Je peux vivre sans toi Dixon.
~~Daryl accourra au près du corps de la jeune fille si frêle, ce qui étonna les survivants. Glenn pensa le temps d'une seconde que le chasseur expérimenté s'inquiéter pour elle, mais l'idée passa aussi vite qu'elle était venue, Daryl ne s'inquiète pour personne, même de sa propre personne.
Tout le monde se poser des questions. Qui est-elle ? Que nous veut-elle ? Est-elle seule ou dans un groupe ? Est-elle dangereuse ? Même Hershell, qui lui est un homme de dieu se méfia d'elle, autant pour la sécurité de ses filles que pour celle du petit groupe.
Rick, lui, dévala les marches de l'escalier encore sous le choque du comportement de la fille aux cheveux de feu. Il fut encore plus surpris, de la voir allongée sur le sol, avec à son chevet, le chasseur.
-Qu'Est-ce qu'il c'est passé ? Leur hurla-t-il.
-Je ne sais pas, elle avait l'air de bien allé, puis Beth est sortie et... Oh ! Lui dit Maggie.
-Quoi ?
-Elle a vu Judith... Et puis... bah tu connais la suite.
-Au pire, on s'en fout de se qu'elle a, et si quelqu'un est disposé a bougé son cul pour venir m'aider, ça sera pas de refus. Dit le frère Dixon.
Tout le monde le regarda d'une drôle de façon, tout cela n'est pas dans ses habitudes, qui sait, elle le changera peut-être ?
-Bon ok, j'ai compris, il passa un de ses bras sous la tête de la jeune fille a la crinière de lion, et l'autre sous ses jambes, il fut étonné du poids de celle-ci, une vraie plume pensa-t-il.
C'est sans aucun problème qu'il la porta jusqu'à la cellule où tout avait commencé. Un étage plus bas, tous se regardèrent sans comprendre. Pourquoi ? C'est surement la question qu'ils se posent tous en ce moment même, en, en oubliant les autres.Seule une personne comprit ce fameux "pourquoi?". Carol, elle aussi avait ce sentiment, mais en temps normal, dans un mon apocalyptique, ce sentiment n'existe plus dès que la survie commence.
Carol a toujours eu ce sentiment maternel en vers les autres, peut importe la personne. Et elle le voit en Thémis, si frêle, un air enfantin, mais a la fois dure sur le visage, qu'elle ne pourrait lui donner un âge. Si maigre, dans ses vêtements tâchés, déchirés. Elle aurait presque de la pitié pour elle, si se c'est pas déjà le cas...Elle voie en elle, sa petite fille disparue trop tôt dans un monde où la mort est plus présente que la vie...
Elle ne tenu pas bien longtemps.
-Elle est si faible, on ne peut pas la mettre dehors, c'est la mort assurée.
-Si c'est une folle, c'est aussi la mort assurée. Elle peut être dangereuse. Dit Rick.
-Rick, sans vouloir de blesser, une personne qui s'évanouit en voyant un nourrisson ne peut être dangereuse. Déclara Beth, qui ne parla pas jusque-là. Je ne veux pas avoir une mort sur la conscience.
-Elle est au bord de la mort. Cela doit faire un moment qu'elle est seule dans la forêt, je ne la connais pas, mais je ne veux plus jamais revivre ça. Dit-elle en parlant de sa fille chérie.
-Je sais Carol. Mais je ne peux me permettre de penser comme ça. Je ne te cache pas que moi aussi, j'ai pitié d'elle, mais la peur prend toujours le dessus. Je ne sais pas de quoi elle est capable et... Il fut coupé par Daryl.
-Elle est de l'armée, si elle avait voulu nous tuer, ça serait fait depuis déjà un bon moment.
-Comment tu peux le savoir ? Dit Carl
-Quand elle est tombée dans les vapes, j'ai vu ses plaques militaires.
-Elle aurait pu les prendre à un monstre qu'elle aurait tué. Lui cracha le plus jeune.
-Je ne sais pas si l'un de vous a des yeux, mais vu l'état de ses bras, ce n'est pas un chaton qui lui a fait ça.
-Je suis du même avis que Beth et Carol, il faut au moins qu'elle reprenne un peu de force. En plus, elle a une fièvre de cheval.
-Bon. Je pense que je n'ai pas vraiment le choix. Dit Rick.
Un sourire apparut sur les lèvres de la femme au cheveux court. Pour une fois, elle était vraiment heureuse.
-Mais, papa ! Hurla le fils du shérif.
-Il n'y a pas de "mais", il y a de moins en moins de personnes vivantes, je ne veux pas être responsable de la mort d'une jeune femme.
-Que veux-tu dire ? Lui demanda le vétérinaire.
-Merle, il était dans l'armée avant de se faire renvoyer, il en a vu des personnes avec cicatrices comme ça. C'est de la torture qui laisse de telles marques.
Quelques heures plus tards, ils furent coupés au milieu du dîner, où discutions et rires fusaient de tous les coins par un cri à en déchirer les poumons.