Bleed it out
19.
Dean regardait son petit gars dormir, comme il le faisait souvent. Il avait fait ça dès les premières nuits où il avait eu Genim à quelques pas de lui, dans la chambre étudiante de Claudia. Il avait continué quand elle avait emménagé avec Noah et il continuait aujourd’hui, alors qu’elle avait été placée en terre pas plus tard que quelques heures auparavant.
Noah était déjà endormi, dans le canapé. Il n’avait pas eu la force de monter dans son lit et le chasseur ne pouvait lui en vouloir. Il ne pouvait pas s’imaginer ce que cela était, de dormir des années avec la personne de sa vie pour ne plus pouvoir le faire à jamais.
La dernière fois que Claudia avait dormi à la maison avait été des mois auparavant certes, mais ils avaient eu espoir qu’elle revienne.
Ce lit vide le resterait maintenant.
Dean ne l’entendrait plus rire des dernières bêtises de Stiles au téléphone. Il ne recevra plus de photos ou de vidéos qu’elle a prise de manière plus ou moins floues de leur petit bonhomme. Il ne l’entendrait plus être si fière de leur petit monstre quand ce dernier commencerait à leur faire un exposé sur sa nouvelle fixation du moment.
Dean ne verrait plus sa meilleure amie en rentrant à la maison après des heures au garage voisin.
Dean regardait son petit gars dormir, comme il le faisait souvent. Se demandant, pour la première fois, comment ils allaient faire pour vivre avec cette boule d’énergie sans leur troisième partie.
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Dean ouvre la porte et est surpris de voir John derrière cette dernière. Ils avaient laissé leur père au motel après cette soirée sauvetage, l’aîné des frères Winchester oubliant totalement que ce dernier avait essayé de lui parler en remontant les mines.
« John. » fait-il, voyant le moment où les yeux bruns accusent le coup d’être appelé comme tel.
« Dean. »
La voix de son paternel est d’une douceur qu’il ne reconnait pas et cela le met sur ses gardes.
« Peut-on parler ? »
Ouais. Il va p’t’être devoir vider la maison des loups-garous avant ça. Et de Noah.
« Entre. » répond-il en se poussant.
Il ferme la porte derrière son géniteur, ce dernier a le regard perdu dans les nombreuses photos qui se trouvaient dans les escaliers.
« Je peux ? » demande-t-il en pointant ce dernier et Dean hausse des épaules.
C’est un mur de photo des plus banales. De multiples photos de Stiles ; seul ou avec un de ses parents ou encore avec Scott, la meute ou Derek pour les plus récentes, autant depuis qu’il est tout petit à aujourd’hui. Une de ces photos est avec son diplôme de lycée, toute la meute souriante et riant autour de lui.
Il adore cette photo.
Mais sa préférée est celle de Stiles dansant, ou essayant du moins de tenir sur ses jambes, avec Claudia qui avec un sourire aussi grand que le soleil.
John se perd plus sur une de Stiles, tout bébé, dans les bras de Dean alors que ce dernier est assit à même le sol de la chambre étudiante de Claudia. Il n’est même pas totalement habillé, vu qu’il sort de son matelas de fortune pour nourrir le goinfre qui lui sert de fils. Stiles a ses grand yeux bruns sur son père qui lui tient le biberon, ses mains minuscules essayant soit d’attraper ce dernier soit Dean.
Sam avait halluciné en voyant cette photo, parce que Dean est tellement un gamin sur celle-ci. Il se rappelle Dean à seize ans comme cet ado’ qui lui donnait des leçons sur les études alors qu’il les avait quittés – forcé à quitter plutôt mais son cadet ne l’appris que des années après.
C’était Claudia qui l’avait prise, se réveillant en même temps que Dean à cause des pleurs de leur petit bonhomme mais il ne l’avait pas laissé faire. Elle avait besoin de repos et il l’avait forcé à rester au lit, encore quelques minutes avant que son réveil ne l’oblige à se lever.
« Tu as l’air si adulte sur cette photo. »
Il pouffe à cela. Adulte, son cul. C’était un gamin obligé de grandir trop vite, oui. Mais un gamin tout de même.
Cela n’empêche pas son père de continuer, quand bien même ils entendent de nombreux pas se faire dans les pièces voisines et une porte claquer, probablement celle menant au jardin.
« Quand tu es né, j’étais incapable de te tenir dans les bras comme ça. » ricane son paternel. « J’avais trop peur de mal te tenir ou de te faire tomber. Ta mère a mis plusieurs heures à me convaincre que je m’en sortirai et qu’il fallait que j’arrête de t’observer d’au-dessus de ton berceau. »
« J’imagine que tu n’as pas eu cette peur avec Sam. Ou Adam. »
John se ferme légèrement à la mention de son troisième fils mais il continue tout de même.
« Non. Quand je t’ai pris dans les bras la première fois, je t’ai à peine soulevé du berceau pour être sûr que tu ne tomberais pas. Puis j’ai eu l’impression d’avoir réussi le plus grand challenge de ma vie, tenir mon fils dans mes bras sans le faire tomber. Tu m’as regardé l’air de dire ‘’bah tu vois, c’était pas compliqué’’. »
Dean se pince les lèvres pour ne pas ricaner. Ok. Il avait été un petit con dès la naissance, Stiles tenait ça autant de lui que de Claudia. Elle gagnait celle-là depuis la tombe.
« Elle était magnifique. » fait John en pointant une nouvelle photo.
Sur celle-ci, Claudia danse avec lui, lors de son mariage. Noah a Stiles dans les bras en arrière-plan. Elle n’avait probablement jamais été plus belle que ce jour-là. Son bonheur rayonnait autour d’elle et prenait place sur chaque cellule de sa peau pour le faire partager au monde entier.
Il avait été si heureux de pouvoir partager ce bonheur avec elle, cette simple danse qu’elle l’avait obligé à faire.
« Je voulais pas danser avec elle. Les gens en ville parlaient déjà d’elle parce qu’elle était une jeune maman, qu’elle avait deux hommes vivants avec elle régulièrement. Mais elle m’a planté ses yeux dans les miens avant de dire qu’ils pouvaient tous aller se faire foutre et que je la connaissais mal si je pensais qu’elle en avait quelque chose à foutre de ce que les gens diraient en la voyant danser avec son meilleur ami et le père de son fils. »
John le regarde pour la première fois depuis qu’il est rentré dans la maison Stilinski.
« Je suis désolé que tu l’aies perdu. » c’est la deuxième fois que son père lui présente ses condoléances.
« Ce n’était pas comme toi et maman. Je n’étais pas amoureux d’elle. Stiles est techniquement une erreur de deux jeunes voulant s’amuser un peu. Il le sait très bien. Mais on l’a jamais considéré comme ça. Et on ne s’est jamais considéré comme obligé l’un envers l’autre non plus. Quand elle a trouvé Noah, j’étais heureux pour elle. Et elle était heureuse pour moi, quoi que je fasse. »
Son géniteur accuse encore le coup de ses paroles. Il descend les escaliers pour se mettre devant son fils, fils qui met ses bras contre son torse, dans une sorte de protection littéralement médiocre car c’est plus encombrant qu’autre chose si cela tourne au vinaigre mais que voulez-vous.
Les instincts humains, tout ça.
« On va pas continuer à tourner autour du pot Dean. » commence John.
« Nope monsieur. »
« Je.. Je sais que je n’ai pas été le père de l’année. Loin de là même. Après la mort de votre mère, je n’avais que deux objectifs : vous gardez à ma vue et comprendre ce qu’il s’était passé. Le deuxième s’est transformé en vengeance bien rapidement, je m’en rend compte. Mais je n’ai jamais voulu… Oh Dean. Je n’ai jamais voulu - »
Il a un ricanement noir alors que le regard de son père part vers l’arrière de la maison. Ouais. Les autres entendraient, et ceux qui n’ont pas déjà deviné ou pas lus les livres sur la vie entière des Winchester en sauront un peu plus sur la vie merdique et absolument pas enfantine de Dean. Au moins Chuck avait enlevé Stiles de ses livres, une bonne chose dans toute cette merde. Ah, et le sang de démon.
« Tu peux le dire à voix haute t’sais. J’ai plus honte. »
Ce n’est pas lui qui doit avoir honte de toute manière.
« Dean. Je suis désolé. » Il veut lui dire que ouais, il peut mais se taît. « Je suis si désolé fils. »
« Pour la prostitution ? »
Les yeux de son père se ferment.
« Pour la pros – la prostitution. » confirme John. « Pour vous avoir laissé seuls durant tant de jours et de nuits. Pour avoir été un sergent. Je pensais qu’en vous formant comme l’armée m’avait formé, vous survivriez dans ce monde rempli de monstres. J’avais tort. »
Son géniteur se tourne à nouveau vers les photos.
« Tu as réussi tellement de choses que je n’ai jamais pu. Mais celle-là est la plus grande. Et je suis fier de toi pour ça. »
Dean ferme les yeux à cela. Putain.
Putain.
Il le savait. Quelques mots et il tomberait en morceaux. Il fallait que quelques mots et il peut presque pardonner à son père d’avoir foiré à ce point leurs vies, leurs santés mentales et tellement d'autres choses. Quelques mots. Presque.
« Fils. Je suis tellement désolé pour les battues. Pour le canon pointé vers toi. Je suis tellement désolé de t’avoir fait soldat et non un simple gamin. »
Cela ne répare pas tout, mais il sait que c’est un début.
« Ok. » fait-il dans un souffle. « Ok papa. »
John a un léger sourire, fragile, que Dean est sûr de n’avoir jamais vu sur le visage de son père.
« Ton garçon est… impressionnant. Les pouvoirs qu’il a... »
Il ricane à cela : « Il trouve ça plus facile à étudier que ses cours de psycho. Genre lire des runes, de l’ogham ou des quipus, c'est plus simple que le cerveau humain. »
« En vrai… Probablement. »
Les deux hommes se regardent et ricanent.
Oui, probablement.
« Et Castiel »
Dean se tend à son nom, suivant le regard de son paternel sur les photos. Sam et lui, ainsi que Bobby, sont sur certaines photos. Celle que regarde son père avait été prise par lui à vrai dire, l’ange et son fils sont dans le jardin, assit à même le sol, dans l’herbe, en train de parler d’il ne sait plus quelle manière dont Stiles pouvait utiliser ses pouvoirs, de nombreux grimoires entre eux.
Cela avait été un des moments où, en y repensant, Dean se savait totalement amoureux de l’ange.
« Castiel est un monstre au combat. Pas étonnant pour un soldat de Dieu tu vas me dire. Mais le voir en action est vraiment quelque chose. »
Pitié que son père ne dise pas un truc comme ‘’je comprends pourquoi tu as la gaule en le regardant’’, il n’y survivrait pas.
Il y a à peine survécu quand Boyd l’a sous-entendu la première fois, avant de se faire littéralement dévorer la bouche par une Erica jalouse. Puis envoyé au sol par la blonde comme punition. Non, il ne parlera pas du fait qu’ils avaient disparu quelques minutes après, NOPE.
« Je.. » John pousse un soupir. « Je ne comprends pas comment – Je ne conçois pas - »
« J’ai compris papa. » fait-il, voulant faciliter la chose à son paternel.
Il n’accepte pas que son fils soit gay pour l’ange, ni que son petit-fils soit gay pour le loup. Il n’accepte pas et cela se finit là.
Dean mentirait en disant qu’il n’en a cure. C’est son père. Le gars avait été son héros pendant si longtemps… Mais il préférait partir comme ça, sur une discussion dans laquelle tout a été dit, qu’en disant que cela ne lui fait pas de mal et qu’il s’en fout. Il peut comprendre, d’une certaine façon.
« Non. Laisse-moi le dire. » John prend une grande respiration. « Je ne devrai même pas avoir un avis sur la discussion, vu que mon plus grand amour est une farce de l’univers. Malgré ça, je ne conçois pas l’amour entre deux hommes. Je -… Je n’ai pas été élevé comme ça fils. »
« Je sais papa. » répond-il d’une voix tout aussi triste. Presque déçu.
Il est déçu. Il a voulu y croire malgré tout. Il a voulu tout avoir pendant si longtemps. La vie normale, sa mère, son père. Sa meilleure amie. Mais cet espoir, même si profondément enfoui pour qu’il puisse se voiler la face, est toujours là. Et cet espoir meurt à présent.
« Je n’ai pas été élevé comme ça. » repend son père, sans faire attention à ce qu’il vient de dire. « Mais. »
Il hausse un sourcil à cela. L’espoir renaissant dans des flammes dangereuses.
« Je… » John regarde son fils dans les yeux et Dean a bien envie autant de mourir sur place que de se mettre à pleurer. « Je suis prêt à faire des efforts sur cela. »
La bouche du chasseur s’ouvre pendant quelques secondes.
« Je sais que... Je sais que je n’ai pas été un père pour toi, ou pour Sam. Et comme l’a dit Castiel, j’ai une chance énorme de revenir d’entre les morts, de retrouver mes enfants. Je me dois de faire mieux. Je ne promets pas de réussir à chaque fois. Cela ne fait qu’une semaine, plus ou moins, que je suis revenu. Une semaine, même avec vos rappels et nos… discussion, n’est pas assez pour que je sois meilleur en un clin d’oeil. Mais je veux faire mieux, pour autant de temps que cette chance continue. »
Dean regarde son père comme si on vient de le foutre dans un rêve de Djinn. Ouais c’est ça. Il est dans un rêve de Djinn depuis les mines et il est toujours dans ces dernières avec p’t’être toute sa famille dans des rêves similaires.
« Dean ? Fils ? »
Il lève les mains pour que son père comprenne qu’il a besoin de quelques secondes. Bordel. Il s’accroupit sur lui-même quelques secondes. Et son père fait de même, sans le toucher pour autant, même s’il peut sentir la présence de sa main paternelle non loin de son épaule.
« Est-ce que… cela serait ok pour toi ? » demande John après quelques secondes dans cette position, d’une voix presque chuchotée.
Comme un secret.
Bordel. Il en a eu tant… Il a caché tant de choses pour pouvoir être un fils parfait aux yeux de cet homme à ses côtés. Il a tellement enfoui, caché, nié. Il s’est tellement perdu lui-même.
« Ouais. » marmonne-t-il d’une petite voix. « Ouais, je peux - » il ravale sa salive « Je peux accepter ça. »
Le bras de son père passe autour de ses épaules et il sert fortement les yeux pour ne pas pleurer. Mais en entendant John le faire, même en essayant de le cacher, il laisse les larmes tomber.
Il leur faut plusieurs minutes avant de se relever et d’essuyer leurs larmes.
Dean se racle la gorge alors que son père se dirigeait vers la porte.
« Attends. » son père le regarde, interrogateur. « Tu... Viens boire une bière. On fête la chasse. »
« Je sais pas si - »
« Dean Winchester est prié de ramener son cul auprès de son fils avant que ce dernier ne passe les portes. On va pas le retenir plus longtemps ! » hurle Isaac en ouvrant la porte.
Dean pouffe à cela.
« John Winchester est également prié de ramener son cul ! Oui, on a tout entendu, oui, on sait tous et si vous faites un faux pas, on est tous sur votre cul mais ramenez-vous car c’est Dean qui décide de votre sort ! »
Les yeux bruns de son paternel sont presque terrifiés de la menace. Ce qui ne fait que faire rire un peu plus Dean. Son père le regarde rire, la terreur passant à quelque chose qu’il n’a pas vu depuis de très longues années.
« Aller, viens. » lance-t-il en se dirigeant vers le jardin arrière. « Sinon tu peux être sûr qu’il n’y aura plus de bouffe, c’est une bande de goinfre. »
« Oh, parce que tu es tellement mieux Dean. » lance son frère en les voyant arriver, leur donnant une bière à chacun.
Il sourit à leur père, quand bien même ce dernier ne va pas totalement jusqu’à ses yeux. Mais Sam suit ce qu’il dit, il a confiance en son aîné et suit ses décisions. Il ne pourrait jamais remercier assez le brun pour ça.
« Je sais de qui Stiles tient. » ajoute Derek en buvant une gorgée de sa propre bière.
« Oh, Claudia était du même poil. » continue Noah en s’occupant du barbecue. « Fallait pas se fier à sa ligne, elle était tout aussi goinfre que Dean. »
« On avait fait un concours une fois. » se remémore-t-il en souriant. « Celui qui mangera le plus de crêpes. »
« OH OUI ! » coupe Stiles en riant à moitié « Je m’en souviens. Oh mes dieux, le nombre de crêpes qu’on avait préparé. »
« C’est la fameuse guerre de bouffe ? » demande Scott en mangeant un sandwich.
« Yup. » reprit Dean. « J’ai perdu, 30 à 35. »
Le ‘’quoi ?!’’ collectif font rire les trois hommes présents à la scène.
« Elle n’a arrêté que parce que Stiles a boudé, parce que si elle continuait, y en aurait plus pour le goûter. » conclu Noah en souriant.
La meute rit à cela, tandis que son gamin essaye de défendre sa cause, même des années après. Ses yeux tombent dans le regard de Castiel, non loin de Noah et du barbecue. Il sourit à l’ange qui lui sourit en retour.
Puis, il regarda son gamin, son petit bonhomme, qui boude sous les rires de ses amis.
Puis il regarda son père, qui regarde cette bande de gamins qui sont en quelque sorte les siens et ceux de Noah et Mélissa, avec des yeux presque doux.
Ouais.
Il donnerait tellement pour voir Claudia avec eux à l’instant.
« Bah alors, on fait la fête sans moi ? » demande Mélissa en passant les portes. « Je sais que je suis partie en formation pendant une semaine mais quand même. »
« Maman ! » lance Scott avant d’aller prendre cette dernière dans ses bras.
Ils saluent Mélissa chacun leurs tours, avec plus ou moins de force dans leur accolade. Il sourit en la prenant dans ses bras. Cette femme avait tant été à leurs côtés après Claudia qu’il peut la considérer comme sa meilleure amie maintenant, avec Charlie non loin. Elles ne remplacent pas Claudia mais il aime ces deux femmes comme des sœurs. Noah pense de même.
« Oh. John Winchester, je présume. » fait-elle en allant embrasser son père dans les bras avant de s’arrêter en remarquant qu’elle ne connaît pas cet homme.
« Tout à fait. Et vous êtes… ? »
« Mélissa McCall, la mère du loup-garou amoureux de la chasseuse. » répond-elle en lui tendant sa main, sourire aux lèvres.
« Enchanté. » sourit John en prenant la main tendue.
« De même. » elle sourit, avant de tirer le chasseur aîné à elle et de murmurer, tout juste assez fort pour que Dean, juste à côté, entende. « Je sais qui vous êtes. Si vous êtes ici, c’est que Dean et Sam se portent garant de vous, mais si vous essayez quelque chose sur mon fils ou mes autres enfants, je vous tue et personne ne le saura jamais. Je suis infirmière et mes deux meilleurs amis sont flic et votre fils aîné. »
Elle recule, grand sourire. « Bienvenu John ! En espérant que vous passiez un bon moment à Beacon Hills. »
Et elle disparait dans la foule, allant retrouver son fils en lui mettant son doigt dans la joue pour une raison inconnue de Dean. Il n’a pas des oreilles supersoniques lui.
Il lance un regard à son père, tout de même. Parce qu’il vient de se faire menacer une deuxième fois en moins d’une demi-heure.
Tout ce qu’il voit dans le regard de son père lui fait cracher sa bière et s’étouffer.
Il regarde son père, inquiet pour lui, avec horreur.
Ce dernier, en voyant son regard, fait la chose que Dean craignait le plus à l’instant. Il rougit légèrement.
« BORDEL ! »