La quête du dragon blanc

Chapitre 2 : L'attaque de Cocorico

793 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 06/07/2024 15:32

Cela faisait maintenant 500 ans que je survolais Hyrule et je n'étais jamais au bout de mes surprises. Depuis la chute de Ganondorf, les Gerudos vivaient recluses. Elles cherchaient à faire oublier le mal qu'elles avaient fait sous les ordres de leur ancien chef. Leur cité se développait dans la paix et un site de rassemblement entre les Gerudos et les autres peuples étaient en construction : on l'avait nommé le bazar Assek.

Les Zoras construisaient de nouvelles routes pour rendre leur domaine plus accessibles aux populations qui ne disposaient pas de nageoires. Les Gorons tentaient de créer un plat typique de leur peuple. Quand aux Hyliens, ils commençaient à développer une nouvelle technologie : les grands scientifiques et ingénieurs qui l'avaient créée se faisaient appelés "Sheikas". J'étais si fière de mon peuple ,de ce qu'ils créaient et de leur façon d'avancer sans se laisser dépasser par le passé.

Je parlai beaucoup avec l'autre Zelda, je me sentais proche d'elle comme si une connexion existait entre nous, ce qui est le cas, étant donné qu'elle est moi. Notre relation ressemblait à de l'amitié, mais je sentais toujours que sa présence me mettait mal à l'aise. Il se passait peu de choses en Hyrule, mais j'avais l'impression que le temps passait plus vite, comme si le fait d'avoir mangé la pierre oculte du temps ne faisait qu'accélérer celui-ci.

Un jour alors que je survolais Necluda, j'entendis des cris. Je me dirigeai alors en direction des bruits. Ils venaient du village Cocorico. Des gardiens sheikas attaquaient les habitants du village ! Mon peuple avait besoin d'aide. Je me tournais vers mon double et dit :

"Il faut intervenir.

-Tu rigoles ? On ne va pas aider des humains.

-Pourquoi pas ? C'est mon peuple !

-Ce sont des hommes et nous sommes un dragon ! Ce n'est pas notre rôle de les aider.

-Durant la guerre du Sceau, ces humains m'ont escorté, protégé et sauvé de nombreuses fois !

-Durant la guerre du Sceau, tu était humaine ! Ecoute, Zelda…"

Mais je n'écoutais déjà plus. Je concentrais tout mon être sur les gardiens que je me préparais à attaquer. J'imaginais une flamme dévastatrice qui détruirai tout sur son passage. Soudain, j'ouvris les yeux. Je n'étais plus dans l'esprit du dragon, j'étais le dragon. L'esprit et l'être ne formaient qu'un et la connexion qui les unissait était indestructible. J'ouvris la bouche et lançai ma flamme. Mais elle n'eut pas l'effet escompté. Les sheikas étaient immobiles, tout comme les gardiens. Le vent ne soufflai plus et le soleil avait stoppé sa course. Le temps s'étaient arrêté. Dans ma tête, j'entendis un bruit étrange. Tic tac tic tac. Un compte à rebours. J'avais peu de temps avant que celui-ci ne reprenne. Vite, je sortit mes griffes et les plantai dans le premier gardien, puis dans le deuxième et le troisième. Il ne restait qu'un seul gardien, mais il était trop loin. Le tictac s'interrompit, et le temps poursuivit sa route. Un soldat abattit sa lance sur le dernier gardien. Il émit un bruit bizarre, puis explosa. Les matériaux qui servaient à sa construction s'éparpillèrent et une fumée s'échappa du cœur de gardien comme une dernière expiration. Seulement cette fumée me paraissait familière. Mais il y avait plus important : les guerriers sheikas s'étaient tournés vers nous. Effrayé, l'un deux hurla.

"C'est la Terreur Blanche ! Courrez !"

Et les soldats s'enfuirent. Je ne comprenais pas : j'avais sauvé la vie de ses hommes et voilà qu'ils s'étaient enfuis. Soudain, je sentis mes jambes se dérober. Le temps d'un battement de cil et j'étais retournée dans l'esprit du dragon. L'autre Zelda me regarda avec arrogance et commenta :

"Belle reconnaissance venant de ton peuple.

-Lâche moi." rétorquai-je et je partis.

Mes pensées se tournèrent vers Rauru, le premier roi d'Hyrule, et de notre dernière conversation

"-Zelda, tu n'es pas le Sage du Temps parce que tu portes une pierre oculte. m'avait-il dit. Tu es une excellente princesse, et tu feras une excellente reine. Tu es intelligente, altruiste et courageuse. S'il te plaît, lorsque mon heure viendra, fais tout ce qui est ton pouvoir pour aider notre peuple."

Seulement, comment être une bonne princesse si mon peuple ne voulait pas de moi ? L'autre Zelda avait raison. Je n'étais plus une princesse. Je regardai le château. Avant j'habitais dedans. Cette époque me manquait tellement !

Soudain, je la vis. C'était la fumée qui était sortie du cœur du gardien. Elle était d'un pourpre qui m'étais familier. C'était en effet la couleur des miasmes de Ganondorf.

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