Un jour à Gensokyo

La nuit touchait à sa fin. Tom s’était réveillé, se leva et s’étira. Sa chambre était encore bien vide mais au moins elle ressemblait à une chambre. Il descendit l’escalier et alla dans la cuisine. Il mangea. Il avait décidé de passer voir Marisa, afin de lever l’ambiguïté de leur relation.

Une fois devant chez elle, il frappa à la porte. Il n’y eu pas de réponse. Il tourna la serrure, la porte s’ouvrit. Il entra, il était inquiet. Dans le salon, un morceau de papier trainait sur la table. Il la prit et le lit. Marisa s’était absentée en urgence, manque de champignons. Il reposa le papier et s’apprêtait à repartir. Il vit une sacoche, un livre dépassait de celle-ci. Il la prit, et le balai avec et s’envola.

Il vola très haut dans le ciel dépassant les nuages. Il vola un certain temps et par moment, il redescendait afin de savoir où il était.

A un moment, il vit qu’il était au nord de la montagne. En dessous de lui, il voyait une vaste étendue jaune. Il décida d’aller voir de plus près, il s’agir d’une vaste étendue de tournesols. Il voyait une sorte de concert en pleine air battre son plein. Il y avait un trio de musiciens. Les quelques yokai et fées faisaient la fête. Tom restait en retrait à une trentaine de mètre de haut, à observer la scène, elle dura jusqu’au cœur de l’après-midi.

A la fin du concert, tout ce petit monde se dispersa. Tom se posa au sol. Il admirait la beauté du champ. Les fleurs mesuraient plus d’un mètre cinquante de haut en moyenne avec certaines qui dépassaient les deux mètres. Il faisait chaud, très chaud. Il avait l’impression d’être dans un sauna. Il sentait sa tête cuire malgré son panama. Il transpirait à grosses gouttes. Sa chemise était presque trempée. Il monta sur un rocher qui dépassa du champ et ouvrit la sacoche de Marisa. Il y avait un gros bouquin de magie, diverses herbes, un sachet renfermant des petites billes, une drôle de baguette en bois et l’hakkero. Il fut surpris de trouver le réacteur dans le sac. Il prit le bouquin, referma le sac et se plaça à l’ombre du rocher et des tournesols pour lire.

Il passa plus d’une heure à lire à l’ombre. Il entendit du bruit. Il se relava et vit Ran au loin. Il se demanda que ce faisait la kitsune ici, perdu au milieu de nulle part. Il se doutait qu’elle devait chercher Chen. Il retourna dans sa lecture. Mais avant de replonger dans son livre, il leva les yeux vers le ciel. Il voyait un point brillant dans le ciel, il se demandait ce que c’était. Il fut distrait par une envie de se démanger le dos. Il retira son épée «La Main gauche de Dieu» de son dos et se gratta.

Il entendit quelqu’un siffloter. Il se releva et vit la personne. Elle avait les cheveux verts ondulés, tombants jusqu’aux épaules, portait un gilet à carreaux rouges par-dessus une chemise blanche, une jupe aux mêmes motifs que son gilet et se baladait avec une ombrelle. Elle marcha doucement dans la direction de Tom. A quelques mètres du rocher, elle s’arrêta. Elle referma son ombrelle et se tourna. Tom la vit regarder vers la base des tournesols. Elle afficha un sourire qui dérangeait Tom. En un geste elle saisit une petite fée. Elle afficha un sourire sadique et ses yeux rouges semblaient presque luire. Elle serait de plus en plus fort son poing sur la petite fée de vingt centimètres. Le cri de la victime était coupé par la pression qu’elle exerça sur sa cage thoracique. 

Tom se leva et appela la tortionnaire. Son regard se jeta sur Tom.