Huis-clos...trophobie
Chapitre cinq
Ennemis personnels
Elisabeth se retient d’exploser. Si elle pouvait désintégrer le docteur Zelenka d’une simple pensée, ce serait chose faite. Et puis, pourquoi ne pas ajouter dans le lot le major Lorne ?
Non finalement, plus elle y pense, plus elle se dit que se devrait être tout le monde, Sheppard et McKay inclus, ou personne. Bon, puisqu’il en est ainsi, Elisabeth choisit de ne faire disparaître personne... elle s’en chargera dans son prochain rêve.
Le docteur Radek Zelenka est un peu surpris. Le docteur Weir ne semble pas savoir de quelle expérience il s’agit. Pourtant, il lui a lu les données au fur et à mesure, pourquoi ne l’a-t-elle pas écouté ? Voyant que la responsable d’Atlantis est au bord de l’explosion, il préfère prendre les devants plutôt que d’attendre la remontrance.
-Je ne comprends pas docteur Weir, je vous ai fait part de mes découvertes. Vous ne m’avez pas écouté pendant que je parlais ?
Elisabeth a de plus en plus de mal à se contenir. Le sourire de Lorne et l’air un peu perdu de Beckett ne l’aidant absolument pas à garder son calme.
-…Si docteur Zelenka. Je vous ai ECOUTE, mais je n’ai rien compris.
Je…ne…parle pas…tchèque… MOI !!!!
La réplique d’Elisabeth a pour effet de faire disparaître le scientifique. Comme par magie, ce dernier se disloque derrière son écran d’ordinateur. Une petite voix venue de nulle part accompagne la tête de Radek lorsque celui-ci émerge enfin.
-Je suis confus docteur Weir. Je ne m’en étais pas rendu compte.
-N’en parlons plus. Voulez-vous bien éclairer nos lanternes maintenant docteur Zelenka ?
-Et bien comme nous le soupçonnions depuis le début, les Anciens s’intéressaient aux différents modes de transports par téléportation. J’ai noté leur grand intérêt pour la technologie Asgard qu’ils connaissaient parfaitement évidement, mais qu’ils ne savaient visiblement pas reproduire sur leurs propres vaisseaux.
-Comment est-ce possible ?
-Je suppose que les Asgards ont agit avec les Anciens comme ils le font avec nous, les faisant profiter de leur technologie tout en préservant les secrets de fabrications. Hors les Anciens voulaient visiblement non seulement maîtriser la technique, mais également l’améliorer.
-Continuez.
-C’est dans cet optique que les données relatent la curiosité des Anciens vis-à-vis des faisceaux qu’utilisent les wraiths pour capturer leurs proies. Enfin, tout cela est mis en corrélation avec les anneaux de transport. D’ailleurs à ce sujet, la base de donnée parle explicitement de l’utilisation qu’en font les Goa’ulds.
Le docteur Zelenka s’arrête volontairement, sachant que ces derniers mots nécessitent un minimum de temps pour être assimilés correctement. C’est le major Lorne qui réagit le premier.
-Je ne pensais pas que les Anciens d’Atlantis avaient été en relation avec les Goa’ulds.
Elisabeth ressent une grande lassitude. Anciens, Asgards, Goa’ulds, tout cela commence à prendre une ampleur qu’elle n’aurait jamais imaginé.
-Savez-vous ce que cela implique ?
Visiblement, le docteur Zelenka n’en a qu’une vague idée. Il regarde Elisabeth avec plus d’étonnement que de réelle curiosité.
-Cela signifie qu’Atlantis était en contact avec la Terre durant les premières années, voire siècles, d’occupation de Râ.
Elisabeth poursuit avec un ton emprunt de tristesse et de regret.
-Et qu’ils n’ont rien fait !
***
McKay s’est arrêté sans pour autant oser se retourner. Les ombres blanches ont disparu mais derrière lui les bruits émis par les consoles de commande traduisent toujours la présence de l’intrus. La peur submerge le scientifique qui commence à se sentir mal. Une pression, lente mais certaine, oppresse ses poumons. Sa respiration devient laborieuse. Il s’assoit au sol et tente de se raisonner.
-Calmes-toi Rodney ! Respires profondément et retournes-toi doucement.
-Pourquoi ? C’est peut-être un ennemi.
-Oui, mais c’est peut-être un ami.
-Si c’était un ami, il serait venu me voir au lieu de m’observer discrètement.
-Si c’était un ennemi, il t’aurait tué bêta !
-Hum, ce n’est pas faux.
Lentement, avec un luxe de précautions incroyable, McKay quitte sa position et revient sur ses pas. A l’approche du centre de contrôle, il se glisse derrière une lourde porte métallique affublée d’un hublot, vestige d’un paquebot victime comme eux de la folle ambition des Anciens. N’osant pas regarder de façon directe, McKay jette un regard fugace à travers la vitre dépolie du hublot. L’image est un peu floue mais parfaitement reconnaissable.
Pris de panique, le terrien se laisse glisser au sol, dos contre la porte. Il retient sa respiration comme si celle-ci pouvait trahir sa présence. Tout doucement il entreprend de se relever et d’avancer, sans jamais se retourner.
-Je savais que c’était une mauvaise idée.
McKay progresse à pas de loup sans se soucier de la direction, pourvu qu’elle l’éloigne de la porte et surtout de l’intrus.
Un léger bruit le fait sursauter. Bien que peu rassuré il jette un œil par dessus son épaule. L’origine du bruit est là, debout, en équilibre parfait sur le mât de misaine d’un vieux brick à peine reconnaissable. Paniqué, McKay sort son colt et tire sans même chercher à atteindre sa cible. Il tire et court en même temps, ne songeant qu’à une seule chose…sauvez sa peau !
Sa course effrénée le conduit devant le Scorpion qui fut son premier refuge. L’idée d’être de nouveau enfermé dans le sous-marin nucléaire ne l’enchante guère, mais il ne voit pas de meilleur abri. D’ailleurs, il n’en voit tout simplement pas d’autre, qu’ils soient meilleurs ou pires. Prenant son courage à deux mains, il escalade la montagne d’acier jusqu’à atteindre le kiosque et l’ouverture laissée béante par le colonel Sheppard. Son ennemi ne semble pas prêt à le laisser s’échapper. Il court vite, trop vite, et l’idée d’être enfermée tétanise McKay. Il hésite, regarde autour de lui. Aucune trace de Sheppard. En revanche son adversaire l’a repéré et s’apprête à monter sur le submersible. McKay tire à deux reprises, espérant, si ce n’est tuer son poursuivant, au moins le retenir assez longtemps pour fermer l’écoutille. Malgré la terreur qui l’envahit lorsqu’il pénètre dans le Scorpion, McKay ne peut retenir un soupir de soulagement une fois l’écoutille hermétiquement close et bloquée de l’intérieur. *
A l’extérieur, l’ennemi s’énerve, tape frénétiquement sur la coque et hurle atrocement. McKay ignore ce qui l’a mis dans un tel état de fureur. Sa nature belliqueuse tout simplement ou le fait que Rodney ait malencontreusement détruit le mécanisme d’alimentation géothermique…peut-être un peu des deux.
Dehors l’ennemi rode.
Dehors, le colonel Sheppard est en quête de son ami.
***
-Voila général Landry.
Elisabeth termine tout juste son rapport au SGC quand surgit derrière elle le major Lorne. Sans attendre que celle-ci lui donne la parole, le soldat attrape sa manche et la tire vers lui.
-Venez, il faut que je vous montre quelque chose.
-Major Lorne ! Je suis avec SGC !
Evan regarde autour de lui, comprenant seulement à ce moment-là, l’insubordination de son geste.
-Heu… désolé madame.
Le docteur Weir reprend sa conversation avec le général Landry, comme si de rien n’était.
-Donc nous pensons qu’ils sont dans la zone communément appelée le triangle des Bermudes. Pensez-vous pouvoir les localiser ?
-Nous verrons cela. Ce que j’aimerais comprendre docteur Weir, c’est pourquoi les Anciens ont créé un tel piège.
-Ce n’était pas vraiment un piège mais plutôt une expérience militaire qu’ils ont négligemment oubliée lorsque la guerre contre les wraiths a éclaté.
-Oublié !!!
-Disons, qu’ils avaient d’autres chats à fouetter si vous me passez cette expression. Ils ont ensuite évacué Atlantis, dans l’urgence. Laissant malheureusement tout en état.
-Bon. Nous allons étudiez cela. Je vous tiens au courant.
-Et pour le lieutenant-colonel Sheppard et le docteur McKay ?
Le général tousse discrètement dans son poing fermé.
-Je vous rappelle quand on a du nouveau. Merci docteur Weir, bon travail.
Le SGC interrompt aussitôt la communication, laissant Elisabeth furieuse.
-Je vous tiens au courant. Bon travail ! Mais pour qui se prennent ces militaires à la fin ?!
-Hum hum !
Une petite toux rappelle Elisabeth à l’ordre. Une petite toux qui lui fait aussitôt penser à celle du général Landry, ce qui n’est pas pour la mettre de bonne humeur. Elle se retourne, prête à découper en rondelles la première personne en sa présence. Et la première personne est…Ronon.
Bon et bien, finalement, elle attendra un peu avant de laisser sa fureur éclater.
-Ronon, que voulez-vous ?
-Evan et moi aimerions vous montrer quelque chose d’intéressant docteur Weir.
-Evan ? Ah oui. De quoi s’agit-il ?
Nous avons envoyez un MALP sous-marin** explorer la porte et les images sont…disons, intéressantes.
-Un MALP sous-marin ? Cela existe ?
-Faut croire. Bon vous venez ?
Elisabeth ne cherche pas à en savoir davantage, mais lorsqu’elle se retrouve nez à nez avec le major Lorne, sa colère contre les militaires se libère subitement.
-Je vous avais dit de ne pas y retourner !
Totalement pris au dépourvu, le major Lorne ne sait plus à quels saints se vouer.
-Oui, madame, mais je n’y suis pas allé directement. On y a envoyé un robot espion légèrement trafiqué.
-Par qui ?
-Par moi.
Une jolie bouille ronde aux yeux bridés fait son apparition derrière le major Lorne. La tête baissée, la jeune scientifique attend la remontrance avec une dignité toute asiatique.
Elisabeth sent sa colère s’envoler. Personne sur Atlantis n’ignore l’affection que porte la jeune femme à Rodney McKay. Personne sauf McKay lui-même, bien évidement.
-Bon, montrez-moi ça.
D’une simple pression sur une touche, Evan déclenche un diaporama d’images montrant la porte. Une première série montre la porte inactive. Une seconde série représente le créneau horaire durant lequel la porte émet son signal. Evan désigne du doigt des voyants lumineux qui n’apparaissaient pas sur les premiers clichés.
-Bon et qu’est-ce que cela a d’extraordinaire. Je sais déjà qu’il y a une activité cyclique de la porte.
-Attendez les photos suivantes. Ceux-ci correspondent également à une phase de repos. J’accélère le défilement. Voilà, c’est là !
Evan désigne du doigt les voyants lumineux.
-Regardez, sur ces photographies, les voyants sont les mêmes. Sur ceux-ci en revanche, il y a une activité nouvelle et enfin…regardez ! Vous voyez, la porte s’est soudainement éteinte.
-La fin du cycle sans doute.
-Non, le MALP est resté sur place et s’est même rapproché. La porte est restée inactive, elle ne fonctionne plus.
Ronon s’approche d’Elisabeth.
-C’est signé McKay.
***
John s’approche doucement du vaisseau. Ce n’est pas la première fois qu’il en voit un de si près. Il a même déjà eu l’occasion d’en piloter un. Tout cela ne lui rappelle d’ailleurs pas de bons souvenirs. D’une main il caresse la mécanique, mais il retire brusquement ses doigts, comme s’il avait reçu une décharge électrique. Le petit vaisseau fonctionne parfaitement. Il ressent les vibrations de l’influx énergétique qui parcoure l’appareil.
La peur s’insinue en lui lorsqu’il prend conscience de ce que cela signifie. Ce vaisseau est là depuis peu et son occupant est forcement encore vivant, errant sous le bouclier à la recherche de nourriture. Le colonel jette un rapide coup d’œil autour de lui. Le silence règne en maître dans la bulle sous-marine. Il aimerait examiner le vaisseau de plus près mais l’absence de bruit et de coup de feu l’inquiète. Maintenant qu’il connaît la nature de l’ennemi, il ne souhaite qu’une chose, retrouver le docteur McKay en vie. Avant de retourner à son exploration, le colonel prend le temps de soigner sa cheville. Son pied est boursouflé par l’œdème. Ce n’est pas excessivement douloureux tant qu’il ne cherche pas à utiliser son articulation et à poser son pied. Malheureusement l’immobilité étant impossible, le colonel se fait une raison. S’il doit souffrir autant tenter de limiter les dégâts. Après avoir fait un pansement compressif sur la plaie suintante, le colonel enlace son pied et sa cheville à l’aide d’une bande auto agrippante. Il ajuste la tension de la bande afin de lui permettre un minimum de mouvement. Cela ne rend pas ce strapping improvisé particulièrement efficace, mais s’il veut courir, il n’a guère d’autre choix.
Quelques mouvements lui apprennent que la douleur est toujours présente mais moindre et surtout moins invalidante. Prêt à repartir, Sheppard prend son arme en main, découvrant à cette occasion la marque laissée par sa dentition. Le colonel sourit, désabusé et fataliste, puis prend une grande inspiration et s’élance. Derrière lui la carcasse du dart disparaît peu à peu.
***
Le wraith s’acharne sur la porte du sous-marin avec toute l’énergie du désespoir. Lorsqu’il a vu la porte s’activer il a compris qu’un autre vaisseau s’était fait capter par l’étrange rayon. Aussitôt il est parti en quête de survivants, potentielle source de vie pour lui. Mais comme d’habitude le faisceau blanc est venu brouiller les règles du jeu, l’obligeant à chercher sa proie au grès des interventions de la machine.
La machine, c’est ainsi qu’il a nommé la sphère d’où émane le rayon. Cela fait presque un an qu’il est prisonnier de ce bouclier. Le souvenir de sa capture est hélas encore bien présent. Il volait avec le reste de son escadrille vers la cité atlante quand un signal a capté son attention. Il a eu le tord de vouloir en connaître l’origine, pensant à un piège caché par les terriens. C’était bien un piège mais les terriens n’en étaient pas à l’origine.
Depuis un an qu’il farfouille dans la bulle d’air posée au fond de l’océan, il a eu plus que le temps nécessaire pour comprendre ce qu’était sa prison. Une expérience des Anciens, son ennemi originel, pour utiliser la technologie de la téléportation. Au vu des différents vaisseaux présents sous la cloche, dont la plupart lui sont inconnus, le wraith a deviné depuis longtemps que la porte d’Atlantis n’est pas la seule trappe donnant accès à l’antre de la machine. Les Anciens voulaient sous doute être certains que leur rayon pourrait atteindre tous les types de vaisseaux. Qui craignaient-ils donc autant ?
La réponse à cette question, comme à bien d’autres encore, est malheureusement restée sans réponse…du moins jusqu’à aujourd’hui.
En voyant le terrien s’approcher de la machine, le wraith avait eu bien du mal à ne pas se jeter sur lui pour s’alimenter. Cependant, il n’était pas à quelques heures près et il voulait savoir si l’homme saurait comment s’extirper de ce piège fatal. Le wraith ayant pour sa part tout essayé. La porte ne s’activait que dans un sens et ne présentait donc aucune planche de salut. Il en était même venu à douter de l’existence d’une solution alors s’il y avait la moindre chance que l’homme sache comment sortir d’ici, il fallait la tenter…
Le wraith avait joué et avait perdu !
Non seulement l’humain n’avait pas su trouver de sortie mais en plus il avait détruit le mécanisme d’alimentation géothermique. Le bouclier allait doucement céder et l’eau les emporter. Finalement c’était bien une sortie, mais pas celle envisagée de prime abord.
***
McKay se laisse mollement aller sur le sol de la salle des commandes. Dehors le bruit des coups devient de plus en plus lointain jusqu’à disparaître. Il n’entend plus que le doux murmure de sa respiration. Apaisé McKay ferme les yeux et reste ainsi un temps qu’il voudrait infini.
Un autre murmure vient lui titiller les oreilles. Un bip régulier. Le scientifique associant systématiquement bip et problème, se relève et part en quête de sa provenance. Ses pas d’abord aisés deviennent doucement lents et difficiles. L’oppression qui l’avait saisi à l’extérieur du Scorpion refait surface dans tout son être phobique. Il regarde autour de lui à la recherche de quelque chose susceptible de le rassurer mais seul la pénombre et la proximité des cadavres l’enveloppent. Soudain il remarque un voyant qui clignote faiblement au-dessus de lui. Portant davantage son attention sur les différents tableaux de commandes, il réalise alors que plusieurs voyants sont allumés et que le bip est en fait multiple. Pris de panique, il commence à courir dans les couloirs du sous-marin. Il passe ainsi un, puis deux sas, sans trop réagir quand soudain quelque chose le frôle. Un frisson le parcoure, lui hérissant chaque centimètre carré de peau. Un murmure raisonne dans l’habitacle du sous-marin. Une parole chuchotée comme un avertissement, une menace. Affolé McKay commence à battre des bras dans tous les sens, chassant les fantômes qui attaquent son esprit. Il crie et gesticule comme un dément, continuant à courir comme si le diable était à ses trousses. Il ferme les écoutilles dans l’espoir de s’isoler mais chaque compartiment a son lot de souffrance et de douleur à expectorer. Plus il avance plus la folie le gagne.
Les yeux exorbités, il regarde les squelettes prendre vie et les fantômes des sous-mariniers danser la gigue. Terrorisé par ses multiples hallucinations le terrien s’effondre au sol. Un petit filet de bave s’échappe de la commissure des ses lèvres. Dans le sous-marin, seul le geignement du scientifique est perceptible. McKay a les yeux ouvert sur un monde qui n’a pour origine que ses phobies et ses démons personnels.
Si le scientifique était lucide, il comprendrait qu’en désactivant la source d’énergie, il a interrompu le champ électromagnétique qui paralysait les appareils au sol. Si McKay n’était pas prisonnier de ses propres terreurs, il réaliserait que les voyants et autres bruits qui naissent doucement sous tout le bouclier sont juste la traduction des énergies résiduelles présentes dans les vaisseaux. Si le scientifique était encore présent dans la tête de McKay, il saurait que le jumper est de nouveau en état de marche. Beaucoup de si et un petit mais… mais Rodney n’est plus que l’ombre de lui-même, loin du scientifique, loin de celui qui porte l’espoir.
***
*Là, j’avoue, j’ignore si on peut bloquer une écoutille de l’intérieur. Personnellement, j’en doute, mais pour les besoins de ma fic, merci de faire semblant d’y croire.
**Le MALP et moi, c’est une longue histoire d’amour. Après le mini-malp (La tombe) voici le malp sous-marin.