Wolfpup

Chapitre 20 : Préparation à la riposte

777 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/05/2024 14:24

Voir tous le monde dans le loft calma presque totalement Derek. Respirer l’odeur de la meute complète, les voir en vie et entier, entendre leurs voix argumentant sur il ne savait quoi, c’était le meilleur calmant qu’il pouvait trouver.

Il savait que dans certaines meutes il n’y avait pas de couple défini. Des fois il se demandait si sa meute allait ressembler à cela dans les années suivantes vu comment tous le monde tournaient autour de tous le monde.

Ouais il les considérait tous comme des gamins mais Stiles faisait de même, se faisait souvent appeler maman par toute la meute tandis que lui était papa (ou maman quand il devenait loup, toujours à cause des journalistes). Les considérer comme des gamins ne l’empêchaient pas de les voir comme des êtres qui avaient bien grandi depuis la première fois où il les avait connus.

Chacun ayant ses points forts, ses points faibles. Chacun compensant pour ceux d’un autre. C’était leur force. Toujours quelqu’un pour remonter le niveau si quelqu’un n’était pas totalement à la hauteur selon le contexte.

Le brun eu à peine le temps de s’asseoir que Cassiopée se jeta sur lui et qu’Isaac fit de même avec Ian dans les bras. Et une Lydia les bras sur les hanches devant lui, le visage fronçait.

« Désolé. » fit-il, non vraiment sûr de lui. Et elle poussa un soupir.

« Si tu as nouveau le besoin de courir, préviens plutôt que nous laisser sans info. C’est tout ce que je vais demander de toi. » il acquiesça simplement et elle reprit, se redressant de toute sa prestance. « Maintenant, Alli’ dis nous ce que ton père a trouvé. »

« Il a eu vent d’une meute disparue non loin d’ici, détruite par des chasseurs sans matriarche. Elle vivait dans les montagnes et hors le garde forestier, personne n’était vraiment au courant. Ce dernier est mort aussi dans la battue. »

« Donc on a affaire à des chasseurs tarés. Encore. » la voix de Stiles se fit plus sombre et la brune eut du mal à ne pas le prendre pour elle directement, l’aîné pouvait le sentir et le voir à sa gestuelle.

Il lui attrapa le genou, essayant de ne pas trop déranger la moitié des personnes collées à lui. Et elle lui offrit un petit sourire. L’hyperactif s’excusa en voyant le manège.

« C’était pas pour toi Alli’. Plus pour - » il se coupa en voyant le regard combiné de Scott et Boyd. « Ouaaaaaaaaaaais j’vais me taire et plus m’enfoncer. »

« Bien la seule façon dont tu t’enfonces Stilinski. » ajouta Jackson et Derek essaya vraiment de faire en sorte qu’une énième guerre ne commence entre les deux juste en les regardant.

« Enfin bref. » coupa Allison en voyant le truc venir également. « Oui on a affaire à des chasseurs en roue libre. Vu que la ville est le territoire Argent, ils ont demandé une audience avec la matriarche Argent. »

Derek se tourna vers la jeune fille et elle eut un sourire plein de dents.

« Avec ton autorisation, je veux faire venir Lydia, Stiles et Boyd à cette audience. Que je leur explique que les loups ici sont miens et que s’ils essayent quoique ce soit, à nouveau, ils auront affaire à moi. »

Il avait envie de rire au visage effrayant de la jeune femme mais il ne fit qu’acquiescer à la demande. Il savait que ses jeunes pouvaient très bien tenir contre des chasseurs même expérimentés. Ils avaient vécu pire. Et ils avaient déjà vécu des chasseurs expérimentés, l’une des pires familles par ailleurs.

Il n’était jamais aussi heureux d’avoir Allison dans sa meute que dans ce genre de moment. Ou quand elle cuisinait son fameux gâteaux au caramel. Chacun ses points faibles hein.

« Amusez-vous bien. » dit-il simplement et la brune sourit une nouvelle.

« Quand à lieu cette magnifique entrevue de l’enfer ? » demanda Isaac.

« Dans quelques heures. Donc on va se diriger vers chez moi et préparer tout ça. Pendant ce temps, vous restez bien tranquille ici et profitez en pour vous reposer avant la possible guerre à venir. »

Certains se mirent à rire de manière sombre, certains sourirent simplement. D’autres levèrent les yeux au ciel. C’était la meute. C’était sa famille.

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