La faiblesse de Supergirl

Kara ne savait plus trop quoi penser de sa soirée avec Lena. D'un côté elle voulait croire qu'elle n'était pas comme le reste de sa famille, mais d'un autre côté, Lena avait ce côté intriguant et fascinant qui perturbait beaucoup Kara. Sans s'expliquer pourquoi, la palette d'émotions qui envahissait son cœur et son corps en présence de cette femme lui était à la fois inconnues et étrangement familière. 

Pour mettre fin à ses doutes, elle était persuadé qu'il fallait découvrir ce que pouvait bien être la boîte caché à l'intérieur du mur du bureau de Lena. Elle était persuadé que c'était la clé.

Elle fut surpris de ses rêveries par quelqu'un qui frappa à la porte de chez elle, quand elle ouvrit, elle fut surprise que ce soit sa sœur Alex, celle-ci n'ayant jamais l'habitude de frapper, rentrant directement dans l'appartement de Kara.

Elle venait aux nouvelles de son dîner avec Lena, savoir si elle avait réussit à découvrir des infos sur les Luthor. 

- Je n'ai rien découvert de spéciale, si ce n'est...

- Si ce n'est quoi ? 

- Hé bien, je ne sais pas, c'est bizarre, il y a une part de mystère chez cette femme que je n'arrive pas à comprendre. 

- D'un côté, c'est une Luthor, et d'un autre côté, elle a se côté chaleureux et généreux qui est l'exacte opposé de sa famille.

- Mais je n'arrive pas à savoir si c'est une façade ou si c'est réel.

- Peut-être que c'est les deux fit Alex

- Après tout, Lex était un homme généreux avant de sombrer dans la folie des Luthor.

- Bon, Kara, j'étais venu te voir pas seulement pour te demander des nouvelles de ton dîner avec Lena. 

- Comment ça ?

- Je suis venu te dire que demain je vais voir Lena à Cat&Co pour l'interroger officiellement. Les affaires humaines ne sont pas trop le domaine du DEO. Mais les Luthor ayant la technologie pour tuer Superman et par extension, toi aussi, nous avons décider d'enquêter. Et je vais interroger Lena demain sur cet entrepôt où tu as découverts des clones humains.

- Fait attention Alex, on se sait pas si Lena est comme sa famille, mais je suis cependant sûr d'une chose, cette femme ne se laissera pas faire si tu la pousses dans ses retranchements, et ça, qu'elle soit coupable ou non.

- Ne t'en fait pas Kara, je n'ai peut-être pas de supers-pouvoirs, mais je sais être persuasive sans... dit-elle tout en faisant un clin d'œil à sa sœur.

- En effet, tu as bien réussit à convaincre Maggie de t'épouser alors... rigola sa sœur.

- Toi tu ne paies rien pour attendre Kara, fit Alex en lui lançant bibelot dont elle savait pertinemment que sa sœur réussirait à rattraper.

Alex partit peu de temps après, laissant Kara de nouveau seule avec ses pensées.

Le lendemain Kara arriva pour une fois à l'heure au boulot. Elle avait convenu avec sa sœur qu'elle devait éloigner la Luthor de son bureau quelques minutes afin qu'elle puisse l'interroger et que elle-même puisse découvrir ce qui se cachait dans la boîte en plomb de Lena.

Alex fit un rapide coucou à sa sœur quand celle-ci passa devant elle pour aller directement au bureau de la Luthor.

Elle passa directement devant la secrétaire qui tenta vainement de l'arrêter, entra sans frapper sur la porte d'entrée du bureau de Lena, et se figea sur place, comme paralysé, un sentiment immense de trahison l'envahissant en cet instant.

Elle claqua la porte au nez de la secrétaire, qui partie devant l'ordre de Lena qui lui affirma que tout allait bien et se retrouva face à face à Lena complètement ébahit.

- T... Tess est ce que... est ce que c'est toi ? Tu es vivante ?!!

- Ce n'est pas ce que tu crois Alex fit Lena tout en écrivant à la hâte un mot sur une feuille de papier blanc.

Sur ce papier il était écrit:

Le bureau est sur écoute, ta sœur est en grand danger si mon père découvre que je t'ai parlé, rejoint moi ce soir à l'angle de la rue Adrien Rousseau à vingt heures, je t'expliquerai tout, ne dit rien à ta sœur. Fait semblant d'être en colère contre moi quand tu sortiras de ce bureau.

Puis elle tendit le papier à une Alex encore sous le choc de savoir que non seulement Tess était vivante, mais qu'en plus elle était la fille de Lionel Luthor et se faisait désormais appeler Lena.

Mais quand Alex lu le mot, en raison de son ancienne amitié avec elle, elle prit le partie de la croire, car la personne qu'elle avait connu autrefois n'aurai pour rien au monde fait du mal à Kara.

Elle fit donc comme ce qui était écrit sur le papier et sortie de son bureau en claquant la porte, tout en jurant haut et fort que les Luthor étaient des nuisibles à la société.

Elle en avait complètement oublié qu'il fallait qu'elle sorte Lena de son bureau pour que Kara ouvre cette fameuse boîte.

Kara lui demanda ce qui s'était passé, mais sa sœur passa devant elle sans même lui parler. Elle savait qu'elle n'aurait jamais pu résister à Kara et aurait finit par lui dire la vérité. Mais elle savait au fond d'elle-même qu'elle devait faire confiance à Lena en souvenir de leur amitié passé et surtout de l'amour que portait Lena à sa sœur.

Kara fut étonné de voir sa sœur partir ainsi sans même lui adresser la parole, mais elle avait toujours l'objectif de découvrir ce qui se cachait dans la mystérieuse boîte en plomb malgré tout. Elle chercha donc un nouveau moyen d'éloigner Tess de son bureau, mais celle-ci n'en eu finalement pas besoin car Lena pris ses affaires et partie d'elle-même de son bureau, ordonnant au passage à sa secrétaire d'aller lui préparer la limousine.

Pour une fois que le karma était avec elle pensa alors Kara intérieurement.

Dès que Lena et sa secrétaire fut partie, Kara entra discrètement dans le bureau de Lena, scanna la pièce avec sa vision à rayon x, trouva la boîte, découvrit l'ouverture de celle-ci et finalement, l'ouvrit.

A l'intérieur, nul documents compromettant ou autres objets ou preuves contre les Luthor, à la place, des lettres, des lettres que Lena adressait à une mystérieuse personne, mystérieuse personne à qui Lena devait beaucoup tenir pour avoir caché ses lettres dans une boîte en plomb à l'abris de TOUS les regards, même des Superman et Supergirl. Quand elle vit que cela était des lettres personnelles, elle su qu'elle devait arrêter de lire, que ce n'était pas bien de faire ça, mais pourtant elle ne pu s'empêcher de les lire entièrement, comme si une force invisible lui demandait de le faire, la poussant à faire une chose qui lui brulait littéralement les doigts.

Mon amour, déjà un an que tu es parties, laissant à mon cœur un vide qui ne pourra jamais être comblé. Ne plus voir tes sourires, tes grands yeux bleus, ta moue quand tu boudes parce que tu n'as pas obtenu ce que tu voulais, ton regard amoureux quand tu me regardes avec ses yeux qui me dise à quel point tu tiens à moi me manque d'une force infini.

Ton souffle sur ma peau, ta peau contre ma peau, ce frisson qui nous parcourait instantanément quand nos doigts ne faisait pourtant que s'effleurer, la magie de nos regards où aucune de nous n'avait besoin de parler pour savoir ce que l'autre pensait.

J'essai de donner au monde l'image d'une femme forte, d'une femme sans pitié et sans cœur, mais comment les gens pourrait-il savoir que mon cœur t'appartient et qu'il m'a été volé, comment retrouver un semblant d'humanité quand à l'intérieur de moi je ne suis plus, n'étant que l'ombre de moi même, me battant chaque jours avec mes démons pour ne serait-ce que rester en vie. Seul l'espoir de te revoir un jour me donne le courage de me lever chaque matin, même si chaque matin les larmes me montent aux yeux quand je regarde à côté de moi et que tu n'es pas à mes côtés avec ton magnifique regard bleu azur qui me diront à quel point tu tiens à moi. Tu essaierais probablement de te lever avant moi, me préparant un petit déjeuner, tu ferais surement tout brûler et gentiment je me moquerai de toi et me ferait pardonner en t'encerclant de mes bras, faisant disparaitre de ton visage cette mou que tu aurais fait semblant de faire afin d'obtenir des baisers de pardon de ma part. Pourtant tu savais que tu n'avais pas besoin de faire la mou pour en obtenir. Mon cœur, mon corps et mon âme t'étais acquis entièrement et tu n'avais nul besoin d'artifices pour que mon envie de te prendre dans mes bras se fasse sentir, un simple regard, une pensée de ma part et hop, il te fallait dans mes bras. Tu me manques tellement mon amour que chaque jour est une véritable torture, savoir que tu n'es plus là est juste... juste horrible, je ne vis plus, je survie...

Toutes les lettres étaient dans le même esprit que la première, Lena notant avec ses mots tout l'amour qu'elle éprouvait pour cette personne. 

Kara pensa: - ouhaaa elle aime vraiment cette personne, j'aimerai aimer et être aimée de cette façon là aussi.

Puis vint la dernière lettre.

Tu es là ne nouveau dans ma vie et pourtant la torture n'a pas disparu, elle est même devenu plus forte et plus brulante. Te voir chaque jour sans pouvoir te dire qui je suis, te toucher, te prendre dans les bras ou t'embrasser est d'une torture sans nom. Tu n'as plus aucuns souvenirs de moi, de nous, tout l'amour que l'on a vécu, envolé. Je sais bien, mon amour que ce n'est pas ta faute, tu as sacrifié ta vie en me sauvant et en a perdu la mémoire, mais te voir là, avec tes espiègleries et maladresse sont difficiles à vivre et je dois puiser dans toutes les ressources qui sont à l'intérieur de moi afin de ne pas sombrer dans la folie comme le reste de ma famille.

Comme j'aimerai te toucher, te sentir de nouveau près de moi, sentir de nouveaux tes doigts parcourir ma peau, sentir à quel point notre amour l'une pour l'autre est infini. Il n'est nul doute que si je te disais qui je suis, tu finirais par retrouver la mémoire, au restaurant déjà, ton oreille à dû sentir à quel point mon cœur était sur le point d'éclater tellement il battait vite et fort. Mais je ne peux pas te dire qui je suis ni la vérité, si mon amour pour toi est infinie, te dire qui je suis causera ta mort. Et ça, je ne pourrais pas le supporter. Je préfère vivre dans un monde ou tu ne te rappelles plus de moi que vivre dans un monde ou tu n'es plus. Pourtant je travaille mon amour, je travaille depuis des années maintenant à un remède pour toi et ton cousin, des années à faire semblant d'être une Luthor froide et sans âme alors que tout ce temps je l'ai passé à trouver une solution pour que nous soyons de nouveau réunis. C'est d'ailleurs cet espoir qui m'a maintenant en vie toutes ses années, l'espoir que de nouveau l'on pourrait s'aimer de nouveau, sans craintes et sans peur, juste toi, moi, et notre amour l'une pour l'autre.

Et j'ai bientôt réussi Kara, ou j'ai réussi, il ne me reste qu'un petit détail et j'ai réussi ENFIN nous allons bientôt pouvoir être réunis. Toutes ces années ou mon père à cru que je l'aidais à la création de ses clones, je les ai passé en réalité à la création d'un vaccin anti-kryptonite. Je me suis rappelé que sur ta planète la kryptonite aidait à sauver des vies, et j'ai découvert que sur terre, la molécule qui permettais à la kryptonite de sauver des vies était bloqué par l'oxygène de la planète qui était surement différente sur ta planète. J'ai donc réussi à trouver un moyen pour bloquer cette molécule d'oxygène et j'ai enfin réussit à créer un vaccin, car oui mon amour, j'ai créé un vaccin pour toi et Superman. Le vaccin n'est pas parfait, il te faudra faire une injection chaque mois, mais il est là, la solution ce que nous soyons de nouveau réunit. Lionel ne pourra plus me faire du chantage pour que je l'aide en te menaçant de te tuer, il ne le pourra tout simplement plus. Il ne me reste plus qu'à synthétiser le vaccin et ensemble, nous pourrons de nouveau contrer les Luthor. Et même si tu n'as plus de souvenir de moi, quand la menace de mon père de te tuer ne sera plus qu'un mauvais souvenir, alors, je passerai ma vie a essayer de te rendre heureuse, à te prouver mon amour pour toi, même si cela signifie que tu ne te rappellerai jamais de nous. Ton bonheur et ton amitié me suffiront amplement tant mon amour pour toi est grand. 

Kara était paralysé sur place, n'osait plus bouger, et se demandait pourquoi cette femme parlait d'elle, car c'était bien d'elle qu'elle parlait, Kara était son nom, et puis Superman, Supergirl, de toute évidence elle connaissait d'où ils venaient.

Puis Kara sentit soudain son corps se vider d'un coup et s'effondra au sol, inconsciente.

Elle se releva quelques minutes plus tard, et tout était clair de nouveau.

- Je me rappelle, je me rappelle de tout ! Et elle partie en super vitesse, ne laissant qu'une bourrasque de vent s'infiltrer à l'intérieur du bureau de Lena.