La vie n'est plus la même...

Chapitre 35 : On repart. Cette nuit.

3882 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/02/2016 21:30

Shane se leva quelques minutes plus tard, nous trouvant assis, Daryl et moi, l’un à côté de l’autre. Venant s’asseoir à ma droite, il me frotta doucement le dos, avant de me déposer un tendre baiser sur l’épaule.

 

Shane : Ça va ?

Moi : -sèche mes larmes- Oui. –souris maladroitement- 

Shane : Je suis tellement désolé que t’ais eu à faire ça...

 

Je le regardais, retenant mes larmes pour ne pas l’inquiéter. 

 

Moi : Il le fallait. Je pense pas que j’aurai supporté de le voir se transformer devant moi. Adam était faible, pas fait pour un monde pareil... Il savait à quoi s’attendre de toute façon. 

Shane : Je sais pas comment était ton frère, mais pour faire ce qu’il a fait, c’était vraiment pas un mec bien. T’as pas à t’en vouloir, mon coeur. Moi, je suis là.

 

Il posa délicatement son front au mien.

 

Daryl : On est tous là, tous les uns pour les autres. T’inquiètes, ma caille, on est plus forts que ça.

 

Daryl me frotta le dos gentiment. 

 

Moi : Merci les gars.

 

Tout à coup, les portes de la grange s’ouvrirent, laissant apparaître Maggie...

 

Maggie : Écoutez tous...

 

Elle fut suivi par un homme, aussi frais et bien sapé qu’un mec qui sortait d’un spa.

 

Maggie : Voici Aaron.

 

Sasha finissait la marche, mais à peine le temps de réaliser, que Shane, Noah, Abraham, Rick, moi, Carol et Carl étions armes braquées sur lui. Les traits de son visage ne m’inspiraient pas confiance.

 

Maggie : On l’a rencontré dehors, il était seul. On a prit ses armes et son équipement.

Moi : Putain d’entourloupe ! 

Shane : -à Aaron- T’es qui, toi ?

 

Aaron baissa les yeux, et ce fut Rick qui prit la parole, tandis que Daryl alla surveiller les arrières et refermer la grange, avant de fouiller l’individu.

 

Aaron : Bonjour. 

 

La petite Judith qui pleure, ça, c’est un signe du destin. Les bébés savent quand les gens sont mauvais. Rick donna la petite à son frère, tandis que chacun des membres présents qui braquaient leurs armes sur « Aaron » ne bougeaient pas d’un millimètre. 

 

Aaron : -vers Rick- C’est sympa de vous rencontrer.

Moi : -le vise- Recule ! 

 

Aaron recula de quelques pas, intimidé. Rick était lui aussi méfiant, comme toujours à la venue de nouveaux. Quoi de plus normal. Surtout avec une tête de gay pareille.

 

Rick : -à Maggie- T’as dis qu’il avait une arme ?

 

Maggie lui tendit un Colt que Rick s’empressa de vérifier avant de le ranger à sa ceinture. Simple précaution. Carl berçait sa soeur, Abraham ne bougeait pas d’un cil, mais me parlait en même temps.

 

Sgt. Ford : -me chuchote- T’en penses quoi, lieutenant ?

Moi : -lui chuchote- Sa tête me revient pas, il serait gay que ça m’étonnerait pas.

 

Abraham se mit à rire discrètement, tout en restant à l’affût du moindre geste que l’inconnu pourrait avoir l’audace ou le culot de faire. 

 

Rick : -à Aaron- Besoin de quelque chose ?

Sasha : Il a un campement, tout près. 

Shane : Conneries ! Ce mec nous suit depuis le début, c’est clair ! –à Rick- Ce mec est pas net, putain !

Rick : -à Shane- Tais toi.

Sasha : Il veut nous faire passer une audition pour en faire partie.

Moi : Partie de son clan ? –à Aaron- Eh, mec, ici, on n’est pas dans un reality show, c’est soit tu nous prends tous, soit on te descend. Qui nous dit que tes gars t’attendent pas dehors, mmh ?

Aaron : Je voudrais qu’on le dise autrement.

Moi : Et comment ? Une roulette russe ? Tu choisis les meilleurs, et les autres, tu les descends ?

Rick : Athena !

Moi : -regarde le shérif- Quoi ? Ce gars est pas net, ça pue le coup fourré ! 

Aaron : Ce n’est pas un clan, c’est une communauté.

 

Communauté... La dernière fois qu’on a entendu parler de communauté, on a perdu l’un des nôtres et on était tous à deux doigts de se faire bouffer ! Alors, qu’il vienne pas me sortir ses conneries de communauté à la con ! Aaron nous regardait tous, chacun notre tour, pensant bien faire.

 

Aaron : Je crois que vous seriez un apport précieux.

Shane : Putain, j’avais raison.

Sgt. Ford : Pour une fois, je suis d’accord avec le flic. 

Aaron : Mais ce n’est pas à moi de décider.

Sgt. Ford : Un Gareth en puissance...

Moi : Je cherchais son nom à celui-là, tiens.

Aaron : Mon boulot, c’est de vous convaincre de me suivre.

Moi : Plutôt crever, c’est clair ?

Michonne : Laisse le parler ! 

Moi : -regarde Rick- Je crois que l’histoire va vite être réglée...

Aaron : -à Sasha- Sasha, peux tu donner mon sac à Rick ?

 

Cette dernière s’exécuta, laissant le flic fouiller le dit sac. Dans la poche avant, des photos, comme Aaron venait de le dire. Rick regarda attentivement les photos, laissant Aaron parler de sa « communauté », tandis que les autres observaient les clichés attentivement.

 

Shane : T’en penses quoi ? –me chuchote à l’oreille- 

Moi : Ça sent la merde, son histoire. Deux villes qui étaient censées sauver les gens, et là, quoi ? La même chose ? –pouffe- Non, c’est de la connerie. 

 

Connaissant Rick depuis déjà plusieurs années, le regard qu’il lança à Aaron était exactement le même que celui que Shane avait lancé à Gareth le jour où il l’avait frappé de plein fouet. Baissant mon arme, Shane la sienne, nous nous rangions quelques pas en arrière, avant de tirer une révérence à Rick, et le laisser passer... Pour qu’il donne un violent coup de poing à Aaron qui tomba à terre instantanément.

 

Moi : -applaudis- Bravo !

 

Shane applaudissait aussi, laissant le père Gabriel choqué par nos agissements. Tout le monde se rua sur lui, regardant la moindre blessure et s’assurant qu’il ne nous ferait pas de mal. 

 

Shane : -regarde Rick- Tu vois, quand il penche sa tête ? C’est que celui en face est dans la merde.

Moi : Haha ! Ça, c’est mon Rick ! 

Gabriel : Ayez un peu de respect pour cette personne !

Moi : Sans vouloir vous offenser, mon père, fermez bien votre gueule, parce que vous pourriez vous retrouver dans la situation que ce monsieur... –montre Aaron- ici présent. 

 

Rick est méfiant, Rick est méchant, et ça, ça faisait le plus grand bonheur que nous ayons jamais eu Shane et moi.

 

Michonne : -à Rick- On était d’accord, ça ressemblait pas à un « on attaque ce mec ». C’était plutôt « il a l’air OK » pour moi.

Rick : On doit s’en assurer. –à Carl- Décharge son sac. Tous les autres, un oeil dans chaque direction.

Moi et Shane : -en choeur- Chef, oui, chef ! 

Maggie : Ça vous arrive d’être sérieux ?

Moi : Eh, Greene, pète un coup, tu verras, ça détend. –clin d’oeil-

 

Nous postant chacun de part et d’autre de la grange, les seuls petits trous qui nous donnaient de la visibilité sur l’extérieur ne révélaient pas grand chose. Si ce n’est de la terre, et un peu de vent. Maggie fit savoir à Rick qu’Aaron s’était montré courtois lors de son arrivée surprise, mais apparemment, Mr Grimes ne l’entendait pas.

 

Rick : Quelqu’un voit quelque chose ?

Glenn : Seulement quelques endroits où se cacher.

Rick : Lieutenant ?

Moi : J’aurais une meilleure visibilité si y’avait un endroit où je pourrais me poster en hauteur. Sur le toit, par exemple. 

Daryl : -me prend la main- Viens, je crois que y’a un endroit où tu peux te poster.

Shane : Fais gaffe, bébé.

Moi : Je serai pas longue. –l’embrasse-

 

Ayant contourné tout le monde pour arriver dehors, la distance de vue qu’offrait le toit était plutôt rassurante. Le tour de la bâtisse fait, Daryl me fit la courte échelle pour grimper.

 

Moi : -le nargue- N’en profite pas pour mater mes fesses.

Daryl : J’oserais pas faire ça, celles de Shane sont tellement plus musclées. –rit-

Moi : Merde ! 

 

J’eus juste le temps de me rattraper avant de tomber au sol. 

 

Moi : -à Daryl- Va falloir que tu me lances.

Daryl : Un quintal comme toi ? Tu veux me tuer ?

Moi : Ta gueule, et pousse moi. –ris-

 

Aussitôt dit, aussitôt fait. Daryl me lança pour que je puisse m’agripper au toit et y monter facilement.

 

Daryl : Tu m’aides ?

Moi : Démerdes toi, sac à vinasse ! –ris-

Daryl : Non, sérieux, Wi... Walsh, un coup de main. 

 

J’allais directement aider Daryl pour le faire grimper sur le toit. Une fois nos deux carcasses montées, le champ de vision était impeccable.

 

Moi : Putain, de quoi chasser pénard ici.

Daryl : Pas le temps de chasser. Ce mec, je le sens pas.

Moi : -regarde Daryl- Moi non plus. Rien que sa tête, même si je l’avais, peinte dans un tableau, je la foutrais pas chez moi.

Daryl : -rit- Alors, ça fait quoi ?

Moi : Mmh ?

Daryl : D’être mariée au plus gros con de la terre.

 

Daryl et Shane s’entendaient. Mais sans plus. Les altercations des derniers jours devenaient de plus en plus fortes, et l’humeur de mon frère de coeur s’en faisait ressentir. Chose que je n’appréciais guère.

 

Moi : Déjà, Shane n’est pas un con, malgré ce que tu penses, et de deux, je suis la femme la plus heureuse du monde. Shane et moi, c’est... Je vais pas dire parfait, parce que personne n’est parfait, mais c’est les petits aléas du quotidien qui font que tout va bien. Malgré que...

 

Tout de suite, je repensais à la perte de trop de membres, trop de personnes de notre famille, et tout le bouleversement que ça avait provoqué.

 

Daryl : Malgré que ?

Moi : Oublie.

Daryl : Alors là, rêve. Malgré que quoi, Athena ?

Moi : Malgré que beaucoup d’entre nous sont partis trop tôt. 

 

Je ne me remettais toujours pas de la mort de Beth, de Merle, Hershel... Ni celle de Tyreese... et encore moins celle d’Adam... Ses yeux verts qui me suppliaient de lui laisser la vie sauve... Je...

 

Daryl : Hey... Repense pas à tout ça... Je sais que c’est dur, mais on n’a pas d’autre choix que de s’y faire... C’est comme ça... C’est la vie... 

Moi : Daryl, on a perdus nos frères le même jour. Daryl : Crois moi que j’avais perdu Merle depuis longtemps. Et je sais que toi aussi, avec Adam.Moi : J’avais toujours le sentiment qu’il était fier de moi. Mais au jour d’aujourd’hui, quand je vois que tout était basé sur des mensonges, que les vingt-sept premières années de ma vie n’ont été rythmées que sur des morts, des mensonges, et des trahisons... Je me dis que ma vraie famille... –le regarde- Ma vraie famille est ici, en face de moi, et dans cette grange. C’est vous tous la famille que j’ai toujours espérée. Et c’est vous tous qui me maintenez en vie. Quoi qu’il en coûte. Et parce que je sais aussi que quoi qu’il arrive à l’un d’entre nous, le reste suivra. Et ça, jusqu’à la fin. On n’est pas des morts ambulants...

Daryl : On n’est pas eux.

Moi : On est des frères. Des soeurs. Une vraie famille soudée et unie. Je vous aime. Je t’aime, frère.

Daryl : Moi aussi, je t’aime, frangine.

 

Le serrant dans mes bras, l’amour fraternel que nous ressentions était là, bien présent, et prêt à résister quoi qu’il puisse nous arriver. Mais trêve de bavardage, le signal de redescendre venait de nous être donné. De retour dans la grange, la totalité du groupe se mettait déjà en route pour scruter les environs.

 

Rick : -à Michonne- Ta façon est dangereuse, pas la mienne.

Michonne : -à Rick- Rater l’occasion d’un lieu où on pourrait vivre ?

 

Écoutant leur conversation, je n’en avais pas remarqué Aaron, attaché à terre.

 

Aaron : Joli fusil. Je n’avais jamais vue de femme sniper avant vous et Sasha.

Moi : -le regarde- Sasha se donne un genre, moi, je le fais tous les jours. Parce que c’est ma destinée. Etre tapie dans l’ombre, à buter les morts, et ceux qui se mettent en travers de ma route. 

 

Aaron déglutit, tandis que les deux autres finissaient de parler, et Glenn attendait. 

 

Glenn : Alors je le ferai aussi. J’irai.

 

Rick, ne sachant que dire, se tourna vers le sergent, et celui ci fit savoir qu’il marcherait avec eux. 

 

Rick : Rosita ?

 

Cette dernière acquiesça.

 

Rick : -à Glenn- S’il y a un problème, vous avez assez de puissance de feu ?

Moi : On a ce qu’il faut.

Glenn : On a ce qu’on a. 

Rick : Les talkies n’ont plus de jus. –à Michonne- Si tu n’es pas de retour dans une heure, on vient. Ce qui pourrait être exactement ce qu’ils veulent.

 

Michonne lui tourna le dos, tandis que nous sortions tous.

 

Rick : Si nous sommes tous ici, nous sommes une cible.

Daryl : Je couvre la zone.

Shane : On te suit.

Daryl : -regarde Shane- Ok.

Rick : Par groupe, trouvez un endroit sûr avec portée de tirs.

Moi : C’est parti. 

 

Une fois dehors, et les portes de la grange fermée, tout restait à faire. Il fallait quadriller le terrain, s’assurer de la protection de la grange, et attendre que les autres reviennent.

 

Glenn : Si on revient pas dans une heure, venez nous chercher.

Daryl : Pas de soucis.

 

Quand tout le monde fut sorti, les deux gars et moi allions inspecter les environs. Quelques rôdeurs par-ci, par là, mais rien de vraiment inquiétant. Daryl était derrière, avançant à pas de loup dans sa direction, et Shane, toujours aussi casse-cou, était déjà assez loin de nous. Chacun étant dans une position stratégique, le terrain était parfaitement quadrillé. Seule, je me dirigeais lentement vers un gibier qui était devant moi. Un beau sanglier qui aurait ravi tout le monde. La forêt était tellement dense qu’ils s’y plaisaient. Bref, traquant la bête aussi silencieusement que possible, cette dernière ne m’avait pas vue, mais un bruit semblait la déranger. A peine le temps de saisir mon fusil et de le viser qu’il se faisait déjà dévorer par deux rôdeurs qui se jetèrent sur lui sans état d’âme. Après tout, y’a longtemps que les morts n’ont plus d’âme.

 

Moi : MERDE ! 

 

Dégoûtée d’avoir perdu mon gibier, j’étais prête à retourner à mon poste, quand soudain, une main se plaqua sur mes lèvres pour me mettre à terre. Par chance, ce n’était que Shane.

 

Moi : Putain, mais qu’il est con ! –ris- Tu m’as foutue la trouille ! 

Shane : Je savais que tu te planquais dans le coin, et puis, ce coin est plutôt confortable. 

 

Ses lèvres collées aux miennes, ce fut dans un baiser passionné qu’il me serra dans ses bras, commençant à vouloir me déshabiller. 

 

Moi : Tu vas voir qu’on va être coupés par quelque chose... ou quelqu’un.

 

Mon sens divinatoire, un vrai bijou. 

 

Shane : Pourquoi tu dis ça ?

 

Il me mordait le cou, et je résistais...

 

Moi : Parce que c’est toujours comme ça... –gémis- Que ça se passe...

Shane : Moi, je te dis que non, on est tranquilles.

Moi : 5... 4... 3... 2... 1...

?? : Vous êtes où, les poulets ?

Moi : -regarde Shane- Tu vois ?

Shane : Putain... –m’embrasse- C’est que partie remise, ma belle. –regarde Daryl- Tu fais chier, Dixon.

Daryl : Oh merde, je dérange ? Désolé de vous prévenir que vous avez des rôdeurs au cul. 

 

Regardant à droite, là où Daryl nous indiquait, effectivement, des rôdeurs avançaient. A vue de nez... Une vingtaine.

 

Daryl : J’m’en occupe.

Moi : Je prends le relais. 

Shane : C’est les trois, ou rien.

 

Dégainant mon fusil, les rôdeurs dans ma ligne de mire, je n’avais pas aperçu celui que Shane avait à ses basques. Se débattant comme possible, je descendais le mort, ayant frôlée la tête de Shane à quelques centimètres près.

 

Shane : Putain, t’es cinglée ? –me regarde- 

Moi : T’aurais préféré te faire bouffer, peut être ? 

 

M’avançant vers lui pour l’aider à se relever, je me retournais pour descendre les rôdeurs que Daryl se faisait un plaisir de décapiter avec son arbalète. Les têtes fusaient de part et d’autre tandis que je les tuais un à un.

 

Daryl : -nous regarde- Il était temps ! 

Shane : Oh, la ferme ! 

Moi : On ferait mieux de retourner à la grange. Les autres doivent nous attendre.

 

De retour à la grange, effectivement, les autres étaient déjà là.

 

Moi : Désolée pour le retard, on a du s’occuper d’une vingtaine de rôdeurs.

Rick : Aucun blessé ? Personne ne vous a suivi ?

Moi : Non. Mais Shane a eu chaud.

Rick : Bien. 

 

Voyant les boîtes de conserve empilées au milieu du groupe, je réprimais un sourire. Et prenant la petite Judith dans les bras, cette dernière me fit un grand sourire.

 

Michonne : Nous avons besoin de ça. Donc nous y allons, tous ensemble. Quelqu’un parle s’il n’est pas d’accord. 

Moi : Wow ! Euh, on peut nous dire c’est quoi le plan ?

Daryl : -regarde Rick- Je sais pas, mec. Cette grange sent la merde de cheval à plein nez. 

Rick : Nous y allons.

Moi : Pas d’accord.

Shane : Athena...

Moi : On connait pas ce type ! 

Rick : -me regarde et viens vers moi- On a tous besoin de toi, aussi. –regarde sa fille- Personne ne voudrait que tu sois seule, en pleine nature, alors viens avec nous. 

 

Me résignant, j’hochais la tête. 

 

Rick : -à Aaron- Où est votre camp ?

Aaron : À chaque fois que j’ai fais ça, je conduisais pour ramener les nouveaux.

Moi : Ce sera plus le cas.

Aaron : Je crois que vous êtes de bonnes personnes. J’ai pariée ma vie là dessus.

Michonne : -à Aaron- Tu ne conduis pas.

Rick : Sur la route 16, allez vers le nord.

Rick : Et ensuite ?

Aaron : Je te dirai quand nous y serons.

Rick : On va prendre la 23 au Nord. Tu nous dirigeras de là.

Aaron : C’est... je ne sais pas comment le dire autrement... C’est une mauvaise idée. Nous avons nettoyée la 16. Ce sera plus rapide.

Rick : Nous prendrons la 23. Nous partons au coucher du soleil.

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