La vraie vie de l'autre coté du monde - Tome I

Chapitre 4 : Une amnistie divine.

2024 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 23/11/2016 17:04

Dès qu'il entendit les deux portes s'échouer contre le mur de pierre, il rouvrit grands les yeux de surprise et d'étonnement. Toutefois, ce n'était pas seulement pour cela qu'il se retrouva grandement surpris. La voix qui venait de faire irruption et qu'il venait d'entendre lui était étrangement bien familière.

Après avoir rouvert grands les yeux, il releva lentement le visage en direction de l'entrée de la cour qui venait de s'ouvrir brusquement, fortement intrigué.


-...!


c'était alors une jeune femme qui fit irruption dans la cour, mains sur les genoux, le corps baissé de moitié, reprenant son souffle. Elle parla alors d'une voie fatiguée, semblait avoir courus toute la ville.


-Ne...ne faites pas ça capitaine...ah...ah...


La jeune femme passa alors son bras sur son visage, cachant celui ci de moitié meme si le jeune homme était presque sur de qui il s'agissait. Mais avec a tenue qu'elle portait il ne pouvait encore en être sur. Les avants bras de la jeune femmes étaient couverts par de longues manches qui finissaient ouvertes en forme de fleures, a double couche. La première rouge et celle qui était la plus visible alors noire, serré par un fin ruban rouge qui rappela celui d'une autre personne.


-Ah..je le connais....


Ses cheveux étaient coiffés de deux couettes au bases de la tete, tombant en de grandes mèches noires et soyeuses. L'une arrivait a hauteur des épaules tandis que l'autre plus grande, descendait jusqu'au bassin. Ce bassin qui était couvert comme tout le robe par une longue et magnifique robe noire et rouge. La jeune femme était parée de ces deux couleurs seulement. Cette robe était composé d'un haut en forme de corset qui cachait sa poitrine ornée d'un nœud papillon fait en ruban rouge, qui serrait le vêtement en quadrillage, passant et repassant dans celle ci par des trous cerclés de métal fins, au centre de la tenue de haut en bas comme une robe datant de plusieurs siècles. Les bords du décolleté de la robe était faits de dentelles noires, et remontait avec deux bretelles noires jusqu'au épaules, laissant le haut du corps après la poitrine dénudé. Arrivé a la taille, une imposant et sublime nœud était noué a l'avant de la robe, rouge et bordé de dentelle noire la encore, tout comme les bords au bas de la robe sur tout les angles, ainsi que les deux grandes doublures qui étaient présentes de chaque cotés de celle ci, complètements noirs et qui donnaient une seconde couche de tissus a la toilette de la jeune femme, cousus par des fils rouges. Sur cette sorte de doublure, étaient placées sur celle de gauche deux chaînettes de métal avec une montre a gousset sur la ligne de celles ci, qui repartait se ranger dans les tissus de la robe. Le tout de ce vêtement était bien sur étoffé de dentelles, de broderies sur le corset mais aussi d'un mariage de couleur parfait entre ce rouge cerise et ce noir corbeau a la même brillance que les cheveux de la jeune femme qui les portaient. L'homme avait devant lui une vision divine, onirique. Il vit d'abord, a genoux les bottes noires a talons, hautes qui remontaient jusqu'au bas noires de la jeune femme pour la regarder intégralement et découvrir son visage quand elle retira ses deux mains. Un visage accompagné d'un doux sourire qui lui était adressé. Sur cette vue des plus divine et sublime, il ouvrit davantage grands les yeux, il écarquilla même, comme jamais il ne l'avait fais. S'il s'attendait à ça, s'il s'attendait à avoir cette jeune femme se tenir devant lui, dans un pareil moment. Cette femme, c'était elle, c'était celle qu'il recherchait en même temps que son amie.

Immédiatement, il se trouva grandement soulagée de la revoir après avoir passé tant d'heures à sa recherche et à s'en faire pour elle, une fois qu'il se rendit compte qu'il s'agissait bel et bien d'elle, ses doutes dissipés par la vue intégrale de son visage et du sourire qu'elle lui adressait. Cependant, il se trouva également énormément surpris et étonné, et même séduit de la voir de la sorte, dans cette tenue somptueuse tout droit sortie d'un rêve ou d'un conte de fée.

Elle la mettait parfaitement en valeur et lui allait à la perfection, elle était même la perfection incarnée, celle qui avait déjà percé son cœur il y a des mois, et qui venait d'en affirmer son siège à cet instant même. Sa poitrine battait comme un tambour en même temps que ses battements s'accompagnaient d'une douce et agréable chaleur, une chaleur qui s'embrasait au fur et à mesure qu'il posait son regard sur cette magnifique silhouette.

Il était abasourdi, émerveillé même, charmé. Il ne savait tellement plus où il en était que la seule chose qu'il put faire fut de prononcer un seul mot, un seul prénom d'une façon faiblement entrecoupée de stupéfaction, la bouche entrouverte et, peut être pour la première fois, les pommettes légèrement rougies.


-Ku..Kurumi....?


Les deux soldats n'en revinrent alors pas leur yeux et reculèrent de quelques pas, estomaquées de la voire arriver ainsi. Le capitaine qu'elle avait nommé ne savait que dire, balbutiant.


-Ah..gh...Aleph...je veux dire....Zafkiel...hime sama...!


En entendant prononcer ce nom qu'il avait déjà entendu à plusieurs reprises jusque-là, il tourna son visage en direction du garde qui était prêt à mettre fin à sa vie, les yeux toujours bien ouverts. Il allait de surprise en surprise et elles ne semblaient pas s'en finir là.


-Zafkiel...


Il retourna son visage lentement en direction de la jeune femme, la bouche ne cessant de s'entrouvrir maintenant d'incompréhension. Se pouvait-il que cette fameuse reine ou princesse n'était autre que l'élue de son cœur qui se tenait juste devant lui ?


-Hime-sama....?


Elle s'approcha lentement d'eux, ses talons claquant contre le sol en pierre, avant de se mettre devant le capitaine, entre lui et Seiya.


-Je me porte responsable personnellement de ce garçon.


Le garde ne comprenait alors tout simplement pas comment une femme comme elle pouvait lui accorder sa protection qui semblait, bien que le lycée ne le sache pas,

extrêmement élogieuse


-Mais....mais...regardez le ! comment pouvez vous connaître une telle personne ! et cet accoutrement..c'est un espion ou un fou !


La jeune femme se tourna alors de coté vers lui avant de reprendre en direction du soldat


-Capitaine, je connais très bien ce jeune garçon. Excusez sa tenue et son attitude désinvolte. Il aime bien être extravagant. Il veux qu'on le remarque voila tout.


Le garde se recula alors de deux pas puis se mit a genoux comme son collègue, parlant maintenant d'une voie forte*


-Oui ! Mes excuses ! hime sama ! pardonnez mon erreur, cela ne saura se reproduire !


-Ne vous en faites pas. Vous faite votre travail avec zèle.


Bien qu'il garda son teint légèrement rougi et à peine perceptible, ayant du mal à se remettre de cette vue sublime à laquelle il continuait de se confronter, il prit un léger rictus suite à l'entendu de l'adjectif qu'elle avait employé à son sujet et qui n'était pas sans le blaser légèrement.


-(Extravaguant...)


Finalement une fois ce petit problème réglé, elle s'en retourna vers Kanie en lui tendant la main, souriante


-Est ce que ça va Kanie-kun ?


En voyant la main qu'elle lui tendait en même temps que son sourire, il se sentit à nouveau emporté par un sentiment qu'il avait bien du mal à décrire, ou plutôt un montré. Il la regarda avec son regard plus ouvert en essayant de garder son calme même si ce teint rouge anormal continuait de se placer sur ses pommettes.

Toutefois, il finit par lui prendre la main pour s'aider à se relever, ayant par ailleurs pour la première fois un contact direct de la sorte avec la jeune femme, loin de lui déplaire au point qu'il en lui rendit son sourire en souriant à son tour comme il le faisait rarement.


-Ha...


-Partons d'ici.


Une fois debout il se courba légèrement vers l'avant en se tournant vers l'entrée de la petite cour. Il posa sa main sur son dos avec un air assez dépité, celui-ci assez marqué par sa dernière nuit qui ne fut pas des plus agréable et qui lui avait donnée bon nombre de courbatures.


-N'importe où du temps que ce n'est pas un tas de paille..


Finalement le duo sortit alors dans la rue pour repartir de a l’hôtel ou le jeune homme était allé le jour d'avant. Ils montèrent alors tout les deux dans une chambre temporaire, la femme voulant comprendre le pourquoi du comment le garçon était ici. Une fois le trajet fait, ou il pus d'ailleurs se rendre compte que la réputation de la jeune fille n'était pas usurpée comme en témoignait tout les passants qui s'écartaient ou s'inclinaient devant son passage, elle ferma la porte de la chambre avant de se tourner vers lui d'un air grave, mais aussi des plus sérieux. Il avait en face de lui la Kurumi que personne ne voulait voire, car elle ne venait que pour de graves cas et elle était a prendre avec toute les précautions du monde


-Pourquoi...est tu ici ? tu ne devrais pas être la.


Il lui répondit de son calme et de sa franchise habituelle, ne montrant aucun signe de nervosité face au côté sérieux et grave de la jeune femme qu'il ne voyait pas vraiment pour la première fois. Enfin, sans nervosité était peut être un peu faux. Il était en réalité un peu nerveux mais non à cause de cette oppression. C'était la première fois qu'il se retrouvait seul avec elle, dans une pièce, sans oublier que la pièce était une chambre, ce qui le rendait d'autant plus nerveux et légèrement tendu même s'il n'en montrait vraiment aucun signe apparent hormis peut être cette petite couleur rouge qui prenait discrètement possession de ses joues.


-C'est plutôt à moi de poser les questions. Qu'est-ce que c'est que tout ça, où suis-je exactement ? J'ai bien compris que ce n'est pas le monde que je connais et je veux justement savoir pourquoi.


-Tu nous a suivis ?


-Ha. Il faut dire que deux lycéennes qui passent par l'arrière cour en franchissant le grillage pour pénétrer dans une forêt interdite d'accès prêtent à l'intrigue.


-Tu n'avais pas a le faire, justement.


- Il lui répondit pratiquement du tac au tac en la regardant dans les yeux, nullement impressionné ou déstabilisé, avec une pointe d'ironie dans ses propos.


-Désolé de m'être inquiété pour vous, je ne le ferai plus.


-La foret est interdite au élèves. Si nous y sommes allés, tu n'avais pas a nous suivre


-Cette règle s'appliquait également à vous deux.


Il reprit ensuite, sans quitter son calme et son sérieux qui allait de pair avec celui de la jeune femme. Tout le monde le connaissait comme quelqu'un de calme et aussi froid, mais cette attitude bien sérieuse était au moins connue que celle qui se tenait el face de lui, et qu'il ne lâchait pas son morceau, ou sa proie du temps qu'il n'avait pas obtenu ce qu'il

voulait, surtout qu'actuellement une question lui brûlait les lèvres.


-Laisse moi te poser une question que tu n'esquiveras pas maintenant.


-Laquelle ?


Il alla donc droit au but sans passer par quatre chemins. La question pouvait paraître assez étrange, mais étant donné la situation elle ne l'était peut être pas autant que ça.


-Qui es-tu ?

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