Wolfpup

Allison regardait les autres membres de sa meute faire diversion envers les zoologistes et autres journalistes. Hurlant de laisser la louve et ses petits en paix, qu’il n’y avait pas besoin d’étudier pour le moment. Stiles et Lydia, avec l’aide de Danny qui avait été payé à ne rien dire et de par son amitié avec Jackson, avaient même réussi à avoir des papiers – pas – légaux leur donnant l’autorité sur la région et les bois.

Sans compter que, maintenant que les journaux avaient eu un cliché de Derek et des petits, ce dernier faisait le plus possible pour rester dans la propriété Hale afin de faciliter l’interdiction de rentrer.

Elle leur glissa un dernier regard avant d’aller à travers la forêt à son tour pour prévenir leur chef que la plupart des fouineurs étaient partis.

Elle savait, dans un coin de sa tête, que c’était l’occasion rêvée pour tout chasseur qui se respectait.

Mais elle respectait tout autre chose que ce que les hommes comme son grand-père ou les femmes comme sa tante respectaient.

Elle ne voulait plus tuer des loups sans une autre raison qu’ils sont des loups et doivent mourir pour leur naissance.

Stiles lui avait expliqué, peu après la morsure de son grand-père, ce qu’il s’était passé entre sa famille et Derek. Et, elle avait beau en avoir voulu à ce dernier pour la mort de sa mère – même si c’était une morsure pour sauver Scott, même si c’était accidentel, même si sa mère avait préféré mourir pour ses principes que d’être là avec elle , elle comprenait. Elle comprenait la mort de sa tante, la blessure profonde de son grand-père. La haine que Derek avait pu avoir pour eux, les Argents.

Pourtant, quand elle le regardait jouer avec les petits, Ian entrain de renifler partout autour de son père et Cassiopée entrain de jouer dans les pattes de ce dernier, elle ne pouvait pas avoir de haine.

Elle espérait, savait plus ou moins, que c’était également le cas de son chef de meute.

Enfin. Sa cheffe de meute si on croyait les journaux.

« Aller maman, c’est l’heure de rentrer. »

Elle se mit à rire face au regard torve du loup noir face à elle. Avant qu’Ian, le petit loup sable, se mette à courir vers elle pour lui faire la fête.

Parce, même si elle était chasseuse, elle faisait partie de la meute.