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Chapitre 7 : Gibbs versus McKay Rodney versus Abby

Catégorie: K+

Dernière mise à jour 10/11/2016 01:23

 

Chapitre six
 
Gibbs versus McKay
Rodney versus Abby
 
 
Le coquet petit restaurant d’altitude n’est plus qu’un amas de poutres fumantes et de pierres noircies. Il prenait appuis sur la roche brute de la montagne dans laquelle étaient creusées ses fondations et sa petite cave. Un endroit préservant l’obscurité et la fraîcheur nécessaire aux boissons. Un lieu bien caché qui fut un temps la prison de John et Tony.
 
Escorté par un pompier et un policier local, l’agent Gibbs pénètre dans les décombres. La cave est inaccessible tant la chaleur résiduelle y est élevée. Un pompier en tenue de feu s’en extrait, portant à la main un sac à dos légèrement roussi et des vêtements partiellement fondus. De la matière synthétique ayant mal résisté aux caresses du feu. Une tenue moderne, légère et pratique pour combattre le froid, et exclusivement le froid.
-  Hé ! C’est à Sheppard ça ! 
Gibbs et le policier se retournent vers l’intrus et découvrent Rodney McKay sautillant d’un pied à l’autre. Les pompiers se désintéressent rapidement du curieux tableau. Décidément ces touristes américains ! S’ils savaient… Il est des concours de circonstances où mieux vaut ne pas crier haut et fort ses origines.
Gibbs hausse à peine un sourcil puis reprend stoïque l’examen de la tenue. Il sort d’une des poches un laissez-passer militaire au nom du lieutenant-colonel John Sheppard.
- Effectivement. 
Sans plus de commentaire, il donne, ou plutôt, il jette la veste à McKay et quitte la zone sinistrée avec le sac à dos bien en main. McKay contemple quelques secondes la tenue dont il ne sait que faire puis la laisse tomber au sol. Quasiment instantanément, elle se recroqueville sur elle-même en dégageant une fumée noire et nauséabonde. Rodney est hypnotisé par la petite boule de fibres d’où n’émergent plus que des fragments de fermeture éclair. Il ne peut détacher son regard de ce qui symboliquement représente son ami. Est-ce ainsi que John a péri ? Pelotonné sur lui-même jusqu’à la consumation totale ?
 
Un éclat de rire le sort de ses noires pensées. Gibbs a étalé le contenu du sac sur le sol et exhibe hilare un jeu de carte. Le sergent Chester et le caporal Butch ne semblent pas apprécier la plaisanterie. Chester tend trois cartes en direction de McKay et l’agresse comme s’il était complice d’une quelconque malveillance.
- Vous étiez au courant évidemment ?
- Quoi ? 
Rodney ne comprend rien aux attaques du militaire, ce qui loin de le calmer, le sort littéralement de ses gonds. La rivalité qui lie les militaires du Daedale à ceux d’Atlantis peut enfin s’exprimer.
- Ce n’est pas étonnant qu’il y ait du laissez aller avec un commandement civil dans la cité. 
Le sergent ne se maîtrise plus. A grand renfort de gestes il mime ses paroles.
- Voyez le résultat. Une intrusion furtive dans une base avec un taux d’alcoolémie qui vaudrait à n’importe qui la coure martiale, le déplacement superflu d’un destroyer de l’armée américaine dans l’océan Atlantique et maintenant nous voila suspectés de trafic d’armes. 
Le sergent peine à reprendre sa respiration. Son visage, déjà poupon, devient si écarlate qu’on s’attendrait presque à le voir exploser. C’est d’ailleurs ce qu’attend patiemment McKay.
Réaction rare, voire même exceptionnelle de la part du scientifique, McKay ne bronche pas et se contente de regarder l’illuminé.
C’est Leroy Gibbs qui met fin au monologue surnaturel, d’une tape franche et directe sur la nuque. Le sergent Chester se retrouve bouche bée, les yeux exorbités et la bave aux lèvres.
- Calmez-vous sergent ! Votre comportement n’est pas digne d’un membre de l’armée américaine. Quoi qu’ait fait le lieutenant-colonel Sheppard, cela ne justifie en rien un tel déballage d’inepties.
- Mais… 
- Le débat est clos. Docteur McKay, voulez-vous bien me suivre. Le docteur Mallard est auprès de la victime. C’est en amont, à deux cents mètres environ.
- Heu…
- Ce n’était pas une suggestion docteur ! 
McKay quitte sans regret les deux militaires pour suivre le NCIS.
Chester est tout penaud, bras ballants le long du corps. Il donnerait presque pitié à McKay tant son comportement de gamin est à mille lieux de l’excellent militaire qu’il sait être. Rodney se demande ce qui a bien pu le mettre dans une colère si démesurée. S’il voyait les cartes que le sergent laisse tomber au sol, il comprendrait. Trois As rouges.
 
 
Le docteur « Ducky » Mallard se relève à l’approche de son ami Gibbs. Il désigne du doigt une congère d’où émerge une main crispée par la rigidité post-mortem.
- Jethro. Notre ami que voila a fait une sacrée chute mais la chance lui a quand même souri puisque elle a été amortie par cet amas neigeux. 
McKay apparaît enfin, haletant, le visage assorti aux étoiles de sa combinaison.
-  Ne me dites pas qu’il est vivant ? 
Ducky regarde le nouveau venu avec amusement.
-  Bien sur que non jeune homme, ne dites point de billevesées. Notre ami est bien mort, mais son corps est particulièrement intact au regard de l’impact au sol. 
La voix étrangement joyeuse de Ducky se teinte subitement d’une once de tristesse.
-  En revanche, il sera difficile de déterminer avec précision l’heure du décès. La glace jouant en l’occurrence les trouble-fêtes.
- Ducky… 
Le médecin légiste s’est approché du corps et plante un petit thermomètre dans son abdomen.
- Non, Jethro, ce que tu me demandes-là est vraiment impossible…
- Ducky !
- Mais bon, je vais voir… Sachant que la température extérieure a chuté de trois degrés à la nuit tombée et de deux degrés supplémentaire lorsque la pénombre a envahi les monts. Sachant que la température…
- DUCKY !
- Oui, oui, Jethro. Bon, disons qu’il est mort depuis au moins trois bonnes heures.
- Donc nos truands ont trois heures d’avance sur nous. Ducky envoie tout ce que tu as à Abby et à McGee. Je veux tout savoir de l’emploie du temps de ce type avant sa chute. Tout ce qui peut le relier à notre affaire. En tout cas sa présence ici est mauvais signe pour Tony. Docteur McKay, approchez-vous. Avez-vous déjà vu cet homme ?
- Si ce n’est pas le colonel, pourquoi voulez-vous que je regarde son cadavre ?
- Parce que je voudrais savoir si vous l’avez déjà croisé à Cheyenne Mountain.
- Dans ce cas, mieux vaut demander au sergent Chester ou au caporal, parce que le colonel et moi étions en isolement là-bas. Je n’y connais presque personne.
- La encore docteur McKay, ce n’est pas une suggestion ! 
 
McKay n’a pas besoin de parler pour faire ressentir à tous et à Gibbs en particulier le dégoût que lui inspire cette inutile reconnaissance. Il s’approche de la victime et jette un œil…qu’il récupère bien vite.
- Voila c’est fait ! J’ai vu et je vous confirme que je ne connais pas ce type. En plus, il ne porte même pas d’uniforme, comment savez-vous qu’il est de l’armée américaine ? 
Gibbs a l’oreille collée à son téléphone cellulaire. D’une main discrète sur le micro, il protège son interlocuteur des propos parasites qu’ils échangent avec McKay.
- Il s’appelle Morgan Break, c’est un marine… enfin c’était. Nous l’avions arrêté avec un de ses complices et notre agent avait pris sa place. Je vous fais grâce des imperfections du FBI qui a laissé courir notre captif et ainsi brisé la couverture de notre homme. 
Gibbs retire sa main et continue sa conversation téléphonique, passant de McKay à son interlocuteur avec une incroyable aisance.
- Non, je veux les résultats tout de suite ! DiNozzo et un militaire sont sans doute retenus en otages. Oui, le lieutenant-colonel Sheppard. Je ne sais pas. Un pilote. Ok ! 
Il range son portable et se retrouve face à un McKay furibond.
- Dites-moi qui vous êtes ! Comment connaissez-vous mon nom et celui de Sheppard ? 
Sa voix s’adoucit.
- Et qu’est-ce qui vous fait croire que le colonel Sheppard est vivant ? 
Gibbs prend un air très solennel et plante son regard bleu acier droit dans celui de McKay.
- Docteur McKay. Mon agent, Tony DiNozzo s’était infiltré dans un trafic d’armes de l’armée. Lorsque nous avons vu débarquer un groupe militaire dans la station, cela a forcement éveillé nos soupçons. Surtout lorsque Gloria a pris contact avec votre ami.
- Le hasard.
- Pas forcément.
- Vos insinuations ne me plaisent guère agent Gibbs.
- Je n’insinue rien, je constate. Gloria a un contact à Cheyenne Mountain. Cela nous le savons, même si nous ignorons de qui il s’agit. Alors forcément, la présence de militaires en provenance de la dite base est plus que suspecte.
- Et pourtant, si on est là c’est uniquement parce que j’ai vécu une partie de mon enfance ici et que je voulais montrer à John les joies de la montagne canadienne. Mais je crains maintenant qu’il ne partage pas mon point de vue sur la question.
- Épargnez votre salive docteur McKay, je sais déjà tout cela. Mais je pense également que Gloria a abordé le colonel car elle voyait en lui un intermédiaire possible. Voyez-vous, ce genre de femme aime manipuler les hommes. Elle pensait sans doute pouvoir profiter de votre ami.
- Jamais il ne se serait laissé corrompre.
- Cela je l’ignore… mais vos supérieurs semblent le penser également. Quoiqu’il en soit, pour répondre à votre question, je sais tout de vous et de vos amis. Du problème de jeu du sergent Chester à la petite copine du caporal Butch. Je sais ce que vous avez mangé et la couleur de votre caleçon. Cela vous va comme réponse ? 
McKay est rouge de colère et de confusion. Que sait vraiment cet homme ? Connaît-il Atlantis ? Gibbs s’offre le luxe d’un sourire avant de mettre fin à la torture morale du scientifique. Il lui donne une légère tape sur l’épaule, l’exhortant à le suivre.
-  Rassurez-vous docteur McKay. Mes contacts m’ont dit uniquement ce que j’avais besoin de savoir. J’ignore quelle est votre implication dans l’armée et celle de Sheppard. Je me doute évidement que la mixité de canadiens, d’américains et même d’européens signe un projet dont le NCIS n’a que faire. Vous voilà rassuré ?
- Et pour mon caleçon ?
- … 
 
Gibbs accélère son pas, obligeant McKay à se taire et à suivre silencieusement. Lorsqu’il arrive à hauteur du restaurant, le téléphone portable de Gibbs retentit. Une curieuse mélodie, plus proche du jingle pub que d’une symphonie de Beethoven.
- J’écoute. Un instant… 
Il se tourne vers McKay.
- Où est votre PC ?
- Comment savez-vous que…
- Je ne vous demande pas si vous en avez un, mais où il est !
- Dans l’hélicoptère.
- On y va. 
Gibbs reprend sa conversation téléphonique.
- Oui Abby…non plus de trente ans… 
Il jette de rapides coups d’œil en direction du scientifique. Leurs regards se croisent et l’agent esquisse un rictus ininterprétable par le commun des mortels et encore moins par Rodney.
- Non Abby, je ne crois vraiment pas. Docteur McKay connectez-vous à Internet.
- Non.
- Comment ça non ? 
- Je ne peux pas, je n’ai pas de modem adapté. 
Surpris, il reprend à l’intention de son interlocutrice téléphonique.
- Non, il n’a pas de modem. Visiblement pas tout le monde, lui n’en a pas. Je doute que ce soit une bonne idée… d’accord. Docteur McKay, je vous passe notre spécialiste qui… voici Abby. 
Leroy Gibbs tend son téléphone à McKay. Son expression amusée, associée au tendre ton paternaliste qu’il échangeait avec la dite Abby trompe Rodney quand à la nature de la belle.
Il entame un peu naïvement la conversation.
- Bonsoir… 
La voix qui surgit du haut parleur n’a rien à envier au plus autoritaire des despotes.
- Pourquoi vous n’avez pas de modem intégré à votre PC ?
- …
- Docteur McKay !
- C'est-à-dire…heu… là d’où je viens… ben… ce n’est pas utile.
- De quelle planète venez-vous donc pour ne pas avoir de modem?
-…
- Docteur McKay !!
- Non, j’ai un modem, mais il n’est pas connecté à internet. Désolé.
- Bon, cela n’a pas d’importance, le téléphone de Gibbs en a un, LUI ! Connectez-le et suivez mes indications.
- Ho, ça va, on se calme, je sais très bien faire tout cela sans avoir besoin de l’aide d’une blonde hystérique. 
- Je ne suis pas hystérique et je ne suis pas blonde ! 
Sa voix se calme brutalement et Abby poursuit avec une touche d’espièglerie.
- Si vous voulez, on pourrait faire plus ample connaissance. Brancher la vidéoconférence, je fais face à une Webcam…Prouuuuuuut… désolée, c’est mon hippopotame en peluche! 
McKay recule précipitamment l’appareil de son oreille et regarde interloqué l’agent du NCIS. Gibbs est hilare et répond en énonçant ce qui semble être une évidence.
- C’est Abby. 
 
Moins de cinq minutes suffisent pour que l’image d’un hippopotame avec de grandes couettes noires apparaisse sur l’écran de l’ordinateur. Rodney a bien du mal à comprendre ce qu’il se passe. Au fond de lui, il imagine que tout cela est un rêve, ou plutôt un cauchemar et qu’il est encore au chalet avec sa jolie quinte dans la main. Pourtant lorsque l’animal péteur se décale légèrement sur le côté, il laisse apparaître une créature sortie tout droit d’un roman d’Anne Rice. Une Lestat des temps modernes.
Alors qu’Abby s’approche de la caméra et montre son plus beau sourire, l’image de la vampire s’efface au profit de la charmante scientifique. McKay en est tout chamboulé. Malheureusement pour lui le sourire ne lui était pas adressé.
- Effectivement Gibbs, pas mon genre ! 
Un simple commentaire mais qui a le mérite de remettre McKay dans le présent.
- Gibbs, j’ai trouvé les images satellites que tu voulais. On y distingue parfaitement Tony et le colonel Sheppard…il est mignon comme tout celui-là !
- Abby !
- Oui, enfin, je te passe les images. On a fait un sacré nettoyage avec McGee parce que l’angle de prise de vue, la précision au mètre près et…
- Abby, ça suffit, montre-moi !
- C’est envoyé ! 
S’en suit une vidéo relativement saccadée présentant l’incendie du restaurant. On distingue nettement la sortie de Gloria et de son groupe puis celle de DiNozzo et de Sheppard. Après un fondu noir pas très artistique l’image enchaîne sur le décollage de l’hélicoptère et s’interrompt avec la chute de Morgan.
- Voila c’est tout ce que l’on a pu en tirer.
- Savez-vous où est allé cet hélicoptère après ?
- Non, le satellite en question ne couvrait pas la même zone et pour le moment on n’a pas trouvé d’autres concordances. En revanche j’ai lancé un avis de recherche pour l’hélicoptère.
- Bien. Au moins on sait que nos deux gars sont vivants. Demande à McGee de rechercher tous les héliports, aéroports et autres qui…
- C’est déjà en route Gibbs. Sachant que le UH-1 peut parcourir au maximum 220Km par heure, cela nous laisse un rayon d’environ 660 kilomètres. Si on considère qu’il a une autonomie de 460 Km, qu’il n’a pas pu faire le plein ici et en se rapportant à l’heure de décollage… 
- Un rayon de 400 kilomètre serait suffisant mais en toute logique, ils n’ont pas du aller si loin. 
Gibbs regarde étonné le docteur McKay qui a rebondi sur la conversation. En dehors de McGee, Gibbs connaît peu de gens capable d’une telle prouesse. McKay poursuit comme si de rien n’était.
- En cas de problème avec leur hélicoptère, ils ne pouvaient prendre le risque d’un lieu trop éloigné. De plus leur engin présente de façon extrêmement visible un armement qui ne colle pas du tout avec un hélico du SAR. N’importe quel canadien se rendra compte immédiatement du subterfuge et en informera la police. Je suis intimement persuadé que leur lieu de rendez-vous n’est pas si éloigné que cela. En plus, chargé comme ils l’étaient, ils n’ont pas pu avancer à la vitesse maximale. Enfin, je suis certain que le colonel à tout fait pour ralentir leur cadence. 
McKay stoppe enfin sa diatribe et reprend son souffle.
Abby enchaîne avec un immense sourire.
- C’est également notre avis docteur McKay, c’est pourquoi nous avons limité nos recherches à un rayon de 150 kilomètres. 
Gibbs met fin prématurément à cet étalage de calculs savants et rébarbatifs.
- Bon, tu as exactement vingt minutes.
- Gibbs !
- Dix ! 
L’agent déconnecte son téléphone et le range dans la poche interne de sa veste. Le regard lourd de McKay le fait réagir.
- Quoi ?
- Vous êtes toujours comme ça ?
- Pourquoi ?
- Rien, je me dis juste qu’à côté de vous je suis super agréable à vivre. Vous devriez venir passer quelques temps dans notre cité, cela relativiserait un peu les choses. 
Si McKay n’a jamais eu le sentiment d’être fait uniquement de chair et d’os, surtout d’os, le regard de pitbull de Gibbs lui en donne enfin l’occasion.
 
Sauvez par le gong ! Le téléphone du NCIS désamorce le carnage en préparation. Gibbs décroche avec une rage qui n’a d’égale que… et bien rien, en fait…
- Quoi encore ?!
- Heu patron, c’est vous qui avez…heu… 
Gibbs prend une grande inspiration qui pour tout adepte de la théorie du chaos doit signer la naissance d’une tornade monstrueuse.
- Qu’y a-t-il McGee ? J’espère que vous ne me dérangez pas pour rien. 
Il fixe McKay de ses yeux bleu acier.
- Le docteur McKay et moi avions une discussion très intéressante.
- Non patron, enfin oui.
- Quoi oui, vous me dérangez pour rien ?
- Non patron, je veux dire oui je ne vous dérange pas pour…
- McGee !!!
- Heu… 
Le pauvre agent ne sachant plus quoi dire pour ne pas mettre les pieds dans le plat poursuit d’une traite.
- Onnousasignaléuneexplosionsurunvieilaéroportdésafectéàsoixantequinzekilometresd’ici. 
- Bon travail McGee. Envoyez-moi les coordonnées, on y va. Docteur McKay voulez-vous me suivre ?
- Je suppose que ce n’est pas une suggestion mais un ordre ?
- Non non. A dire vrai je n’ai pas très envie de m’encombrer de vous mais bon… 
Sur ces belles paroles Gibbs remonte dans l’hélicoptère et sangle sa ceinture. McKay fait de même et lance à Gibbs une cinglante tirade...
-  Il n’y a pas que les pitbulls qui ne lâchent pas leurs proies. 
... qui se perd dans le bruit des pâles. Une chance pour McKay.

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