Le choix de Gwendoline

Chapitre 8 : Diana l'intrépide journaliste

2377 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 14/01/2022 21:30

Diana s'observe dans le miroir face à elle. Cette tenue de soubrette ne lui va pas si mal. Les talons aiguilles lui semblaient incompatibles mais lui donnent une démarche élégante.


La porte de sa minuscule chambre s'ouvre et Diana reconnait la terrifiante comtesse. La jeune femme ne songe même pas à protester sur le fait que la comtesse n'ait pas frappé. Elle a été prévenue dès son engagement : être au service de Darcy et de la Comtesse signifie renoncer à toute vie privée. Elle aura à droit à une sortie par semaine dans le village. Interdiction de parler à ce qu'elle verra dans le château à qui que ce soit. Elle a même signé un accord à ce sujet. La liste des interdictions était longue. Mais le plus terrifiant était la liste des punitions dans le cas du moindre manquement à ces ordres. Elle devra pourtant profiter de cette sortie pour donner des informations à Phyllis, une autre journaliste qui loue sous un faux nom une chambre au pub du village. C'est la seule solution puisque Diana ignore quel sera son jour de sortie.


La jeune femme s'interroge sur la fragilité de son plan. Elle n'avait pas réussi à suivre les ravisseurs de Gwendoline mais cela importait peu puisque le mariage de la jeune femme avec Darcy avait été annoncé. Les quelques photos des futurs mariés avaient suffi à convaincre Diana que la future épouse était bien la prisonnière qu'elle avait vue pendant la fête du village et que par un moyen de pression quelconque, l'infâme Darcy avait réussi à la contraindre d'accepter ce mariage. Le plus étonnant que personne ne remarque la ressemblance entre Gwen et la princesse.


Faire éclater la vérité parait d'autant plus nécessaire à Diana que la situation de la princesse dans son royaume est de plus en plus douloureuse. Elle est ligotée et bâillonnée dans toutes les sorties publiques avec le prince. Et porte systématiquement des robes transparentes qui exposent son corps à la vue de tous. Quant à ses sujets, ils sont méprisés et continuellement humiliés.


La journaliste sait que si la vérité éclate, elle sauvera deux personnes. Gwendoline et la princesse.


C'est pour cette raison qu'elle a décidé de se faire engager comme domestique au service de la Comtesse et de Darcy. La mariage étant l'occasion de faire appel à davantage de personnel. Elle s'est donc présentée et a été facilement engagée. C'est alors qu'elle a reçue cette tenue : une robe noire moulante au large décolleté qui s'arrête à mi-cuisse.


Dans le miroir, elle surprend le regard de la comtesse et comprend que cette dernière n'est pas indifférente à sa plastique.


"Vous êtes superbe ma chère. Vous êtes attendue en cuisine où la gouvernante vous donnera des ordres".


Diana obéit et rejoint la cuisine. En passant devant le salon, elle voit Darcy et la comtesse ainsi que leurs complices Fifi et Zaza en grande discussion. Elle n'est pas surprise de l'absence de Gwen qui doit être enfermée dans un cachot.


Une fois arrivée en cuisine, elle reçoit l'ordre de retourner au salon pour assurer le service. Ce qui lui permet de voir qu'outre les criminels qu'elle a identifiés, sont présents le notaire, le médecin et un homme qu'elle identifie comme l'oncle de Gwendoline. Ces trois individus discutent alors du futur mariage. Ce qu'entend la jeune femme la terrifie.

"Vous confirmez donc, cher docteur, que le jugement ne ma nièce est altéré."

"Evidemment, cette idée qu'elle aurait pris la place de la princesse au cours du mariage est ridicule."

"De même que l'existence cette soi-disant espionne, U69, c'est bien ça."

"Oui elle l'aurait sauvé des griffes de Darcy qui voulait la contraindre au mariage."

"Alors que ma nièce ne cessait de souhaiter attirer l'attention de notre ami."

"Qui avait fini par être sensible à ses avances et était prêt à s'engager à l'épouser."

"Quand cette soi-disant espionne est apparue et a fini par la séduire. Quelle honte."

"Heureusement cette criminelle a été arrêtée et ne nuira plus à ce beau projet."

"Mais elle a quand même troublé la raison ma nièce. J'espère que votre traitement lui redonnera un peu de raison."

"Croyez-moi, l'isolement et l'immobilisation totale sont le meilleur des remèdes."


Diana concentrée sur cette conversation n'a pas entendu les ordres de la comtesse. Une violente tape sur les fesses la rappelle à l'ordre. Surprise, elle laisse échapper le plateau qu'elle tenait et les boissons qui étaient dessus.

"Et bien ma chère, pour une première journée à notre service, vous commencez mal."

"Excusez-moi Madame, j'ai été surprise par le coup que vous m'avez donné."


Au silence qui suit sa remarque. Diana comprend qu'elle a fait une erreur.

"Je crois que vous pouvez dire adieu à votre sortie de la semaine."


C'est une catastrophe, Diana doit voir Phyllis pour lui donner des informations. Si cette dernière ne la voit pas, elle va s'inquiéter et faire échouer tout le plan pour une simple maladresse.


"Je suis désolée, Madame, j'ai été maladroite et insolente. Je ferai attention. Ne me privez de sortie s'il vous plait."

"Tu oses discuter ma décision."


Fifi intervient.

"Je crois que cette soubrette a besoin d'une bonne leçon."

"Cela me semble évident. Vous pouvez vous en occuper avec Zaza."


Avant que Diana puisse réagir, elle est maîtrisée par les deux criminelles qui lui tordent les bras dans le dos et les attachent solidement. En quelques secondes les poignets de la jeune femme ainsi que ses bras et son torse sont soigneusement ligotés. Ses tentatives de donner des coups de pieds n'ont pour résultat que de voir ses chevilles liées de façon à ce qu'elle puisse marcher avec difficultés.

"Vous n'avez pas le droit de me traiter ainsi."

"Encore un mot et vous aurez droit à un bâillon."


Vaincue Diana baisse la tête en signe de soumission.

"Voilà qui est mieux. Vous semblez enfin comprendre votre position dans cette maison."


Darcy intervient alors.

"Il me semble toutefois qu'une punition s'impose face à tant d'insolence."

"Vous avez raison très cher. Zaza et Fifi sauront l'administrer."


Diana commet alors une nouvelle erreur.

"Je vous en prie Madame, je serai raisonnable."

"Décidément, le bâillon est indispensable."


Comprenant qu'elle n'a aucune chance, Diana laisse Zaza enfoncer une boule de tissu dans sa bouche puis Fifi appliquer une large bande de sparadrap sur sa bouche. La criminelle appuie bien les mains pour s'assurer que l'infâme matière colle bien aux lèvres et à la peau de leur victime. Le triste tableau est complété par un collier de cuir fixé au cou de la journaliste. Une lanière reliée au collier permet de tenir en laisse la jeune femme qui ne peut que constater sa stupidité et son impuissance.


Fifi s'approche de la journaliste et lui caresse la joue.

"Ne t'inquiète pas, ma mignonne. Toutes les soubrettes font une erreur le premier jour, c'est pour cette raison qu'elles sont durement punies. Elles sont plus attentives par la suite."


La comtesse intervient.

"Zaza, Fifi, conduisez donc cette jeune idiote dans un cachot. Je viendrai moi-même lui administrer la fessée qu'elle mérite."

"Quel dommage j'aurais rêvé pouvoir le faire."

"Rien ne vous empêche de commencer avec le battoir. Je continuerai avec le fouet."


Darcy intervient

"Le fouet? pour une maladresse?"

"Mon cher ami, vous êtes trop bon. Cette jeune femme montre une insolence largement au dessus de sa condition. Plus tôt, elle apprendra où est sa place mieux ce sera."


Diana est désespérée. Non seulement, elle ne pourra pas rencontrer Phyllis mais elle vient de se mettre dans une situation où elle sera peut-être incapable d'aider Gwendoline. Le mariage aura lieu dans une semaine. Quelle sont ses chances de retrouver sa liberté et de trouver des preuves d'ici là? Elle en oublie presque la promesse de la brûlure du fouet.


"Souhaitez-vous qu'on la débarrasse de sa robe pour que vous la trouviez prête quand vous lui rendrez visite?"

"Bonne idée Fifi. Faites le donc dans la cachot. Darcy mon ami, pensez à retirer le prix d'une nouvelle robe de ses gages."


Diana tente de protester malgré son bâillon. Elle refuse d'être dénudée. Zaza lui donne une tape sur les fesses.

"Te voilà bien pudique. Comment veux tu qu'on te fouette sans abimer ta robe. Et puis rassure-toi. Madame est très habile. Tes fesses te brûleront pendant quelques jours et tu éviteras de t'asseoir."

"Conduisez là dans le cachot de la future mariée. ça lui apportera un peu de distraction."


Diana pense alors que sa maladresse aura un point positif. Elle saura où est enfermée Gwendoline. Toutefois la traction sur sa laisse et une tape sur les fesses lui rappellent que les obstacles pour libérer la jeune femme ne manquent pas.


Encadrée par Fifi qui la tient en laisse et Zaza prête à frapper ses fesses à la moindre tentative de résistance, la journaliste descend difficilement les marches qui mènent aux cachots.


Craignant de trébucher à chaque pas, elle progresse lentement. Elles arrivent à un premier palier et marquent une halte. Souriante, Zaza dit "Cette robe semble te gêner. Autant d'en débarrasser tout de suite."


La criminelle exhibe alors un long poignard qui était fixé dans un étui le long de sa cuisse. Terrifiée Diana constate que Fifi lui montre la même arme. La jeune femme recule mais le collier se resserre autour de son cou. Lui rappelant qu'elle n'a aucune chance de s'échapper. Que pourrait-elle faire ainsi ligotée et bâillonnée?


Zaza s'approche d'elle et lui parle gentiment. "Ne crains rien, nous ne voulons pas te blesser. Si tu ne te débats stupidement, nous allons te délivrer de cette tenue de soubrette qui te gêne pour marcher et qui est devenue inutile."


Comprenant qu'elle est incapable de s'opposer aux noirs desseins des criminelles, la journaliste s'efforce de ne pas bouger pendant que ses tortionnaires découpent sa robe. Elle devine le mouvement du couteau et est malgré elle impressionnée par l'habileté des des deux femmes qui coupent les parties de vêtement sans jamais blesser sa peau ou effleurer ses liens.


En un instant le sol est jonché de lambeaux de tissu qui sont autant de signes de la progression de l'abominable strip-tease auquel elle est soumise. Comble de l'humiliation, elle doit supporter les commentaires de ses tourmenteuses.


Leur tâche infâme achevée, les criminelles observent leur oeuvre.

"Elle n'a plus besoin de soutien-gorge."

"Tu as raison. Tu coupes les bretelles, je coupe le reste."

En un instant, le sous-vêtement rejoint au sol le reste des tissus.


"Il lui reste sa petite culotte."

"Elle ne résistera pas au fouet de la comtesse."

"Tu as raison. Autant l'en débarrasser."


Sans ménagement, Fifi arrache le sous-vêtement de la captive qui se trouve alors entièrement nue et exposée aux regard vicieux des deux criminelles.


Tout en regardant la boule de tissu qui fût la petite culotte de Diana, Fifi dit "il faudrait peut-être changer son bâillon."


La captive proteste à l'idée de cette nouvelle humiliation et tente de se dégager malgré ses liens. Une tape sur les fesses la rappelle à l'ordre et à son impuissance. Elle laisse donc les criminelles enfoncer sa petite culotte dans sa bouche. Mais Fifi arrête sa complice d'un geste.


"je me demande si elle est assez volumineuse."

"Tu as raison."


Les criminelles rassemblent alors leur propre sous-vêtement avec celui de la captive et l'enfoncent dans sa bouche puis fixent à nouveau l'ensemble en nouant sur sa nuque une fine bande de tissu qui passe entre ses lèvres.

"Cette fois, on ne peut pas faire mieux."

"Il manque quelque chose."


Fifi attache une corde aux poignets ligotés de Diana et fait passer le lien entre les cuisse de sa victime puis la fait remonter jusqu'à son entrejambe. Elle entoure ensuite la taille de la journaliste avec la fine corde qu'elle noue sous son nombril.


"Cette fois c'est parfait."

"Tu sais qu'il faudra défaire ça dans le cachot."

"Mais la descente va être amusante."

C'est alors que s'élève la voix de la comtesse.

"Vous n'avez pas fini votre travail."


La comtesse apparait en bas de l'escalier et constate l'oeuvre de ses assistantes. Un sourire se dessine sur ses lèvres.

"Vous avez fait du bon travail. Amenez là au cachot de Gwen comme prévu. Prenez votre temps."

"Vous ne voulez plus lui rendre visite."

"Si. Mais on m'a signalé au pub, une jeune femme qui pose beaucoup de questions. Je vais voir ce qu'il en est."


Diana cache difficilement sa terreur. Phyllis a sans doute posé des questions sans tenir compte des avertissements qu'elle lui avait prodigué. Se comporter comme une étrangère en vacances. Se promener. Elle aurait dû deviner que son amie était incapable de rester inactive.


Heureusement personne ne semble avoir remarqué sa réaction. Et la terrible descente vers les cachots reprend. Diana a évidemment autant de mal à descendre l'escalier qu'avant l'abominable strip-tease qu'elle a subi.


Zaza le souligne cruellement.

"En fait c'était pas la robe qui la gênait."


Les criminelles éclatent d'un rire cruel. L'infernale descente reprend jusqu'au sous-sol des cachots. Au désespoir d'être ainsi traitée suite à une maladresse de sa part s'ajoute pour la captive la crainte que Darcy et ses complices découvrent qu'elle est une journaliste à cause des erreurs de Phyllis. L'arrivée au couloir des cachots ne la soulage évidemment pas.


Sans lui laisser le temps de se remettre de ses efforts, Fifi tire sur la laisse obligeant sa victime à avancer rapidement malgré les entraves de ses chevilles. Diana est terrifiée par la dizaine de cachots qu'elle voit mais n'a pas le temps de réfléchir. Fifi ouvre la porte d'une cellule et fait entrer la journaliste qui découvre alors la triste situation de Gwendoline.

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