La vie n'est plus la même...

Moi : Qu’est-ce que tu veux savoir ?

Rosita : Daryl m’a dit que tu avais retrouvé ton frère à Atlanta ?

Le souvenir d’Adam était encore bel et bien présent. Et malgré le mal qu’il m’avait fait, il n’en restait pas moins mon frère. Prenant une grande inspiration, je sentais toujours la main de Glenn sur mon épaule, et sortais une vielle photo de ma poche, pour la montrer à Rosita.

Moi : Voilà mon frère. C’était lors d’une soirée à laquelle on était allé tous les deux, quand on était plus jeunes. 

Rosita : Lui n’a pas l’ait très emballé. –rit-

Moi : Mon frère n’a jamais été très câlin. Mais j’aimais l’emmerder. 

Rosita : Je suis désolée que tu ais perdu ton frère.

Touchée par ses paroles, je lui pris la main pour la serrer doucement, en guise de remerciement. Noah arriva vers nous, bouteilles d’eau dans les mains, et Shane prit ma place au volant. J’allais m’asseoir avec Tara et Eugène pour jouer aux cartes avec eux, tandis que les autres s’occupaient comme possible.

Tara : Y’a 14 jokers ? Sérieux ?

Moi : Ça sent mauvais, ça, Eugène... –ris- 

Eugène : Aussi sérieux que deux chiens copulant.

Cette phrase me fit avoir le plus gros fou rire de ma vie, et Carol se laissa entraîner avec moi. Riant aux larmes, l’une dans les bras de l’autre, elle me montra l’avant du camping car, et me fit voir la fameuse tour de Washington. Enfin. Enfin, nous y étions. Quelques minutes, heures... Aucune idée, mais le bruit que fit le camping car nous fit revenir à la réalité. Une fois tous dehors, le verdict tomba. La batterie.

Sgt. Ford : On peut pas s’en sortir. Autant le peindre en rouge, et foutre une échelle dessus ! 

Moi : Ta gueule ! C’est que la batterie ! 

Glenn : -me regarde- Oui, c’est la batterie.

Sgt. Ford : Et où tu comptes nous dégôter une autre batterie, champion ?

Une fois de plus, le souvenir de Dale nous revenait à tous les deux. Lui montrant la porte, Glenn me fit un signe de tête. Lui comme moi savions qu’il y avait une autre batterie cachée. Il alla la chercher, suivi du sergent. 

Glenn : Juste ici. 

Abraham, étonné de l’adresse de Glenn, lui fit les yeux ronds.

Sgt. Ford : Comment tu savais ça ?

Glenn : Allez.

Etonnée qu’il n’ait pas répondu, il prit la batterie aussitôt, et en quelques tours de main, elle fut remplacée, faisant la joie de tout le monde, pour enfin démarrer de nouveau. Rick et Michonne discutaient, tandis que Carl bordait sa petite soeur. Le soleil tapait fort sur nos têtes, et une fois le tout réparé, moi, Glenn et Abraham étions heureux de pouvoir repartir.

Sgt. Ford : Comment t’as fais ça ? –me regarde, étonné-

Moi : -refermant le capot- J’étais mécano avant tout ça. Je m’y connais. 

Rick partit seul vers la forêt, pour revenir quelques instants après. Nous pouvions enfin partir pour Alexandria. Une fois qu’Aaron nous fit signe que nous étions arrivés, la voiture devant se stoppa nette. Et j’arrêtais le camping car. Tout le monde dehors, et Judith dans les bras de son père, nous étions tous face à un immense portail en ferraille. Ainsi qu’à d’immenses murs de béton, a vue d’oeil. Le moment fut vite trahi par Daryl qui tira une flèche pour tuer un opossum. Le portail ouvert, deux hommes se dressèrent devant nous, armes braquées. Je braquais mon fusil sur eux, Sasha de même, et le regard de Shane croisa celui de l’homme à la chemise orange. 

Daryl : On rapporte le dîner. 

Tendant l’opossum, ce dernier détendit un peu l’atmosphère. Aaron entrait dans la ville, et nous fit signe de le suivre. Malgré la méfiance que nous avions tous, nous le suivions, armes en mains, avant de voir le portail se refermer derrière nous, laissant les voitures à l’extérieur.