All is dead

Chapitre 20 : Retour au bercail

4512 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a plus de 8 ans

PDV Daryl

J’étais parti, sous le regard meurtri et peiné de Sarah. Je l’avais quitté pour mon frère, je venais de gâché toutes mes chances d’être avec elle et heureux. Je venais de me mettre à dos tout le groupe et surtout je venais de brisé quelque chose de plus chez Sarah et sûrement Carol. On marchait en forêt et j’avais toujours le visage de Sarah en larme de figé dans mes pensées. On marcha encore longtemps, quand on dut arrêter pour que Merle puisse pisser.

  • C’est que dalle ici, y’a que des moustiques et des fourmis. Lançai-je
  • Patience frangin.  Tôt ou tard, y’aura bien un écureuil qui croisera notre chemin.
  • Ouais ben ça ne fera pas grand-chose à bouffer.
  • Ça sera mieux que rien.
  • On ferait mieux de fouiller une des maisons près desquelles on est passé.
  • C’est ça qui t’on apprit? Tes nouveaux copains…mm? Comment piller des baraques?
  • Ça fait des heures qu’on attend, on devrait chercher un ruisseau et choper des poissons. Dis-je essayant d’oublier Sarah.
  • Moi, j’Crois que t’essaie de me faire rejoindre la route. Pour m’amener à la prison.
  • Ils ont un abri, de la bouffe, un endroit où pisser, alors c’est plutôt tentant.
  • Peut-être pour toi, moi y vont pas m’accueillir à bras ouvert, mais dis-moi pourquoi ne l’as-tu pas prise?
  • Pris qui?
  • Tu sais bien…Sarah.
  • Elle est plus en sécurité avec eux.
  • Qu’est-ce que t’en sais? Je les aussi bien vu que toi, elle était en larme quand on est partit. Me lança-t-il
  • Depuis quand tu te préoccupes de ce que les autres ressentent? M’exclamai-je
  • Depuis, que je l’ai rencontré…Cette fille à un pouvoir de persuasion immense…
  • Vous n’aurez qu’à vous habituez. Dis-je revenant au sujet de la prison.
  • Sont tous morts, on ne peut plus rien pour eux.
  • Comment tu peux en être sûr? Lui demandai-je ne voulant imaginer Sarah morte.
  • À l’heure qu’il est tu vois, le Gouverneur doit faire une petite fête à la prison. Pour y enterrer ce qui reste de tes petits camarades. On va le choper ce poisson? Allez viens!

Je le vis s’avancer dans la forêt et je ne voulais m’imaginer retrouver le groupe mort et encore moins Sarah. Elle était tout pour moi. Mais quel con je pouvais être, elle ne voudrait plus de moi, surtout pas de la manière dont je l’avais laissé en plan pour mon idiot de frère. On marcha encore pendant une bonne heure et je me demandais s’il ne serait pas plus judicieux de retourner à la prison.

  • Je crois bien qu’on arrive à Marchely creek.
  • On n’est pas assez à l’ouest, la rivière doit être plus par-là, vers Yellow jacket.
  • Ça va pas t’es à la masse?  Ça ne risque pas qu’on arrive dans ce coin-là.
  • Moi j’crois que si. On a marché un peu vers le sud et pas vers l’ouest.
  • Tu sais ce que je pense, j’ai peut-être perdu ma main, mais toi t’as perdu le sens de l’orientation.
  • Ouais, ben on verra.
  • Tu veux parier?
  • Non, merci. J’espère juste trouver de l’eau. Pourquoi tout devient une compétition avec toi?
  • Oh du calme p’tit frère. Faut bien s’amuser non? Tu vas me chier une pendule pour ça quand même.
  • Hey t’as entendu?
  • Mouais…Sûrement un animal sauvage.
  • Nop ça c’est un bébé qui pleure.
  • T’as pété les plombs ou quoi? Tu vas me pisser dans l’oreille et me dire qu’il pleut. Non, ça j’te dis que c’est monsieur raton laveur qui s’envoie en l’air avec madame raton laveur.

Je soupirai et continuai d’avancer vers les cris de bébé, car j’étais sûr et certain que ce n’était ni un rôdeur, ni un putain de raton laveur. On courut jusqu’à l’extérieur du bois et on vit un mec tirer sur des rôdeurs.

  • Hey sautez! Lui cria Merle.

Je soupirai et Merle me suivit à regret. Je couru jusqu’au pont et tirai une flèche dans la tête et attaquai les autres rôdeurs. Sur ce coups j’avais eu raison et aidai les hommes à se débarrasser de tous les rôdeurs qui les attaquaient eux et la femme avec son enfant dans la voiture. Merle s’avança vers la voiture et pointa son fusil sur un des hommes.

  • Laisse-les partir. Dis-je à Merle.
  • Non. Il pourrait au moins nous refiler un enchiladas ou quelque chose.

Je regardais les deux hommes, qui ne voulaient qu’une chose et c’était de partir d’ici au plus vite. Je m’avançai donc vers Merle et pointai mon arbalète sur lui, lui demandant de sortir de la voiture.

  • Je suppose que ce n’est pas à moi que tu parles frangin.
  • Monter dans la voiture et foutez le camp d’ici. Lançai-je au deux hommes. Allez monter dépêchez-vous!

Les deux hommes embarquèrent dans leur voiture et partir, alors que j’avais toujours mon arbalète pointée sur Merle. Je retirai mon arbalète et continuai mon chemin, me disant que regrettais de plus en plus d’avoir laissé tomber Sarah et les autres. Je continuai mon chemin en ramassant mes flèches qui étaient toujours dans la tête des rôdeurs éparpillés un peu partout. Ignorant complètement mon idiot de frère. On s’enfonça de nouveau dans la forêt et je savais que Merle allait bientôt exploser.

  • T’es pas bien de pointer ton truc sur moi!?
  • Ils étaient morts de peur.
  • Ils étaient surtout mal polis et ils nous devaient quelque chose en signe de gratitude.
  • Non, ils ne nous devaient rien du tout.
  • Alors, t’aide les gens,  juste parce que t’as un grand cœur? Même si tu risques ta vie en le faisant, c’est comme ça que te l’as montré ton cher Rick?
  • Il y avait UN BÉBÉ! Criai-je
  • Parce qu’autrement, tu les aurais laissé se faire béqueter? C’est ça.
  • Je suis allé te chercher sur ce toi et tu y étais pas. Et c’est pas moi, qui t’es coupé la main ok!  C’est toi. Ils t’ont menotté parce que t’es qu’un fou furieux. Tout ça c’est ta faute.
  • Tu sais ce que je trouve marrant? Ton shérif et toi  vous êtes comme ça, mais je mettrais mon autre main à couper que tu ne lui as jamais dit quand on avait prévu de dépouiller tout le monde.
  • On l’a pas fait
  • Ben non! Tu m’étonnes, parce que j’étais pas là pour t’aider.
  • Comme quand on était gosse! EN!? LEQUEL A LÂCHÉ L’AUTRE?
  • Tu t’es enfui et c’est pour ça que j’ai perdu ma main!
  • Tu ne comprends rien à rien! T’es qu’un salopard avec de la merde dans la tête.
  • Ah ouais? Répète-moi ça pour voir!? Me cria Merle.

Il me poussa au sol et en même temps déchira mon chandail. Il se figea, fixant mon dos couvert de cicatrices et me laissant me remettre sur pied.

  • Je…je…Je savais pas qu’il…
  • Moi aussi j’y passais. Il te faisait la même chose. C’est pour ça que t’es partit.
  • Il fallait que je parte. J’aurais fini par le tuer sinon. OÙ TU VAS?
  • Là où je suis à ma place.
  • Je peux pas venir avec toi! Je peux pas. La négresse j’ai failli la buter et le chinois aussi.
  • Il est coréen.
  • On s’en fou! Peu importe mec, j’peux pas venir avec toi.
  • Tu sais c’est peut-être moi borné, mais c’est toi qui me lâche…Encore une fois.

Je m’enfonçai dans la forêt avec qu’un seul objectif en tête retourner à la prison et prendre Sarah dans mes bras. Je devais retrouver le groupe, je le devais, je leur devais ma vie toute entière.  Je me mis à courir voulant rentrer à la prison le plus vite possible. J’entendis Merle crier et puis des coups de feu.

On courut le plus vite possible et je chargeai mon arbalète, quand j’aperçu Rick au pris avec deux rôdeurs. Je tirai alors une flèche et aidé de Merle on butta tous les rôdeurs présents.  Je fis qu’un simple signe de tête à Rick et je pus comprendre, que j’étais toujours le bienvenu au sein du groupe. Je me figeai, car tout ce que l’on avait fait ici était parti comme de la poussière. Tout était en train de se remplir de nouveaux de rôdeurs. On rentra dans la prison et je pus apercevoir Carol, qui me sauta dans les bras, par contre à la vue de Merle, la plupart le regardait de travers.

On entra dans la prison où se trouvaient les cellules et Carol alla chercher le bébé. Moi, je ne voulais qu’une seule chose voir Sarah. Beth me sourit et alla dans une des cellules et en ressortit avec…Sarah… Elle posa son regard sur moi et je la vis cligner des yeux plusieurs fois avant que ceux-ci se remplissent de larmes. Je laissai mon arbalète tomber au sol et courus jusqu’à elle. Je la pris dans mes bras et la souleva la faisant crier. Je vis le groupe avoir un faible sourire et je la reposai au sol, la gardant dans mes bras.

  • Je m’excuse tellement Sarah…Lui chuchotai-je

Je la sentis frissonner et on monta au deuxième pendant que Rick enfermait Merle dans la pièce d’à côté.  On mangea tous un petit quelque chose et on alla tous se coucher vu l’épuisante journée que l’on venait d’avoir. Je m’allongeai sur mon lit et fit signe à Sarah de venir s’installer contre moi. Je nous recouvris d’une couverture et passai mes bras autour d’elle. Elle semblait si menue et si fragile, que je n’osais pas refermer encore plus mes bras sur elle. Je la sentis alors se coller un peu plus contre moi.

  • Daryl?
  • Oui?
  • Tu ne pars plus en?
  • Jamais plus je te laisserai seule Sarah, je t’en fais la promesse.

Je la vis esquisser un sourire et je déposai un baiser sur le sommet de son front…

 

PDV Sarah

Le lendemain, je me levai tardivement et vis Beth entrer dans la cellule avec le bébé et me le passer. Je berçai donc le bébé tout en écoutant les dires du groupe.

  • On ne va nulle part. Commença Rick
  • On ne peut pas rester ici. Ajouta Hershel
  • Et si on a plus de snipper, ce ne sera pas nos planches de bois qui arrêteront les balles. Renchérit Maggie
  • SI Rick ne veut pas qu’on s’enfuit, on ne s’enfuira pas. Lança Glenn
  • C’est ça veut mieux se tirer comme des rats. Cracha Merle
  • T’as une meilleure idée? Lui demanda Rick
  • Ouais, on aurait dut surveiller en douce la veille et lui tirer dans la tête et repartir incognito, mais on a laissé filer notre chance.
  • On a pas peur de cette enflure.
  • Mais vous devriez. Le coup du camion, c’est seulement une façon à lui de nous mettre en garde.
  • On devrait le mettre dans un autre bloc. Lâcha Maggie
  • Non, il a pas tort.
  • C’est de ta faute si on en ait là.
  • Ça change rien que ce soit sa faute ou pas. Coupa Beth. Qu’est-ce qu’on va faire?
  • Je dis qu’on devrait partir. On a déjà perdu Axel, on ne peut pas rester là à attendre. Rajouta Hershel. Reviens ici! Cria-t-il à Rick. T’es en train de perdre pied Rick. On s’en est tous aperçus et on comprend pourquoi, mais le moment est très mal choisi. Tu nous as dit qu’on était plus en démocratie, maintenant tu dois l’assumer. J’ai mis la vie de ma famille entre tes mains. Alors, ressaisis-toi et fais ce que tu as à faire.

J’entendis la porte se fermer et tout le monde vaquer à leur occupation. J’allai déposer le bébé dans sa bassinet et sortis de la cellule. Je vis Rick faire le tour de tout le monde et leur assigner des ordres. Daryl descendit du deuxième après un bref regard sur moi et rejoignit Rick.

  • Je peux me poster sur le mirador. Dit Daryl à Rick. Si j’abats la moitié des rôdeurs se sera moins risquer de remonter la grille.
  • On peut aussi se servir des bus pour mettre de travers. Ajouta Michonne
  • Ça nous a déjà coûté assez de balles. Lança Hershel
  • Alors on est coincé ici. Conclu Glenn
  • Je ne crois pas. Dis-je

Tous se retournèrent vers moi et je descendis du deuxième pour leur exposer l’idée que je venais d’avoir.

  • Qu’est-ce qu’il te fait dire ça Sarah?
  • Vois-tu le Gouverneur s’est en quelque sorte attacher à moi, comme si j’étais sa propre fille…
  • Il est hors de question que l’on te renvoie là-bas! S’exclama Daryl
  • Quoi!?
  • Daryl à raison Sarah. On a assez subit de perte, pour de perdre une quatrième fois. Conclu Hershel.
  • Comme je disais on est coincé ici et on a quasiment plus de vivre et de munitions.
  • On a déjà vu pire Glenn. Lui dit Daryl.
  • Ça c’était quand il n’y avait que nous ici. Avant qu’il y est un vers dans la pomme.
  • Combien de fois va falloir que je te le dise. Merle reste ici, pigé? Il est avec nous maintenant! Faut que tu t’y fasses…
  • Hey! Lâcha Rick
  • Et ça vaut pour vous tous. Viens Sarah!

Je remontai au deuxième avec Daryl et on s’installa dans une cellule. Il se prit la tête entre les mains et essayai de le calmer, car un Daryl qui pétait les plombs personne ne voulait voir ça.  Je le pris entre mes bras et le berçai longuement. Je me levai en entendant des pas et vis Carol s’approcher. Je lui souris et la laissai avec Daryl, car si je n’arrivais pas à le raisonner, il n’y avait que Carol qui y parviendrait. Je descendis et allai rejoindre Maggie qui montait la garde. En me voyant arriver elle me sourit et me tendit un flingue.

  • Alors, contente d’être revenue?
  • Surtout depuis que Daryl est revenu pour de bon.
  • Je crois que tout le monde est content de savoir Daryl parmi nous.
  • Pas pour Merle par contre.
  • Ne me parle pas de ce sans cœur. Il a battu presqu’à mort Glenn.
  • Je sais, j’ai tout entendu. Par contre de dire que c’est un sans cœur c’est une autre chose.
  • Qu’est-ce que t’en sais?
  • Le Gouverneur m’a violé et battue et Merle m’a aidé à m’enfuir et a toujours pris soins de moi, car il savait que Daryl tenait à moi.

Je regardai un instant Maggie, reposai la mitrailleuse et rentrai à l’intérieur. Je rejoignis les autres quand Carl vint nous dire qu’Andrea était devant. Ils sortirent tous armés et je restai avec le bébé et regardai par la fenêtre. Je vis Andrea entrer et Rick la mettre dos à eux et la fouiller. Ils rentrèrent à l’intérieur et je vis Andrea me jeter un regard.

  • Où est Shane? Demanda-t-elle

Tout le monde évitait son regard et elle semblait quelque peu perturbée.

  • Et Laurie?
  • Elle a eu une fille. Lâcha Hershel. Laurie n’a pas survécu.
  • T-Dog non plus. Ajouta Carol
  • Je suis vraiment désolé. Carl…Rick…je…je…Vous vivez tous ici?
  • Ici et dans les cellules. Lui dit Glenn
  • Là? J’peux aller voir?
  • Non tu ne peux pas.
  • Je ne suis pas une ennemie Rick.
  • On avait le terrain et la cour, jusqu’à ce que ton petit ami défonce la grille avec un camion et nous tire dessus.
  • Il a dit que vous aviez ouvert le feu.
  • Il a mentit.
  • Il a tué un détenu qui avait survécu ici. Commença Hershel
  • On l’aimait bien il faisait partit du groupe. Lança Daryl
  • J’vous jure que j’étais pas au courant. J’suis venu dès que j’ai entendu ce qui c’était passé. Je ne savais même pas que vous étiez à Woodbury jusqu’à l’histoire de la fusillade.
  • C’était il y a quelques jours. Cracha Glenn.
  • J’te les dis je suis venue dès que j’ai su. Qu’est-ce que tu leur as raconté? Demanda-t-elle à Michonne.
  • Elle ne leur a dit que la vérité. Crachai-je à l’intention d’Andrea,
  • J’comprend pas je suis partit avec vous d’Atlanta et maintenant je suis indésirable?
  • Il a failli tuer Michonne  et il comptait nous tués aussi. Lança Glenn.
  • Qu’est-ce que tu racontes? C’est Merle qui vous a kidnappé et qui a presqu’appuyé sur la détente. Cria-t-elle.
  • Tu crois que Merle m’aurait battue et violé lui?

Tout le monde se tut et se retournèrent vers moi les yeux ronds. Je sentais les larmes me monter aux yeux les images défilant dans mon esprit.  Daryl et Merle me fixait les poings serré et Andrea ne savait plus du tout où se mettre.

  • Je n’essaie en rien d’excuser ce que Phillip à fait.  Je suis venue ici pour vous réconcilier. Il faut que l’on règle cette histoire.
  • Et le seul moyen de la réglé c’est de le tuer. Je sais pas comment, ni quand, mais on va le tuer.
  • On peut encore tout arranger…
  • T’es folle ma parole! Criai-je. Tu crois vraiment qu’on veut tout arranger avec ce fou? Il a fait kidnapper Maggie, Glenn et Daryl. Il a tué Axel et a relâché des rôdeurs dans les parcs de la prison! Il m’a battu et violé! M’époumonnai-je

Daryl vint me prendre par les épaules et passait sa main dans mon dos pour me calmer, car sinon j’allais péter un plomb c’était évident.

  • Je ne peux excuser ces gestes, mais vous pourriez venir à Woodbury, il y a de la places pour tout le monde!
  • Ha Ha! Tu sais bien que non. Commença Merle.
  • Qu’est-ce qui te fais croire que cet homme est prêt à négocier? Lui demanda Hershel. Est-ce qu’il te l’a dit?
  • Non.
  • Alors, pourquoi t’es venue? Ajouta Rick
  • Phillip se prépare à entrer en guerre. Tout le monde est tellement terrifié tout le monde vous vois comme des tueurs. Il les entraîne à se battre.
  • J’vais te dire la prochaine fois que tu vois ton Phillip, dis-lui que je vais lui crever l’autre œil. Cracha Daryl me serrant toujours dans ses bras.
  • Il nous a pourrit la vie. S’il veut la guerre il va l’avoir. Ajouta Glenn
  • Rick, vous devez vous assoir autour d’une table et réfléchir à une solution. Sinon, je sais pas ce qu’il va se passer. Il a toute une ville sous ses ordres. Regardez-vous, vous avez déjà tellement perdu, vous ne pouvez plus survivre tout seul.
  • Tu veux nous aider? Fait-nous entrer à l’intérieur. Lança Rick
  • Non. Cette ville est remplie de gens innocents.

Rick quitta la pièce et je toisai toujours Andrea du regard. Dire que pendant un bon bout de temps, je lui avais fait confiance et maintenant elle prenait pour ce salopard de Phillip. Merle descendit des escaliers et aida Daryl à me ramener à ma cellule, tandis que Andrea sortie avec Michonne à l’extérieur. Une fois installé sur mon lit Merle alla me chercher de l’eau et Daryl resta un moment avec moi.

  • Voilà ton verre d’eau chiquita.
  • Merci Merle.
  • Fait plaisir au juste où est Jean-Philippe?
  • J’en sais franchement rien. Tu l’as vue Daryl?
  • Aucunement Sarah.

Il sortit de la cellule et demanda à Carol et Beth si elles avaient vue Jean-Philippe. On entendit Carol et Andrea parler un moment du bébé et je pus enfin savoir qu’elle s’appelait Judith. Elles parlèrent du cas de Shane et je ne pus retenir de me serrer mes poings. Peu importe où j’allais je tombais sur des salopards qui n’en voulait qu’à mon cul. Une fois calmée on ressortit tous à l’extérieur et on amena une voiture à Andrea. Elle nous regarda tous et on voyait dans son regard qu’elle hésitait à partir, mais à la dernière seconde elle embarqua dans la voiture. On la regarda partir au loin et tous ressentait une part de tristesse, car après tout elle avait fait partie de la famille si longtemps.

Je me retournai vers eux et me figeai. Une question restait…Où se trouvait Jean-Philippe? Je vis Daryl et Merle me questionner du regard. On rentra tous dans la prison et me raclai la gorge.

  • Savez-vous où se trouve Jean-Philippe?

Tous me regardaient interloqués, car comme moi, ils ne savaient pas plus où il se trouvait. La seule chose que l’on espérait était, qu’il ne se soit pas fait kidnappé par le Gouverneur.  Certain c’était assis autour des lampes et semblaient regarder une carte, alors que moi je restais près de Daryl, ne voulant plus me retrouver seule. On leva alors tous notre regard, quand on entendit Beth commencer une chanson. Je me séparai donc de Daryl et m’installai en face d’elle et commençai à chanter avec elle. Rick descendit les escaliers et rejoignit Hershel et Daryl sur le bord d’une cellule. Daryl nous jeta un regard et me lança un sourire que pour moi. Les gars parlaient, alors que Beth et moi continuons de chanter. Daryl vint se poser près de moi et me prit entre ses bras. 

  • Je t’aime. Me chuchota-t-il

Un sourire se posa sur mon visage et je vis Beth me faire un clin d’œil. On termina la chanson et chacun allèrent se coucher dans leur cellule.  Je rejoignis Daryl après avoir fermé les dernières lampes et m’allongeai à ses côtés. J’avais retrouvé mon Daryl et bientôt toute la merde avec le Gouverneur se terminerait. Tout redeviendrait à la normal et nous allions enfin pouvoir vivre heureux et en paix…

 

 

Laisser un commentaire ?