My life's dead

Chapitre 6 : Woodstock un endroit sûr?

2535 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a environ 9 ans

Cela faisait des heures que l'on roulait et on n'était qu'à mi-chemin de Woodstock. Cela faisait déjà quatre changements que l'on faisait pour les conducteurs et tout le monde commençait à être vraiment fatigué. Gabriel et Alexandre avait dormit depuis le début, car leurs blessures les fatiguaient plus rapidement. L'autobus se stoppa et je me levai de mon siège. Alex qui conduisait le bus avait changé avec Jérémie qui avait dormi deux heures, Olivier avait changé avec Mélina sur la moto, mon frère changea avec Mélo dans la voiture. Je voyais bien que Jérémie était encore beaucoup trop fatigué pour conduire.

 

- Jé va te recoucher, je vais conduire. Lui lançai-je

- Non c'est bon Sarah.

- Jérémie sérieusement tes paupières se ferment d'elles-mêmes en ce moment. Va te recoucher et repose toi t'en a besoin. Lui dis-je posant ma main sur son épaule

- C'est bon t'as gagné. Dit-il en se levant

 

Il alla reprendre place dans un banc et me regarda.

 

- T'es sûre de vouloir...

- Jé tais-toi et dors!

 

Il me sourit et se coucha. On reprit notre route et quelques minutes plus tard Jérémie ronflait comme une bûche. Je regardai dans le rétroviseur du milieu et vis que Gabriel semblait mal en point. Alexandre qui s'était réveillé lors du transfert, me regarda.

 

- Alexandre, peux-tu vérifier le bandage à Gabriel?

- Tout de suite!

 

Je le vis s'avancer au banc de Gabriel et soulever la couverture. Il revint dans le siège derrière moi et posa sa main sur mon épaule.

 

- Son bandage est plein de sang.

- Réveille Jérémie et demande lui de changer son bandage. Lui dis-je

- Je peux le faire! Renchérit Alexandre

- Alexandre, t'as une main en moins...

- Je vais essayer et si j'ai trop de difficulté je réveille Jé.

- C'est bon.

 

Je le vis enlever l'ancien bandage de Gabriel et mettre le nouveau en un tour de main. Il s'était vraiment habitué à n'avoir qu'une main. Cela faisait à peine quatre jours qu'Alex lui avait coupés la main... Alex, c'est fou comme il me manquait tout d'un coup. Ça me faisait bizarre de ne plus l'entendre me dire des trucs avec des sous-entendus à caractère osé. On avait gardé ses armes et on les avait mises dans une boîte avec son nom sur le dessus.

 

On roula encore quelques heures, quand Mélina stoppa la moto. Je stoppai le bus et en descendis. Je me rendis auprès de Mélina ainsi que Mélo.

 

- Y'a un problème Mel? Lui demanda Mélo

- La moto n'a plus d'essence, est-ce qu'il en reste?

- Je vais aller regarder dans le bus! Dis-je

 

Je montai dans le bus et pris le dernier bidon d'essence. Je rejoignis les autres et regardai Mélo et Mélina.

 

- Il en reste la moitié dans ce bidon et c'est tout ce qu'il nous reste.

- Moi, j'en ai assez pour une heure je crois. Me dit Mélo

- Attendez, je vais sortir la carte routière. Dit Mélina

 

Elle sortit la carte routière et on l'étendit sur le capot de la voiture. Je regardais la carte et il nous restait à peu près une cinquantaine de kilomètres avant d'atteindre Woodstock. On se consulta et d'un commun accord Mélina pris toute l'essence qu'il nous restait.

 

On reprit la route et je commençais à cogner des clous. Gabriel se réveilla et Alexandre se décida à aller dormir un peu. Gabriel vint se mettre dans le siège derrière moi. Il posa sa main sur mon épaule et je souris.

 

- Ça va ma belle?

- Oui, pourquoi tu me demandes ça?

- Depuis l'épisode à Plattsburgh t'es disons  trop silencieuse.

- Tu voudrais que je sois comment!? Heureuse d'avoir dut tuer le premier gars que j'ai aimé!? M'écriai-je

 

Je freinai brusquement et Gabriel m'obligea à lui donner ma place au volant. Alexandre qui s'était réveillé vint me prendre par les épaules et m'obligea à m'installer avec lui dans son banc. Gabriel reprit la route et Alexandre me couvrit d'une couverture. Je posai ma tête contre son épaule et finis par m'endormir.

 

Je me réveillai en sursaut, il ne fallait pas qu'on s'arrête à Woodstock sinon on faisait notre arrêt de mort. L'État de New-York devait être le plus infesté de rôdeurs. Je me levai et allai m'installer dans le banc derrière Gabriel.

 

- Il faut continuer!

- Sarah, Mélina n'a presque plus d'essence et tu veux qu'on continue la route.

- Gab, on est dans l'État de New-York! Ça doit être l'endroit le plus infesté de rôdeurs.

- Comme tous les autres États. Calme-toi babe, ça va aller.

- Tu viens de m'appeler babe et de me dire de me calmer!? M'écriai-je

- Oui, y'a un problème avec ça? On ne va pas continuer la route.

 

Je le regardai d'un regard en feu et retournai m'asseoir au côté d'Alexandre. Il dormait la tête posé contre la fenêtre, on était dans la merde si on restait à Woodstock. On entra finalement dans la ville de Woodstock et étrangement il n'y avait pas de rôdeurs, aucun.

 

- Je te l'avais dit babe, y'a pas de crainte! Me lança Gabriel

 

Je le toisai du regard et reporta mon regard sur l'extérieur. Je trouvais vraiment ça louche de ne voir aucun rôdeur. Il y avait quelques voitures en feux ici et là. Il devait y avoir un groupe de cacher dans ce cas-là. Gabriel stoppa le bus et descendit suivis de Jérémie et Alexandre. Je n'osais pas sortir, je sentais que quelque chose allait arriver. Je fis signe à Mélina de grimper à bord du bus et on alla se réfugier dans le dernier banc. Je mis les quelques sacs sur nous, quand on entendit des coups de feux.

 

Je savais que quelque chose du genre allait arriver et Gabriel n'avait pas voulu m'écouter! On entendit la porte du bus s'ouvrir et des pas s'approcher dangereusement de nous.

 

- Les filles vous êtes là? Demanda la voix de Mélo

- Oui. Chuchotai-je

- Restez ici et bougez pas. On se fait attaquer.

 

On l’entendit ressortir du bus et les coups de feux reprendre de plus belle. Je fouillai dans la poche du sac qui était directement sur nous et en sortit deux couteaux. J'en tendis un à Mélina et on les cacha dans le bord de nos pantalons.

 

- Hey les gars! Y'a des sacs ici! Lança un homme

- Prends en le plus et viens. Lança l'homme numéro deux,

 

On sentit les sacs se soulever de nous un à un, quand je sentis la main de l'homme sur moi. Il tira sur mes cheveux et je rétine un cri.

 

- Hey Louis! Regarde ce que j'ai trouvé!

- Qu'est-ce que tu veux encore.... Oh mes t'as trouvé une perle rare! Lança Louis.

- Prends là Louis, moi je vais prendre l'autre. Ricana l'autre

 

Je vis Mélina lâcher un cri, quand l'homme lui empoigna les cheveux. Louis, l'homme qui me retenait, m'entraîna dans un bâtiment, où je vis une dizaine d'hommes, me regarder se léchant les lèvres. Merveilleux j'avais à faire à une bande de pervers. On passa dans une autre pièce où j'y vis les gars.

 

- LÂCHE MA SOEUR PAUVRE CON! Cria mon frère

- Ah c'est donc ta chère sœur, p'tite tête.

- OÙ EST MÉLINA!? Lança Olivier

- Ta chérie est avec mon pote Jack. Alors, lequel d'entre vous est son chéri?

Aucun ne répondait et je ne voulais pas qu'aucun d'eux ne répondent. Ils devaient survive, moi je m'en foutais.

 

- À ce que je vois personne ne me réponds, alors je vais devoir user d'une autre méthode.

 

Il attacha mes mains et mes chevilles, puis me retira mon chandail. Je vis Gabriel se trémousser et je le suppliai du regard de ne rien faire. Louis, alias le pauvre connard, se colla contre moi et se mit à m'embrasser dans le cou. Je retins un frisson de dégoût et je voulais que ça finisse avant que ça dégénère. Il faisait parcourir ses mains sur ma poitrine et ses lèvres se mirent à descendre un peu trop à mon goût. Je retenais mes larmes, car je me devais d'être forte pour mon groupe.

 

- Lâchez là... Murmura Gabriel

 

Louis me poussa au sol et s'approcha de Gabriel. Il le regarda et revint vers moi avant de s'étendre sur moi. Il recommença a promener ses lèvres sur moi, tout en regardant Gabriel.

 

-LÂCHEZ LÀ PUTAIN! S'écria-t-il

 

Louis se retira de sur moi et prit Gabriel. Il poussa près de moi et je vis la détresse dans le regard de Gabriel. J'y vis aussi des larmes se former, quand Louis m'empoigna par les cheveux pour me relever. Il regard Gabriel et lui foutu son pied dans le ventre.

 

- C'est bien la dernière fois que tu vois ta chérie p'tit con!

 

Il me poussa en avant de lui et on passa à la pièce d'à côté. Il m'attacha à une chaise et me retira mon pantalon. Je sentais les larmes vouloir sortir, quand j'entendis Gabriel crier comme un fou.

 

- LA TOUCHE PAS SINON TU VAS CREVER FILS DE PUTE!

 

Louis ignorait totalement Gabriel et commença à faire promener ses mains sur mon corps. Il s'assit sur moi et posa ses lèvres dans mon cou.

 

- SARAH! LÂCHE LÀ! T'ES QU'UN CONNARD!

 

Les larmes se mirent à couler sur mon visage et la main de Louis vint s'abattre sur mon visage. Il se leva et alla près du mur en face de moi. Je le vis décrocher quelque chose, quand je vis un fouet dans sa main. Je me figeai et mon sang ne fit qu'un tour. Il s'approcha de moi, un sourire béat collé au visage et vint se mettre dans mon dos. J'entendis le fouet frapper l'air avant de venir s'abattre sur mon dos...

 

- AAAAAAAAAAAHHHHH! Criai-je

 

Les larmes coulaient telle une chute sur mon visage. Nouveau coup de fouet, puis un autre.

 

- SARAH!!! NON PUTAIN DE MERDE LÂCHEZ LÀ!!

 

Je pleurais telle une madeleine et je sentis le fouet me frapper encore une dizaine de fois. Je sentis un liquide couler dans mon dos et la main de Louis venir s'abattre dessus, avant de venir essuyer sa main dans mon visage. Il le refit quatre fois et vis mes jambes et mon corps enduit de mon propre sang. Je pleurais de plus belle, quand Louis fit fouetter le fouet contre mes jambes.

 

- SARAH! SARAH! FILS DE PUTE LÂCHE LÀ!

 

Les cris de Gabriel me semblaient lointains, je ne sentais plus aucune force dans mon corps. Louis me détacha et me poussa dans le coin de la pièce, quand la porte de celle-ci s'ouvrit. Mélina fut poussée à mes côtés et elle éclata en larmes. Louis posa violemment sa lèvre sur les miennes et ce que je vis dans ses yeux me fit peur.

 

- On se voit demain mes jolies. Dit-il nous giflant le visage.

 

Il sortit de la pièce et je me mis à pleurer de plus belle. Dans quelle galère est-ce qu'on c'était retrouvé!? Je vis Mélina qui heureusement n'avait aucune cicatrice, mais la bouche en sang.

 

- Qu'est-ce qu'il t'a fait Sarah? Me demanda-t-elle apeuré

-Il...il m'a...m'a fouetté. Dis-je les larmes coulant toujours.

 

C'est alors que je me rendis compte qu'en enlevant mon pantalon Louis n'avait pas fouillé à l'intérieur. J'essayai de ramper, mais la douleur m'arracha un cri.

 

- Mel est-ce que tu serais capable d'aller prendre le couteau qu'il y a dans mon pantalon.

- Il ne te l'a pas enlevé?

- Non, il était trop occupé à déchirer ma peau. Dis-je serrant les dents

 

Mélina rampa jusqu'à mon pantalon et réussit à prendre le couteau. Elle revint vers moi et coupa la corde d'autour ses poignets. Elle refit la même chose pour ses chevilles et pour moi. On resta un moment-là et on essaya de trouver un plan pour sortir d'ici avec les gars...

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