La vraie vie de l'autre coté du monde - Tome I

Chapitre 3 : A la recherche des déesses !

10453 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 20/11/2016 18:31

Soudain une vive boule de lumière blanche vint se placer tout autour du trio qui n'était pas surpris de cela a l'exception d jeune homme, quand il sentit son corps se soulever de lui même. Il put alors sentir une sensation entre ses jambes a mesure que la lumière se déployait et devenait de plus en plus imposante. Finalement elle adopta peux a peux une une forme animale, ailée en l'espace d'une seconde qui parut pour Seiya un certain temps, tant il était étonné d'un tel phénomène. Finalement la forme animale prit alors vit sous ses pieds et sans qu'il ne s'en rende compte il se retrouva bien vite a quelques mètres du sol, hors de la plateforme sur un grand cheval ailé, appelé dans le monde humain pégase. Celui ci avait une grande crinière blanche, tout comme le reste de sa peau qui était entièrement blanche a l'exception de son museau noir. Son visage, ainsi que la tranche de ses grandes ailes a longues plumes, mais aussi ses pattes avait des protections d'armure de couleur rose foncées, ainsi que 3 anneaux d'or sur l'intérieur de la tranche de chaque ailes. Les plus longues et imposantes plumes qui étaient tout au bout des membres firent de plus en plus de bruits pour que la bête s'envole vers les cieux a vive allure, remuant ses pattes dans le vide. Le pégase au masque sur le visage, qui remontait dans une grande pique décorative sur sa tète partit alors hors du sol pour.

À la vue de ce phénomène totalement inédit et tout simplement incroyable, notre jeune homme avait les yeux grands ouverts de stupéfaction et d'incompréhension. Jamais il n'avait vu une telle chose auparavant, si ce n'est dans des films, ou encore des images, et même des mythes ou légendes où il y avait la seule mention de cet animal mythique.

Il le regardait d'abord dans son ensemble, abasourdi et sous le choc. Ce n'était pas possible, il se trouvait sûrement dans un rêve ou alors il était en proie à une hallucination.


-(Dites moi que je rêve..)


Il regarda par la suite d'une manière plus précise le cheval ailé, et regardait plus particulièrement ses ailes, puis par la suite sa crinière, son masque, sans oublier la façon dont il était apparu, sorti de nulle part dans une sphère de lumière comme par enchantement. Décidément, ce monde lui réservait, et allait lui réserver plein de surprises.


-(Alors ce n'était pas seulement un nom pour la forme..il s'agit vraiment de Pégase..)


Mais malheureusement, sa contemplation dû s'achever brusquement. Pendant son observation de la bête qui dans son monde était considérée comme légendaire, son regard finit par se poser et rapidement se perdre dans le vide, dans l'immensité qu'il était en train de survoler jusque-là sans s'en être rendu compte. Ses yeux se firent un peu plus grands sur le moment et ses pupilles de contractèrent sous le joug d'une soudaine peur et frayeur.

N'importe qui aurait été dans cet état d'esprit à la vue d'une telle hauteur et dans de telles conditions, mais lui, il avait une raison supplémentaire, et pas des moindres. Son mal caché lui revint, sa peur des hauteurs subitement apparue lors de son enfance.

Dans son esprit, un souvenir bouscula tous les autres. Il se revit enfant, sur ce qui ressemblait à une scène ou plutôt un plateau. Des projecteurs l'éclairaient mais surtout l'aveuglaient d'une vive lumière blanche, si bien qu'il ne voyait presque plus rien devant lui si ce n'était quelques silhouettes à peine perceptibles. Il était comme oppressé.

Suite à cette vision bien étrange il plissa les yeux, presque à les fermer en détournant son visage du vide avec une certaine mine rarement abattue et déboussolée. Il voulait fuir cette vue, tout comme il voulait fuir ce souvenir.

Le pégase poursuivit alors sa route, en queue de convois, commençant a gagner de plus en plus de hauteur. Finalement il arriva au dessus des arbres et a hauteurs de plus grands sur les falaises des environs. Il put alors voire en rouvrant les yeux que tout le territoire semblait entouré de falaises rocheuses, se finissant en pointe sur certains sommets. A intervalles réguliers sur ces limites terrestres, de grandes tour entourés de roches hélicoïdale étaient présentes, relâchant droit vers les cieux un intense faisceaux bleu brillant. A quoi servaient il ? en tout cas le jeune étudiant ne pouvais le savoir. Finalement, après avoir contourné un grand pans de roche, les trois pégases se mirent alors en ligne devant la structure qui faisait maintenant face au groupe. Le portail. Mais la encore, mis a part une forme circulaire connue pour un portail chez les humains, celui ci n'avait rien a voire avec ce que l'homme aurait pus voire dans sa vie ou dans son monde s'il l'avait bel et bien quitté. Celui ci était formé, de l'intérieur jusqu'au extrémités, d'abord d'un anneau de couleur bleue ciel la encore, formé en plusieurs lignes de carrés, au nombre de deux. Cela formait ainsi deux anneaux qui se chevauchaient, comme de grandes verrières opaques et circulaires. Ensuite la structure principale était disposé en anneau encore une fois, tout autour des deux premiers, faite de pierre sculpté et taillée avec sur chaque quart du cercle trois grandes pierres taillées de couleur lapis. Le tout ne formait alors qu'un seul grand et magnifique anneau sculpté, flottant dans le ciel devant eux. Mais il y avait trois autres éléments supplémentaires. Le premier était une pointe taillé en bas de celui ci, qui semblait a but décoratif tout comme le second qui était une haute et grande statue d'une femme assise sur l'anneau. Elle avait une grande et longue paire d'ailes déployées, ornés au pointes 'une autre pierre bleue. en dessous de celles ci une autre paires ailé plus petites était également présente. Elle portait un large masque de couleur rose cuivrée, pointant a quatre endroit au dessus d'elle de ses pointes dorées entourés d'un petit halo métallique autour de cette couronne. Et au dessus de celle ci se trouvait une sorte d’appareil ou de récipient brillant, posé sur une coupelle d'or. La grande statue de la femme était donc posée la, sur le dessus de l'anneau, les jambes rentrant de peux dans celui ci couvertes par un long bouclier blanc, orné d'une fine couche d'or. Enfin, le troisième et dernier élément était la présence de quatre piques placés a égales distances les une des autres sur le contour de l'anneau. Ces piques étaient composé pour l'extérieur d'un long cristal bleu clair que la lumière du soleil traversait dans une lueur cristalline étincelante, et de petites pointes bleues pour l'intérieur du portail. Les quatre piques tournaient alors autour de l'anneau lentement, donnant a celui ci une certaine présence. Comme s'il était vivant ou quelque chose de ce genre

Bien qu'il était en proie de son mal qui était sa prise de vertige, tentant de se stabiliser autant qu'il le pouvait, il releva le regard en direction de ce bien étrange et grand anneau, les yeux entrouverts d'une mine maintenant assez fatiguée avec de nouveau sa main qui lui tenait la tête, mais cette fois-ci le mal était bien réel. En effet, rester aussi longtemps en suspension dans les airs tout en se faisant attaquer par ses vertiges le fatiguait rapidement.

Il put toutefois noter la forme, ou plutôt la formation bien singulière et particulière de cet énorme anneau de pierre, mais aussi et surtout, de la sculpture tout aussi étrange mais avec une certaine conception artistique de la femme assise sur se même anneau.

Là encore cet élément lui rappelait certains passages de mythologies et de légendes, au même titre que la monture qu'il était en train de chevaucher. Bien évidemment il ne pouvait en être complètement sûr comme tout était nouveau pour lui et qu'il n'était pas vraiment en pleine possession de ses moyens dans le moment présent.


-(Ça ressemble plus ou moins à une Valkyrie..)


Les pégases y rentrèrent alors sans s 'arrêter, continuant de voler a tire d'aile. Quand celui de Saiya eu passé l'anneau, le décor autour de lui se mit alors étrangement a se déchirer. L'air autour de lui se fit plus venteux et des poches grises et blanches apparurent devant et tout autour de lui, comme une propagation envahissante. Les taches se firent de plus en plus grandes te nombreuse pour que finalement le décor change du tout au tout en quelques instants. Ils se retrouva alors propulsé dans un long tunnel lumineux, l'animal gardant maintenant ses ailes droites et ne les bougeant plus. Il se retrouva également tout seul cette fois ci, pris dans ce tunnel luminescent, blanc, gros et noir ou de longues trainés lumineuses venaient de part et d'autres autour de lui. On distinguait tout au bout de ce couloir, au centre d'un halo sphérique une boule de lumière, comme celle du soleil qu'il avait vu mais qui n'aveuglait pas. Elle semblait si proche avec la vitesse mais le pégase ne l'atteignait jamais. Comme si au bout de cette lumière la fin du voyage arrivait alors. Cela ressemblait presque au descriptions que les gens donnait 'un réveil après un coma ou un brutal accident. L'endroit semblait si fermé mais al a fois si immense et infinis tout autour

Il regardait devant lui cet immense amas de lumière qui se profilait devant lui et qui se rapprochait de plus en plus avec des yeux bien grands ouverts. Effectivement, cette vision lui rappelait celle décrite par les comateux ou les personnes victimes d'un accident grave qui se réveillaient soudainement. D'ordinaire il n'y croyait pas forcément, relayant cela au simple rang de croyance populaire ou encore de superstition.

Cependant, voir cette vision de ses propres yeux le faisait rapidement changer d'avis, il commençait à penser que tout compte fait, tout cela était vrai car il en était peut être surement le sujet lui-même en ce moment même.

Et si, au bout du compte, sa théorie à son arrivée était avérée ? Si, lui aussi, venait d'être la victime d'un brutal accident ou d'un coma duquel il commençait à s'extirper ? Allait-il enfin quitter ce monde par un ordre de son inconscient ? Il doutait grandement comme il ne se le permettait que très rarement, même si une chose venait d'une certaine manière confirmer ce doute.


-(Alors j'étais bel et bien inconscient durant tout ce temps et je serai en train de me réveiller..? Demo, ce n'est pas logique..je me rappelle très bien m'être fait englouti par les pousses de l'arbre...)


Mais l’élément final vint achever sa thèse, a savoir le retour dans le monde dans lequel il était depuis peux. Dans un grand courant d'air sur son corps entier, le tunnel s'éclaircit de

plus en plus pour que finalement, l'orbe de lumière lointaine s'ouvre tel une brèche en laissant voire de verte prairies qui rattrapèrent alors le jeune homme pour le propulser dans le monde onirique dans lequel il était. Il put alors voire devant lui a nouveau les 2 pégases des personnes qui l'emmenaient a Velika et derrière lui un grand anneau, un portail identique a celui de l’île, mais cette fois ci il était au milieux d'une grande plaine vallonnée

Après avoir été aveuglé par ce flash lumineux, il rouvrit grands les yeux en se rendant compte qu'il se situait toujours dans cet endroit étrange et incroyable, bien que dans une zone différente. En un instant et par cette seule vue sa théorie venait de tomber à l'eau. Il n'était pas victime d'un coma ou d'un accident, ou alors, il n'était pas encore temps pour lui de se réveiller. Il était définitivement perdu et ne savait absolument pas ce qui lui était arrivé.

Rapidement là encore, son vertige le guetta et le prit d'assaut en lui causant un nouveau mal de tête et une perte de son orientation. Se sentant un peu vaciller sur sa monture il se tourna vers l'avant pour se positionner comme il le pouvait, les yeux entrouverts en remettant sa main sur le côté de son visage, le bout des doigts appuyés sur sa tempe. Il cherchait des explications rationnelles à tout cela, des raisonnements logiques mais il n'y parvenait pas.

Et il était alors tombé la ou les deux personne avait dit qu'elles l’emmènerait. En face de lui se trouvait finalement Velika, qui, ne le sachant pas encore, était également appelé la cité des rouages. Ce nom était assez criant de vérité dès la sortie du téléportail. Mais le jeune homme la regarda de haut en bas pour commencer. Cette immense cité au allures médiévales aussi grande qu'une ville, était alors quelques peux surélevée sur un plateau, une dizaine de mètres au dessus d'une long et large fleuve qui passait sur toute la moitié gauche de la ville. Les rochers qui étaient présents juste au abords de celui ci, perdus au milieux de cette étendue verte, servaient pour certains comme de fondations pour les hauts remparts de la ville qui couvraient les maisons jusqu'au toit pour qu'on ne voit plus que ceux ci dépasser des fortifications qui entouraient toute la ville et se retrouvaient trouée par de grandes entrées , a l'est et a l'ouest. Aucune porte de l'autre coté n'était remarquable étant donné que la citée était nichée au pieds d'une montagne qui peinait a arriver a hauteur du plus grand monument de la ville. Celui ci, au centre de la ville mais quelques peux en recul, était alors composés de plusieurs choses notable que le jeune homme pus voire directement du fait de sa grande taille, imposante. Une tour assez fine de forme carré qui était elle même entouré d'un carré de tours plus petites grimpait alors au dessus des toits rouges de la cité, pour donner une petite passerelle de deux piliers de pierre, ornés également de deux petits sas ou caches de pierre pour protéger les gardes de la pluie par mauvais temps sûrement. C'est cette même passerelle qui arrivait alors au milieux d'une autre tour, ou plutôt immeuble au vu de la largeur et des dimension bien plus grande que la première. Celle ci constituait alors le pilier de la structure qu'elle tenait. Avec ces belles et longues colonnes d'angles sculptés et taillés, son haut balcon en relief sur la façade accompagné de son dôme vert sur le toit, finissant en pointe et ses salles qui se prolongeaient derrière elle dans le vide pour lui donner une forme de L renversé, elle formait la colonne vertébrale de ce que cette lettre tenait alors dans son dos. Deux grands anneaux la encore. Leur couleur rappelait alors celles des anneaux du téléportail que venait d'emprunter le jeune homme, mais l'intérieur de ceux ci était alors métallique et visible. Ils étaient presque entièrement visible, a la surface de la ville. Ils tournaient lentement sur eux même, comme des machines qui rentraient quelques peux dans les entrailles de la ville pour y prendre on ne sait quoi, laissant leur lueur bleue éblouir les yeux du jeune homme. L'anneau principal, le plus grand, passait a l'intérieur d'une grande cuve marron, placée au dessus de celui ci et qui était tenus et relié par de grands câbles et poutres de bois jusqu'a la grande tour de pierre dans laquelle l'anneau rentrait également presque intégralement pour le coté gauche. Le second, plus petit rentrait quand a lui dans les salles suspendues de la tour, et le dernier était alors placé au dessous de celles ci. Pour les deux derniers grands rouages, une grande plaque de bronze qui partait depuis le toit de la tour les couvraient alors sur tout le dessus de ceux ci, donnant également les échafaudages pour que les rouages de la machine, cette fois ci simplement fait de fer et de cuivres puisses s'accrocher, placés au milieux du plus petit cercle. Cette immense machinerie pouvait faire penser a un mécanisme d'horloge ou quelque chose de cet acabit la. Mais le jeune homme n'avait jamais vu de tels système a une taille aussi imposante. Jamais une machinerie a l'échelle d'un immeuble n'avait été construite. Akame se tourna alors vers le jeune homme, regardant derrière elle si il allait bien


-On est presque arrivé ! £


En effet, alors que le jeune homme continuait de contempler cette structure de pierre sculpté, ainsi que tout ces grands murs de pierres a colonne et voûtes qui ressemblaient a des oléoduc entourant cette grande machine, le pégase entama sa descente vers la ville et commença a longer les remparts de celle ci de loin. Il put alors encore distinguer les toits rouge de la cité ainsi que le peux de dômes verts qu'il voyait parsemé dans a la cité, sûrement cause de bâtiments importants. Mais les remparts étaient si haut qu'il ne pouvait voire l'intérieur de la ville. L'animal sur lequel le trio était commença alors a rentrer peux a peux dans la ville. Sur le front des remparts de celle ci une ouverture était alors présente. En forme de demi cercle, le pégase commença a ralentir l'allure, s'enfonçant dans ce qui ressemblait au ne sorte de grand couloir ou de port d'amarrage. Sur les deux cotés, des bâtiments très profond faisaient les murs de ce sas a ciel ouvert tandis qu'au sol, des ornements et sculptures sur le sol cylindrique paraissait si grand qu'on ne pouvait pas partir de la ville par ce chemin a pied. Finalement la plateforme de profil au bout de ce court mais imposant couloir.

Tandis que l'arrivée et donc la descente se rapprochait, il en profitait pour regarder tout autour de lui et admirer de la vue d'ensemble qui s'offrait à lui la ville dans laquelle il venait de pénétrer, une ville dans les mêmes tons et mêmes goûts que tout ce qu'il venait de voir jusque-là, incroyable et inimaginable, ou plutôt imaginaire.

C'était la première fois qu'il pouvait voir une ville de la sorte, avec des bâtiments à l'allure ancienne comme celle qu'il avait juste sous les yeux et qui donnait un aspect médiéval général à la ville. Comme depuis son arrivée il en était intérieurement époustouflé et ébloui, mais pour ne pas changer sa personnalité ne lui laissait pas l'occasion de le montrer distinctement, surtout avec ce mal de crâne vertigineux qui continuait de l'attaquer.

-(Alors c'est donc ça Valekia. On dirait presque une grande ville industrielle de l'époque réservée aux ouvriers..)

Après quoi son attention fut davantage captivée par l'immense machinerie qui ressortait de la tour principale de la citée. Après tout, qui n'aurait pas été captivé par un tel spectacle incroyable et à sa façon magnifique, avec ces deux grands et majestueux rouages accolés l'un à l'autre et qui dominaient la ville de leur immense stature. Jusqu'ici, c'était sans doute la chose la plus impressionnante qui lui avait été donnée de voir, une véritable prouesse architecturale qui, même dans son monde pourtant à l'allure plus moderne, il n'avait pu voir, au point qu'il en trouva la force d'ouvrir un peu plus les yeux de surprise tout en parlant à voix haute mais basse, ses mots s'échappaient de sa bouche sans le vouloir à cause de la stupéfaction.


-C'est immense..on dirait une gigantesque horlogerie demo..c'est impossible de monter quelque chose d'aussi imposant et technique..


Arrivé a la plateforme, les pégases donnèrent chacun tour a tour un coup d'aile avant de disparaître dans une explosion de poudreuse blanche qui disparut avant de toucher le sol. Les deux premiers retombèrent alors sur leur pieds, habituée a cela contrairement a notre héros qui tomba a quatre pattes quand sa monture disparut sous les rire de ses compagnons


-Un vrai gars de la campagne ahahah !


Celui-ci n'en tint pas vraiment compte et pour cause, une fois arrivé au sol bien que ce ne fut pas de la façon la plus élégante, il se bascula lentement sur le côté pour s'étaler au sol, sur le dos. Il pouvait enfin souffler après ces vues à couper le souffle, mais surtout le vertige bien pénible qu'elles lui avaient provoqué. Il en profita pour récupérer son souffle rapidement et modérément en couvrant son visage de ses deux mains dans un certain soupir de soulagement, tellement soulagé que sur le moment il faisait abstraction de tout le reste.


-(Enfin..j'ai bien cru que je n'allais plus pouvoir tenir..)


Les quelques autres passants dans le coin le regardèrent alors, sourire amusé au lèvre de voire ce genre de personne qui ne tenait pas sur un péagse tandis qu'Agil lui partait. Quand Akame le vit, elle le rejoignis rapidement


-Eh ! agil !


Le grand robuste se tourna alors vers elle


-Quoi ?


-On va pas le laisser en plan..?


-On l'a ramené a Velika comme convenus. S'il ne connais pas la capitale alors c'est d'un hôpital qu'il a besoin. Allez viens. Aleph hime sama nous attend.


Alors que le grand homme partit Akame revint rapidement vers le garçon et se pencha vers lui.


-Daisobu ? tu peux t'en sortir maintenant ?


Il était en train de se relever après s'être redressé de moitié au sol avec une certaine gêne étant donné qu'il venait seulement de reprendre ses repères, la mine un peu essoufflée et perdue en passant sa main sur les manches de sa veste de lycée pour en faire tomber la poussière et la saleté calmement, les yeux plissés à cause de la fatigue.


-Ha..


Une fois complètement relevé il se tourna de moitié vers elle pour la regarder calmement comme il en avait l'habitude, sans le sourire qu'il leur affichait avant leur départ depuis la petite tour gardée par le garde, avec sa voix tout aussi calme et monotone dont il avait tout autant l'habitude.


-Merci pour tout, je vais pouvoir me débrouiller maintenant. Je ne veux pas vous retenir plus longtemps.


-Bon. Dans ce cas.


Elle se releva ensuite et repartit rejoindre son compagnon au pas de course. Une fois qu'il se retrouva seul avec la jeune femme qui s'éloignait pour rejoindre son compagnon, notre héros se mit à faire quelques pas à proximité en regardant tout autour de lui de manière à avoir une reconnaissance plus précise des lieux et savoir exactement où il avait mis les pieds.


-Elles doivent certainement être ici, il ne me reste plus qu'à les retrouver.


Mais hélas la tache était loin d'être aussi simple. Au sein même de la ville, celle-ci paraissait encore plus grande, avec une multitude de rues qui s'affichaient à lui.

C'était un véritable labyrinthe dont il avait maintenant une meilleure vue, mais une vue qui lui permettait justement de se rendre compte qu'il allait certainement avoir du pain sur la planche, sans compter les foules de passants qui marchaient à travers les rues avec une habitude certaine contrairement à lui qui était un parfait étranger.

De ce fait il prit une mine des plus dépitée les yeux fermés, le dos légèrement courbé d'accablement en passant sa main dans ses cheveux. Vraisemblablement il s'était embarqué dans une bien étrange aventure*


-Je me demande si je n'étais pas mieux dans les airs tout compte fait...qu'est-ce qui m'a pris de les suivre dans la forêt..


Il finit alors pas voire partir au loin le duo qui l'avait emmené jusqu'ici, dans cette grande ville. Ils furent alors presque hors de portée une fois les marches de la plateforme descendus et celles qui se trouvaient derrière le grand kiosque au colonnes d'or passées

Juste avant qu'ils ne quittèrent le possible champ de vision du jeune homme, celui-ci se rappela de la mention d'une mystérieuse femme qui avait le privilège d'avoir une nomination bien élogieuse. À cet instant il sentit un doute remonter tout le long de son corps, ou plutôt une sorte d'intuition.

Il se retourna en leur direction juste avant de les perdre de vue avec une petite idée qui lui vint en tête pour lui faciliter les choses.


-(Si je veux au moins avoir ne serait-ce qu'une chance de les retrouver il me faut au moins me servir de guides.)


Il savait que le temps pressait s'il ne voulait pas les perdre. Il se mit à courir en leur direction, à prendre un pas de course pour non pas les rattraper mais se mettre à les suivre, tout comme il l'avait avec les deux jeunes femmes dans la forêt dont il était maintenant à la recherche.

La filature n'était pas bien difficile avec tout le monde qui défilait, mais par mesure de précaution il prenait soin de rester à proximité des murs si jamais il ressentait le besoin de se cacher.

Par ailleurs, en parlant de cette mystérieuse femme, quelque chose l'avait interpellé dans leur propos.


-(D'après eux Kurumi ressemblerait assez à cette femme. Demo..il n'y a qu'une femme avec un regard bicolore comme elle. Je dois savoir de qui il s'agit.)


Ainsi, il continua sa filature en passant à son tour derrière le grand kiosque tout habillé de colonne d'or sans oublier de laisser une certaine distance entre eux et de se faire discret au possible, si bien qu'aucun des deux gens ne pouvait s'en rendre compte.

Il se glissait à travers les passants à la manière d'une ombre, d'une silhouette effacée et perdue en privilégiant les coins sombres et partiellement cachés. Il ne prenait pas vraiment le temps d'observer et admirer son nouvel environnement si ce n'est pour son objectif. Il n'était pas là pour faire du tourisme. Finalement, après les avoir suivis sur quelques rues dont certaines serpentaient entre de haut murs de pierre intra muros, le jeune homme se retrouva alors a s’arrêter devant le batiment dans lequel était rentré les deux personnages. Il leva alors le regard pour voire cette grande bâtisse de bois das le même style que les autres, bien que celle ci était plus grande alors que les autres. Elle ressemblait alors a un hôtel, assez luxueux semblait il comme le témoignait les personne qu'il pouvait voire de l'extérieur a travers les vitres, semblant assez bien habillées.

Lorsqu'il se retrouva au devant de cette bâtisse, il la regarda bien curieusement à cause de son allure et de l'impression qu'elle le lui donnait. En effet, à première vue et avec un petit regard à l'intérieur on aurait pu croire qu'il s'agissait d'un hôtel.


-Un hôtel..? So, est-ce que ça voudrait dire qu'eux deux..


Il eut rapidement une idée saugrenue en tête, une idée farfelue même qui le mit bien mal à l'aise comme on put le voir sur son visage, sur son expression avec ses yeux qui s'ouvrirent bien grands progressivement. Un homme et une femme qui rentraient ensemble dans un hôtel, l'imagination laisser libre court à quelques suppositions qui tournaient plus ou moins autour de la même chose.


-Eux deux sont...


Mais l'idée lui paraissait bien trop incongrue justement. Tout d'abord à cause de l'apparente différence d'âge entre les deux personnes mais aussi parce qu'il n'avait pas pu noter de signe d'affection particulier entre les deux. Il y avait donc peu de chance que son hypothèse soit valide, et ça le rassurait assez.

Dans un petit soupir de soulagement yeux fermés, il fit un bref mouvement de tête pour se reprendre.


-(Iya, c'est impossible. J'aurai pu le remarquer, et ils ne vont pas ensemble. De plus..)


Il rouvrit les yeux tout en levant son visage pour regarder une nouvelle fois de bas en haut le bâtiment après avoir reprit son calme habituel. Il se souvenait d'une phrase de la jeune femme qui venait, là encore, réfuter son hypothèse.


-(Elle l'accompagnait pour l'aider à récupérer des matériaux si je me souviens bien, alors ils doivent forcément se rendre dans un lieu où il peut les y déposer, et un hôtel n'est pas vraiment approprié.)


Il regarda ensuite en direction de l'entrée de la bâtisse, toujours calme mais avec la présence de conviction. Il n'avait pas vraiment le choix s'il voulait avoir une chance de retrouver les deux filles.


-Il n'y a qu'une seule façon de le savoir.


Il se mit à marcher en direction de l'entrée de la structure pour y pénétrer tout en se demandant ce sur quoi il allait bien pouvoir tomber.

Quand il rentra alors dans le hall, il pus constater que bon nombre de regards se braquèrent sur lui. D'une part a cause de son jeune age car un garçon seule dans un tel endroit n'est pas vraiment approprié, et d'autre par car ses vêtements diffèrent bien de ceux du moins dans lequel il est actuellement. coté des gens on aurait pus croire que le jeune homme était habillé pour un carnaval . Sur le coté droit de ce grand hall, un grand escalier de bois taillé se dressait hautement avec autour de lui une sorte de salon avec quelques bon fauteuils et canapés, mais qui étaient la encore assez opposés au style "humain" si l'on pouvait dire. Quand a la gauche c'était tout simplement l’accueil avec trois jeune femme qui se tenait devant le comptoir de bois brillant et vernis

Pendant qu'il marchait vers l'avant dans le hall, droit et sans montrer de signe suspect comme du stress ou de l'anxiété, il regardait tout autour de lui en jetant des petits regards discrets afin d'avoir une vue d'ensemble du lieu dans lequel il se trouvait.

Il sentait bien sûr tous les regards braqués et qui se braquaient encore sur lui et qui lui faisaient bien comprendre qu'il ne passait pas inaperçu notamment à cause de sa tenue peu orthodoxe. Toutefois ça ne le dérangeait pas plus que ça, d'autant plus qu'il avait une certaine habitude d'être regardé par la foule.

Il prenait conscience de ce qui l'entourait dans le plus grand des calme sans perdre de vue ce pour quoi il s'était rendu jusqu'ici. Il essayait d'attraper du regard les deux gens qui venaient de rentrer juste avant lui.


-(Où sont-ils passés ?)


Malheureusement il ne vit rien, du moins il ne vit pas les deux personnes qu'il suivait auparavant. Il semblait que celles ci étaient deja partit a un étage ou ailleurs dans la bâtisse. Bien qu'il ne les voyait pas, il avait une petite idée de où ils pouvaient se trouver désormais, ou plutôt du chemin qu'ils avait emprunté. En effet, les solutions n'étaient pas légion autour de lui. Il s'arrêta et regarda donc en direction des escaliers.


-(Si je ne les vois pas il n'y a pas vraiment d'autres solutions. Demo, si je ne veux pas trop attirer l'attention..)


Il se tourna ensuite en direction du comptoir de bois où siégeaient trois jeunes femmes qui semblaient s'occuper de l'accueil pour les regarder un bref instant, une nouvelle idée en tête.


-(Il ne faut pas que je me fasse remarquer davantage.)


Calmement et d'une démarche naturelle il marcha vers le comptoir et donc vers les trois femmes avant de s'arrêter devant pour entamer la discussion avec une grande facilité, comme s'il rentrait de nouveau dans un personnage.


-Excusez moi, savez-vous par où sont passées les deux personnes qui viennent de rentrer ?


Une des jeune femme qui lui répondit alors d'un regard le regarda curieusement de haut en bas avant de prendre un sourire


- Hai ! ils sont montés a leur chambre. nande ? vous les connaissez ?


En un instant il échafauda un petit stratagème pour tenter de parvenir à ses fins. Il lui répondit alors d'une façon naturelle et pratiquement décontractée même s'il se montrait sans expression particulière.


-Ha. Je dois rencontrer sa majesté Aleph hime-sama sous peu et ils doivent me conduire jusqu'à elle.


La jeune femme bloqua alors un petit instant avant de lâcher un petit rire en le regardant


-Je doute qu'avec un accoutrement pareil Aleph hime sama vous reçoive. De plus seul les membres de sa maison peuvent la voire. Ou bien si elle est en déplacement. So, si vous voulez la voire attendez que vos "amis" descendent pour leur demander. Je ne peux quand a moi rien faire


Il ferma les yeux un instant pour continuer de broder sa petite machination qui commençait à prendre pour lui une petite allure de stratégie. Après ce bref instant il rouvrit les yeux calmement, sans montrer une quelconque contrariété avec un sérieux exemplaire qui pouvait rapidement faire regretter à la femme son petit rire amusé.


-Compris. Dans ce cas informez-les que je vais la rejoindre immédiatement. Ils n'auront qu'à m'y rejoindre dès qu'ils seront prêts.


Sans lui laisser le temps de placer un mot supplémentaire il tourna les talons pour se diriger en direction de la sortie de la bâtisse d'un pas régulier et imperturbable avec son expression de glace.

La jeune femme leva alors le bras d'un air paniquée


- Mai-mais !


Sa collègue arriva alors en baissant son bras


-Eh, n'en fais pas trop. Tu n'a pas a t'en faire, il ne doit même pas savoir ou elle est vu sa tenue. Il vient sûrement de l'ouest. Ou il est a l'ouest...


La jeune femme la regarda alors d'un air rassurée


'-Ah..oui. Tu a raison.


Sans raison apparente il se stoppa pendant sa marche, ne faisant rien d'autre. Il ne prononça aucun mot deux secondes durant, repensant soudainement à l'immense tour parée de nombreux et majestueux rouages qui dominaient la ville, avant de reprendre en parlant pour lui-même mais d'une voix un peu plus forte et qui semblait être volontaire.


-Il ne me reste plus qu'à gagner la tour..


Après quoi, après avoir lancé cette dernière phrase dans le vide le plus calmement du monde, il reprit sa marche en direction de la sortie de l'hôtel avant d'en sortir le plus naturellement possible, disparaissant par la suite de la vue des trois jeunes femmes. A ces mots les deux femmes partirent alors rapidement du comptoir et se dirigèrent vers un garde dans le hall de l’hôtel. Une fois qu'il eut sorti de la bâtisse il prit un certain sourire satisfait aux lèvres, avec peut être une pointe d'arrogance et de narcissisme, comme fier du petit coup de bluff qu'il venait de jouer.


-Il ne me reste plus qu'à attendre les guides.


Il pressa ensuite le pas mais en faisant marche arrière dans la rue dans laquelle il se trouvait avant de trouver un renfoncement dans le mur qui était visiblement l'entrée d'une habitation. En essayant de rester naturel il s'y enfonça en collant son dos contre le cadre du renfoncement, sans oublier de lâcher un petit regard en direction de l'entrée de l'hôtel pour la surveiller, patient. Quelques instants plus tard, le garde qui avait été interpellé sortit alors de l’hôtel, regardant autour de lui. Visiblement il semblait chercher quelqu'un et ce devait sûrement être le garçon mais ne le vis pas. Après quelques instants sur place il commença alors a marcher dans la place, partant dans une certaine direction. Il remarqua donc le garde s'en aller dans une direction qui lui semblait précise, signe pour lui qu'il devait également se mettre en mouvement s'il voulait compléter son stratagème.


-(Maintenant.)


Il se décolla discrètement de sa petite cachette pour commencer à le suivre en essayant de se faire remarquer le moins possible, ce à quoi il parvenait avec succès, bien que sa tenue encore peu habituelle pour ce nouvel environnement n'était pas sans commencer à le trahir.

Il recommençait à se glisser entre les passants en préférant les emplacements peu dégagés pour s'y faufiler sans perdre de vue et sans que lui ne rentre dans la sienne, espérant qu'il lui soit utile comme il le souhaitait et l'avait prévu.


-(Montre moi où est cette fameuse reine ou princesse..)


Il suivis alors le garde qui marcha d'un pas assez rapide pour retourner quelques rues plus loin sur la place. De la, il passa entre deux hautes colonnes de pierres qui faisaient partit d’une séries d'autres et qui soutenait un préau de pierre qui abritait une grande entrée sculptée au doubles portes de bois de belle facture. L'intérieur commençait par un couloir tapissé, gardé par deux soldats. Ayant repéré les deux soldats à l'entrée de la grande double-porte bien avant qu'ils ne le repèrent lui, il se cacha derrière les premières colonnes qui soutenaient le préau de pierre et qui donnait une vaste étendue d'ombre tout du long du passage.

En s'apercevant qu'il était parvenu à ce qu'il voulait il reprit un léger sourire satisfait en regardant furtivement en direction de l'entrée et des gardes à quelques dizaines de mètres plus loin pendant qu'il se cachait. Son plan avait marché à la perfection jusque-là.

Cependant, ce sourire et cette satisfaction ne durèrent qu'un cours instant avant qu'il ne quitte ce sourire tout aussi rapidement qu'il lui était venu. Dorénavant, un nouvel obstacle se dressait devant lui, et il devait bien s'avouer qu'il commençait à arriver à cours de stratagème après tout ça.


-(J'aurai dû m'y attendre. Il n'y a que deux gardes pour une si grande entrée mais la vue est parfaitement dégagée. Si je m'avance ils me repéreront directement.)


Après quelques minutes de recherche pour un nouveau plan, il vit alors au loin, de l'autre coté de la place une grande silhouette accompagnée d'une plus petite a longs cheveux noirs familière. Dès qu'il aperçut ces deux silhouettes, dont l'une en particulier qui attira immédiatement son regard et toute son attention en l'espace d'un instant, il ouvrit grands les yeux de surprise et d'étonnement. Tout compte fait, il se pouvait que son objectif et ce qu'il recherchait venait de se présenter à lui pratiquement sur un plateau d'argent.

Cependant, malgré la distance il ne pouvait en être sûr. Il était partagé, il voulait à la fois y accourir pour vérifier si ses pensées étaient les bonnes, et donc mettre fin à ce petit périple peu ordinaire, ou alors si ce n'était qu'une simple méprise ou même une hallucination.


-(Est-ce que ce sont elles..? Demo je ne parviens pas à les voir distinctement d'ici !)


Puis finalement, il quitta sa colonne d'un glissement vif et se mit à courir en direction de l'autre côté de la place et de ses deux grandes silhouettes qui accaparaient tous ses doutes.

Il n'en était pas complètement certain, mais ces longs cheveux noirs, cette chevelure soyeuse, il aurait pu la reconnaître parmi des centaines. Il tentait le tout pour le tout d'un regard vif et déterminé élancé vers l'avant, mais aussi d'une certaine manière soulagée.


-Qu'est-ce que j'ai à perdre après tout..!


Mais a mesure que son souffle s'épuisait tout comme la distance qui le séparait de ces personne il pus simplement se rendre compte qu'il s'agissait d'Akame et d'Agil, tout deux devant un grand comptoir avec une foule de gens autour d'eux également, semblant occuper a traiter de quelques affaire avec les hommes derrière le meuble. Ils ne cessaient de regarder, de mesurer, évaluer. Acheter, revendre, parler et négocier. Mais le duo lui se contenta simplement de donner des objets et équipements comme des pièces d'armure a un des employés livre du banquet qui partit dans une salle derrière lui. Et dès qu'il vit qu'il s'agissait malheureusement en réalité d'une méprise, et pas des moindres, il s'arrêta soudainement dans sa course les yeux grands ouverts de surprise en glissant sur quelques mètres avec une certaine frustration. Il venait de prendre ses désirs pour une réalité au point qu'il s'était fait prendre de justesse au piège, les deux gens ne semblant pas l'avoir remarqué.


-Ce n'est pas vrai..!


Tout aussi rapidement que sa glissade, après cette dernière, il chercha rapidement du regard un endroit où se cacher avant d'aller se réfugier derrière une petite roulotte arrêtée sur le côté afin de se cacher une nouvelle fois non sans une soudaine frayeur qui lui avait pris la poitrine.

Une fois de nouveau plus ou moins dissimulé, il se pencha légèrement sur le côté pour les observer faire juste après avoir repris son calme bien qu'il commençait un peu à être agacé de ce petit périple qui avait pris l'allure d'un espionnage.


-(Il s'en est fallu de peu, j'ai bien failli me faire avoir bon sang..)


Il vit alors une grande ombre arriver sur le coté droit de son regard avec un bruit de métal qui l'accompagnait. Dès qu'il sentit l'apparition soudaine de cette ombre qui s'accompagnait d'une présence toute aussi soudaine autour de lui avec ce bruit assez peu rassurant de métal, il rouvrit grands les yeux, comme si son instinct humain lui indiquait la présence d'un danger.

Le regard grand ouvert de surprise, mais pour le moins vif, il se retourna en direction du passage de cette ombre pour voir de quoi il en retournait.


-...!


Il vit alors un homme en armure, lance en main, surement un garde. Il posa alors la main sur l'épaule du garçon d'un air on ne peux plus sérieux et le leva d'un coup comme un poids plume



-Toi, tu viens avec moi

Mais étrangement, il ne se montra ni coléreux, provoquant ou une quelconque réaction du genre. Il n'essaya même pas de se débattre et se contenta de remettre son visage vers l'avant en prenant une mine dépitée et désappointée, les bras ballant vers le sol du fait qu'il prenait de la "hauteur" malgré lui. Et oui, dans l'empressement il avait oublié un petit détail dont il venait de se rappeler suite à cette interpellation.


-Mince..j'avais oublié ce petit détail..


Le garde commença alors a le tirer par le bras sous les yeux de tous


-Allez, viens.


Il n'avait pas vraiment le choix de se laisser faire car rien que par la poigne de l'homme il pouvait savoir que résister ne servirait à rien et en plus aggraverait son calme. Il reprit peu à peu son calme, sans se soucier de tous les regards braqués sur lui, il s'en fichait complètement.


-Puis-je savoir où vous m'emmenez..?


-Au bureau des gardes.


Il lança son regard sur le côté d'un air à la fois suspicieux et réfléchi quant à sa réponse.


-Le bureau des gardes..


Tout compte fait, ce n'était peut être pas une si mauvaise chose. Avec un peu de chance, peut être allait-il pouvoir y recevoir l'aide qu'il recherchait. Ce n'était pas de la meilleure des façons, mais c'était plus ou moins un mal pour un bien.


-(Je pourrai toujours y demander de l'aide ou des informations.)


Arrivé au bureau qui se trouvait dans un quartier reculé de Velika, près des remparts ouest, le jeune homme etait alors assis sur une chaise de bois, face à un grand homme en armure plus imposante que les homme tout comme sa carrure et son age. Il ressemblait vraiment à un chevalier sacre ou une histoire fantastique de ce genre. Il tenait dans ses mains un rapport ou plutôt une feuille en faisant les cents pas devant le jeune garçon.


-J'ai vérifié les registres trois fois avec ton nom et ton prénom. Kanie Seiya mh. Pas d'identitée, pas de photo..'


Le chevalier poussa un soupir avant de continuer d'une inspiration


-Pas d'adresse, pas de localité. Pas de parents. Rien.


Il finit par jeter le dossier sur le bureau qui se trouvait derrière lui avant de se mettre droit et fixer le garçon.


-Et un accoutrement plus qu’étrange. Ce n'est pas celui d'un espion, mais de nos jours c'est justement le principe des espions. Et sa expliquerait pourquoi tu n'est marque nul part. Tu n'existe pas dans le royaume alors..qui es tu ? '


Il se tenait droit sur sa chaise de bois, regardant le garde le plus calmement du monde. Il n'était nullement impressionné ou encore inquiet et se contrôlait parfaitement.

Par ailleurs, du fait qu'absolument rien ne le mentionnait, il n'allait plus vraiment pouvoir jouer à l'acteur et se trouver une identité qui allait pouvoir le sortir de là. En même temps il eut pris note d'un mot en particulier dans la dernière phrase de l'homme qui confirma ses doutes.


-(Alors il s'agit bien d'un royaume.)


Il prit ensuite la parole pour lui répondre de sa voix calme et monotone. Il n'avait pas beaucoup d'autres possibilités.


-Vous dire d'autres informations autres que mon nom et mon prénom ne vous avancerait pas beaucoup.


-Tu viens forcement de quelque part. Ou ?


D'un endroit que vous ne devez probablement pas connaître.


-Il n'y a pas un seul endroit sur cette terre que je ne connaisse pas.


Il afficha un petit sourire amusé et prétentieux en le regardant, commençant à prendre la chose comme un petit jeu qui le faisait jubiler.


-Mais qui vous parle de cette terre ?


Le garde pris alors un air intrigué a cette réponse


-Que veux tu dire ?


Il voyait qu'il avait captivé son attention et même son intrigue, ce qui ne le rendit que d'autant plus fier.


-Si je vous disais que je viens de la municipalité d'Amagi qui est située dans le district d'Ōshima de la préfecture de Kagoshima au Japon, vous comprendriez ?


L'homme se pencha alors vers lui, agacé de tels mensonges pour lui


-Arrête de te ficher de nous ! avec ton accoutrement ridicule tu crois que c'est drôle ?!


Mais il n'en démentit pas pour autant. Il ferma les yeux en poussant un soupir arrogant d'ennui en conservant son sourire dans le même ton, haussant les épaules avec les mains levées légèrement vers le plafond. Bien entendu qu'il n'y comprendrait rien, et il l'avait prévu.


-C'est bien ce que je pensais, vous êtes stupides.


Le garde fronça alors les sourcils avant de se pencher vers lui d'un air mécontent


-Qui est le plus stupide entre celui qui fait son devoir et un enfant arrogant, menteur qui se fera exécuter demain pour espionnage ?


Sans grande surprise, la fin de sa phrase lui fit rapidement perdre son sourire et lui fit prendre en même temps un rictus. Avec ce rictus, il regarda le garde avec un air calmement incompréhensif. Il se demandait ce que venait faire cette histoire d'exécution pour espionnage.


-Exécuté demain pour..espionnage..?


-Une telle histoire ne convaincra personne ! Arun est deja suffisamment déséquilibré par la guerre qui sévit. Il est inutile de prendre de risque avec quelqu'un comme toi ! '


Quelque chose d'autre dans ses paroles captiva son attention, et pas des moindres. Après avoir eu part de cette nouvelle information il plissa légèrement les yeux en perdant son regard sur le côté, reprenant la chose avec ses propres mots mais d'une voix moins audible.


-Alors il y une guerre qui se déroule en ce moment-même...


Le garde se remis droit en faisant signe a un autre qui était devant l'entrée de la salle. Il prit alors le bras du lycéen et commença a le faire sortir de la pièce


-En attendant tu croupira dans les cachots. Tu sera exécuté demain matin a l'aube.


Il n'eut d'autres choix que de se laisser faire et emmener par le garde, prenant naturellement un air méfiant et légèrement agacé de sa situation. Il venait de se mettre dans de beaux draps et s'il voulait s'en sortir il allait devoir rapidement trouver quelque chose. Il ne pouvait pas se permettre de laisser passer une chose pareille.


-(Et il fallait que je me retrouve plongé dans cette histoire bon sang..)


Puis la nuit tomba alors sur la grande cité rouages. Du moins Seiya pouvait le deviner avec les lanternes qui étaient allumées dans le couloir qui passait a coté de sa cellule, elle même alignée avec d'autres. Il y avait simplement un petit trou de quelques barreaux de fer en haut de celle ci pour laisser passer la lumière quand il faisait jour. Car comme l'avait dit le soldat, c'était bien un cachot avec tout l'inconfort qui était avec. Une simple paillasse de foin comme tout lit avec un vieux tissus déchiré, et comme repas un pichet d'eau et un morceau de pain rassis. Il pouvait même manger en compagnie des rates qui passaient ici et la, furetant entre les barreaux de sa cellule comme pour le narguer

Bien évidemment, ce dernier ne mangeait pas, il ne voulait pas manger, s'abaisser à avaler ce vieux morceau de pain rassis qui lui ferait sans doute plus de mal que de bien. Il était assis sur sa paillasse de fois à regarder ce qui lui était proposé, à la manière d'un vulgaire prisonnier et en l'occurrence condamné à mort, avec la présence de ces rats qui le narguaient en lui montrant presque volontairement qu'ils avaient la possibilité de rentrer et sortir à leur bon vouloir de la cellule.

De toutes façons il était bien trop occupé à penser autre chose pour penser à manger. Il pensait évidemment à la journée de demain, à son exécution qui s'approchait d'heure en heure, de minute en minute. Il ne voulait pas mourir, personne ne le veut d'ailleurs, c'est pour cela qu'il réfléchissait à une façon de pouvoir s'enfuir, de se tirer de ce guêpier dans lequel il s'était fourré jusqu'au cou, tout ça parti de rien, d'une simple filature parce qu'il s'inquiétait pour ses amies.

Malheureusement, il avait beau réfléchir et avoir de la ressource, il ne trouvait tout simplement rien, aucune échappatoire. Ce n'était pas la pauvre semblance d'ouverture sur le haut du mur, cernée par les barreaux qui allait l'aider.

À force de chercher il en avait mal au crâne, d'autant plus qu'il ne parvenait pas à savoir comment il put se retrouver dans une situation aussi critique d'absurde.

Il se prit la tête entre les deux mains d'un air des plus dépité et incompris, la bouche à moitié déformée par l'exaspération et ses yeux blancs qui l'étaient tout autant, saupoudré d'une aura bleue négative qui couvrait son front. Comme il était seul, il pouvait en profiter pour parler à voix haute pour lui-même, ça lui donnait un semblant de compagnie.


-Comment ais-je fais pour me retrouver là moi..! Je devais forcément les suivre dans la forêt..! Ça m'apprendra à m'inquiéter pour les autres..


Puis soudainement, une idée lui traversa la tête et lui fit reprendre son air plus ou moins normal. En effet, une autre question était à élucider, et elle était également assez importante. Il reprit donc son calme, bien qu'un poil alerté parce ce qu'il venait de penser.


-Maintenant que j'y pense..


Il commença ensuite à s'allonger sur son étendue de paille, comme il le pouvait. C'était loin d'être le grand confort, mais c'était déjà mieux que rien, et puis s'y allonger l'aidait à méditer en regardant calmement le plafond, faiblement éclairé par une lueur qui perçait entre les barreaux de la petite fenêtre et qui lui apportait de l'air frais, un peu trop même. Cette nouvelle question vint en soulever d'autres.


-Où suis-je exactement..? Un autre monde ? Une autre dimension ? Alternatif, parallèle ? Et puis, qu'est-ce qui se passe actuellement de l'autre côté ? Est-ce que le temps continue de s'y écouler..? Si ça se trouve je suis tout simplement en train d'halluciner ou de rêver après avoir reçu un bon coup sur le crâne et rien de tout ça n'est vrai..

Il pensait bien sûr à cela, mais au bout du compte et en y réfléchissant davantage en plissant les yeux, cette théorie qui était la première n'était que peu valide, voir invalide du tout.


-Iya, tout paraît bien trop..réaliste. Je ne sais pas comment le décrire demo..on dirait comme une sorte de réalité alternative. Do yatte..


Et il finit par penser à quelque chose d'autre, une personne cette fois-ci. Cette personne n'était pas son amour secret ou encore son amie d'enfance, mais elle lui était également très proche. Plus proche même que les deux précédentes. Cette personne n'était autre que sa grande soeur avec laquelle il vivait, et dont pour le coup il n'avait plus de nouvelles. Il était dans l'incapacité de le faire.


-Si je ne rentre par rapidement Aisu va commencer à s'inquiéter..


Forcé de faire cette seule chose, le garçon s'endormit alors ou tenta du moins dans de telles conditions. Il ferma les yeux lentement, laissant la fraîcheur de la nuit le recouvrir a la place du torchon qui lui servait de couette. Le lendemain ne s’annonçait pas aussi radieux que le premier jour ou il était arrivé ici.

Puis vint alors le lendemain matin. Notre jeune héros se réveilla bien tôt, non pas parce qu'il avait passé une bonne nuit de sommeil bien reposante, c'était tout le contraire. Le paillasson de paille lui torturait le dos, le froid pénétrait à travers sa couette de fortune, et les rayons du soleil firent irruption dans sa chambre par la petite fenêtre coupée par des barreaux sans mal.

Il plissa les yeux à ce réveil pénible dans un faible gémissement de mécontentement. Il ouvrit ensuite lentement les yeux pour entrevoir en premier lieu le plafond de pierre.

Au fur et à mesure que sa vue se faisait plus claire et que donc il se réveillait, il se redressa lentement en position assise et se mit à regarder autour de lui de son calme habituel. Rien n'avait changé, tout n'était toujours que pierre, barreaux et inconfort. Le cauchemar était toujours là, devant ses yeux.

Alors ce n'est bel et bien pas un rêve..ou un cauchemar d'ailleurs.

Il entendis alors derrière lui la serrure de métal de sa cellule s'ouvrir avec un bruit grinçant de porte. Quand il se retourna, il vit un des garde ouvrir la porte, épée en main.


-C'est l'heure. Lève toi.


Sans ne rien dire, il se leva lentement de son paillasson en terminant son éveil. Pendant son lever son torchon glissa le long de son corps pour rejoindre la paille. Une fois droit, il se dirigea en direction de l'entrée de sa cellule en regardant devant lui calmement, bien qu'il jetait tout de mêmes quelques petits regards à droite et à gauche dans l'espoir de trouver quelque chose qui pourrait l'aider à se sortir de ce très mauvais pas.


-(Ce n'est pas bon, je dois à tout prix trouver un moyen de m'échapper et de m'enfuir..)


Tout aussi calmement, comme s'il n'avait pas peu de ce qui l'attendait, de la mort, et peut être confiant de ce qui allait peut être se passer par la suite, il passa à côté du garde à l'entrée de la cellule sans se soucier de lui davantage en empruntant déjà le chemin qui lui était destiné sans arrêter d'observer et de réfléchir. L'erreur ne lui était pas permise.


-(Après tout, ce serait une tragédie pour ce monde et l'autre que de me perdre.)


Avec les indications de son geôlier, Seiya regagna le rez de chaussé du bâtiment par les escaliers de pierre des cachots et sortit ensuite dans l'arrière cour du bureau des gardes. Celui ci se trouvait simplement à l'opposé de la sortie, de l'autre côté du bâtiment. La cour était alors déserte. Elle était assez petite, pouvant conte ir maximum une trentaine de personnes serrées. C'était de ces petites cours qu'il y avait a l'intérieur des immeuble dans le monde du lycéen. Elle n’était pas décore et n'en avais sûrement pas besoin étant donne que ce n’était pas une résidence. Mais face a lui, au centre de la pierre du terrain, le soldat qui l'avait interrogé hier l'attendait, épée sortit du fourreau. Le garde derrière Kenie le poussa alors d'une tape pour qu'il se retrouve face à l'homme imposant en armure qui prit parole


-A genoux.


Il tentait de se rassurer au possible et de garder au maximum confiance, mais depuis qu'il avait regardé autour de lui cette petite cours étroite, toujours sans la moindre sortie de secours, il était forcé de constater qu'il n'avait que peu de solutions si ce n'est pratiquement aucune. Plus le temps passait, moins il se sentait rassuré. Il était fier et sûr de lui, mais il restait homme et devait se rendre à l'évidence.


-(C'est pas vrai..je ne vois absolument rien qui pourrait me sortir de là. Et puis..)


Il posa son regard en plissant les yeux sur l'épée du garde sortie de son fourreau, lui donnant ainsi une idée de la mort qui allait lui être donnée par son bourreau. Même là il conservait au possible son calme avec un certain effet de persuasion.


-Vous êtes sur le point de commettre une énorme erreur.


Le garde la alors un ricanement avant de lever la lame vers le visage du garçon, reprenant son froid d'officier


-J'ai dit, à genoux.


Là encore, n'ayant d'autres choix que d'obtempérer, le jeune homme exécuta son ordre et se mit à genoux, l'un après l'autre. De lui-même, il baissa légèrement le visage en regardant le sol, toujours avec calme, bien que cette fois-ci quelque chose semblait être différent dans son regard. Son regard semblait sur le moment triste, voire porteur de certains remords. Il sentait que sa fin était proche.

D'ordinaire, cette situation aurait effrayé n'importe quel homme, mais pas lui. Enfin, il avait bien sûr peur de ce qui allait lui arriver, mais il y avait quelque chose d'autre qui l'empêcher de céder à la frayeur. Après tout, peut être allait-il disparaître, mais qui allait être touché de sa disparition, si ce n'est que quelques personnes qui pouvaient se compter sur les premiers doigts d'une main, et encore, peut être sur un seul doigt ? Dans le fond, il était assez probable qu'il ne manquerait à personne et que tout le monde poursuivrait sa petite vie tranquille sans même remarquer son absence.

Ce sentiment lui faisait revenir quelques souvenirs, notamment ce qu'avait dit son amie d'enfance, celle qui était justement l'un de ces doigts de la main, à son propos avant de s'en aller suivie de peu par la présidente du conseil. Il avait entendu toute leur conversation.


- « J'en ai marre de lui. »


En se rappelant de cette parole, de ce regard occupé par des remords et d'une certaine tristesse tout aussi rare, il prononça ce qui ressemblait à des dernières paroles d'une voix plus basse, d'une voix que lui seul pouvait entendre et qui semblait s'adresser directement à la jeune fille qui n'était pas présente.


-Tu n'auras plus à t'en faire pour moi maintenant..


Il se rappela aussi d'une autre personne, cette fois-ci la femme avec laquelle il partageait pratiquement sa vie et avec laquelle il vivait. Cette même femme qui fut la seule, et même la seule personne à avoir toujours été là pour lui, à s'être occupé de lui comme l'aurait fait pratiquement une tante, voire une mère. C'était l'une des seules personnes qu'il avait en profonde estime, toujours dissimulée malheureusement, mais qui comptait pour lui, au même titre que d'autres que sa fierté lui aura empêcher de les en tenir au courant, et là aussi, il laissa sortir faiblement de sa bouche quelques derniers mots qui lui étaient destinés.


-Merci d'avoir été la seule personne qui fut toujours la pour moi..Grande sœur.


Tout a coup, alors que la lame était juste au dessus de la nuque de notre héros, droite et brillante, les deux grandes portes de la cour s'ouvrirent alors en meme temps d'un grand coup, claquant contre le mur de pierre extérieur


-Attendez !!


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