La vraie vie de l'autre coté du monde - Tome I
Elle ferma alors les yeux, comme si elle se sentait résignée, avant de reprendre calmement
-Tu le sais deja. D'ici a notre monde je suis la même. Ici, j'ai juste des...pouvoirs en plus.
Il poursuivit aussitôt dans le même ton. Il était bien déterminé à tout savoir, du début à la fin et n'était pas vraiment en état d'accepter des réponses aussi vagues. Il ne le montrait pas, mais toute cette péripétie et tout cet inconnu l'épuisaient.
Là encore, il n'hésitait pas à aller droit au but sans la prendre avec des pincettes. Il savait se montrer persuasif lorsqu'il le fallait.
-Mais encore ? Je te prierai d'éviter de me répondre en énigmes. Je veux tout savoir. Qui tu es, bien que j'en ai une petite idée, ces pouvoirs, le monde dans lequel je suis
actuellement. Et surtout n'essaie pas de contourner le sujet. Je suis en droit d'avoir des réponses et tu le sais parfaitement, tu n'es pas idiote.
-Non.
-Elle releva le visage vers lui d'un air on ne peux plus sérieux.
-Justement. Objectivement ici tu n'a aucun droit. Tout comme tu n'avais pas celui de nous suivre. Je défis justement une lois de cette terre en t'ayant sauvé. J'ai fait influence sur un acte qui n'avait pas lieu de la recevoir. Mais...maintenant que tu est la. Et que tu ne peux plus en sortir avant un petit temps autant t'expliquer comment ce monde fonctionne
Il plissa les yeux avec une certaine méfiance qui commençait à s'installer, ainsi qu'une contrariété. Il venait d'entendre quelque chose qui ne lui plaisait pas beaucoup et qui l'intriguait.
-Comment ça je ne peux plus en sortir avant un petit temps..?
-Il vaut mieux aller au quartier pour en parler.
Elle repartit en ouvrant la porte de la chambre
-Tu sauras tout la bas
Il la regardait faire calmement sans bouger de sa position.
-Au quartier ?
-Viens.
Finalement il se mit en route en direction de la sortie de la chambre et passa à côté d'elle en regardant calmement droit devant lui. Le duo sortit alors de l'hôtel, repartant dans les rues de la cites. La femme prit soin de passer par des places et ruelles peux fréquentées pour ne pas attirer d'attention du fait de son statut. Ils marchetent alors a l'ombre des bâtiments, ns un certain calme palpité par quelques inclinaisons des rares passants de la ville. Après avoir fait ce petit bout de chemin, ils arrivèrent alors a la porte Est qui signait les limites des remparts et de la ville. Pendant ce petit trajet, il put enfin profiter des environs et il put enfin observer la ville avec un peu plus de calme, le stress en moins.
Il n'avait pas pu vraiment y faire attention lorsqu'il s'efforçait de se cacher et prendre en filature et put donc s'y intéresser davantage, et ainsi se rendre un peu plus compte de l'univers dans lequel il était maintenant plongé, un univers qui lui était bien inconnu et dont il lui était aussi inconnu, comme en attestaient les regards des quelques passants qui pendant leurs salutations distinguées à la jeune femme, regardaient notre jeune homme et ses vêtements sortant de leur ordinaire d'une façon intriguée, déjà qu'ils l'étaient bien compte tenu l'escorte à laquelle il avait droit.
Ainsi, il continua de marcher en compagnie de la ravissante femme en apercevant la grande porte qui se profilait devant eux ainsi que ses remparts qui la piégeaient, devinant qu'ils n'allaient pas rester plus longtemps en ville.
-Ce "quartier" est en dehors de la ville je suppose.
-Exact. Nous allons au château
Il tourna brièvement son visage vers elle en poursuivant la marche, sa curiosité piquée.
-Au château ?
-Ah, tu ne l'a pas vu car tu est passé en dessous en pégase.
Elle leva alors le bras haut dans le ciel en le regardant sans rien dire. Légèrement curieux, il leva progressivement son visage en direction du ciel, suivant son bras du regard pour voir ce qu'elle pointait de la sorte. Il vit alors, perdu, ou plutôt régnant au milieux des cieux a travers les nuages, comme veillant sur la ville, un immense château, posé la, flottant a travers l’immensité céleste, imposant et majestueux. Ce château était posé la, dans les nuages, flottant très légèrement mais ne pouvant se faire voire a vue d’œil, sur un immense rocher unique, se terminant en pointe escarpée qui tirait vers le sol. Il y avait au dessus de ce rocher, quatre plateformes formant une croix et qui partaient dans le vide céleste. Ces quatre petites plateformes, si l'on pouvait dire petites conduisaient toute au centre du rocher ou était le château et, sur le dessus de petit dôme a colonne blanches qu'elle avait et qui donnait l'allure d'un petit refuge de calme et de contemplation, une grande et magnifique statue ailée de ce qui semblait être un griffon. La bête immense, a l'armure qui était composé d'un plastron doré, était assise sur ses quatre pattes, les ailes déployées vers l'arrière, longue et majestueuses. Les quatre plateformes étaient entourés d'une petite ligne d'eau qui parcourait la terrasse de façon circulaire, que l'on pouvait traverser avec une minuscule ponton blanc pour admirer tout au bord du grand vide la vue qui s'offrait au personne qui auraient la chance de monter tout la haut. pour se briser devant le pont qui les connectaient et qui eux avait un parterre de fleures. Pour en venir maintenant au principal, a savoir le château, l'entrée était composée de 3 arcs de pierres et e colonnes sculptées et gravés pour la façade. Une petit bassin d'eau cristalline était creusé dans le sol qui était devant celle ci, ornant la vue céleste si on se posait sur les marches de l'entrée pour contempler cette vue onirique. Le château pouvait d'ailleurs être disséquer en trois étages, ou parties. La première, qui était soutenu par une paire de colonne entre chaque pont de plateforme et qui était ornée de créneaux d'or, était richement décorée et avait un toit sur lequel on pouvait marcher tranquillement tout autour de la seconde partie de la structure. Celle ci se composait alors d'une première base circulaire, qui venait briser cet aspect géométrique a coins du premier grand bloc et ses tours. L'avant de cette base était couverte avec le haut de celle ci qui était construite d'un autre bâtiment de pierre blanche au tour d'angles, d'une grande façade de pierre ou était mise une grande et haute sculpture en or massif, étincelante et brillant de milles feux avec le soleil qui réfléchissait la lumière. Cette gravure ne rendait alors que plus beau encore le château, et augmentait cette impression de divin qu'il dégageai, mariant a la perfection les couleurs pures avec l'or et celles du ciel, dont était faits les toits des tours d'angles ainsi que ceux de la troisième partie du château, finissant par des pointes d'or. Cette dernière partie se composait simplement, ou plutôt d'une façon richement et superbement simple, d'un toit bleu de château que l'on pourrait qualifier de classique, et de deux tours aussi fines que celles du premier étage, pareils a de hautes tours de contes de fées ou une princesse attendait tout en haut de celles ci, au toits bleu azur et au colombages d'or. La gravure était également décoré et entouré de deux hautes tours plus grandes et larges encore que celles du premier pallier, mais avait elles une gravure de bouclier d'or, comme une sorte de blason divin sur leur murs blancs écarlates. Ainsi, cette superbe union de pureté, de céleste et de richesse se mariait a la perfection, allant divinement bien ensemble en y ajoutant une pointe de nature, et de verdure dans ce ciel si calme et imposant par cette immense structure. L'homme ne pouvait alors voire tout ces détails mais pouvait, depuis le sol, en raison de cette taille imposante, voire la majeur partie de cette citadelle flottante, immense et majestueuse, semblant voler par ces quatre gardiens ailés de pierre.
Une fois n'est pas coutume, face, ou plutôt dessous à cette énième et imposante surprise de ce monde rempli d'étrangeté et de merveilles, notre jeune homme ouvrit les yeux, les écarquilla même à cette vue supplémentaire onirique, directement tirée d'un livre pour enfant ou encore d'une vieille légende ou un ancien mythe.
Il était forcé de constater de la magnificence de la structure, de sa taille imposante mais aussi de sa beauté clinquante et purement divine. Il voyait les immenses statues de l'animal mythique une à une et qui, même immobiles, semblaient maintenir de leur force herculéenne le château en suspension.
D'ailleurs, il se demandait aussi comment une telle chose pouvait se maintenir dans les airs de cette façon paisible, sans être perturbé ou encore tout simplement tomber sous le joug de la loi de la gravité comme ça aurait été le cas dans le monde qu'il connaissait et dont il était originaire.
Encore une fois, ce monde le surprenait, encore et encore. D'un certain côté, le bâtiment était en adéquation avec la personne qui était en train de la pointer, somptueux et divin. L'image du château céleste se reflétait dans ses yeux d'or qui en était complètement obnubilés, cherchant une explication logique face à tant d'illogisme.
-C'est impossible..quelque chose d'aussi gros ne peut pas..!
La jeune femme finis alors sa phrase d'un petit sourire
-Voler ? Si, il peux. S'il a recus la bénédiction d'une déesse
Et une surprise de plus. Sur la fin de sa phrase il redescendit son regard vers elle pour la regarder, fortement intrigué en même temps qu'impressionné par ce qu'il venait de voir. Il nageait dans le surréaliste complet.
-La bénédiction d'une déesse..?
La jeune femme reprit alors sa marche calmement
-Viens. Il faut se rendre en dessous du rocher. Allons y en marchant, pour que tu t'habitues au paysage.
-Hé, attends..
Se retrouvant un peu pressé par son amie, si on pouvait la qualifier ainsi compte tenu de leur relation assez neutre, et qu'elle n'était pas au courant des sentiments du jeune homme à son égard, il fut plus ou moins contraint de la suivre et de se remettre à marcher à ses côtés. Ils marchèrent alors à travers les vastes et verdoyantes plaines de velika, la cité rouage dans leur dos. Après une bonne demi heure de marche vallonné, il arrivèrent en dessous du grand rocher qui tenait sur son dos le château céleste. La un rayon vert apparut autour d'eux et les enveloppa, leur faisant ainsi prendre de la hauteur pour rejoindre een lévitant dans ce rayon le château et son entrée. Finalement ils redescendirent doucement en touchant terre pour arriver devant les marchés de la belle façade . Dès son atterrissage après cette montée surnaturelle, il alla se maintenir la tête en glissant sa main en partie sur son front pour aller cacher ses yeux qui étaient fermés. Une fois de plus le vertige l'avait attaqué et lui donnait une migraine passagère qui à répétition commençait à lui devenir bien pesante. Quand ils rentrèrent dans cet immense château, le style intérieur était le même que l'extérieur. Il est alors inutile de le décrire tant la richesse qu'il avait, les dorures et décorations, les meubles sculptés , les tapis et parures des plus beaux tissus de contre et mythes fantastiques, les plus grandes et belles salles, étaient toute aussi belles les une que les autres. Arrivés a ce qui devait être un salon, Kurumi se tourna vers lui d'un petit sourire
-Comment trouve tu tout cela ?
Avant de lui répondre il fit quelques pas vers l'avant en la quittant au passage pour avoir une vue de plus en plus générale de l'intérieur et qui correspondait parfaitement à ce qu'il avait pu voir de l'extérieur.
Magnificence, beauté éminente, pureté divine, il retrouvait tout cela à travers les richesses ainsi que les dorures, les décorations et les multiples meubles de très bonnes factures tout comme les broderies qui s'accommodaient bien évidemment avec ce qu'il pouvait voir des autres pièces à proximité.
Il regardait tout autour de lui, jetant son regard dans tous les recoins de stupéfaction les yeux bien ouverts et la bouche semi-entrouverte. Il avait plus que jamais l'impression d'être dans un rêve, ou encore de se trouver après la vie, ce qui expliquerait tout ce divin autour de lui, au même titre que la femme qui l'accompagnait même si là encore, il limitait son engouement comme à son habitude.
-C'est plutôt pas mal..
-Assis toi. Met toi à l'aise.
Sans se faire davantage prier, il prit place sur l'un des somptueux divins qui occupaient la pièce. Assis, il continuait de regarder tout autour de lui de ce regard intéressé et
quelque part charmé, commençant à se faire légèrement à cette ambiance et à toute cette luxure bien que le rêve était toujours présent.
-(On se croirait exactement dans une demeure royale..)
Kurumi quand à elle se dirigea lentement et calmement vers un des meubles de la pièce
-Tout d'abord, au cas où la question te viendrais, hia. Tu n'est pas mort. Tu es on ne peu plus vivant.
Elle ouvrit ensuite un tiroir de bois avant d'en extraire un rouleau ternis, tenue par un ruban dore avant de refermer le tiroir et repartir vers Seiya
-Ce monde est parallèle au notre. En tout cas, le temps d'y écoulé de la meme façon. Tu a donc perdu un jour dans l'autre tout comme nous.
Elle vint ensuite s’asseoir en face de lui sur un fauteuil. Il baissa légèrement le visage en plissant les yeux. L'un de ses doutes, ou plutôt l'une de ses craintes venaient de se confirmer. Pendant qu'il se trouvait ici, il était bien absent dans le monde qu'il connaissait, et cela pouvait lui poser problème.
-(Ça voudrait donc dire qu'Aisu doit déjà s'inquiéter...)
Il releva ensuite le visage pour la regarder dans son fauteuil situé juste en face de lui calmement et sereinement. D'une certaine manière il commençait déjà à prendre ses aises en s'installant un peu plus contre le dos du divan.
Dans le même temps, les choses s'éclaircissaient de plus en plus dans son esprit et les pièces du puzzle au départ indéchiffrable se rassemblaient.
-Dans ton cas je ne pense pas que cette journée soit perdue, je me trompe ? Après tout, tu en es loin d'être à ta première journée dans ce monde.
-Non. Elle est perdue seulement si on décide de ne rien en faire. Et même malgré cela être ici est tout sauf une perte de temps.
Il prit alors un air un peu plus sérieux en rendant son regard davantage perçant et sondeur à son encontre. Au bout du compte, il n'avait plus vraiment besoin de ses propres réponses pour pouvoir répondre aux questions qu'il lui avait posées. Les éléments autour de lui y suffisaient amplement.
-Ha. Après tout il doit y avoir une multitudes de choses à faire lorsque nous sommes une déesse.
-Je sais ce que tu veux dire. Demo, je ne suis pas une déesse dans un sens aussi divin que les mythes de notre monde. Je possède quelques aptitudes propre a mon domaine ainsi qu'une force magique énorme, mais, je ne peux pas faire un effet a une échelle planétaire. Le terme de dieu est, je pense, un titre honorifique dus a nos pouvoirs exceptionnels et nos privilèges, ainsi que notre mission
Après l'avoir écouté il croisa les bras d'une manière relaxée avant de poursuivre. Il était maintenant grandement temps des explications qui étaient bien plus que primordiales.
-Après m'avoir fait faire tout ce chemin tu vas peut être enfin pouvoir m'en parler comme tu me l'avais promis. Raconte moi tout ce que tu sais sur ce monde, et au passage cette petite histoire de divinités du temps que nous y sommes.
-J'y viens. Mais, je dois etre sur que tu puisse tour suivre et comprendre. Que tu sois attentif et concentré, car tout ce que je vais te raconter maintenant aura l'air de mythologie japonaise ou grecque, mais sera entièrement vraie.
Bien entendu qu'il était prêt à l'écouter le plus et du mieux possible pour tout comprendre. Après tout, cela allait certainement lui être d'une grande aide, à la fois pour pouvoir peut être rentrer chez lui, ou tout simplement pour sa survie. Il n'était pas arrivé jusque-là pour rien et était assurément prêt à tout entendre. Il se courba légèrement et plaça ses coudes sur ses cuisses pour ensuite lier ses mains juste devant son visage d'une expression sérieusement calme et d'une certaine manière persuasive.
-Après ce que je viens de voir je suis prêt à tout entendre. Vas-y je t'en prie.
Elle prit alors une faible inspiration, fermant les yeux pour se contrer puis regarda l'homme calmement, posant ses mains sur ses jambes
-La naissance de ce monde ressemble à beaucoup d'autre dans le monde humain. Le monde de TERA naquit des millénaires auparavant lorsque deux titans aux pouvoirs inimaginables, Arun et Shara, se rencontrèrent dans un vide informe. Pour des raisons que l’on peut seulement deviner, ils s’endormirent. Et tandis qu’ils dormaient, TERA prit forme autour d’eux.
La jeune femme retira alors le ruban du parchemin qu'elle abait sortit et pose sur la table devant eux quelques instant avant, puis le déroula devant le jeune homme. C'était une grande carte semblant ancienne qui montrait alors deux continents, avec en diagonale sur le cote supérieur une fissure qui les coupaient net ainsi que petit point au centre de cette carte, entre les deux continents
-Si l’on regarde la carte du monde aujourd’hui, on peut voir Arun et Shara, leurs corps endormis devenant les deux continents qui portent leurs noms.Les siècles passèrent, déserts, montagnes, rivières et forêts grandirent sur Arun et Shara. Pourtant ils dormaient encore. Même pour un titan omnipotent, chaque sommeil est une occasion de rêver. Tandis qu’Arun et Shara dormaient, leurs rêves prirent vie, au sens littéral. Les rêves d’Arun et Shara s’unirent pour former les premiers êtres vivants à appeler TERA leur maison. Ces premières créatures, douze en tout, avaient des pouvoirs divins. Peu de temps s‘écoula avant que des régimes et des rivalités émergent.
Tout au long, Arun et Shara continuaient de rêver, et leurs nouveaux rêves prirent des formes semblables aux dieux. Ces nouvelles créatures, les mortels, étaient beaucoup plus nombreux, mais beaucoup moins puissants.
En ce temps, les douze dieux partirent en guerre, directement l’un contre l’autre, et entraînèrent les races mortelles dans leurs combats. Ces guerres divines laissèrent la plupart des dieux morts, emprisonnées, sinon diminués. Les mortels n’en sortirent pas indemnes et eurent egalement de Lourdes pertes.
Maintenant il reste moins de dieux que les douze de départ et nous sommes également moins puissants.
Pendant qu'il l'écoutait, à partir de la moitié de son explication il eut prit le parchemin sur la table représentant la carte du monde dans lequel il se trouvait. Il la ramena vers lui pour la regarder plus attentivement sans oublier de prêter attention à la jeune femme. Bien qu'il l'écoutait parfaitement et qu'il avait bien dit être prêt à tout entendre de sa part, il ne pouvait s'empêcher de prendre un blase, une exaspération apparente sur son visage tandis qu'il braquait du regard la carte de manière à l'analyser.
En effet, tout cela avait bien une allure de mythe ou de légende que l'on se transmettait des siècles voire même des millénaires auparavant, ou encore tout simplement comme il l'avait si bien dit, à un de ces prologues de mangas dont raffolait son amie d'enfance.
-(Nous rentrons de plus en plus dans le cliché du manga ou du délire complet..)
-Veux tu en savoir plus ? Ou bien préfère tu attendre ?
Il lui répondit en continuant d'observer attentivement la carte, région après région, ville après ville en s'en imprégnant au fur et à mesure. Le moment était opportun pour tout lui expliquer de fond en comble.
-Je t'ai bien dis de ne rien esquiver.
Sur le carte elle montra du doigt le continent est, et plus précisément la région en dessous de la grande ligne qui casse les deux continents.
-Le cœur de la Fédération Valkyon, l'Arun est séparé de son pendant septentrional par la Grande Faille, une balafre massive barrant le continent depuis la mort de Balder. Avec ses vastes déserts, ces jungles étouffantes et ses forêts verdoyantes, le continent d'Arun compte des paysages très variés.
Puis elle montra ensuite sur la carte une région de l'est, vers le milieu du continent
-La grande cité humaine de Velika est le joyau de l'Arun. Elle se trouve dans ces plaines ci. Érigée par les humains avec la collaboration de la déesse Velik, la cité est la capitale de la Fédération, le cœur de son commerce et de sa diplomatie, tout autant que l'épicentre des luttes de l'Arun. La ville est dominée par une Grande Machine, qui n'est pas seulement la source de puissance de la cité, mais aussi son meilleur moyen de protection.
Elle baissa ensuite lentement son doigt vers le bas.
-Au sud-est de Velika se trouve Poporia, le royaume des esprits de la forêt ou sont les Eilins. Cette espèce qui est la seule differente avec les humaines compte deux traits différents de nous. Le premier est qu'ils ont une queue et des oreilles félines. Comme des chats ou des renards. Le second est qu'ils...ou elles étant donné qu'il n'y a que des femmes
plutôt, restent jeune à jamais. Elles ont toute un corps qui varient entre 13 et 16 ans environs, et ne peuvent pas vieillir physiquement. Demo, elles peuvent mourir de blessure ou de virus comme nous
Il continuait de regarder la carte d'un air mûrement réfléchi en prenant bien en compte toutes les informations qu'elle lui donnait, en prenant bien sûr note de ce qu'elle venait de lui dire sur ce peuple à la capacité étonnante. Il semblait commencer à s'accoutumer peu à peu à tout cela comme on pouvait le voir avec son calme qui redevenait imperturbable.
-Ce sont en quelques sortes les Amazones du mythe d'Ulysse mais en version animale..
-On peux dire cela oui. Mais leur apparence est beaucoup plus douce et mignonne je dois dire.
Elle montra ensuite en s'approchant un peux plus le continent ouest et plus précisément la région en bas de celui ci.
-Le Sud de Shara est une contrée abritant d'antiques mystères, foulée par d'innombrables pieds - n'étant pas tous humains - ayant soulevé les poussières de moult anciennes civilisations. De nombreux empires se sont établis dans le Sud de Shara : les Nagas, les Géants, les Feys... mais maintenant il ne reste que nous et les Eilins. En Westonia se trouvent les monts gelés de Tyrannas, aussi froids que le coeur du tyran, hantés par des esprits en quête de la moindre chaleur, volant la vie de quiconque s'y aventure. La cité d'Acarum, appartenant à la Fédération s'accroche encore à la vie.
Le climat est plus tempéré - quoique le lieu soit tout aussi dangereux - au sud-est, là où la ville de Frontera entretient une zone marchande tonitruante, malgré d'étranges apparitions dans le sud et les grondements sinistres qui s'échappent du Temple interdit de Dagon dans le nord. Au Nord se trouve Essenia.
Elle se remis ensuite doucement droite dans son fauteuil d'un long soupir, attristée de parler de cela semblait il
-Mais il y a maintenant la guerre. Une guerre contre un nouvel ennemis surgis des entrailles des rêves des deux titans...les argons.
Le Nord de Shara est une contrée déchirée par la guerre, d'où les implacables Argons ont émergé des profondeurs pour envahir la surface. Utilisant de gigantesques foreuses et autres machineries de terra formation, les Argons ne cherchent pas à conquérir Shara... Leur objectif exact reste inconnu, mais il est clair qu'ils veulent annihiler toute vie et transformer le monde, plutôt que d'essayer d'en prendre le contrôle. Le Nord de Shara peut néanmoins compter sur ses protecteurs acharnés. Ils sont tous regroupés dans la cité forteresse amane de Kaiator, la plus grande ville du Nord de Shara. Jusqu'à présent, Kaiator a survécu à trente ans d'assauts argons incessants. Et quand bien même les Argons ont ravagé les terres alentours et massé leurs troupes au pied des murs d'argent de Kaiator, la cité résiste toujours. Pour l'instant. Shara est un vaste champ de bataille ravagé par une guerre brutale qui oppose les envahisseurs argons aux défenseurs de la Fédération Valkyon. La grande cité du continent, Kaiator, fait figure d'oasis de sécurité et apparaît comme un formidable moteur industriel, animant ses gigantesques usines carburant au magma, vomissant inlassablement des armes et armures pour soutenir l'effort de guerre... Et au sein des murs de Kaiator, les forces de La Fédération Valkyon fomentent leur contre-attaque contre la menace argon qui ravage Le Nord de Shara, envoyant légions sur légions de troupes fraîches affronter les créatures des profondeurs...Quand ces armées marchent vers le Nord de Kaiator, elles peuvent voir dans le lointain, les contrées subissant la terraformation des Argons. L'invasion commença par l'ouverture d'une grande brèche d'où sorti le premier essaim d'Argons - une zone aujourd'hui connue sous le nom de la Caverne Sombre. Depuis ce jour, les patrouilles argons continuent de garder la porte de leur mystérieux monde souterrain, tout en envoyant leur armées étendre les ténèbres sur Tera. Plus au Sud, se trouvent les énormes machines de terraformation que de braves soldats de Kaiator tentent de saboter et de détruire. Jusqu'à ce jour, les machines continuent leur marche inexorable, mais elles restent une cible de choix pour les forces de la Fédération Valkyon. En réalité, le seul havre du Nord de Shara se trouve dans les plaines arctiques qui entourent la cité de Kaiator elle-même - quand bien même la région n'est pas totalement sûre. Certaines rumeurs laissent d'ailleurs entendre que de féroces wendigos hantent les lieux et tendent des embuscades aux voyageurs isolés... voire parfois à des patrouilles entières. La grande faille qui marque la frontière entre le Nord de Shara et son versant Sud connaît un climat plus tempéré, permettant aux arbres géants de tutoyer le ciel - et offre un repaire idéal aux adeptes fous, ces esprits hostiles de la nature, et aux tribus natives qui peuplent ces lieux depuis bien plus longtemps que les armées de la Fédération Valkyon qui entendent arrêter les troupes argons
Et comme depuis tout à l'heure, il avait écouté attentivement au possible son amour secret sans pour autant quitter la carte des yeux. Tous ces noms, toutes ces tribus, cela faisait beaucoup d'informations à assimiler d'une seule traite bien qu'il y parvenait sans trop de difficultés dans les grandes lignes, d'autant plus que toute cette guerre pouvait se résumer simplement, comme il le fit juste après en reposant pleinement la carte sur la table basse en face de lui.
-Une coalition de tribus et de nations contre une force néfaste donc.
Il releva son visage de la carte pour la regarder sans perdre son calme. Il avait maintenant ce qu'il voulait depuis le début, un état des lieux général de la situation, bien qu'une question lui vint en tête.
-Si vos ennemis parviennent à repousser ou du moins à tenir tête face à tous vos efforts ils doivent bien avoir quelque chose de supérieur non ? Quelque chose en plus.
La femme reprit alors, comme évitant sa question mais y venant dans un bref bilan
-Pour résumer, tout ces états humains et les régions Eilins d'Arun ont formé une fédérations et nous sommes la principale force armée contre cette menace, appuyé par certaines localités au nord de Shara. Le rôle des fesses est d'alors y contribuer en appuyant et soutenant les forces armées. Notre ennemis tient toujours debout sur un territoire plus restreint. Nous ignorons encore la totalité de sa technologie, mais nous avons quelques recherches dessus.
Puis finalement il se remit bien au fond du divin en lâchant un large soupir de fatigue et d'ennui les yeux fermés. Il devait faire rentrer dans son esprit toutes ces précieuses informations bien que cela ne lui était pas bien difficile. Ce qui l'ennuyait davantage était la situation dans laquelle il venait de se fourrer un directement. Il n'avait pas pensé à ce que les choses soient si compliquées même s'il se montrait comme détaché de tout ça, ce qui était plutôt normal.
-Bien évidemment il fallait que je me retrouve plongé dans un monde en guerre. J'y réfléchirai à deux fois avant de tracer quelqu'un dans une forêt interdite...
Oui. J'ai également fait l'impasse sur les problèmes internes que nous rencontrons. Finalement, ce monde est semblable au notre sur bien des points.
-Si ce n'est que dans le nôtre elles sont mieux dissimulées.
Il se recourba vers l'avant en se reposant sur ses cuisses avec ses coudes. Il leva une main pour la passer dans sa nuque de cette même façon ennuyée. C'était bien beau d'avoir entendu tout ça, mais dans le fond il n'en était aucunement concerné. Après tout ce n'était pas son monde. Ce qu'il voulait désormais c'était de s'en aller le plus rapidement possible.
-Viens-en donc au fait que je dois attendre pour pouvoir repartir. C'est quoi cette histoire ?
-C'est simple. Kotori et moi avons trouvé un point de passage pour rentrer dans l'autre monde ici aussi. Mais on a pus remarquer qu'il ne marche qu'une fois par mois.
En l'apprenant il ouvrit grands les yeux de surprise ou plutôt de panique et entrouvrit la bouche de stupéfaction en se redressant rapidement sur le canapé. Déjà qu'il ne s'attendait pas à devoir attendre pour retourner dans son monde, il tomba encore plus de haut avec une telle durée en sachant ce que cela pouvait entraîner dans le monde duquel il venait.
-Tu plaisantes..
Elle le regarda maintenant d'un air calme en enroulant la carte
-Tu comprend maintenant pourquoi j’étais contrariée que tu nous ai suivis.
Il se maintint le visage dans une main en perdant son regard bien ouvert d'une certaine panique en réfléchissant davantage aux conséquence, bien que même ici, son petit côté narcissique refit surface.
-Que vont-ils faire sans moi..
-Oh, je pense qu'ils ne verront meme pas que tu es la.
Il se retrouva plus amusé qu'autre chose, il trouvait sa réponse risible. Il se mit donc à lâcher un rire de bonne arrogance face à elle.
-Bien évidemment qu'ils le verront ! Comment ne pas voir qu'une figure telle que moi a disparu ?
-Peut être parce que l'on ne te remarque absolument pas, et que les gens ne s’intéressent pas a toi.
elle se leva ensuite pour repartir vers le bureau ranger la carte dans le tiroir boisé
-Tu sais Kanie. Celles que l'on remarque quand elle n'est pas la, c'est moi, si je puis dire "bien sur", et Kotori. Elle, se fait remarquer de son absence car des gens se soucient d'elle, et elle leur parle. Mais toi, avec ton attitude, personne ne te parle. Seul ta grande sœur remarquera ton absence. Pour les gens de ta casse et de l'école, ta table est toujours vide.
Elle le regarda ensuite de coté avec ses paroles crus mais criantes de vérité d'un rare regard sérieux mais que le jeune homme savait vrai, et qui lui donnait un grand poids et une grande pression qu'il avait rarement en lui
-C'est le prix a payer quand on ne se soucis pas des autres, sauf pour les rabaisser ou refuser tout ce qu'ils disent.
Il avait semblé que sur le moment, après avoir reçu ces paroles en plein dans le visage mais surtout en plein dans le cœur, tout en sachant qu'elles étaient lancées par la femme qu'il aimait dans le plus grand des secrets, il ouvrit un peu plus les yeux, comme s'il venait de se prendre une puissante gifle.
Mais hélas, sa personnalité reprit vite le dessus. Il reprit un sourire à son encontre en se levant du divan. C'était comme une sorte de névrose, un automatisme de son corps. Il ne pouvait pas s'en empêcher, c'était comme si on le lui en donnait l'ordre, comme si quelque chose, du présent ou même du passé influait grandement sur sa personne. Tout compte fait, peut être que son attitude n'était qu'une façade, ou encore un moyen de défense.
-Je ne les rabaisse pas. Je leur répond simplement comme il se doit.
Maintenant debout, il commença à marcher en direction de la sortie du salon calmement en continuant d'arborer ce léger sourire qui cachait cependant une grande amertume, celui de l'exposition de ses quatre vérités. Il ne se souciait pas des autres, cela était vrai, mais en parti. Après tout, si tel était le cas pour tout le monde, pourquoi s'est-il mis à suivre les deux jeunes filles à travers la forêt pour se retrouver ensuite ici ? Ça, elle ne semblait pas le voir, pire encore, elle le lui reprochait.
-Pourrais-tu me dire où se trouve Kotori ?
-Kamael est partit dans le nord de Shara avec nos meilleurs soldats pour aider les troupes. Elle rentrera surement dans quelques jours.
Il s'arrêta alors et se retourna vers elle, quittant au passage son sourire pour prendre un air bien sérieux mais aussi avec une certaine curiosité, maintenant qu'il connaissait le contexte de ce monde et plus particulièrement de cette région.
-Comment ça ? Ne me dis pas que..
-Si. C'est une déesse également. Kamael la déesse incandescente. Mais comme Velika est une ville importante il fut 2 déesses pour veiller sur la cité. Elle voulait rester avec moi alors on se partage ce château pour nos deux maisons qui sotn alliées.
Il la regarda comme cela un instant, sans ne rien dire, calme et stoïque même si l'on pouvait lire comme une certaine perplexité qui commençait à prendre place sur son visage. Il se remit ensuite vers l'avant et de la position de la jeune femme, on pouvait voir qu'il commençait à se courber légèrement et que son corps se mettait à se secouer un peu du haut vers le bas comme s'il retenait quelque chose.
Elle le regarda alors un instant en ayant finis de ranger le document
-Quoi ?
Il avait beau essayer de se retenir, il ne put le faire plus longtemps. Il se redressa et se mit à lâcher un bon rire en fermant les yeux, un rire comme jamais on n'avait pu l'entendre de sa part, c'était pour dire qu'il trouvait la chose complètement hilarante ou même absurde. Entendre cela était pour lui une plaisanterie, l'une des plus grandes qu'il eut pu écouter jusque-là, c'était tellement impensable qu'il ne parvenait même pas à l'imaginer.
-C'est une déesse..! Bah voyons ! Cette petite une divinité ! J'aimerai bien voir ça haha !
La jeune femme ne répondit rien a cela, se dirigeant vers la sortie de la pièce
-Contrairement a ce que tu peux croire, elle est bien différentes ici. C'est juste qu'avec ton attitude tu ne peux pas le remarquer.
Elle s’arrêta ensuite a coté de lui
-Je vais te ramener en ville, et te fournir une chambre dans un hôtel durant un mois. Comme ça tu aura un endroit pour dormir et dans un moins je te ferais repartir dans ton monde.
Une fois qu'elle eut arrivée à côté de lui il reprit sa route calmement sans même l'attendre. Il regardait devant lui avec le retour de son calme et de son froid glacial.
-Ne te fatigue pas. Je vais me débrouiller seul.
-Tu sais comment quitter cet endroit donc ?
Il poursuivit sa route en lui répondant calmement, sans s'en soucier davantage. Enfin si il s'en souciait, mais il avait déjà mis plus ou moins au point une petite organisation.
-Non, justement. J'aurai seulement besoin que tu m'aides à retourner sur la terre ferme. De là je me débrouillerai. Si tu te rends davantage en ville avec moi ça risquerait de t'apporter des ennuis, ce n'est pas ce que je cherche. On se retrouvera le moment venu.
- Elle passa alors devant lui
-Suis moi dans ce cas
Sans ne rien dire de plus il la suivit de son calme et de son froid naturels. Toutefois, même s'il n'en montrait rien, ce que venait de lui dire la jeune femme lorsqu'il était encore sur le divan pesait énormément. Ces phrases, ces mots de sa part, de celle qu'il aimait dans l'ombre avaient eu l'effet d'un coup de poignard en plein dans son cœur de glace qui s'en était retrouvé fissuré.
Quand ils traversèrent a nouveau la salle pour arriver dans le grand hall baigné par la lumière qui rentrait par les trois arches de l'entrée, le duo entendis des bruits de pas arriver sur le coté. Quand Kurumi e tourna vers la droite, la ou l'escalier qui donnait sur d'autres salles était mis, elle vit alors Agil et Akame arriver. A cela elle prit un sourire
-Agil. Akame. Bienvenue chez vous. .
le groupe qui vint alors d'arriver pris également un sourire a leur encontre
-Hime sama. Bonjour.
-Bonjour hime sama.
-Tout s'est bien passé sur l'ile de l'aube ? Tu a trouvé ce qu'il te fallait Agil ?
-Ah. Je vais pouvoir améliorer mes compétences en forge et faire de meilleurs équipements. Démo Hephaestus est encore loin devant moi.
-Ne t'en fais pas. Tu fait deja de bon équipement pour les nouveaux de la guilde, Agil.
Dès qu'il vit ces deux personnes dans son champ de vision, Seiya ouvrit immédiatement un peu plus les yeux, pris de surprise et d'étonnement. Cet homme et cette jeune femme ne lui étaient pas totalement inconnus.
-(Mais c'est..)
En effet, il s'agissait des deux personnes qui l'avaient aidé à partir de son point d'arrivée et qui l'avait ensuite aidé à se rendre à la ville la plus proche avant de les suivre pour finalement reprendre sa route qui l'avait presque conduit son exécution. Il était bien surpris de les voir ici et surtout, il se demandait bien comment ils allaient réagir en le voyant.
-(Qu'est-ce qu'ils fichent ici..?)
Quand la jeune femme le remarqua alors elle pris un air curieux en le voyant, penchant son visage de coté
-Tiens ? tu es...
Tentant de conserver son calme au possible et de ne pas céder à la panique, il tourna comiquement son visage sur le côté d'une façon stoïque pour éviter de croiser son regard avec le sien davantage, faisant mine que rien ne s'était passé.
-Kurumi regarda son amie d'un air intriguée
-Tu le connais ?
- Agil la regarda croisant les bras
-Ah. On l'a ramène ici de l'ile. Complètement perdu.
-Je vois ! Alors il est tombé la bas
Il prit part à la conversation avec un certain calme et blasé, croisant les bras à son tour.
-Il serait plus juste de dire réveillé..
-Vous l’emmeniez quelque part ? Mais, vous le connaissez ?
Kurumi lui répondit de son sourire doux
-Oui. En effet. Je vais le ramener en ville et ensuite quelqu'un s'occupera de lui, que je connais bien
-Bien ! dans ce cas nous vous attendrons ici. Hime sama.
-Très bien, sur ce, a plus tard.
Puis la jeune femme reprit sa route calmement
Sans s'y attarder davantage il reprit également sa route dans le plus grand des calmes et en décroisant les bras. Toutefois, pendant la reprise de sa marche, il tourna son visage vers le duo en prenant un léger sourire à leur encontre, un sourire peut être bien léger mais qui semblait sincère. Comme quoi, il était également capable de ce genre de choses, de savoir quand redevoir.
-Merci pour votre aide.
-De rien
Puis le duo redescendis alors du château pour reprendre sa marche dans les plaines de Velika. Arrivé a la porte de la ville, le jeune homme se tourna vers son amie déesse
-Tu n'a qu'a continuer tout droit dans la plus grande rue et tu arrivera a l’hôtel.
Elle sortit de la doublure de sa robe une bourse clinquante, sonnant dans des bruits métallique qu'elle tendis au jeune homme
-Tu pourra tenir un mois avec ça. Et meme changer de tenu pour ne pas te faire remarquer. J'enverrais Akame voire si tout va bien par moment.
Il saisit la bourse qu'elle lui tendait dans sa main et posa son regard sur celle-ci en même temps qu'il pouvait constater de son poids dans celle-ci, calme et droit.
-Ce ne sera pas la peine. Comme je l'ai dis je sais me prendre en main seul. Ça ne sert à rien de l'ennuyer pour ça.
-Ça ne la dérangera pas. Je tient juste a vérifier que tu ne te mette pas encore dans une impasse comme celle de la prison.
La bourse en main, il la mit dans sa poche comme si de rien n'était. Il donnait l'impression de vouloir en finir au plus vite, ou plutôt de s'éloigner d'elle le plus rapidement possible.
-Je t'ai dis que ça ira. Je sais que tu ne me fais pas confiance mais il va le falloir.
Après quoi il se retourna pour lui faire dos et se mettre à marcher pour s'éloigner de la déesse pas après pas comme s'il n'en était rien en direction de l'intérieur de la ville, d'une démarche régulière et d'un pas calme, se montrant là encore de glace et sans émotion particulière, bien qu'à l'intérieur c'était loin d'être le cas.
-Ne t'en fais pas, je ne vais pas détruire votre petit monde. Dès que j'en aurai l'occasion je retournerai dans le mien et je vous laisserai tranquilles.
-La jeune femme le regarda alors partir un instant, avant de lui faire également dos et repartir vers le chateau
Ainsi, de nouveau seul, une fois de plus, ce qui avait dans le fond une impression de routine et de quotidien, le jeune homme poursuivit sa route en regardant calmement devant lui en mettant les mains dans les poches. Il se rapprocha de plus en plus des portes de la cité avant d'y pénétrer et de s'y enfoncer au fur et à mesure qu'il marchait. Le soir venus, dans la cité rouage, les lumières des lanternes et lampions apparurent peux a peux en meme temps que l'activité des rues se calmait peux a peux, passant de rues et places bondés au marchandages constants et actifs, au tavernes et a leur lueurs rouges, au bonnes odeurs des dernières fournées des boulangeries et des pâtisseries, ainsi qu'au dernier service des auberges et de leur nourriture, avec les spécialités locales. Les parents et leurs enfants rentraient alors peux a peux chez eux, tandis que les couples restaient se promener dans les rues calmées a l'activité encore présente mais douce.Et ces mêmes couples qui passaient de temps à autre dans la rue se faisaient observer par notre jeune héros à travers la fenêtre de la chambre d'hôtel qu'il eut put s'offrir grâce à la bourse donnée par la déesse. Cet hôtel était le même où il y avait fait une petite escale au cours de sa filature, non loin de la grande place. La chambre était plutôt spacieuse et bien aménagée, avec tout le nécessaire, bien sûr aux goûts de ce monde qui n'étaient pas vraiment déplaisants. Cependant, il n'avait pas vraiment la tête à s'en rendre compte ou à en être admiratif.Il regardait devant lui ce qu'il pouvait voir de la cité rouage qui était en train de se plonger peu à peu dans un sommeil doux et profond, avec son activité qui s'amenuisait pour lui permettre de prendre du repos, les lanternes et les lampions faisant office de veilleuses. Il regardait mais aussi il pensait. Il pensait à beaucoup de choses, à ce que la déesse lui avait raconté sur le contexte de ce monde, au fait qu'il allait devoir attendre un mois pour regagner son monde, mais aussi et surtout à ce qu'elle lui avait dit sur sa propre personne et sa propre attitude.
Encore et encore, ses mots se répétaient en boucle dans son esprit, sans ne jamais perdre de leur puissance. Ils étaient toujours aussi violents et crieurs de vérité, une vérité qui frappait de plein fouet son cœur avec le poids d'un amour inavouable et visiblement voué à l'échec. Le plus étrange, c'est qu'il en était parfaitement au courant. Il était loin d'être idiot. Mais pour certaines raisons, son corps et sa raison ne s'accordaient pas. Il se sentait obligé d'agir ainsi, de tenir les autres à l'écart à la manière d'une protection.
« Tu sais Kanie. Celles que l'on remarque quand elle ne sont pas la, c'est moi, si je puis dire "bien sur", et Kotori. Elle, se fait remarquer de son absence car des gens se soucient d'elle, et elle leur parle. Mais toi, avec ton attitude, personne ne te parle. Seul ta grande sœur remarquera ton absence. Pour les gens de ta classe et de l'école, ta table est toujours vide. »
Encore une fois il se faisait attaquer par ces paroles, il se faisait violence. Une certaine tristesse peu apparente prit possession de son visage. Il plissa légèrement les yeux en baissant légèrement le visage en direction de la rue bien que ce n'était pas pour la regarder, fade. Il se recula ensuite du bord de la fenêtre pour la fermer. Une fois que ce fut chose faite, il se dirigea lentement en direction du lit qui trônait dans la pièce, un lit là encore assez spacieux et d'allure confortable. Il s'y allongea sur le dos, les bras légèrement décollés de son tronc. Il fixait maintenant le plafond de sa chambre, calmement vide. Il ne savait plus quoi penser, il était complètement perdu, au sens propre comme au figuré. Le lendemain matin, les premiers rayons du soleil arrivèrent alors dans la chambre du jeune homme, signant une nouvelle journée a nouveau. Lorsque les rayons virent s'échouer sur ses paupières, celles-ci se plissèrent, signe que le jeune homme commençait à émerger de son sommeil. Cette fois-ci contrairement à la veille, il avait passé une nuit assez agréable, sur un matelas confortable au même titre que le cadre et la température, bien que peut être un peu tourmenté par des dires de la veille.
Après avoir plissé les yeux il les ouvrit lentement, il se réveillait enfin. Il tourna le visage en direction de la fenêtre couverte d'un doux et mince rideau blanc pour y voir un bout de la ville qui tout comme lui, commençait à se réveiller. Il se redressa par la suite doucement pour se mettre assis, il passa sa main sur son front d'une petite mine encore fatiguée et endormi, les mèches qui tombaient sur son front ainsi que sa mains légèrement désordonnées en lui donnant un petit attrait de séduction.
Plus ou moins réveiller, il regarda de nouveau en direction de la fenêtre pendant un instant. En effet, il allait maintenant devoir attendre un mois, et il devait maintenant trouver la façon dont il allait l'occuper, ce à quoi il réfléchissait désormais.
-(Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ici pendant un mois..)
Après quoi, il leva la couette qui recouvrait son corps et pivota sur le côté du lit pour s'en lever complètement. De là, il partit vers une autre pièce de sa chambre et qui lui était connectée, la salle de bain. Là encore il y avait tout le nécessaire, que ce soit lavabo ou encore une baignoire, le tout dans une petite atmosphère paisible et sereine. Il se dirigea en direction du lavabo et y fit couler l'eau avant d'y pencher ce visage pour se le laver avec l'eau qui coulait à l'aide de ses deux mains à plusieurs reprises.
La chose faite, il releva lentement son visage en direction du miroir accroché au-dessus du lavabo, sur le mur, en même temps qu'il enlevait les mains de celui-ci. Pendant un bref moment, il s'observa fixement et calmement. Bien que cela se passait dans le calme, il semblait se confronter à son propre regard, à sa propre vision. Il se confrontait à lui-même. Ce petit moment passé, il prit une serviette posée sur un porte-serviette pour se l'essuyer par de petits coups avant de la reposer soigneusement.
Il quitta ensuite la salle de bain pour regarder la pièce principale de sa chambre en profitant au passage de refermer les quelques boutons supérieurs de sa chemise blanche qu'il avait partiellement ouverte pour le mettre plus à l'aise au cours de la nuit, tout comme il avait enlevé sa cravate rouge de lycéen. Il entendis ensuite quelqu'un toquer a la porte. Il s'arrêta en entendant ce bruit alors qu'il terminait de boutonner sa chemise. Il reprit la marche en direction de la porte, calme mais légèrement curieux. Arrivé devant il l'ouvrit avec une certaine précaution en tournant la poignet. Il vit alors Akame devant lui, le visage penché pour voire celui du jeune homme entre le mur et la porte
-Kanie..?
Quand il vit qu'il s'agissait de la jeune femme qui l'avait aidé deux jours auparavant il quitta l'apparente méfiance qu'il affichait juste avant. Quoique.
-Ah, c'est vous.
Il ouvrit un peu plus la porte devant la jeune femme, se laissant voir dans son pantalon noir de lycéen avec sa chemise blanche bien fermée et les mèches de sa chevelures légèrement mouillées sur le front.
-Que voulez-vous ? Si c'est pour vous assurer que tout va bien c'est le cas, inutile de perdre votre temps.
-Ah, je venais apporter ceci...
Elle lui tendis alors le paquet qu'elle avait entre les mains, qui était une cape noire pliée.
-De la part de Zafkiel hime sama, pour passer plus inaperçus en ville.
Il la regarda un instant avec une certaine curiosité, regard qu'il posa ensuite sur le paquet qu'il prit entre ses mains après qu'elle le lui ait donné. En effet, il put s'apercevoir rapidement qu'il s'agissait d'une cape.
-Une cape..?
-Oui.
Il prit une petite mine blasée et exaspérée à la vue de ce vêtement assez simple, du moins venant de la part d'une déesse. Il le mentionna à voix basse de manière à ce que la
jeune femme ne l'entende pas.
-Elle ne s'est pas foulée...
Il releva ensuite le visage vers Akama, reprenant son calme et son glacial habituel en la regardant légèrement de haut compte tenu du rapport de taille.
-Ce sera tout ?
-Ah..oui, je crois. Tu n'a besoin de rien ?
-Non, merci.
Le paquet contenant le vêtement en main, il commença à se retourner en direction de l'intérieur de sa chambre, faisant ainsi progressivement dos à la jeune femme.
-Tu la remercieras de ma part.
-Compris.
Il fit ensuite quelques pas en refermant la porte derrière lui, abandonnant ainsi la jeune femme seule dans le couloir des chambres de l'hôtel. soudain il entendis a nouveau la porte toquer. Il s'arrêta immédiatement à ce nouveau bruit et se retourna vers la porte pour l'empoigner de nouveau. La porte s'ouvrit ensuite dans le couloir avec la tête du jeune homme qui sortit comiquement de l'entrebâillement de la porte avec une pointe de blase sur le visage, le paquet dans une main.
-Quoi encore.. ?
-Je viens de penser que des combats d'arènes auront lieux a Velika dans deux jour, si jamais cela t’intéresse..une de nos combattante y participe alors...si sa peux te divertir. &
Il fronça un sourcil en entendant cela, d'une certaine manière surpris mais aussi intrigué.
-Des combats d'arène ?
La jeune femme pris alors un sourire quand elle vit que le jeune prit attention a cela
-Oui ! ce sont des combats amicaux entre les différents maisons du royaume. C'est assez divertissant. et on voit les meilleurs soldats de la fédération en action.
Sa petite explication ne fut pas sans lui rappeler quelques événements du genre qui se déroulaient dans son monde, des siècles auparavant cependant. Il dévia le regard d'un petit air sceptique.
-(Un peu comme des joutes ou des tournois à l'époque médiévale..)
-Comme je le disais, une de nos membre y participera. Si jamais tu veux y aller, sa sera écris un peux partout sur les pancartes de la ville.
ll reposa ensuite son regard sur elle calmement en commençant à faire quelques pas en arrière en même temps que la porte se refermait doucement.
-Je vois. Je verrais si je ne trouve rien d'autre à faire. Bonne journée.
Et finalement, à force pousser la porte avec sa main en reculant celle-ci se referma complètement devant la jeune Akame après cette brève conversation. La jeune femme repartit alors sans rien dire de plus, toujours calmement et avec un petit sourire au lèvres. Dans la chambre du jeune homme, celui-ci se dirigeait vers son lit. Arrivé à son bord il s'y assit en posant à côté de lui le paquet qui venait de lui être offert. Il regardait devant lui calmement, le visage sans expression. En réalité il réfléchissait à ce que venait de lui dire la jeune femme qui avait comme qui dirait su piquer sa curiosité.
-(Des combats d'arènes...)
Il était curieux, mais aussi légèrement réfractaire à cette idée. Tout d'abord parce qu'il ne connaissait pas ce genre de choses et que donc il n'en avait pas l'habitude, mais aussi car cela impliquait de sortir dans cette ville inconnue et prendre quelques risques même si maintenant il avait plus ou moins de quoi se cacher et passer inaperçu. Et justement, c'est sur ce moyen qu'il posa son regard de côté, comme légèrement attiré par le paquet, par le vêtement et les choses qu'il allait lui permettre de faire.
Au bout du compte, il se résigna et lâcha un bref soupir yeux fermés avant de se laisser en arrière sur le lit. De là, il rouvrit les yeux pour regarder le plafond en prenant un petit sourire intéressé. Après tout, il n'avait pas grand chose à faire pendant ce mois à venir qui s'annonçait long.
-Pourquoi pas.
Dans la soirée, Akame était alors de retour au château dans le ciel, qui était sa maison, et celle de sa déesse. Elle remarqua alors celle ci, assise sur un petit banc de bois a la plateforme suspendue a la droite de l'entrée. Kurumi était tout simplement assise, yeux fermés, contemplant la vue de ce château par moment en les rouvrant très légèrement. Elle semblait méditée, calme et sereine ici. Elle était dans son élément, trônant avec les oiseaux comme une divinité Tout comme son poste dans le monde humain, la encore elle devait veiller avec d'autres au bon fonctionnement de la cité. Les fonctions étaient simplement a l'égard de ses pouvoirs ,encore plus grandes. Elle pus alors entendre de légers bruits de pas arriver. Une voie douce s'y accompagna.
-Vous aimez vraiment cette vue, hime sama.
La jeune femme rouvrit alors lentement les yeux a cela, ses deux mèches noires volants au gré des courants.
Oui. cela me repose. J’oublie un petit moment les tracas de ce monde pour en prendre seulement les bonnes choses. Car il en est remplis.
-Je suis passée donner la cape a votre ami. Et je lui ai parlé des combats qui vont bientôt avoir lieu.
Elle répondit alors doucement et calmement.
-Très bien.
Akame pris alors un petit air anxieuse a l'égard de sa déesse.
-Vous semblez perplexe avec ce jeune homme, hime sama.
-Oui. Je le suis. Je ne sais plus vraiment quoi faire avec ce garçon.
-Quoi faire..?
-Je ne sais comment briser sa carapace....comment faire sortir le vrai garçon en lui.
Elle regarda alors un peux plus clairement le paysage au loin.
-Ses yeux crient a l'aide, mais son esprit fait front a ses vrais désirs...je suis plus apte a le décrire ici...et pas ailleurs.
-Dites vous qu'il cache quelque chose, hime sama ? &
-Oui, c'est bel et bien vrai. Il cache quelque chose. Mais, ce n'est sûrement pas a moi qu'il incombe de faire cette mission.
Elle se releva ensuite lentement, les bruits de tissus de sa robe accompagnant son mouvement. Elle se tourna ensuite vers Akame
-Merci, Akame. Pour ce petit service, et d’être la avec les autres.
La jeune femme s'inclina a ce compliment.
-Merci a vous de m'avoir acceptée, hime sama.
-Si on rentrait a présent ? les autres doivent nous attendre.
Elle se releva alors en lui affichant un grand sourire
-Bien sur !
De nouveau dans la chambre du jeune homme dans la ville rouage, ce dernier était occupé à regarder par sa fenêtre à regarder les passants dans la rue, ainsi que les activités qui commençait à s'adoucir, exactement comme la veille. Il regardait tout ce petit monde calmement comme à son habitude, exactement comme ce fut le cas la veille. Seulement, il semblait moins tracassé que la veille et plus enclin à profiter de la vue qui lui était offerte. Cependant, pour une raison ou une autre, cette seule et unique vision ne lui suffisait pas. Elle manquait d'action, de vie, non pas chez les personnes qu'il observait, mais chez lui-même, comme une pulsion qui prenait progressivement naissance en lui.
Soudainement, cette pulsion se manifesta par un soudain détour de la fenêtre. Il se rendit rapidement en direction de son lit où était posée un vêtement. C'était une cape noire plutôt simple, mais qui avait comme quelque chose en plus, quelque chose de somptueux. Sans doute fallait-il remercier la personne qui lui en avait fait don.
Il la prit un instant entre ses mains et la regarda fixement, avant de se mettre à l'enfiler par dessus sa chemise blanche sans perdre une minute de plus. La cape était assez longue et lui arrivait jusqu'aux mollets. Par ailleurs elle était dotée d'un grand col qui lui cachait bien la nuque et l'abritait du froid, en même temps qu'une capuche lui était apportée à l'arrière de la tête. Vêtu de celle-ci, il saisit la clé qui était posée sur une petite commode contre le mur avant de la mettre dans la poche de son pantalon. Il ouvrit ensuite la porte de sa chambre avant de quitter la pièce et de la refermer derrière lui en prenant bien soin de la refermer en s'assurant de ne pas l'oublier. De là, il marcha dans le couloir en direction du grand escalier de bois qui menait à l'étage inférieur. Il se mit à le descendre avec un pas assez rapide, tout en saisissant les deux bords de sa capuche pour la placer au-dessus de sa tête. Arrivé au rez-de-chaussée il se dirigea vers la sortie pendant que les trois hôtesses à leur poste prirent des airs assez surpris et étonnés de cette arrivée vive et avec un certain mystère. En effet, le vêtement cachait en bonne partie le jeune homme, mais elles purent le reconnaître avec son regard d'or qui perçait à travers l'obscurité de la capuche.Il se retrouva ensuite dans la rue dans laquelle se trouvait l'hôtel, et à partir de là, il se remit à repartir, mais plus calmement à pour marcher dans la rue et commencer à se faufiler entre les passants qui commençait à se faire plus rare compte tenu de la soirée qui tombait, juste après avoir été guidé par cette pulsion d'envie de liberté et de découverte. Ainsi commença sa visite en solitaire de la cité rouage alors que la nuit tombait, ce qui ne la rendait que d'autant plus charmante et agréable à visiter avec la teinte orangée qui la recouvrait. C'était un vrai repas pour les yeux, l'imposante cité était devenue une œuvre d'art dont il ne rata pas de se délecter à travers les rues. Ainsi le jeune homme durant ces deux petits jours s'aventura dans la grande cité, l'explorant comme il pouvait et du mieux qu'il pouvait, tentant de la connaître de mieux en mieux. Io sortait principalement la nuit, quand la foule se faisait plus maigre et l'activité plus simple, pour fureter à son aise et sans être dérangé. Finalement, sans qu'il n'ait eu trop le temps de s'ennuyer si ce n'est en journée, le jour tant parlé et visiblement attendu par la jeune femme qui lui avait rendu visite au début de son séjour arriva. Le jour était radieux et la cité battait son plein comme à son ordinaire, peut être même plus qu'à l'habitude. En effet, le jour était spécial et le temps y était propice. On vit alors sortir de l'entrée de l'hôtel notre jeune héros en début d'après-midi. Là encore, il portait la cape dont on lui avait fait don gracieusement et qui lui allait plutôt comme un gant. Il semblait même l'avoir adopté. Dès qu'il fut sorti il se cacha de nouveau le visage avec sa capuche pour s'effacer davantage au reste de ce monde.
Rien qu'à la première vue qu'il avait sur la rue il pouvait observer que ce jour, ou plutôt cette activité était attendue compte tenu du monde qui grouillait devant lui, que ce soit en famille, en couple, ou encore tout simplement en solitaire comme c'était son cas, le sourire aux lèvres et de bonne humeur. La vie battait tout simplement son plein, elle battait tellement qu'il s'en retrouvait même étonné.
-(À les voir on dirait qu'ils attendaient ça. Ça a l'air assez populaire chez eux..)
En suivant le flot grandissant de la foule qui s'épaississait a mesure qu'il approchait, il pus alors arriver devant le grand stade au allures romaines devant lui, avec ses arcs et ses colonnes immenses. Et là encore, il n'était pas au bout de ses surprises. Devant ce monument architectural il aurait bien voulu s'arrêter pour l'observer d'une façon plus approfondie d'un regard admiratif, mais le mouvement de la foule l'en empêchait en l'entraînant avec elle. Il était donc contraint de l'observer comme il le pouvait car malgré la journée complète et la nuit qu'il avait eu devant lui la cité avait été trop grande pour la visiter dans son intégralité, en continuant d'aller vers l'avant en direction des entrées principales du bâtiment. Toutefois, il parvenait quand même à en avoir une belle vue qu'il dévorait des yeux dans un véritable bond en arrière.
-C'est immense..on se croirait de retour à l'époque de la domination romaine avec un Colisée intact..
Il put alors monter dans les hauts gradins de ce monument imposant et vint s'y asseoir alors au milieux de la foule qui s'était pressée de venir pour cet événement divertissant. Il put alors remarquer sr le coté gauche de sa place, face a une grande entrée a herse de l'arène et au dessus d'une autre en face de celle ci, placée a l'autre bout, une tribune beaucoup plus belle et imposante que les autres. Celle ci était supportée par de hautes poutres de bois et drapés de superbes parures et tissus qui voilaient certaines parties de la tribune. De grand et beau fauteuils, pareils a des trônes étaient également disposés au nombre de cinq. Cet élément lui tapa évidemment à l’œil tout en lui rappelant toujours ce qu'il connaissait d'une ancienne époque perdue de son monde, de là où il était, au beau milieu des gradins et cerné par la foule dans laquelle il passait inaperçu avec sa cape et sa capuche noire.
-(Et là c'est la tribune où se trouvait l'empereur avec sa famille et ses proches..)
En pensant à cela il plissa légèrement les yeux car cela pouvait également induire quelque chose. En effet, de telles places privilégiées ne pouvaient qu'être pour des personnes qui l'étaient tout autant dont une en particulier.
-(Est-ce qu'elle va y assister..?)
Après quelques instants de foule et de bruits battants dans le stade, un grand bruit de corne de brume retentit alors fortement, calmant la foule peux a peux et rapidement. Le calme vint alors prendre le stade et tout le monde riva son visage vers les tribunes a priori royale. En remarquant que les regards de toutes les personnes qui composaient la foule se dirigeaient vers un point précis sans exception, il la regarda d'un côté puis de l'autre calmement avant de regarder lui aussi en la direction des tribunes privilégiées, curieux de savoir ce que ce bruit de corne muse et tous ces regards signifiaient. Il put alors voire apparaître lentement a la tribune, en même temps que plusieurs chuchotements et sourire enjoués la femme de son cœur, Kurumi, appelée ici Zafkiel, accompagnée d'une autre femme, plus âgée et d'un age a priori adulte mais jeune. A vu d’œil elle devait avoir une petite trentaine d'années. Elle avait alors les cheveux courts, d'un rouge cendré avec une multitude de mèches qui tombaient a la nuque. Elle portait un large bandeau noir sur son œil droit, un cache œil de cuir avec dans la même matière des gants qui lui remontaient jusqu'au coude, pareil a des gants de militaire ou de forgeron qui semblait bien durcis et résistants. Sa chemise blanche au col ouvert laissait voire le décolleté de poitrine généreuse. Elle portait une paire de botte de couleurs marrons a talons, bien hautes avec son pantalon noir. Elle s'assis ensuite sur un des trône rapidement, mettant de manière décontracté son bras sur le rebord du fauteuil. Kurumi elle, salua la foule un instant avant de relever sa robe légèrement et s'asseoir également a coté d'elle. En premier lieu il se retrouva soulagé et même heureux de revoir la jeune femme, quoique peut être un peu triste compte tenu de la condition dans laquelle ils s'étaient quittés il y a deux jours.
Rapidement son attention se concentra sur la mystérieuse femme qui l'accompagnait. Depuis sa place il la regarder fixement avec ses yeux dorés à travers l'ombre de sa capuche d'un regard de glace. Elle ne lui disait absolument rien.
-(Qui est cette femme ? Je ne le rappelle pas l'avoir vu lorsque j'étais au château.)
Kurumi se releva ensuite de son siège et s'avança devant les gradins, parlant d'une voie forte et étrangement audible pour tout le stade
-Bienvenue. Bienvenue, mes enfants. Vous devez tous savoir pourquoi nous sommes ici. En compagnie de ma très chère amie Hephaestus. Aujourd'hui vous aurez l'occasion de voire les meilleurs soldats et héros de la fédération Valkyon se battre sous vos yeux. Puissiez vous trouvez en eux une inspirations pour votre avenir et vos objectifs. Comme vous le savez, chaque déesse se doit d'ouvrir cet événement. Malheureusement nous aurons aujourd'hui a déplorez l'absence de deux de nos sœurs, restées sur le front dans la région d'Ashar. Mais que cela ne nous empêché pas de profiter de ce moment !
A cela la foule entière applaudit et acclama la jeune femme avant que celle ci ne se calme a nouveau
-Etant donné que c'est moi meme qui ait ouvert la dernière arène, c'est aujourd'hui a ma sœur d’âme de le faire. Veuillez, mesdames, messieurs. accueillir.... Kamael hime sama !
Et soudain dans un grand torrent de flamme incandescente et magnifiquement synchronisé en une tornade qui grimpa a plusieurs dizaines de mètres, la foule en délire clama alors comme jamais a cette apparition flambante. Elle semblait pertinemment ce qui allait apparaître pour son plus grand plaisir. Et c'est alors au moment ou les flammes se dissipèrent que notre héros resta sans voie. Il vit alors ne autre vision divine devant lui, sous ses yeux. Assise la, sur un rocher au centre de l'arène. Souriante, de son regard ardent et de ses yeux enflammant le cœur des hommes du stade. Il s'agissait de la déesse incandescente, connus ici sous le nom de Kamael. Mais Kanie la connaissait sous un autre nom et surtout un autre jour. Cette personnalité changée qui était accentué par un changement vestimentaire drastique. En effet, la jeune femme portait alors un long et ample Kimono qui était alors relevé, flottant dans les flammes ardents qui étaient autour d'elles. Celui ci était alors d'un blanc pure, serré par la large ceinture traditionnelle de la tenue qui était de couleur rouge, encore entourée elle même d'une ceinture moins large, de couleur marrons au ornementations blanches sur le tissus et finissant dans une pointe rouge? La ceinture ben longue volait au gré des flammes avec le Kimono qui lui tombait amplement sur les bras, laissant les épaules de la jeune femme dénudées pour le plus grand plaisirs des yeux de tous. Sa poitrine que le kimono lâché et tenue simplement par la ceinture était alors caché par de grandes pétales blanches, rougies par une belle couleur de flammes, superposées en plusieurs couches. Dans ce monde sa poitirne semblait plus formée, ou peut être que le vêtement la mettait simplement plus en valeur. Le kimono tombait ainsi, sur son corps a moitié dénudé qui laissait également ses fines jambes rétractés a la vue de tous, le Kimono tombant sur les cotés du gravas. Ses pieds quand a eux étaient couvert comme sa poitrine de souliers a talons, qui couvrait une petite partie basse des jambes arrières avec deux grandes pétales rouges nuancées de blanc. Ses cheveux qui d'habitude étaient tenues par deux couettes étaient cette fois ci lâchés au gré de la tempête incandescente ou elle était, flottant au vent comme s'il lâchaient eu même des flammes. Elle avait cependant dans les cheveux de chaque coté de la tete deux grandes cornes animales, tenues par des rubans marrons, de couleur foncée. Sa main droite qui était relevé et avec qui la manche longue se relevait alors tenait une grande arme, sûrement celle de sa stature. Une arme divine. C'était une grande hache, composé d'un corps en sceptre noir avec une pointe rouge au bout du bas, ainsi que la large et grande lame en haut. Le haut de la lame était donc fait d'abord par le support du bâton, élargit en haut pour permettre au lames de s'y accrocher, avec une pointe noir a l'autre extrémité. Les deux lames de la hache qui avait des allures de hallebarde avec sa grande taille, était alors sur le tranchant d'un rouge vif intense et brillant et noir pour le reste du métal. Il y avait une grande lame rouge d'un coté et une plus petite de l'autre. C'est ainsi, avec tout ces changement, ce Kimono, cette tenue, cette arme et cette expression mature et féminine que la femme semblait avoir changée du tout u tout. Elle semblait bien plus grande dans tout les sens du terme et en tout point que dans le monde humaine. Elle avait vraiment une prestance de déesse, regardant la foule d'un regard des plus charmant et grandis, se relevant de ce rocher doucement et avec toute la démarche d'une dame sous les acclamations du public
-Kamael hime sama !!
-Hime sama !!!
-Kyaaa ! Elle est vraiment magnifique !!
-Je préfère quand meme Zafkiel hime sama !!
-Non!! c'est la plus belle !! Démo Hephaestus hime sama l'est aussi !
-Non ! c'est Kamael sama mon idole !
Notre jeune héros avait les yeux bien grands ouverts avec cette nouvelle vision juste en face de lui et son regard ne faisait que grandir d'une stupéfaction et d'une surprise totales. Cette jeune femme, cette fille, il la connaissait très bien, ou du moins il pensait la connaître jusqu'ici. Il en était à la fois sûr mais doutait également. Il s'agissait bien de son amie d'enfance, de la jeune fille qu'il recherchait en même temps que l'autre qui s'avérait également être une déesse, mais sous un autre jour, une nouvelle étoile des plus ardentes et brûlantes. Auparavant il avait toujours la jeune femme avec son côté farouche, sa bestialité féminine comme on l'appelait la "tigresse", qui gardait tous les garçons du lycée au pas, contrairement à lui qui lui tenait toujours tête. Bref, c'était un véritable garçon manqué.
Mais en ce moment même il n'en revenait tout simplement pas, elle était à la fois la même et complètement différente. Elle était bien plus féminine, peut être même plus que celle qui avait une place particulière dans son cœur, elle était charmante et charmeuse, avec ses atouts féminins remarquablement mis en valeur, avec sa longue chevelure de feu qui se montrait plus flamboyante que jamais en même temps qu'elle se montrait tentatrice.
Jamais il ne se l'était imaginé, et sans doute était-ce là la plus grande surprise à laquelle il put être confronté depuis son arrivée dans ce nouveau monde, mais il venait de se faire charmer par la jeune fille qu'il connaissait depuis son enfance et avec laquelle il entretenait une relation assez explosive voire discordante.
N'importe quel homme pouvait tomber sous son charme comme c'était actuellement le cas de la totalité de la foule, mais pour séduire ce jeune homme en particulier, il en fallait bien plus, et rien que par son apparition elle y était parvenue, elle était parvenue à faire vibrer son cœur, à l'éblouir. Elle se montrait pour la première fois femme devant lui, ce qui l'estomaquait complètement et lui coupait le souffle. Il ne savait absolument pas quoi dire, ni quoi penser, aucun son ou mot ne sortait de as bouche ouverte de stupéfaction et on ne pouvait savoir à quoi il penser à travers ses yeux grands ouverts d'incompréhension. Elle venait de lui retourner complètement l'esprit.