All is dead

Chapitre 21 : Un accord qui ne tiendra pas

1667 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a plus de 8 ans

PDV Daryl

Quand on se réveilla le lendemain, Rick nous assigna des tâches, puis quitta avec Michonne et Carl. On prit un petit déjeuner et allai en porter une portion à Sarah qui dormait encore. J’entrai tranquillement dans sa cellule et découvrit qu’elle n’y était plus. J’en ressortis et demanda à Carol si elle avait vu Sarah. Elle haussa les épaules et retourna voir Judith. Je descendis du deuxième et entendis sa voix avec celle de Merle. Je m’approchai et les vis parler comme de vieux amis de longues dates. Je vis le bras de Merle entourer les épaules de Sarah et je serrai mon poing. De quel droit osait-il la toucher!?

  • Merle tu l’as lâches tout de suite!
  • Ah frangin c’est que toi.
  • Tu l’as lâches et tout de suite!
  • Daryl, ça va il ne me fait aucun mal. Me lança Sarah.
  • M’en fou! Tu viens avec moi. Crachai-je à Sarah.

Sarah sourit à Merle, se leva et vint me rejoindre, quand Rick débarqua dans la pièce.

  • Daryl pas le temps de traîner j’ai besoin de toi.

Je grognai et laissai Sarah avec Merle. Pourquoi Rick avait-il besoin de moi dans ces moment-là? J’enfourchai ma moto et on se rendit au lieu où aurait lieu la rencontre entre Rick et le Gouverneur. On se glissa entre les silos et le bâtiment, mon arbalète bien levée. Je fis un signe à Rick pour arrêter et lui indiquai de faire attention. On se glissa entre deux autres silos avant de courir jusqu’au bâtiment principale et Rick me fit signe de le contourner. Je revins devant et fit signe à Hershel.

 

  • Rick est à l’intérieur avec le Gouverneur et ils discutent.
  • Je ne vois aucune voiture. Lança Hershel
  • Ouais, j’le sens pas.  Laisse le moteur tourner. On a de la compagnie! M’exclamai-je

Je levai mon arbalète face au véhicule qui s’en venait et Hershel sortit de la voiture.

  • C’est quoi se bordel?  Pourquoi il est arrivé avant vous? Demandai-je à Andrea
  • Il est déjà là!?
  • Ouais

Je la vis soupirer et entrer dans le bâtiment nous laissant avec les gringos restant.  Je faisais les cents pas, quand Hershel me proposa d’aller voir ce qui se passait.

  • Le Gouverneur juge préférable de s’entretenir avec Rick en privé.
  • On peut savoir qui t’es? Demandai-je à se binocle.
  • Milton Mamet.
  • Génial, t’es le majordome c’est ça?
  • Je suis son conseiller.
  • Conseiller en quoi?
  • Organisation, mordeur, désolé, mais je n’ai aucune envie de raconter ma vie à des hommes de mains.
  • Fait gaffe à ce que tu dis, trésor!
  • Si on est partit pour se braquer nos flingues  à le gueule toute la journée, rends-moi service. Ferme-là.
  • Pas de ça les gars! S’exclama Hershel. S’ils n’arrivent pas à trouver  un arrangement, on se sautera à la gorge bien assez tôt.

Je me reculai de se con et mes pensées se dirigèrent vers Sarah. Je me demandais vraiment ce qui se passait à la prison et si elle allait bien. On vit alors Andrea sortir du bâtiment et s’Asseoir un peu plus loin de nous. Je faisais toujours les cents pas, voulant à tout prix connaître la réponse de Rick et du Gouverneur et retourner à la prison.

  • Pourquoi ne pas utiliser le temps en notre faveur, pour étudier le problème nous-même? Proposa Milton
  • Le boss a dit d’attendre en silence. Lança l’autre.
  • Tu veux dire le gouverneur? Lâchai-je
  • C’est une bonne chose qu’ils se rencontrent.  Surtout après tout ce qui s’est passé, ils vont s’arranger, personne ne veut une autre confrontation.
  • Moi, je n’appellerais pas ça une confrontation. Crachai-je
  • Moi, je n’appelle pas ça comme ça. Lança Milton. C’est approprié et j’ai tout noté ici.
  • Pourquoi?
  • Il faut bien que quelqu’un conserve ce qu’on a traversé, cela fera partie de notre histoire.
  • C’est une bonne idée. Conclu Hershel
  • Oui, je…j’ai des dizaines d’interview avec…

On se retourna d’un coup et on vit quelques rôdeurs s’approcher. On longea le bâtiment et arrivé entre les silos on put apercevoir des rôdeurs qui s’y faufilaient. On se sépara et on butta les rôdeurs qui étaient là. Le mec du Gouverneur essayait de se faire bien paraître, mais au final je le sauvai in extrémiste.

  • T’étais dans l’armée? Lui demandai-je
  • Non, c’est juste que je déteste les mordeurs. Ouais, après ce qu’ils ont fait  à ma femme, à mes gosses.
  • Je compatie. Dis-je prenant une bouffée de ma cigarette.
  • Merci… C’est du vent pas vrai? Ils vont rien négocier du tout. Ils vont faire leur petit numéro et demain ou dans deux jours, ils sonneront la charge.
  • Je sais. Dis-je malheureusement
  • Vas-y. Me dit-il demandant une cigarette.

Après tout, on était pas si différent que ça et ça nous mettrait dans la merde, car on savait très bien que ni Rick, ni le Gouverneur accepterait un arrangement équitable. Je lui parlai de la proposition de Rick et le mec semblait d’accord avec ça, mais me précisa qu’au grand jamais le Gouverneur accepterait ça.

  • Tu sais, j’crois que je serais capable de te faire confiance, mais ton pote là…le Gouverneur hors de question.
  • Okay, je sais qu’il nous a donné l’ordre de t’attraper, mais c’est pas une raison le haïr.
  • Pas une raison? Il…IL A VIOLÉ MA COPINE ET L’A BATTUE!!!
  • Ta copine!? La p’tite jeunot qui se faisait passer pour sa fille?
  • NE LA TRAITE PAS COMME ÇA!
  • Okay! Excuse-moi! Je savais pas qu’il avait fait ça à ta copine.
  • Laisse tomber. Dis-je écrasant ma cigarette.

Je ne comprenais pas ce qu’il m’avait pris de lui dire ça. Je retournai à l’avant avec les autres. On vit alors le Gouverneur sortir suivis de Rick et j’enfourchai ma moto. Puis, après un dernier regard pour Andrea je fonçai à la prison. Quand je vis les clôtures, je sentis mon cœur battre à tout rompre. Je débarquai de ma moto et on vit tout le monde sortir avant que Rick nous dicte de rentrer à l’intérieur.

  • Donc, j’ai rencontré le Gouverneur, on a discuté u bon moment.
  • Vous étiez que tous les deux?
  • Ouais.
  • T’es tombé sur une sacré occasion.
  • Il veut la prison. Il veut qu’on disparaisse. Qu’on crève. Pour ce qu’on a fait à Wooddbury. On entre en guerre.

Rick quitta la pièce et je jetai un coup d’œil à Merle avant de monter au deuxième suivis par Sarah et Merle. On entra dans une des cellules et on s’installa sur le lit. Aucun de nous ne parlait et ce silence me rendait fou.

  • Alors, c’est vrai, on part en guerre?
  • Désolé, chiquita, mais c’est la pur et simple vérité. Dit Merle à Sarah
  • Promettez-moi de rester en vie quoi qu’il arrive.
  • Promis chiquita.
  • Promis Sarah. Dis-je d’un souffle.

Elle nous prit entre ses bras et sortit de la cellule, quand Beth l’appela pour faire le souper. Elle nous lança un dernier sourire et sortit de la cellule. Merle me tapa l’épaule et se leva.

  • Merle!
  • Quoi frangin?
  • S’il m’arrivait quelque chose, promet-moi de prendre soins d’elle.
  • C’est certain frangin, si tu me le promets aussi.

Je ne fis qu’un faible oui de la tête et Merle sortit de la cellule me laissant seul. Je me pris la tête entre les mains et me demandais sérieusement s’il ne serait pas plus judicieux pour Merle et moi de partir d’ici avec Sarah. Je fus sorti de mes pensées quand Sarah cria que le souper était prêt.  Je descendis du deuxième et Sarah me tendis une canne avant de s’asseoir à mes côtés. Elle me sourit et commença à manger. Mon regard ne se détachait d’elle et je commençais sérieusement à avoir peur pour sa sécurité, mais surtout pour sa survie…

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