Les Rapports Censurés d'Atlantis

Chapitre 2 : Le rapport sans fin

Catégorie: G

Dernière mise à jour 23/06/2009 12:41

Les rapports censurés d’Atlantis

Le rapport sans fin.

(Apparemment, il s’agissait de feuilles arrachées d’un rapport de mission, de la main de John Sheppard, de Rodney McKay et de Teyla Emmagan.)

Nous sommes arrivés sur la planète P4X-618 comme prévu et le Jumper s’est posé sans encombre.

c’est P4X-816

Rodney ! Mêlez-vous de votre rapport et n’écrivez pas sur le mien ! Surtout quand je ne suis pas là !

Vous n’aviez qu’à pas sortir boire une bière avec le major Lorne si vous n’aviez pas terminé.

C’est pas vos oignons, c’est MON rapport !

Et puis de toute manière, c’était P4X-168.

Teyla, vous aussi vous visitez mes quartiers quand je n’y suis pas ?

Je cherchais le docteur McKay.

Je suis là Teyla, Zelencka avait besoin de moi dans les labos ouest.

Sortez tous de mes quartiers ! Allez faire vos rapports.

Je me trouve très bien dans vos quartiers, j’en ai assez de devoir toujours réparer vos erreurs, et je dois bien avouer que bousiller un rapport presque terminé pour vous forcer à le réécrire me procure une sensation de joie particulière.

Ca, docteur McKay, c’est méchant.

Teyla a parfaitement raison. De toute façon, ce rapport, je n’avais aucune envie de le faire. Je ne le referai pas ! Na !

Dois-je dire à Elizabeth que le chef militaire de la cité préfère roucouler avec Teyla plutôt que de faire ce pour quoi il est payé ?

QUOI ?

QUOI !

Je crois que je n’ai pas compris ce qu’il voulait dire par là.

Rodney, vous n’auriez jamais dû écrire ça…

Pourquoi ne répond-il pas ? Ce ne peut pas être parce que vous vous trouvez dans vos quartiers, puisque j’y suis moi-même et que vous n’y êtes pas.

A mon avis, il a peur des représailles.

Au fait ça veut dire quoi, roucouler ?

Eh bien, sur Terre, il existe des oiseaux appelés tourterelles, et ils roucoulent. C’est comme un chien qui aboie ou un chat qui miaule.

Et vous savez roucouler ?

Euh, en fait, c’est assez imagé comme expression, « roucouler avec quelqu’un », ça veut dire que, heu…Demandez à Rodney.

Il ne répond toujours pas.

Il a compris qu’il a fait une bêtise.

Vous ne voulez toujours pas m’expliquer ?

OK, OK ! Roucouler, ça veut dire draguer. Mais ça connote une réponse de la personne avec qui on roucoule…

Je vois…

Pas de violence, Teyla.

Teyla ?

Teyla !

D’accord, si vous insistez.

Vous m’avez fait peur, ça faisait deux jours que vous ne répondiez plus.

Je méditais.

Pendant deux jours ?

Ma vengeance se doit d’être soignée.

Oh. D’accord. Vous voulez vous venger ? Y’a que la vérité qui blesse…

RODNEY !

Comment a-t-il fait, je surveille vos quartiers jour et nuit, je ne l’ai pas vu entrer ?

Le génie suprême se rit de vos pitoyables efforts.

Je vais le tuer.

Pas de violence, John.

John ?

John !

Je suis là.

Vous m’avez fait peur, j’ai cru que vous alliez faire une bêtise. Deux jours sans répondre, ça fait beaucoup quand même.

Je médite ma vengeance.

Attention Colonel-Je tire avant de parler, vous risquez l’entorse cérébrale…

Teyla, je peux être violent là, non ?

Honnêtement ? OUI.

Ce sont des menaces avérées. Je vais vous coller un procès.

Et moi je vous attaquerai pour piratage de rapport de mission.

Et moi pour insulte à la dignité féminine.

Je me porterai témoin en votre faveur, Teyla.

Moi de même, John.

Laissez-moi rire, aucun avocat n’acceptera de vous défendre…

Un avocat ? Vous vous défendez avec des fruits ?

C’est vraiment affligeant.

John !

Teyla, quand je parlais de l’attaquer, c’était en fait : l’attaquer en justice… on est défendu par des avocats, des hommes qui se chargent de prouver que leur client, qui les paie pour ça, a raison.

Et en l’occurrence, c’est moi qui ai (encore) raison.

Ignorons-le, Teyla… Qu’aviez-vous en tête quand j’ai parlé d’attaque, si vous n’aviez pas compris ?

… Je pensais raconter tout ça à Ronon…

Ah, ce type d’attaque bien précis… je dois bien avouer que Ronon est l’homme de la situation…

QUOI ? Vous êtes malades !

Mais COMMENT il fait pour entrer dans mes quartiers !

Je ne sais pas, je surveille pour savoir à quel moment je peux moi-même entrer écrire une réponse quand vous êtes occupé ailleurs, mais je ne le vois jamais.

J’ai une idée. Je vous en parlerai dès que Monsieur-la grosse tête aura le dos tourné.

Vos efforts sont vraiment risibles. Heureusement que le ridicule ne tue pas.

Rira bien qui rira le dernier.

Encore un proverbe terrien ?

Exactement, Teyla. Vous allez d’ailleurs en avoir une preuve très bientôt. Par contre, n’écrivez plus rien sur cette feuille, d’accord ?

Je veux bien mettre ma main à couper que

(La feuille, déchirée, coupe la fin de la phrase. Agrafée à cette même feuille, un certificat médical attire l’attention du Général, à moitié étouffé de rire. )

« Je, soussigné, docteur Carson Beckett, certifie que la main du docteur Rodney McKay a subi de légères contusions suite à son extraction d’un un piège à loups qui se trouvait posé ouvert et armé sur le bureau du Colonel Sheppard, dans ses quartiers, malencontreusement dissimulé sous une feuille de rapport. Je certifie également que ledit docteur n’est en possession d’aucune preuve lui permettant d’exiger réparation des préjudices subis (quasiment nuls) au sus-nommé colonel. En conséquence de quoi, je certifie que le docteur McKay est apte au service actif et PAR PITIE VIREZ LE DE MON INFIRMERIE !

Un piège à loups, c’était déloyal, John.

A la guerre comme à la guerre, Rodney.

Ah, vous êtes passé par là, docteur McKay. Radek voudrait savoir pourquoi vous avez piraté le système de commande du téléporteur du Dédale… Ah et au fait, Ronon vous cherche…

Laisser un commentaire ?