Satsujin Tamashi

Chapitre 2 : Que le cauchemar commence !

1416 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 30/08/2015 15:03

Hikaru se réveilla et tourna instinctivement la tête vers la fenêtre, il pleuvait. Une sorte de boule de poils roux ronronnait sur ses genoux. Elle s'assit et prit le chat dans ces bras

- Miu... Regarde; elle tourna le chat vers sa couette; tu y as laissé tout tes poils.

La concernée dirigea ses yeux verts et innocents vers elle avec l'air de dire: "est-ce ma faute ?" La jeune femme soupira avant de se rappeler les événements d'hier. Je ferais mieux de ne pas y aller aujourd'hui.. Elle se leva et pris le téléphone fixe. Elle n'avait jamais pensé à s'acheter de portable, trouvant ça inutile vu qu'elle n'avait pas vraiment d'amis. Elle composa le numéro de son oncle.

-Oui ?

Nathaniel était un cinquantenaire. Elle avait beaucoup d'affection pour lui et le considérait comme le père qu'elle n'avait jamais eu, car il était mort quand elle avait à peine 13 mois.

-Allo ? Nath ? C'est Hikaru.

-Oh, tiens. Tu appelles pourquoi ?

-J'aimerais prendre congé aujourd'hui, c'est possible?

Petit silence. Normal, vu que depuis 5 ans déjà, Elle n'en avais encore jamais demandé.

-Vraiment ? Toi ?

Il semblait bien plus surpris qu'elle ne le croyait.

-Est-ce obligé que ce soit aujourd'hui ?

-Oui. Pas demain, ni après-demain.

Il réfléchit. Que ce passait-il ? Avais-je fais quelque chose de mal ? Un autre voix retentit derrière lui mais Hikaru ne sut pas qui c'était. Il soupira

-Je suis désolé, mais aujourd'hui, Tout le monde doit être présent. Il s'est pas passé quelque chose de grave.

-Ah bon ? Quoi ? Répondit la jeune femme avec lassitude, s'attendant pas à ce qui allait ce passer après.

-... C'est Léna...; Elle haussa un sourcil Qu'avait encore fait cette chochotte?; ... Elle est morte ce matin.

Elle en resta bouche bée. "Léna ? Morte ? Non! Non! Non! Non!." Des larmes commençait à couler le long de ses joues. Léna était une jeune femme qui venait d'être engagée à mis-temps au restaurant. En 3éme au lycée. Elle est... ou plutôt était pour la personne qui se rapprochait le plus d'une amie.

-Hikaru ? Je comprends que tu sois choquée, mais réponds, s'il te plait.

-Ah. Ah. Euh... Oui. Je-je... j'arrive.

Elle raccrocha sur le champ, enfila son sweet à capuche et sortit, sans oublier son parapluie, au cas où la pluie serais trop forte. Mais ça allait, jusqu 'au moment où elle arriva à la rue où ce trouvait le café. Il commençait à dracher. Deux voitures de polices stationnaient devant l'entrée et l'on l'y bloqua. Elle expliqua qui elle étais mais l'on ne la laissa pas entrer. La pluie s'était arrêtée. Un homme s'approcha, pas du tout trempé.

-Bonjour...

Hikaru ne répondit pas mais choisit plutôt de le détailler. Il faisait sa taille et était plutôt bien bâti, bien qu'un peu fin, comme si il se nourrissait à la végétarienne. Ces cheveux, noirs à première vue, étaient gras et ébouriffé, ce qui leurs donnaient un air sûrement plus foncés qu'au naturel. Ces yeux étaient d'une étrange couleur turquoise et magnifiquement... comment dire... vivants. Ils étaient la contraste parfaite des siens, gris et ternes, presque morts. Il portait un tee-shirt blanc uni et un jeans qui avait l'air d'avoir besoin d'aller au pressing. Il avait l'air bien trop jeune pour être de la police. Il pencha la tête, s'attendant à une réponse. Au lieu de ça, elle se tourna vers un policier et dit, véritablement énervée.

-Laissez-moi entrer !

Le policier parut gêné et tourna la tête vers le jeune homme, qui répondit.

-Vous devez d'abord me dire qui vous êtes, mademoiselle.

-Mais bon sang !; à présent, elle criait presque ; ça fait quatre fois que je vous le dit ! Je suis Hikaru Yamada, une employée de ce café !

Le jeune homme plissa des yeux. Il s'apprêtait à dire quelque chose quand Nathaniel arriva.

-Laissez la passer. C'est ma filleule.

C'était vrai. Il était un vieil ami de son père, qui a toujours été grand voyageur. Ils s'étaient rencontrés en Afrique et on été étonnés de voir qu'ils venaient du même pays, car Hikaru n'avait de japonais que la nationalité et le nom. Ça se voyait au premier regard, à cause de ses cheveux bruns, trop clairs pour venir de ce pays où les personnes avaient pratiquement tous les cheveux extrêmement foncés. Elle jeta un regard hautain au jeune homme et passa sous la banderole.

-Hikaru... tu ne devrais pas entrer, la réunion se passe à l'arrière, tout pouvait faire le tour.

-Non, je veux la voir.

Et elle le laissa, là, en plan.

Le spectacle qui l'attendait à l'intérieur la cloua sur place. Elle se mit pleurer abondamment. Léna était là, pendue, mais pas seulement, l'on avait ouvert son ventre et sortit ses entrailles, éparpillées un peu partout dans la pièce. Le sang coulait abondamment de ses nombreuses plaies. On avait l'impression que l'on avait essayer de repeindre l'entièreté de la pièce en rouge. Le corps humain contient vraiment autant de sang ?

-Hé bien, merde.

Elle courut vers les toilettes et vomi. C'en était trop. Non, non, non, non, non, non, non, non, non... Elle se regarda dans le miroir. Ces yeux étaient rouges et elle avait des cernes, à cause des larmes. Elle se détourna, incapable de soutenir son propre regard, de regarder son horrible reflet... elle sentait coupable, mais ne savais pas pourquoi. Non, non, non, non, non, non, non... Soudain un sentiment de malaise la gagna, elle entendit une voix .

-Pourquoi ? Pourquoi es-tu coupable ? Bonne question.

Elle sursauta, mais qui. Cette voix, elle la connaissait. Parce que c'était la sienne. Son regard dériva vers le miroir. Il se tenait debout, les mains au la hauteur de ses épaules, Il la regardait, avec des yeux méprisants, un grand et étrange sourire aux lèvres. C'était lui, les mêmes cheveux, les mêmes yeux, la même peau translucide.... Tout était le même, excepté la coiffure. Celle d'Hikaru étais simple, juste un queue de cheval. La sienne... était plus complexe. Ses cheveux avaient l'air courts mais, l'on pouvait voir deux longues tresses derrière son dos, elles même entourées des longs rubans noirs, blancs et rouges... Rouge, comme le sang de Léna. En parlant de sang, le reflet en était couvert. Au moment où elle le remarqua, il se lécha les babines. Ce reflet, c'était le sien. Celui d'Hikaru. Ensuite, elle cria. À pleins poumons. Ensuite, elle se mit à chanter.

« Un singe sur une colline, une colline, une colline,

un singe sur une colline chantait :

Viens voir de l'autre côté, l'autre côté, l'autre côté

Viens voir de l'autre côté, jolie princesse. »

Ayant oublié les paroles, elle se mit à la chantonner. Elle attendait de s'endormir... ce qui fini par arriver.

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