Je peux vivre sans toi Dixon.
~~Elle se réveilla dans ce qu'elle soupçonna être une cellule de prison. En regardant un peu mieux cette étroite pièce, elle pouvait apercevoir un lit, mais étant elle-même sur un matela là cela devait être un lit superposé. Les murs qui, de base, devaient être d'un gris verdâtre étaient maintenant couverts de gicler de sang, de poussière et de toutes sortes de trucs dégueulasses dont on ne veut pas savoir l'origine.
Elle remarqua assez rapidement que quelque chose lui tener le poignet, et cela le rendrait douloureux.
-Hé ! Il y a quelqu'un ? Je ne me suis pas attaché ici toute seule putain ! Dit la jeune femme en sentant la colère arrivée.
Puis dans l'encadrement de la porte apparut une femme aux traits du visage triste, montrant toute la détresse de ce nouveau monde. Thémis connaît ce regard, elle là de très nombreuses fois vues, et elle-même utilisée. Mais il y avait aussi un jeune garçon, pas bien vieux, quinze ans tout au max, lui aurait, elle donnait.
-Va chercher ton père et Hershell. Lui ordonna la femme.
Thémis voyer, bien que cette femme soit faible, peut être trop faible pour ce nouveau monde, où la loi du plus fort règne. Pourtant, sur son visage, on peut aussi lire toute la volonté de rester vivant. Et pour cela Thémis sait très bien qu'elle lui doit le respect. Elle lui fait aussi penser à la figure maternelle qu'elle n'a jamais eue, celle dont elle a été privée et cela depuis son plus jeune âge.
Deux autres hommes entrèrent dans cette si petite pièce. À l'un des hommes, il manque une partie de la jambe, et tient donc sur une paire de béquilles, il n'est pas jeune pensa Thémis. Le deuxième homme a les cheveux grisonnants et elle ne put s'empêcher de se demander quel âge il a.
-Carl, Carol, sortaient, j'aimerai bien lui parler, avec seulement Hershell. Bon, tu foutais quoi près de notre camp ? Dit-il dès qu'il furent sortient.
-Tu vois, j'ai une meilleure idée, prends ton flingue et tire moi dans la tête.
-Pourquoi je ferais cela ? Dit l'ancien shérif
-Tu sais quoi, tu me saoul. La prochaine fois fait gaffe à la personne que tu attaches à ce putain de lit. Dit-elle plus qu'énerver qu'il lui pose trop de questions tout en lui lançant aux pieds la paire de menottes qui jadis étaient attachées à son poignet droit.
L'ancien shérif la regarda incrédule. Thémis se leva un peu trop rapidement et sa tête se mit à tourner et tout devint vite flou. Cependant, elle se tenait aux murs en essayant de garder la tête droite. Elle descendit les marches une à une, en s'accrochant à la barre de fer comme si sa vie en dépendait.
Lorsqu'elle atteint la dernière marche et qu'elle leva la tête, elle vit tout un petit groupe, et dès qu'ils la virent, ils prirent tous une arme, la pointant tout droit sur sa tête. Celà l'agassa encore plus.
-Vous n'allez pas vous y mettre, vous aussi. Putain de merde, où est-ce-que je suis tombée ?
Elle allait lancer encore une remarque lorsqu'un pleur de bébé la coupa. Elle ouvrit la bouche, pensant avoir rêvé. Mais dès que son regard croisa celui d'une jeune femme blonde pour atterrir sur l'enfant, elle devient plus blanche que tout ce petit groupe n'aurait pu l'imaginer.
Le chasseur remarqua bien vite qu'elle aller encore tourner de l'oeil. Il l'achat son arbalète qui atterit sur le sol dans un bruit sourd et eut juste le temps de penser a courir pour la rattraper qu'ils virent tous le corps de la jeune femme s'écraser au sol sans un bruit.