Le choix de Gwendoline

Chapitre 9 : La punition de Diana

1469 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 16/01/2022 18:00

Gwendoline voit la porte de son cachot s'ouvrir avec angoisse. Elle suppose que c'est une forme d'ironie que la porte du cachot soit fermée à double tour. Pour autant qu'elle le sache, tous ceux et celles qui vivent dans ce manoir sont complices de Darcy et de la comtesse. Ils savent qu'elle n'a aucune chance de sortir du cachot par ses propres moyens.


Comment le pourrait-elle enfermée dans cette cage qui suit les courbes de son corps à tel point qu'on pourrait l'imaginer avoir été conçue spécialement pour elle. Sans oublier l'ironie de ses geôliers qui ont lié ses poignets dans son dos et attaché ses chevilles et ses cuisses. Elle en oublierait presque que cette cage est son seul vêtement. Sa nouvelle robe comme l'a dit ironiquement Fifi avant de cadenasser sur ses lèvres la bande métallique qui grâce à un ergot placé sous le menton constitue un bâillon extrêmement efficace. Le son des cadenas avec lesquels Fifi a fermé les bandes métalliques dans son dos hante la captive. Ainsi que le sentiment de culpabilité pour avoir accepté l'ignoble marché qui lui était proposé.


La comtesse vient régulièrement la tenir au courant des progrès de leur complot. La princesse totalement isolée. Ses sujets persécutés. Et les criminels qui viennent s'installer en toute tranquillité pour profiter du produit de leurs larcins. Le seul espoir de Gwen est Diana, la journaliste qui l'a vue à la fête et a affirmé qu'elle enquêterait. Cet espoir s'écroule quand elle voit Diana nue, ligotée et bâillonnée pénétrer dans son cachot.


Pourtant son étonnement n'est rien par rapport à celui de la journaliste quand elle voit la cage dans laquelle Gwendoline est enfermée


Diana mesure alors l'efficacité et la cruauté des criminelles qu'elle affronte. Elle n'a guère de temps pour y réfléchir davantage.


Ses poignets liés dans son dos sont fixés à un crochet. Fifi fait tourner une poulie. Le crochet s'élève jusqu'à ce que les bras de la captive soient douloureusement levés au maximum de ses possibilités et qu'elle se tienne sur la pointe des pieds. Zaza s'empresse alors de lier les chevilles de la prisonnière à un anneau planté dans le seul. Ainsi écartelée, la journaliste peut à peine frémir.


"Joli travail mesdames."

Les criminelles se retournent et remercient la comtesse pour son compliment.

"Nous avons beaucoup appris auprès de vous."

"Vous êtes trop modestes. Allez vous préparer pendant que j'interroge notre amie."

"L'interroger?"

"Oui je la prenais seulement pour une impertinente jeune femme comme beaucoup de domestiques mais je me suis probablement trompée."

"Pour quelle raison?"

"La jeune femme qui pose beaucoup de questions au pub. Un des serveurs pense que c'est une journaliste."

"Et vous pensez que celle-ci en serait une aussi?"

"C'est ce que nous allons éclaircir."

La comtesse examine les liens de Diana et la tension des cordes. La jeune femme essaie de cacher son désarroi et de calmer sa vaine colère contre la maladresse de Phyllis.

"Fifi, donnez donc un tour de plus."

La servante s'empresse d'obéir. Diana supplie la comtesse du regard. Celle-ci saisit ses cheveux et tire la tête de la captive en arrière.

"J'éduque des petites idiotes comme toi depuis des années. Je suis une experte. J'ai failli échouer avec Gwen à cause d'U69 qui a été mise hors d'état de nuire. Personne ne viendra à ton secours. Si je te retirais ton bâillon maintenant, tu avouerais sans doute ta vraie identité mais tu mérites une punition pour ton insolence."


La comtesse saisit son fouet et méthodiquement , calmement, applique plusieurs coups sur les fesses de Diana. A la douleur qu'elle ressent s'ajoute pour la journaliste, la honte d'avoir échoué et d'être incapable de sauver Gwendoline et la princesse.


Gwen qui assiste à la terrible punition partage le désarroi de la jeune femme. Personne ne semble capable de s'opposer aux noirs desseins des criminelles.


Enfin, la comtesse cesse sa punition et retire le bâillon de la prisonnière.

"Qui es tu? Pour qui travailles tu?"

"Je suis seulement une domestique à la recherche d'un travail. Chassez-moi s j'ai mal agi mais libérez moi et ne me fouettez plus s'il vous plait."

"Tu dois vraiment aimer ce bâillon."

Sans pitié, la comtesse bâillonne à nouveau la captive.

Gwen qui assiste à ce terrifiant spectacle souhaiterait dire la vérité à la comtesse pour y mettre fin. Heureusement, elle est bâillonnée et personne ne lui prête attention.

"J'ai un peu mal au bras et nous devons nous occuper de celle qui a attiré l'attention au pub. Fifi, vous venez avec moi. Zaza continuez à "interroger" notre amie."

"Jusqu'où dois-je aller."

"Jusqu'à ce qu'elle avoue ou que ses fesses soient aussi rouges que la planète mars."


Diana crie à travers son bâillon.

"On dirait que cette idiote a pris sa décision."

Le bâillon de la captive est retiré.

"Qu'as-tu à nous dire?"

"Vous avez raison, je suis journaliste au "Daily Planet". J'ai vu Gwen quand vous l'avez capturée et j'ai décidé d'enquêter quand j'ai compris que vous aviez contraint Gwen à prendre la place de la princesse."

"Qui d'autre est au courant?"

"La directrice du journal, j'ai écrit un premier article, elle le publiera si je ne donne pas de nouvelles."

"Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt?"

"Je ne pensais pas être découverte si vite. Je voulais gagner du temps."

"Et l'idiote qui pose trop de questions au pub."

"Je ne sais pas de qui il s'agit. Seul la directrice est au courant."


Diana frémit quand la comtesse passe la main sur ses fesses douloureuses.

"Je crois que tu mens sur ce dernier point. Je te laisse encore une chance avant de te confier aux soins de Zaza. Elle est encore plus habile que moi avec un fouet."


Diana est désespérée. Sa tentative pour protéger Phyllis a échoué. Elle doit gagner du temps. Si elle n'est pas venue au pub avant dix-sept heures, Phyllis partira. Le problème est que Diana n'a aucune idée de l'heure. Elle doit retarder les criminelles.

"Si je ne donne pas de nouvelles à la directrice avant seize heures, elle publiera mon article."

"Seize heures, ça nous laisse..."


La comtesse interrompt Fifi d'un simple geste.

"Cette petite garce essaie de gagner du temps. Et de savoir l'heure qu'il est. Je me demande pourquoi."

"Vous ne croyez pas que la directrice publiera l'article."

"Je ne crois pas qu'elle en aura l'occasion."


La comtesse lève le bras. Le fouet de Zaza s'abat sur les fesses de la prisonnière. Le cri de douleur de Diana est étouffé par le bâillon que Fifi enfonce dans sa bouche et noue sur sa nuque.


Gwen s'agite dans sa cage et tente d'attirer l'attention. Les criminelles s'interrompent.

"Que se passe-t-il? Tu as quelque chose à dire?"

Gwen cligne des yeux pour faire comprendre que c'est le cas. Fifi lui retire son bâillon.

"Laissez cette journaliste tranquille et j'accepte le mariage à vos conditions."

"En quoi cela l'empêchera-t-il de publier son article?"

"Je nierai avoir pris la place de la princesse au mariage."

"Quelles garanties avons nous?."

"Le contrat de mariage. J'accepterai d'être sous la tutelle de Darcy. Il aura tous les droits sur moi y compris celui de m'enfermer si il l'estime nécessaire."

"Tu nous offre ce que nous avons déjà."

"Avec la garantie que la supercherie ne sera jamais révélée."


La comtesse sourit.

"C'est une proposition généreuse mais sans intérêt. Nous n'avons rien à craindre du Daily Planet. Fifi bâillonne cette idiote prétentieuse. Zaza quand vous en aurez assez avec la journaliste, caressez donc les fesses de Gwen avec votre fouet. Elle a besoin qu'on lui rappelle qui sont ses maîtres et maîtresses. Fifi, allons nous préparer. Il est temps de rencontrer cette jeune femme trop bavarde au pub."

"Vous ne craignez pas qu'elle soit partie."

"Je ne pense pas. L'oncle de Gwendoline s'est rendu au pub. Cette idiote va certainement l'interroger. Elle a fini par découvrir que Darcy voulait contraindre Gwen au mariage pour toucher son héritage."


Les criminelles sortent du cachot laissant les captives seules en compagnie de Zaza. La jeune femme s'approche de Diana et caresse ses fesses douloureuses.

"Je crois que tu as besoin de repos. Je vais m'occuper de l'insolente captive dans sa cage. Puis je reviendrai auprès de toi. Je te conseille de réfléchir à ce que tu diras quand je reviendrai m'occuper de toi. Enfin si je décide de retirer ton bâillon."

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