My life's dead

Chapitre 18 : Seulz contre le monde

1609 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a plus de 8 ans

PDV Daryl

 

Cela faisait maintenant quelques heures que l'on marchait et je sentais Sarah se fatigué à mes côtés. J'avais réussis à éviter une autre de ses crises au chalet tout à l'heure et cela me soulageai. Je ne voulais pas qu'elle aille mal, mais j'avais peur tout de même, même si je refusais de le montrer. J'avais toujours la main de Sarah dans la mienne et c'était le seule contact qui pouvait me faire savoir qu'elle était toujours bien vivante à mes côtés. 

- Sarah t'es sûr que ça va? Lui demandai-je

-C'est sûr! Je pète le feu! Je viens juste de perdre le chalet de ma famille et tout le groupe! Dit-elle les larmes aux yeux.

-Sarah on va les retrouver j'en suis certain.

-Qu'est-ce que t'en sais!? T'es le premier à chialer dans des cas comme celui-là! Cracha-t-elle

Je levai mes yeux au ciel, qu'est-ce qu'elle pouvait être exaspérante parfois. Je m'arrêtai et la pris sur mon dos. Elle chiala un moment et ce fut le silence. Je sentis sa respiration et compris qu'elle s'était endormit contre mon dos. Je marchai encore un moment, quand j'aperçus une petite maison.  Je pris le couteau qui était accroché à ma ceinture et cognai à la porte pour voir si des rôdeurs s'y trouvaient.

Je pus finalement entrer et je nous enfermai dans la chambre de la maison. Je couchai Sarah sur le lit et retournai à la cuisine prendre les conserves. Je retournai dans la chambre et Sarah s'était mise en position fœtale. Je fouillai dans la garde-robe et y trouvai des vêtements. Je changeai ma chemise qui était trempé et mon pantalon. Je sortis une chemise et un pantalon pour Sarah, puis ouvris une conserve pour manger un peu. 

Je la regardais dormir et je la trouvais vraiment splendide. Elle semblait si heureuse dans son monde des rêves, qui devait être totalement l'inverse du monde dans lequel on était coincé. Je me couchai à ses côtés et nous recouvrit de la couverture. Je la vis trembler de froid et je me décidai à la changer avant qu'elle meurt d'hypothermie. Une fois cela fait, je me recouchai à ses côtés et me collai contre elle. Je déposai un baiser su creux de son cou et m'endormit, mon p'tit dragon dans mes bras.

Quand je me réveillai, Sarah dormait toujours et le soleil était levé assez haut dans le ciel. C'était le meilleur moment pour reprendre la route. Je me levai, m'étira et me penchai vers Sarah.

-Allez réveille-toi fainéante. Soufflai-je dans ses oreilles.

-Encore cinq minute m'man...

-Je ne savais pas que j'étais une femme. Dis-je riant

Elle ouvrit ses yeux d'un coup et tomba du lit. Je l’aidai à se relever et retint un rire. Elle me regarda puis regarda ses vêtements. Je la vis rougir et rit légèrement, ce qu'elle pouvait être prude.

-Tu m'as changé?

- J’n’étais pas pour te laisser mourir d'hypothermie. Maintenant que t'es réveillé on peut reprendre la route! 

- T'as pas dormis toi? Me demanda-t-elle

-J'ai pas besoin de dormir autant que toi la jeunot. Dis-je pour ne pas qu'elle sache que j'avais dormis avec elle.

-Va te faire foutre Dixon! Lança-t-elle avec un sourire en coin.

Je pris donc un sac qui se trouvait dans la chambre et y mit nos conserves et les couteaux que j'avais trouvés dans la cuisine. On sortit de la maison et je lui tendis une canne de fruit. Elle la prit et en mangea une bonne partie.

- T'en veux? Me demanda-t-elle

- Non je n’ai pas faim.

-Soit pas ridicule, t'as besoin de manger tout comme moi!

-C'est bon t'as gagné. Dis-je prenant une tranche de fruit dans la canne

On continua notre route sur 6 km, quand on vit une affiche. On était à 12km d'une ville nommée Sainte-Luce, je soupirai, car je me demandais vraiment où se trouvait son foutu cégep. On continua notre route, quand on tomba sur des rôdeurs. Je passai un couteau à Sarah et on alla les tuer. Depuis sa presque noyade, je ne m'étais pas reposer de question sur le fait que sa griffure de rôdeurs se soit cicatriser aussi rapidement.

 

-Sarah est-ce que tu es immunisé contre les coupures faites par les rôdeurs?

-C'est quoi cette question? Bien sûr que non! S'exclama-t-elle riant

- C'est parce que le jour où tu as failli te noyer un rôdeur t'a griffé et tu as cicatrisé immédiatement.

-Je crois que t'as dut halluciner Dixon, car j'ai aucune...

Elle venait de remonter le bord de son pantalon et on voyait clairement la cicatrice à sa cheville. Elle était figée et me fixait.  Elle ne semblait pas au courant de rien et c'est ce qui me faisait peur. Peut-être qu'elle avait un gène qui l'immunisait contre ça...

Elle recommença à marcher et je la rattrapai, elle semblait soucieuse et en pleine réflexion. J'aurais peut-être dut lui en parler un peu plus tard. On tomba de nouveau sur des rôdeurs et je la vis s'approcher d'un demi-rôdeur. Il lui agrippa la cheville et il la griffa. Je couru jusqu'à elle, tua la rôdeur et fixa sa cheville. Sous nos yeux sa cheville cicatrisait immédiatement.

- Je suis un mutant bordel!

 - Dis pas n'importe quoi!

-T'as bien vu la même chose que moi! Je viens de cicatriser illico presto!

- On va bien finir par comprendre ce qui t'arrives.

On continua notre route pour finalement arriver à Sainte-Luce, bon je trouvais que le nom de la ville était pas mal débile, mais que voulez-vous je ne suis pas canadien et encore moins québécois. On trouva une maison que l'on vida des rôdeurs et on s'y installa. Je vis Sarah regarder par la fenêtre arrière et elle me sourit.

- Ça te dit de manger des poulets ce soir?

- On n’a pas de poulet.

-Nous non, mais dans le petits poulailler oui. Dit-elle tout sourire.

Je m'approchai d'elle et regardai par la fenêtre il y avait effectivement un poulailler avec des poulets à l'intérieur. Elle me sourit, me donna un baiser sur la joue et sortit chercher deux poulets. Mes doigts vinrent se poser sur ma joue et je la regardais depuis l'intérieur. Je voulais l'aimer, je voulais la garder près de moi, mais quelque chose me rebutait à tous les coups. 

Elle entra avec les poulets et je les dépeçai, car à voir son visage, elle détestait faire ça. Je la vis ouvrir un four, mais un vieux four qui marchait au charbon de bois et elle fit cuire le poulet. On put manger à notre guise, savourant chaque morceau de ce poulet. On jeta les carcasses à l'extérieur et on retourna dans la chambre. Je la voyais se regarder et être dégouté. Cela devait faire bientôt près de deux mois qu’on ne s’était pas lavé. 

Je retirai ma chemise et mon pantalon et me glissai sous les couvertures. Je la vis me regarder rouge comme une tomate et je lui souris.

-Je te mangerais pas.

-Je sais, mais...

-T'as qu'à garder tes vêtements! Lui lançai-je

-Retourne-toi s'il-te-plaît.

Je me retournai et quelques minutes plus tard, elle s'était glissée sous les draps avec moi. Je la sentais mal à l'aise, mais moi j'étais bien avec elle à mes côtés. Après tout on était seuls contre le monde entier à l'heure qu'il était. On entendit gronder le ciel et je savais qu'un orage se préparait. Quand le premier coup de tonnerre se fit, je sentis Sarah se tendre. Je souris à cette image, elle avait encore peur des orages à son âge. Un deuxième coup se fit entendre et elle vint se coller contre moi. Je passai mes bras autour d'elle et déposai un baiser sur sa tête. 

-Dors bien mon p'tit dragon. Dis-je

Je l'entendis murmurer et je me laissai sombrer au plus profond de mon subconscient...

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