Le choix de Gwendoline

Chapitre 10 : Les excès de Phyllis.

Chapitre final

2098 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 16/01/2022 18:25

Phyllis sent qu'elle va résoudre l'affaire et que Diana devra cosigner son article.


Au début, elle ne croyait pas vraiment à cette histoire d'enlèvement et de remplacement de la princesse par Gwendoline.


Mais elle a constaté que le château occupe une place importante pour le village et aussi combien la comtesse est respectée même admirée.


Elle a aussi discuté avec le notaire et l'a fait parler au sujet d'un héritage d'une certaine Gwendoline. Le notaire était réticent mais

Phyllis sait se montrer séduisante et a fini par savoir que Gwendoline était l'héritière d'une somme importante qu'elle toucherait à vingt-cinq ans ou le jour de son mariage s'il avait lieu avant.


Phyllis a réalisé que cela donnait du poids à l'histoire de Diana. Une fois mariée, ce serait son époux qui profiterait de l'héritage. Et le notaire lui a aussi appris que Darcy avait quelques difficultés financières qui s'étaient brusquement résolues quelques semaines plus tôt. Soit au moment de l'annonce du mariage de la princesse. Du faux-mariage selon la théorie de Diana.


De plus en plus déterminée, Phyllis pose des questions au sujet de tentatives d'enlèvement qui auraient eu lieu ses derniers temps et obtient des réponses évasives qui confirment ses soupçons. Tout a commencé avant le mariage de la princesse. Darcy a tenté de contraindre Gwendoline à l'épouser pour s'emparer de l'héritage puis a dû retarder ses ambitions le temps de permettre la substitution avec la princesse. Il l'a capturée à son retour et la tient prisonnière dans son château.


Elle réfléchit à comment confirmer ses suppositions quand un homme entre au pub. Elle reconnait l'oncle de Gwendoline et décide de l'interroger à son tour. Celui-ci répond volontiers à ses questions. Trop sûre d'elle, la jeune femme ne réalise pas qu'il entretient son attention afin de la retenir au pub.


Quand la porte s'ouvre et laisse le passage à la comtesse et Fifi, Phyllis ne s'inquiète pas. Elle ne risque rien au milieu des clients du pub. Sa surprise n'en est que plus grande quand les deux femmes se dirigent vers elle. Elle tente alors de se lever mais la main de l'oncle s'abat sur son bras et la retient. Elle se dégage sans mal mais les criminelles sont sur elle et la maîtrisent sans difficultés.


Pendant que Fifi lui tient les bras dans le dos, la comtesse lie ses poignets puis ses bras. Phyllis se débat courageusement mais ne peux rien face aux deux criminelles expérimentées. Elle appelle alors les clients à l'aide mais personne ne bouge.

"Aidez-moi, vous ne pouvez pas laisser faire ça. Ces femmes sont des criminelles responsables d'enlèvements et d'avoir trompé tout un pays avec un faux mariage."


Tout en liant le torse de la jeune femme, la comtesse répond calmement.

"Vos histoires laissent ses braves gens indifférents, ils se moquent d'un faux mariage et d'enlèvements. Ils savent que Darcy et moi sommes là pour les aider et que ce qui est bon pour eux est bon pour nous."


Phyllis continue pourtant de tenter de convaincre quelqu'un de l'aider.

"Vous ne pouvez pas laisser faire ça."


Un des clients s'avance alors vers la comtesse. Phyllis espère que son appel à l'aide a enfin été compris.

"Pourquoi ne bâillonnez-vous pas cette insolente jeune femme qui ne cesse pas de vous insulter."


Le désarroi de la jeune femme est total. La comtesse répond en souriant.

"Je trouvais amusants ses appels à l'aide. Pourquoi ne pas la bâillonner vous même?"

"Ce sera avec plaisir, mais il faudrait un foulard à nouer et un tissu à enfoncer dans sa bouche."

"Je pense qu'elle a tout ce qui est nécessaire sur elle."


Phyllis crie de toutes ses forces.

"Vous n'avez pas le droit ne faites pas ça."


Mais l'individu passe la main sous la robe de la captive et arrache sa petite culotte qu'il enfonce dans la bouche de la jeune femme. Fifi pose la main sur les lèvres de la captive.

"Dépêchez-vous avant qu'elle le recrache."


L'ignoble individu déchire le bas de la robe de Phyllis et en tire un mince tissu qu'il glisse entre les lèvres de la jeune femme puis tente de le nouer sur sa nuque. La comtesse et Fifi bloquent les coups de pieds que la captive lance à son agresseur. Mais la comtesse se lasse.

"Fifi, attache lui les chevilles."

Sans hésiter la jeune femme se penche pour lier les chevilles de leur victime mais éprouve des difficultés face aux mouvements désordonnés de Phyllis.

"Permettez que je vous aide."

La proposition vient du jeune homme qui a commencé à bâillonner la jeune journaliste.

"Avec plaisir."

L'homme se penche et bloque les pieds de leur victime pendant que Fifi lie ses chevilles.

"Vous êtes douée."

"J'ai quelques années de pratique. Vous vous débrouillez bien aussi."

"Merci. Vous devriez en profiter pour attacher ses cuisses."

"Vous avez raison."

La criminelle lie les cuisses de la captive qui tente désespérément de cracher son bâillon.

L'homme passe la main sur les liens.

"Parfaitement serrés et noués."

"Merci"


La comtesse intervient.

"Quand vous aurez fini de badiner, vous finirez peut-être votre travail."


Fifi et l'homme se redressent.

"Excusez moi madame, c'est si rare de rencontrer un connaisseur."

"Vous me flattez."

Tout en discutant, l'ignoble individu s'assure que le bâillon est bien enfoncé et bien fixé par le chiffon entre les lèvres de la prisonnière puis pour faire bonne mesure noue une bande de tissu plus large sur sa bouche.


La comtesse qui l'a observé remarque.

"Vous êtes vraiment doué."

"Merci."


Pendant ce temps, Fifi a soigneusement ligoté le torse de Phyllis qui constate qu'elle est incapable et de se libérer et que de nombreux clients et clientes se sont installé au pub sans intervenir mais en appréciant le spectacle qui leur est offert. Quand elle aperçoit le chef de la police locale indifférent aux événements, elle comprend qu'elle n'a aucune aide à espérer.


Celui-ci s'avance pourtant. La prisonnière espère alors qu'il va intervenir.


"On m'avait prévenu qu'une jeune femme était susceptible de créer du désordre. Je vois avec plaisir que vous y avez mis fin."

"Je vous propose de la garder au château pour éviter d'encombrer inutilement votre prison."

"Cela me parait une bonne idée."

"A présent si le patron le veut bien, j'aurais besoin qu'il nous laisse disposer de son pub pour discuter avec notre prisonnière."


Le patron, le chef de la police et les clients sortent à l'exception du jeune homme qui aidé les criminelles.

"Si cela ne vous ennuie pas, je souhaiterais rester."

"Avez-vous un intérêt dans notre affaire?"

"Je vous le dévoilerai dans un instant."

"Je vous fais confiance."


La comtesse se tourne alors vers Phyllis

"Donne-moi une bonne raison de ne pas te garder dans un cachot du château".

"Pfjourpffnal."

"Qu'essaie-t-elle de dire."

"Qu'elle est journaliste au Daily Planet."

"Cela pourrait être gênant."

"Oui si a directrice a vraiment un article prêt à être publié."


Le jeune homme intervient.

"Je peux vous rassurer à ce sujet. La directrice avait bien cet article mais il ne sera pas publié."

"Comment le savez-vous?"

"Mon père est le propriétaire du journal et il a mis fin au contrat de la directrice ainsi qu'à celui des journalistes concernées. Il m'a envoyé ici pour m'assurer qu'elles ne poseraient pas de problème. Et pour aider à les résoudre si c'était nécessaire."

"Ce que vous avez fait avec brio. J'ignorais que votre journal était des nôtres."

"Indirectement, beaucoup de nos amis souhaitent s'installer dans le nouveau royaume."

"Et qu'est devenue la directrice."

"Et bien. S'il vous reste de la place dans le château."

"Justement, je regrettais que nos cachots ne servent pas davantage."

"Est-ce qu'on libère les jambes de notre amie pour qu'elle puisse marcher."

"Ce ne sera pas nécessaire."


L'homme prend la captive dans ses bras et la soulève sans effort.

Fifi sourit.

"Comme c'est touchant. On dirait que vous portez votre épouse."

"Si c'était mon épouse, ce ne serait pas elle que je porterais."

"Ce serait qui."

"Je vous le dirais peut-être un jour."


Bien qu'amusée, la comtesse intervient.

"Si vous voulez bien cesser votre badinage, nous avons encore du travail. Quelqu'un d'extérieur au village pourrait venir et être moins conciliant que vous avec nos coutumes locales."

"Vous avez raison. Il faut juste passer à ma voiture. Elle est en face du pub."


Le groupe sort du pub sous les applaudissements des clients. Phyllis désespérée ne songe pas à se débattre entre les bras du jeune homme qui semble apprécier de la transporter.

"Voici ma voiture. Vous pouvez ouvrir le coffre."


Fifi s'exécute et découvre une jeune femme ligotée et bâillonnée. Ses jambes sont pliées appuyées contre son torse et ses chevilles liées à ses poignets par une corde qui passe derrière ses fesses. Elle devine qu'il s'agit de la directrice du journal.


"Vous n'êtes pas resté inactif aujourd'hui."

La comtesse et Fifi sortent la nouvelle prisonnière du coffre.

"Comment s'appelle-t-elle?"

"Beth."

"C'est dommage de défaire si vite un si beau ligotage."

"Je peux vous prêter un chariot."


La proposition vient du patron du pub

"Bonne idée."

La comtesse se tourne vers ses complices.

"Puisque tout se passe pour le mieux, je vais au château demander à ce qu'on prépare les cachots pour nos invitées."


Fifi s'adresse au jeune homme.

"Vous ne voulez pas poser notre amie en attendant. »

"Cela ne me gêne pas de la porter. Elle est très légère. "

"Méfiez vous. Vous allez me rendre jalouse."

L’homme sourit.

"Vous n’avez pas à l’être. Je ne m’attache pas à ce genre de femme."

"C’est plutôt elles qui sont attachées."


L’éclat de rire des deux criminels blesse la jeune femme ligotée et bâillonnée.

"Vous vous entendez bien. On dirait."

Ces paroles viennent du patron du pub qui aide Fifi à installer l'ex-directrice sur le chariot.


Sous le regard attendri du patron, le couple s'éloigne en direction du château tout en devisant gaiement.

"Je dois dire que je suis content de vous avoir rencontrée. Cela faisait longtemps que je souhaitais assouvir ma passion pour le ligotage."

"Cela veut-il dire que vous espérer l'exercer sur moi."

"Au contraire, je préfère l'exercer avec vous. J'ai le sentiment que vous avez beaucoup à m'apprendre."

"Vous vous débrouillez très bien mais je serai ravie de vous enseigner quelques noeuds."

"D'autant plus que nous avons un ou deux sujets pour nous exercer."

"Il y en a deux autres au château. Tout aussi intéressants."

"Vous avez été très occupées ces derniers temps."

"Oui, nous avons dû organiser un mariage."

"J'en ai peut-être entendu parler."

"Cela a fait un peu de bruit."

"Et quel était votre rôle."

"La mariée était réticente. Nous avons aidé à la convaincre."

"La convaincre?

"Disons que nous avons trouvé une solution pour que le mariage se déroule sans incidents."

"Je vois. D'autres activités en vue."

"Vous allez rire. Un autre mariage et une autre mariée réticente."

"Ou peut-être la même."

"Peut-être mais que cela reste entre nous."

"Mariage difficile à organiser."

"Quelques obstacles, mais cela s'est réglé. Le dernier est actuellement dans vos bras."

"Ma foi. Un bien joli problème."

"Vous voulez encore me rendre jalouse."

"Ne vous inquiétez pas. Je préfère celle qui lie à celle qui est liée."

"Même si elle souhaite se lier à vous."

"Je ne souhaite que ça."


Le couple interrompt sa marche le temps d'un baiser.

"Cela vous gênerait si je restais quelques jours au château pour vous assister et peut-être apprendre de nouveaux noeuds."

"Cela ne devrait pas être un problème. La comtesse semble vous apprécier."

"C'est heureux, mais j'espère que ce n'est pas la seule."

"Je peux vous l'assurer. Au fait quel est votre prénom."

"Jack."

"Et bien Jack je crois que l'on peut dire que nous sommes au début d'une belle amitié."

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