La vie n'est plus la même...

Chapitre 38 : Ça fait drôle de... te voir en femme.

1756 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/02/2016 21:34

?? : Avant d’aller plus loin, j’ai besoin que vous me remettiez vos armes.

Moi : Va chier, l’orangeade. 

Rick : Nous ne savons pas si nous voulons rester. 

Aaron : -à l’homme- Tout va bien, Nicholas.

Maggie : Si nous avions voulu les utiliser, nous l’aurions déjà fait. 

Aaron : -à Nicholas- Laisse les parler à Deanna d’abord.

Sgt. Ford : Qui est Deanna ?

Aaron : Elle sait tout ce que vous avez envie de savoir sur cet endroit. –à Rick- Pourquoi ne commencerais tu pas, Rick ?

Moi : Commencer quoi ?

Aaron : ... 

 

Rick se retourna sur nous, et fixa son regard derrière la barrière.

 

Rick : Sasha.

 

Cette dernière se retourna aussitôt, et d’une seule balle, elle fendit la tête du rôdeur se trouvant à plusieurs mètres en deux. Aussitôt le rôdeur mort, une plaque en métal vint compléter la fermeture du portail, ne laissant aucune vue sur l’extérieur. 

 

Rick : C’est une bonne chose pour nous d’être ici. 

 

Ce dernier avança, précédé d’Aaron, et nous tous suivions, Nicholas à côté pour nous surveiller. Ce dernier fit signe à Rick d’entrer dans une maison. Il le fit, me laissant Judith, et nous tous avions l’ordre d’attendre. Encore attendre, avec le soleil qui nous brûlait la peau, et un seul carré d’ombre pour vingt personnes. ET MERDE. Une fois ce dernier sorti après un instant qui avait semblé une éternité, Nicholas et Aaron nous conduisirent jusqu’à une arrière cour, où nous attendait une femme ronde, un chariot devant elle. Ayant de suite compris que nous devions y déposer nos armes, j’y déposais la mienne la première, à contrecoeur, tandis que les autres suivirent. 

 

?? : J’aurais du rapporter un autre chariot.

 

Nous laissant, elle s’en alla avec le chariot. Carol lui souriait gentiment, tandis que nous étions tous impatients et un peu frustrés de devoir nous « dénuder » ainsi. Lorsque tout le monde s’en alla, Rick, Carl, Shane et moi allions en compagnie d’Aaron, celui ci nous amenant devant deux maisons. Aussi belles l’une que l’autre. 

 

Rick : Les deux ?

Aaron : A votre disposition. 

Moi : Le rêve.

 

Carl se mit à rire. 

 

Aaron : Je dirai prem’s sur celle-ci –montre celle de gauche- à votre place. Elle est plus attrayante.

Moi : Tant qu’il y a des douches et des lits, je m’en fous, personnellement.

 

Aaron se mit à rire à son tour.

 

Aaron : -à Rick- Ecoute, je sais que tu es toujours en train de prendre la température... Mais je suis heureux que vous soyez venus. Bref. –en claquant les bras- Deanna a demandé à tout le monde de vous laisser respirer. Ils ne viendront pas tous vous voir d’un coup. –nous regarde tous- Prenez votre temps. Explorez.

Moi : J’y compte bien. On m’appelle pas « La fouine » pour rien. 

Aaron : Si vous avez besoin de quelque chose, appelez moi. Je n’ai... Nous n’avons pas de téléphone. Je... je pensais... J’habite à quatre maisons d’ici. 

Carl et Shane : Merci. 

 

Carl et son père allèrent dans la grande maison, tandis que Shane et moi explorions l’autre. De fond en comble, pour voir si personne n’avait posé de piège. Après précisément 20 minutes passées à explorer la maison, le regard que me lançait Shane me donna la même idée. Ouvrant le robinet de la cuisine, et laissant couler l’eau, par chance, nous avions enfin de l’eau chaude. 

 

Shane : Moi d’abord !

Moi : T’as rêvé !

 

Comme des gosses, nous filions à l’étage, direction la salle de bains. Une fois nos habits enlevés, et l’immense douche découverte, j’entrais la première, laissant Shane se raser, ce dernier en ayant bien besoin lui aussi. L’eau bouillante coulant sur mon dos complètement ravagé par les sols durs et froids, j’exaltais de bonheur. Le bruit de la tondeuse m’importait peu, je fermais les yeux pour savourer le plaisir de l’instant. L’eau me faisait tellement bien, et je sentais même la poussière couler sur ma peau. Une fois que Shane avait fini de se raser, il entra dans la douche à son tour, me serrant dans ses bras et m’embrassant le cou.

 

Shane : Mieux ?

 

Le regardant, et examinant s’il ne restait pas une petite touffe de poils, je prenais plaisir à passer ma joue sur son visage qui était redevenu doux, doux et soyeux, comme je l’aimais, ainsi que son crâne, ôté de tout cheveux. Voilà Shane comme je le préférais. Le visage imberbe, et le crâne rasé. 

 

Moi : Tu es carrément canon comme ça. Et tu le sais très bien.

 

Il me serra dans ses bras avant de m’embrasser tendrement, et de fermer les yeux pour, à son tour, sentir les bienfaits de l’eau chaude sur lui. 

 

Shane : Putain, ça m’avait manqué ça. 

Moi : Attends.

 

A mon tour, je me mettais à lui masser les épaules, ces dernières tellement endolories. Puis son dos, ce dernier craquant sous mes doigts. 

 

Shane : Oh la vache. 

 

Ce dernier faisait à peine un mouvement que ses os craquaient déjà de bonheur. 

 

Moi : Ça te fait du bien ?

Shane : Comme si je te faisais l’amour pendant une semaine.

Moi : -ris- Toi alors, j’te jure.

Shane : -me regarde- T’arrêtes pas, bébé, je te jure que j’suis au paradis, là.

 

Continuant donc à masser ses muscles endoloris, Shane passa ses mains dans mon dos, pour le caresser et me plaquer doucement contre lui.

 

Shane : Ça aussi, ça m’a manqué.

Moi : A moi aussi.

Shane : Alors, autant en profiter.

 

D’une rapidité extrême, il me prit par la taille pour me plaquer contre l’une des parois et m’embrasser sauvagement....Une fois nos deux personnes respectives propres, et parfaitement détendues, nous nous rendions compte, prêts à sortir, que des affaires propres nous attendaient devant la porte. Enfilant ce que je trouvais, ce fut avec plaisir que je découvrais une jolie robe légère, dans un rouge soutenu.

 

Shane : Wow, canon.

 

Regardant Shane, ce dernier était habillé d’une chemise noire très élégante, ainsi que d’un jean des plus basiques, mais lui saillant absolument parfaitement. Sortis de la salle de bains, nous retrouvions Carol, Tara, Eugène, Abraham et Noah, assis dans les canapés du salon.

 

Noah : -me regarde- Wow, très jolie, Athena.

Moi : -souris- Merci.

Noah : -à Shane- J’avoue que ça te va mieux. –se frotte la tête- 

Shane : Je me sens plus léger.

Carol : Vous êtes beaux tous les deux. Un parfait couple.

 

Moi : -souris- Merci, Carol. Si quelqu’un veut prendre une douche, Shane a enlevé les cheveux du lavabo. 

 

Tous sourires, Shane et moi sortions dehors, main dans la main. Assis sur la palissade, nous parlions de tout et de rien.

 

Shane : Tu nous verrais habiter ici ? Dans une maison comme celle là ? Avec nos enfants, un jardin, et une superbe voiture ?

Moi : -lui caresse le visage- Je crois que tu rêves un peu trop, mon coeur. Mais j’avoue que ce serait plaisant.

Shane : Je t’aime.

Moi : -l’embrasse- Moi aussi, je t’aime, bébé. 

 

Après quelques instants à se bécoter et à se dire des mots d’amour, nous fument rejoints par Daryl qui s’asseyait sur les escaliers, dépiautant son opossum.

 

Daryl : -nous regarde- On se croirait dans Dallas, putain. –rit-

Moi : -le regarde- J’ai la tronche de Sue Helen, du con ? –ris-

Daryl : Si je me souviens bien, tu bois comme un trou, non ?

Moi : Tss. 

Daryl : En tout cas, ça te va bien la robe.

Moi : Merci. 

Daryl : Content de te voir imberbe, mec. –regarde Shane- 

 

Rejoints de nouveau par Carol, cette dernière fraîchement lavée et habillée proprement, elle observa Daryl. Mais fut vite rejointe par Rick, Judith dans les bras, et une consoeur chère à mes yeux en moins. Ironie, bien sûr.

 

Moi : OH MON DIEU ! Il a coupé la barbe ! 

 

Enfin, Rick était redevenu aussi imberbe qu’un bébé. Aussi doux que sa petite fille.

 

Rick : -nous regarde- Vous êtes carrément canon tous les deux.

Moi : Merci. Pas trop bizarre de voir ton lieutenant dans une robe ?

Rick : Non, tu fais féminine. Et ça te va bien. 

Moi : Merci.

 

Tandis que nous étions tous sur la terrasse, un des hommes d’Alexandria vint jusqu’à nous.

 

?? : Je cherche Athena.

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