Kami Stray Cat [Baji Keisuke x OC]

Chapitre 24 : Un adversaire terrifiant

642 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 27/06/2024 04:38

Ce qu'ignorait Baji à ce moment-là, c'était qu'un adversaire plus redoutable encore approchait et qu'il allait devoir lutter pour sa survie une fois de plus.

– MAIS PUTAIN ! C'EST ÉCRIT EN CHINOIS C'EST PAS POSSIBLE !

Installé dans le salon avec Chifuyu, ses cahiers et ses livres étalés sur la table basse devant lui, Baji se prit la tête dans les mains, désespéré. Les examens de fin d'année étaient arrivés.

– J'y comprends rien, abandonna-t-il en lâchant son crayon. C'est bon, ma mère va me tuer.

Assise sur ses genoux, la gamine s'empara du crayon et elle le fit rouler sur la table dans un cliquetis énervant. Chifuyu releva la tête.

– Si tu lâches l'affaire tout de suite aussi, dit-il, tu arriveras à rien.

Baji se laissa aller en arrière, les mains au sol et les yeux au plafond.

– Je suis idiot, dit-il. C'est comme ça. On peut rien y faire.

– T'es pas idiot, t'es fainéant. Pachin est idiot.

Baji rigola.

– C'est vrai.

Il se redressa.

– Mais de toute façon, dit-il, comment tu veux que je me concentre avec ce truc ?

Il montra la fillette qui guettait le crayon depuis ses genoux, comme si ce dernier allait se mettre à bouger. Finalement, elle tendit la main, lui donna une pichenette et se hérissa comme s'il avait bougé tout seul, ravie de son jeu.

– C'est pas faux, reconnut Chifuyu en riant.

– Tu imagines le jour de l'examen ? Reprit Baji. Comment je suis censé faire moi ?

– On dirait un père célibataire qui a du mal à faire garder ses gosses, rigola Chifuyu.

Il se ressaisit comme s'il venait de penser à quelque chose.

– Mais en fait, dit-il, c'est pas con. Tu crois que tu pourrais mieux travailler si elle était pas là pendant quelques jours ?

Baji le regarda, incrédule.

– Je vois pas comment tu veux réussir ce miracle.

Chifuyu dégaina son téléphone.

– Je connais quelqu'un qui en a rien à foutre des examens et qui a promis d'être son pote à vie.

La fillette leva la tête en l'entendant et Chifuyu afficha un sourire calculateur.

Deux heures plus tard, Taromaru se retrouvait dans la chambre de Mikey à faire des bonds sur son lit, atterrissant tantôt sur le ventre, tantôt sur le dos.

– Merci Mikey ! Dit Chifuyu. Vraiment, tu nous sauves la vie ! Si Baji foire encore ses examens sa mère va le tuer et il peut vraiment pas réviser avec Koneko-chan dans les pattes !

Mikey jeta un œil derrière lui à la fillette qui semblait beaucoup s'amuser.

– Pas de problème, dit-il, on est pote tous les deux, ça va bien aller.

Derrière Chifuyu, Baji regardait aussi la gamine avec une expression mitigée.

– Fais gaffe aux rideaux, dit-il. Et ne lui donne pas trop de sucreries, sinon elle dort pas. Évite les bains aussi, et l'eau en général. Elle préfère le hareng à la dorade, mais n'importe quel poisson ça convient pour avoir la paix un bon quart d'heure. Si t'as de la chance, après manger, elle pionce. Un peu comme toi. La laisse pas piquer de la bouffe dans ton assiette, j'ai réussi à lui faire passer cette sale manie et j'ai pas envie de recommencer. Si elle t'emmerde tu peux la tenir par la peau du dos, ça lui fait pas mal et ça permet d'éviter qu'elle fasse trop de conneries. Et puis si elle te fait trop chier, tu m'appelles et je viens la chercher dans la minute.

Mikey et Chifuyu le regardèrent, stupéfaits.

– Bah quoi ? Dit Baji.

– On dirait un daron, ricana Mikey.

– C'est tout à fait ça, renchérit Chifuyu.

Baji se retourna.

– Vous êtes trop cons ! Je me casse ! Dit-il sous les rires de son chef de gang et de son vice-capitaine.

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