un dernier regard derrière lui et tentant de comprendre ce qu’il lui était arrivé. Il sentait qu’une force le poussait à être en colère. La dernière fois qu’il avait fait ce type de crise, c’était lors de sa jeunesse et c’était par ce qu’il était jaloux de l’un de ses camarade de classe.


Ils continuèrent d’avancer et se retrouvèrent dans la ville : L’Ancienne Capitale. 

Suika semblait ravie d’être là, heureuse de revoir son chez-elle. Ils marchèrent dans les rues, fortement animées. Les esprits maléfiques les regardaient par l’entrebâillement des fenêtres. Dans les rues, c’était des oni, par centaines qui buvaient, dansaient, dormaient. Il y avait une ambiance de fête qui d’après Suika était perpétuelle et que la seule journée où ce n’était pas la fête, c’était parce qu’il n’y avait plus d’alcool. Ils marchèrent vers un lieu que Suika semblait connaitre. Tom vit un gigantesque bâtiment dépasser tous les autres.

Soudain, un cri eu lieu, surprenant Tom. Il s retournèrent et virent une oni courir vers eux. Tom sauta sur le côté alors que Suika resta sur place. L’oni la prit dans ses bras au passage et ne s’arrêta que quelques mètres après. Tom sortit de sa cachette et vit les deux oni parler.


-Alors ma petite Suika, tu es venue faire un petit tour pour faire la fête ?

-Non, non, je suis là pour le guider. Dit-elle en montrant Tom du doigt.

-Un humain ? C’est vraiment un jour de fête aujourd’hui. Dit la grande yokai qui tenait Suika dans ses bras.

-Vous semblez être de bonnes, même très bonnes amies. Dit-il.

-Et pas qu’un peu, elle et moi, on est deux des quatre devas de la montagne. Dit-elle.

-Et vous vous appelez comment ?

-C’est Yuugi Hoshiguma, plus de force que de cerveau. Dit Suika avant de se faire balancer contre un mur alors que Yuugi rit.


Suika se gratta un instant sous le nez puis fonça sur Yuugi et l’emporta dans son élan. Puis elles revinrent toutes heureuse, chacune buvant, l’une avec sa gourde et l’autre avec sa coupe à saké. 

Elle posa sa main sur l’épaule de Tom, il sentait son omoplate craqué.


-Alors mon petit, pourquoi tu es là avec Suika ? Demanda-elle avant de boire.

-Je suis là pour empêcher un désastre. Dit-il en tentant d’enlever la main de Yuugi posé sur son épaule.

-Ho, tu es ferme, franc et direct et tu sembles vouloir résister. Je t’aime bien. Que dirais-tu si on s’affrontait ?

-Je ne me bats jamais par plaisir. Et puis je ne suis pas assez fort. Je pense qu’affronter Suika sera beaucoup, beaucoup plus intéressant. 

-Hahaha, tu me plais beaucoup Thomas.

-C’est Tom. Dit-il en forçant la voix.

-J’aime cette réaction. Viens Suika, on va s’encanailler un peu !

-Suika, c’est où que je dois aller ? Demanda Tom.

-Le plus grand bâtiment dit-elle pendant qu’elle partait avec son amie aux cheveux longs et blonds, aux yeux rouges et avec seule corne rouge sur le front, portant du blanc, avec une chemise à manches courtes, des ornements rouges aux poignets, au cou et en bas, portant une jupe bleu translucide avec des reflets rouges et des ornements et dont ses poignets et ses chevilles étaient menottés, avec des courtes chaînes brisées au niveau des menottes.

Il se retourna et regarda le grand manoir, sombre avec des vitraux et y marcha d’un pas décider.


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