Star wars épisode 10: Le Nouvel ordre Jedi

Chapitre 22 : L'équilibre dans la force.

5275 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 13/06/2024 22:31

 Après une bonne nuit de sommeil, Sedu se leva de bonne heure, trouvant au pied de la porte de sa hutte une joli panier de fruit, de confiture et de pain que les nomades avaient laissé en guise de petit déjeuner. Il réveilla Elio pour manger, puis se dirigea vers Coleman qui lui refusa catégoriquement d'ouvrir les yeux. Le jeune Jedi décida de laisser dormir son ami, le connaissant, il a dû passer la nuit en garde surveillant la réserve ou Braum était emprisonné. Il était donc naturel qu'il soit exténuée. Surtout que Coleman avait toujours eu une fâcheuse tendance à surestimer ses capacités physiques.

 Une fois rassasié, Sedu et Elio sortirent de leur maisonnette allant à la rencontre de Meywine qui elle passa la nuit avec la famille du chef Nannok. À mi-chemin, ils trouvèrent l'héritière Brightstar avec Ayna qui se dirigeaient vers eux. À la vue de la petite fille, Elio courra vers elle et les deux commencèrent à jouer ensemble comme s'ils étaient seuls au monde. Ce spectacle tendre donna le sourire à Meywine qui voulait participer à son tour au jeu des enfants, mais qui s'est fait logiquement arrêter par Sedu.

- Tu joueras avec les enfants plus tard Meywine. D'abord, nous devons aller inspecter les astro-droïdes qui sont dans les champs. Lui annonça Sedu.

- Je t'ai devancé, j'ai demandé au chef Nannok de les rassembler pendant que je venais vous chercher. D'ailleurs où est Coleman? Demanda la Jedi.

- Il dort encore, je l'ai laissé, de toute façon les droïdes et la mécanique n'ont jamais été son fort, on peut se passer de lui. Ajouta Sedu.

 - D'accord, on va laisser Elio avec Ayna ici et direction les champs pour nous. Répondit Meywine.

Sedu accepta l'invitation de son amie, avant de partir, il donna à Elio plusieurs conseils assez paternels comme faire attention pendant qu'il courait ou être poli et ne pas embêter les villageois. Il lui indiqua qu'il allait bientôt revenir.

- ça te va bien d'être père, dès qu'on rentrera, tu devrais appeler la sergente Viskra. Vous feriez un joli couple. Se moqua Meywine de Sedu alors qu'ils entamaient leur marche vers les champs.

 - Ha ha, très drôle. Les Grans sont trop passionnés à mon gout. Si ça se passe mal, je ne veux pas me faire courser par une Rangers dans toute la galaxie. Rétorqua Sedu amusé.

- T'inquiète tata Meywine veille. Un bon coup de griffe de la force sur son X-wing et elle te laissera tranquille. Rigola la Jedi.

 - J'aime le fait que tu es prête à risquer un incident diplomatique juste pour me sauver d'une hypothétique petite amie folle. C'est rare de nos jours une telle loyauté. Dit Sedu cachant son sourire.

 Les deux camarades continuèrent leur marche jusqu'à retrouver le chef Nannok dans ses champs verdoyants aux multiples fruits et légumes. Avec d'autres villageois, ils avaient rassemblé tous les droïdes.

 - Voici les Astro droides que nous possédons, comme vous le voyez, ils sont tous en état assez délabré. Je ne sais pas si un d'eux est capable d'envoyer un message. Ça fait maintenant plusieurs siècles qu'ils n'effectuent que des tâches de labeur pour nos récoltes. Annonça le Chef Nannok montrant plusieurs droïdes de classe R d'un ancien temps.

- Si vous le permettez chef, j'aimerais quand même jeter un coup d'œil. Je suis bon Pilote et je m'y connais en maintenance de Droïde, je peux réussir à en réparer un. Affirma Sedu.

Le chef accepta la demande de Sedu. Ce dernier avec Meywine comme assistante commença l'examen des droïdes.

Coleman avait lui de son côté veillé toute la nuit, relisant le journal de Quillan Vox. Sa découverte lui donna l'énergie pour rester debout pendant une semaine s'il le fallait, il était décidé à tout faire pour partir de cette planète avec ses connaissances précieuse.

 Une fois Sedu et Elio réveillaient, il fit semblant de dormir et refusa de participer au petit déjeuner. Dès que les deux quittèrent la hutte, il se précipita à la fenêtre pour les voir disparaître au loin dans le village. Coleman laissa passer plusieurs minutes pour être sûr que Sedu s'était dirigé vers les champs, là où se trouvaient les droïdes. Il sortit le journal et à son tour, il s'aventura dans le village.

Le plan de Coleman était simple, il ne pouvait pas garder le journal, il était certain que Keyanna refuserait de simplement le lui donner. Il avait pensé à le voler avant qu'il ne parte, mais il chassa vite cette idée, hors de question de faire de la peine à la jeune fille qui lui avait gentiment partagé son secret. Mais Keyanna ne savait pas pour les pages scellé avec la force, et Coleman était persuadé qu'elle ne le découvrirait jamais. Donc ce qu'il devait faire était simple. Remplacer les pages scellés par des pages vierges, ainsi la jeune nomade pourrait garder le journal sans qu'elle ne se rende compte que des pages lui manquent.

Alors que le jeune Jedi errait dans le village se demandant où il pouvait trouver du papier, il tomba sur Elio et Ayna en train de jouer. C'était sa chance, interrogé une petite fille serait bien plus facile que de demander à un adulte son aide. Il se rapprocha des enfants et s'agenouilla pour être à leur taille.

- Petite, Ayna c'est ça ? je peux te poser une question. Lui demanda Coleman se forçant à sourire pour paraître inoffensif.

 - Oui, monsieur le Jedi. Lui répondit nonchalament la petite fille.

- Vous avez du papier ici ? L'interrogea Coleman.

 - Oui, nous en avons, on le fabrique nous-mêmes quand vient la saison des prières. Répondit sincèrement Ayna.

 - La saison des prières ? Questionna Elio.

- Oui, à chaque nouvelle année, on prend un bout de papier et on met dessus une prière, un souhait qu'on aimerait que la force exhausse. Puis, on met le petit papier sur une planche en bois et on le jette dans la rivière. Le papier qui survit a la traversée est la prière qui se réalisera. Expliqua la jeune nomade.

- Bien, cool comme tradition. Tu peux me dire où je peux trouver du papier donc ? Continua Coleman pressé.

 - Dans la réserve là où vous avez mis le méchant monsieur. Indiqua Ayna. Mais il faut demander la permission à papa, il n'aime pas quand j'en prends pour m'amuser. Ajouta-t-elle comme une maîtresse d'école concernée par la discipline de ses élèves.

- Bien sûr, je vais de ce pas lui demander. Elio, tu restes sage et tu restes avec Ayna compris ! Ordonna le Jedi.

 Le petit Mirialan avait à peine écouté les indications de Coleman, il était déjà parti courir derrière sa camarade de jeu. Coleman fonça vers la réserve, avec la force, il en ouvrit la serrure rudimentaire et entra. À l'intérieur, il trouva Braum effondré au sol, vidé de toute énergie. Il paraissait s'être fait à l'idée de sa captivité. L'ignorant totalement, le jeune Jedi commença à chercher frénétiquement le butin qu'il s'était donné mission de trouver. Passant d'étagère à étagère les gesticulations de Coleman ravivèrent la curiosité du Nautolan.

- Tu fais quoi ? tu cherches à voler ses pauvres gens. Et bien tel père, tel fils, a ce que je vois. Lança le renégat à Coleman.

Coleman lui l'ignorait complètement, se concentront sur sa recherche.

- Ton père était connu pour être le pire des lâches. Kidnappé des enfants, volé ceux dans le besoin, assassiné dans le dos. À chaque nouvelle de lui, il redoublait de bassesse. Une enflure de première. Repris de plus belle Braum.

- Tu sais, tu prêches un converti. Le gars était un rat et le plus beau jour de ma vie est quand maître Haris a fait rouler sa tête sur le sol. Donc si tu cherches à m'énerver tu devrais changer de stratégie. Rétorqua Coleman fouillant un placard dans lequel il trouva enfin ce qu'il était venu chercher.

 Il sortit le journal sous les yeux de Braum qui ne comprenait rien à la situation. Il détacha soigneusement le ressort du journal, pris les pages scellé par la force et les remplaça par des pages vierges. Certes, les pages étaient bien plus blanches que le reste du cahier, mais il était sûr que Keyanna ne se douterait de rien. Du moins jusqu'à son départ.

 - Allez Bye vermine. Continue de croupir en silence. Dit Coleman d'un air satisfait.

 Il sortit de la réserve, remet la serrure. Et entama une course vers la hutte du chef du village. Avant même qu'il n'y arrive, il croisa Keyanna qu'il 'invita à se mettre à l'ombre des regards.

- Voici ton journal, merci de me l'avoir prêté, c'était très intéressant. Déclara Coleman d'un air reconnaissant.

Keyanna se saisit du journal, elle semblait gênée par les remerciements du jeune homme.

- Dernière chose, y a-t-il un endroit discret près du village où je pourrais m'entraîner avec mon sabre ? Demanda Coleman à l'adolescence

 - Oui, la plaine en dehors du village à l'est. Comme tout le monde est au champ en train d'aider tes amis, tu ne seras pas dérangé. Lui montra Keyanna du doigt le chemin à suivre .

- Merci pour l'info, j'y fonce. Salut. Dit Coleman.

 Alors qu'il s'apprêtait à partir que Keyanna l'arrêta par sa robe. Le cœur du Jedi bâta à cent à l'heure, pensant sa supercherie vite découverte par la jeune fille.

 - Je pourrais te rejoindre après mes corvées pour que tu m'entraînes au sabre. Proposa Keyanna d'une voix si timide que Coleman eu peine à l'entendre.

- Oh oui bien sûr, je te montrerai une technique ou deux Jedi. Répondit le jeune homme soulagé.

Coleman traversa à la hâte le village puis s'engagea dans une montée assez ardue. Il trouva assez facilement la plaine indiquée par Keyanna. Un grand champs verdoyant parsemé de gros rochets comme des tetes de topes qui dépassaient. Un terrain d'exercice parfait pour l'expérience qu'il voulait mener. Il sortit les pages du journal qu'il avait caché dans sa robe Jedi et recommença à les lires du début.

 Quillan Vox voulait se servir d'un environnement hostile pour canaliser le côté obscur. Dans un de ses exercices, il resta torse nue sous le froid et la pluie se concentrant sur le chaos engendrerait par les éléments. Dans une autre passage, il passa les jours d'été à se faire cuire au soleil ardent dans la chaleur le replongeait dans la fournaise de la guerre des batailles au côté de ses camarades mort et de la trahison de ceux qu'il pensait ses frères d'armes.

Quillan Vox décrivait que malgré la colère et la haine, les sentiments qu'il partageait pour sa nouvelle famille, les nomades pieux l'aidait à rester en balance entre le côté obscur et le côté lumineux, mais jamais trop longtemps. Le côté obscur étant un courant déchaîné, il finissait toujours par l'emporter, l'amenant à perdre momentanément la raison. Malheureusement pour Coleman les conditions pour recréer les exercices de Quillan n'étaient pas réunis. Il ne faisait ni trop chaud ni trop froid. Les nuages bien que présent ne faisait que donner de l'ombre au soleil et n'avaient aucune intention de décharger leurs larmes sur la terre. Le jedi resta planter là pendant un bon moment, ne sachant pas quoi faire.

Après une matinée perdu à attendre un changement climatique qui n'arriva jamais, Coleman se concentra de nouveau et se relit à lui-même les indices qu'il avait trouvés jusqu'à maintenant. Quillan avait décrit l'équilibre comme deux torrents de puissances qui se croisaient et se mélangeaient l'un l'autre dans une parfaite harmonie. Jusqu'à à présent, Coleman avait toujours utilisé le cristal kyber de son épée pour conjurer les deux côtés de la force, sa couleur jaunâtre lui indiquait qu’il faisait cohabiter les deux cotés dans le cristal, mais à chaque fois son crystal finissait par éclater. Or Quillan lui utilisait son propre corps comme catalyseur. Au lieu de transférer la puissance dans son épée, il devrait donc l’enchaîner dans son propre cœur. Un exercice plutôt difficile pour Coleman lui qui n'aimait pas se plonger dans des méditation profonde. Depuis son plus jeune âge comme apprenti, Coleman avait toujours excellé dans l'utilisation physique de la force. Booster sa puissance et sa rapidité en la canalisant, il savait le faire et grâce à son talent inné de sabreur cela lui permettait de dominer la plupart de ses adversaires. Mais le côté spirituel de la vie d’un Jedi, cela lui a toujours donné du mal, car ça nécessitait un véritable travail sur soi et une confrontation avec ses sentiments les plus profonds.

Déjà ses instructeurs conscient de son passé, lui conseillaient de ne pas repenser aux événements de son enfance. Au contraire il exhortaient à faire le vide dans son esprit, d’oublier cet vie et de se détacher de tout. Coleman comprenait cela, lui-même avait cette peur de voir en lui-même, il redoutait ce qu'il allait trouver, à trop creuser cela pourrait faire remonter les pires pulsions inscrit dans l’ADN qu’il partageait avec un manieur sombre. Parfois, il se regardait dans le miroir après une de ses crises de colère et il voyait l'image de son père qui le narguait. Plus, il grandissait plus, il lui ressemblait physiquement, et plus il lui ressemblait physiquement plus il avait peur de terminer comme lui. S'il y avait une chose qui le dégoûter c'était de se souvenir qu'il portait en lui les gènes de cet être horrible. Et s'il y avait une chose qui le tétanisé, c'était de se transformer en lui. Mais arrivé à cet instant Coleman n'avait plus le choix, c’était ici et maintenant, la technique qui a permis à Rey de devenir une des Jedi les plus puissantes de l'histoire était à porter de main. C'était le jour tant attendu après des années à être relégué au second plan, enfin, il avait la chance de marquer de son empreinte sa génération et de prouver sa véritable valeur.

Coleman se mit en position de méditation et plaça son sabre loin de lui pour ne pas être tenté de l'utiliser. Si la météo n'allait apporter le chaos dans, il avait besoin alors, il se servira de celui qui était déjà en lui. Le Jedi ferma ses yeux et se plongea profondément dans ses souvenirs esseyant de mélanger bon et mauvais. Il se laissa glisser loin, loin dans sa mémoire. Le premier souvenir qui remonta était un dans, il n'avait jamais partagé avec personne.

C'était le jour où sa mère biologique l'abandonna, il avait quatre ans et observait ses parents se disputer devant lui comme s'il était invisible. De ce qu'il comprit, sa mère avait volé les dernières réserve de Glitterstim pour nourrir son addiction et que si elle ne voulait pas se faire tuer par Jerone, elle devait partir immédiatement en lui laissant leurs fils dans il avait déjà décelé un fort potentiel dans la force. Sans se retourner ni lui adresser le moindre geste d'au revoir sa mère sorti et il ne l'a revu plus jamais. C'était le premier jour de sa vie ou il comprit qu'il allait être destiné au malheur.

 Coleman continua de puiser plus profondément . Cette fois-ci, il se retrouvait à dix ans dans l'arène clandestine de son père, il regardait Sedu qui devait affronter un tauntaun enragé. Jerone fatigué par le manque de talent de Sedu, avait précédemment trafiqué plusieurs combats pour le faire gagner et ainsi augmenter sa côte et pousser les paris vers lui. Après cet assuré qu'il était le favori du combat, il ordonna à un de ses complices de parier sur sa mort afin de décrocher le pactole. Jerone sortirait doublement gagnant, il se débarrassait d'un boulet tout en s'enrichissant au Passage. Coleman était là à assister à l'exécution de son ami par une créature à fourrure grise qui faisait le triple de sa taille avec des griffes capables de déchiqueter l'acier. Encore une fois Jerone allait lui enlever un être cher. Mais l’erreur du manieur sombre résidait dans le fait de sous-estimé son fils, il n'était plus un petit garçon et ayant découvert le plan macabre de son père, il décida de s'interposer.

 Avant le combat, Coleman utilisa un tranquillisant sur le Tauntaum qui mit du temps à faire effet. Ainsi une fois que le combat débuta, Sedu qui n'avait comme arme qu'une lance électrique vu la créature perdre progressivement de sa vitesse et de sa férocité. Le public cru a un tour de la force de la part du petit qui fini par neutraliser la bête. Mais Jerone lui savait qu'il n'avait pas les compétences pour une telle prouesse.

Après le match, le mercenaire fou de rage retrouva son fils et avec la même lance électrique que Sedu utilisa pour gagner son combat , il le tortura pendant des heures jusqu'à lui brûler la peau lui laissant une cicatrice atroce sur le bras. Coleman se souvenait des cris de qu'il poussait, ce n'était pas ressentir la douleur qui lui faisait honte, mais d'avoir avoué son crime à son père alors qu’il s'était promis de ne pas sortir un son de sa bouche.

Toujours en méditation, le Jedi serra le bras la ou la cicatrice se trouvait, il la pressa si fort qu'elle s'ouvrit et commença à saigner. Coleman était submergé de colère, il aurait tellement aimé avoir Jerone en face de lui ici et maintenant.

Il lui aurait montré combien il avait changé, combien il n'était plus cette victime qui s'acharnait sur lui. Alors que la haine remplissait son cœur, c'est un autre souvenir qui prenait place. Cette fois-ci, il avait treize ans, il venait de se faire gronder par un gardien Brightstar qui lui empêchait d'entrer dans un temple ou Meywine s'entraînait avec les aînées de son clan. Coleman insista jusqu'à faire perdre patience le garde qui le bouscula, le faisant tomber par terre. Alors qu'il allait se relever, Dania Brightstar la mère de Meywine sorti de nulle part accompagné de son droïde médicale et passa un savon au garde. Malgré sa mine pâle et sa silhouette svelte, ses cris entre coupé de toux assourdissaient les environs, montrant à tous les passants qui se rassemblaient Coleman le présentant comme son fils qui venait de se faire agresser. Le petit garçon ne pouvait croire ses oreilles, la jeune femme se referait à elle-même comme sa mère demandant au garde de s'excuser pour le mal qu'il lui avait causé. A la vue de se souvenir, la noirceur qui remplissait son cœur commença à changer la laissant place à la tendresse et l’amour ressentit envers cette femme qu’il admirait de tout son ame. De même, de nouveaux souvenirs chez les Brightstar se manifestèrent. Les escapades avec Meywine pour explorer les environs. Les leçons d'histoire de Dania qui lui racontait notamment les prouesses de la grande Rey. Les entraînements avec Haris dans le temple secret de Rey qui l'encourageait et le félicitait le poussant à donner le meilleur de lui.

 Non Coleman n'était pas que le réceptacle de la haine et de la colère laissé par ses géniteurs. Il était aussi le réceptacle d'un vrai amour, celui d'une famille qui l'a choisi. D'une mère adoptive qui combattu la maladie chaque jour pour prendre soins de lui, d'un père adoptif qui brava les interdictions de son clan pour lui apprendre la voie des Jedi. Et d'un frère adoptif qui abandonna la quête de ses origines pour rester à ses côtés. Alors que les enseignements Jedi demandent à étouffer la colère et la frustration. Coleman compris pour la première fois qu'en vérité il y avait des colères saines. Il était l’ensemble de ce qu'il avait vécu, il n'avait pas à les séparer et il pouvait totalement être en fureur devant les sévisse dont il avait été victime petit, tout en tant reconnaissant de la chance d'avoir rencontré la famille Brightstar.

 Il sentit en lui un sentiment étrange, certes, il était en colère, mais cette colère n'était pas destructrice, au contraire elle était protectrice. Sa mission était claire désormais, jamais, il ne pardonnerait ce qu'on lui a fait , jamais, il n'oublierait où il en ferait le deuil comme le réclame le code Jedi. Pardonner ou oublier serait cautionné, cela serait céder au mensonge de se dire que ce n'était pas grave. Non, il allait rester accroché à cette peine, à cette douleur, mais cette peine et cette douleur l'ont aussi amené à croiser des personnes qui lui ont appris la compassion et la noblesse.

 Ainsi Coleman pris la décision de leur faire honneur, que la chance que la force lui a attribuée ne serait pas en vains. Que son avenir sera consacré à aider les autres au nom de la Force.Il ouvrit les yeux, il était assis dans une grotte, l'eau ne faisait que lui toucher les pieds avec des vagues calme et sereine et des goûtes cristallines lui tombant sur les épaules. Coleman en avait conscience, il s'était projeté dans un plan astral à l'intérieur de son esprit, le même décrit par Quillan Vox dans son journal.

Le jeune Jedi était dans un état d'équilibre parfait entre le côté obscur et le côté lumineux de la Force, lui procurant un sentiment de sérénité profonde et de puissance maîtrisée. Pour la première fois, il était en harmonie intérieure rare, où chaque émotion était reconnue et acceptée sans être submergée par elle. La paix et la compassion du côté lumineux se mélangent parfaitement avec la force brute et la détermination du côté obscur, créant une cohésion mentale et spirituelle exceptionnelle. Coleman percevait une clarté de pensée et un discernement qui transcendent les simples concepts de bien et de mal, guidées par une compréhension profonde de la Force dans son entièreté, permettant une connexion intime avec l'univers. Cette union des contraires engendrait chez lui un sentiment d'accomplissement et de plénitude. Le Jedi était fier de lui même, lui qui se pensait trop lâche venait d'affronter ses démons intérieurs et en sortir vainqueur, L'exploit qu'il venait d'accomplir était la preuve que les liens qu'il partageait avec ceux qui l'entoure étaient vrais, sa famille était son encre et cette encre ne cédera pas face à la déferlante des vagues noir. Coleman était plus fort que ce qu'il pensait, plus béni par la force qu'il soupçonné , pour la première fois il se sentit complet.

 Quittant la grotte pour revenir vers son plan physique, le Jedi flottait dans l'air comme accroché par des files, il se déplaçait tel un fantôme avec une rapidité qui le déconcertait lui-même. Ce qui lui aurait coûté une dizaine de secondes pour aller d'un point A a B, il le faisait en demi seconde. Sa blessure s'était cautérisée, grâce à des éclairs lui parcourant tout le corps.

 Après quelques minutes a testé sa rapidité, Coleman décida de passer au test de puissance. Il se concentra sur un des rochers qui flottait toujours en l'air. Il serra la main et un des rocher qui flottait en l’air devin poussière. Curieux de voir les éclairs le parcourir sans la moindre sensation de gêne. Il se souvint des contes de Dania sur la grande Rey qui pouvait utiliser les techniques Sith comme le lancer d'éclair sans se faire dominer par le côté obscur.

 Il décida de faire de même et à sa grande surprise, il réussit à invoqué la foudre dans ses mains et à la projeter en direction d'un deuxième rocher sans aucun mal en le détruisant instantanément. Le déferlement de puissance réjouissait Coleman qui prenait gout à ce nouvel état de transe. Il remarqua son sabre laser par terre et l'invoqua vers lui par la force, il s'en saisit, une idée le traversa l'esprit. Il s'était entraîné comme un forcené pour apprendre la griffe de la force dans le temple caché de Rey, mais à chaque fois qu'il essaya cette technique , il trouvait le résultat pas assez satisfaisant à son gout. Meywine, elle pouvait couper en deux des vaisseaux spatiaux alors que lui sa griffe au mieux pouvait couper un arbre. Il alluma son sabre la lame bleu passa directement changea en doré signe qu'il était en parfait équilibre. Il commença à imprégner sa lame de la force qui en réaction brillât de mille feux, il remarqua que ce n'était pas que le côté lumineux que sa lame se chargeait, mais aussi des éclairs signe que le côté obscur crépitait en elle aussi. Sa lame continuait à se remplir de puissance, elle brillait brille jusqu'à l'aveugler. Une fois prêt à lancer sa griffe de la force, d'un coup le sabre explosa dans les mains de Coleman fondant en pièce, projetant le Jedi par terre.

 Ses paumes étaient en feu, l'explosion du cristal avait aussi griffé le Jedi sur le visage. Alors que ses oreilles sifflaient, il se releva avec mal et entendit un rire narquois se moquer de lui. Coleman reconnu directement ce rire, c'était celui de Jerone. Son père dans cette plaine se tenait devant lui.

 - haha, tu as cru quoi ? qu'un raté comme toi aller réussir. Tu ne vaux rien, c'est pour ça que ta mère t'a laissé. Tu n'es bon à rien. Lança Jerone a son fils.

Le voici le moment tant attendu par Coleman, son tortionnaire de père se tenait devant lui et il n'était plus un petit garçon incapable de se défendre. Sa vengeance était là à porter de main.

Cependant, Coleman n'arrivait pas à bouger, il ressentit son corps pris d'éclair de force qui lui brûlait la peau. La douleur était insupportable, mais résilier, le jeune homme avança vers son ennemie quand une nouvelle voix se fit entendre.

 - La vengeance n'est pas la voie des Jedi. Souviens-toi de qui tu es. Tu es un chevalier, tu as prêté serrement de défendre la paix et la justice.

À la surprise de Coleman son interlocuteur n'était autre que son maître, Haris Brightstar.

- Ne l'écoute pas, tu mérites ta vengeance, laisse-toi aller à elle, elle te conduira vers la vraie puissance. Cria Jerone l'air malfaisant.

- Rappelle-toi mon padawan, le côté obscur n'est qu'une illusion, la seule chose vers lequel il te conduira, c'est la solitude. Riposta Haris d'un air serein et tranquille.

Coleman était déchiré et pas que spirituellement, il sentait littéralement son corps en train de se faire traîner de deux côtés différents comme si chaque main était enchaîné et se faisait trainer par un croiseur céleste. Alors que Haris et Jerone continuaient à l'invité chacun de son côté, il bloqua ses oreilles pour ne plus entendre leurs cris. Il se retrouva de nouveau dans la grotte sauf que cette fois-ci une eau noire qui tombait du plafond inondé le torrent agité l'aspirer vers le bas. Coleman coulait comme si un boulet était accroché à ses jambes, il pouvait gesticuler comme il le voulait, il n'arrivait pas à remonter vers la surface qui s'éloignait de plus en plus de lui.

L'oxygène de plus en plus rare, ses poumons de plus en plus lourds de cette eau noir, l'esprit groggy de Coleman s'en alla vers Meywine. Il revit sa première rencontre avec elle, son sourire qui brillait plus fort que mille soleils, la chaleur de sa main quand elle tenait la sienne et courrait dans les prairies de Mytus, sa suffisance quand il croisa l'épée avec elle et esquivait ses attaques d'une grâce sans pareil. Elle était si belle Meywine et lui si bas, rien de ce qu'il ne faisait rien de ce qu'il était mérité d'être en sa présence.

Alors que le jeune homme sentit son esprit se disloquer sous l'étreinte des deux côtés de la force, Coleman se réveilla la figure sur l'herbe de la plaine, Meywine assise sur lui, maîtrisant ses deux bras avec les siennes, son genou idéalement placer sur le bas de son dos l'empêchant de se relever.


OooooooooooooooooO


Dans un repaire sombre de la galaxie, Darth Nihilus demanda des nouvelles à son serviteur sur l’avancée de la capture d’Elio.

- Maître la flotte Jedi est arrivé dans la bordure extérieure. Nos alliés ont dû partir se replier laissant leurs troupes derrière sur la planète, pour ne pas attirer l'attention sur la planète sur laquelle se trouve l'élu des ténèbres. Répondit Zethus de sa veille d'un centenaire.

- Et la situation au sol ? Demanda le Sith irrité.

- Aucun de changement, après avoir trouvé leur transporteur détruit. La trace des Jedi s'arrête près de pique de montage. Le terrain est très difficile, les glissements de terrain ont déjà coûté cher en vie et en matériels aux syndicats Dravenko et Sornax.

 Sentant la colère de son maître s'accentuer, il ajouta d'une voix pressée.

- Mais ne vous inquiétez pas. Nous avons placé des sondes pour capter toutes communications envers la flotte Jedi. Comme ils n'ont aucun moyen de s'enfuir, s'ils arrivent à appeler leurs vaisseaux dans l'espace pour leur envoyer un nouveau transporteur, on pourra les intercepter en route. Et prendre l'enfant sans que la flotte intervienne.

 Darth Nihilus laissa pousser un soupir de mécontentement comme s'il ne croyait pas dans les compétences de ses sbires.

 - Encore un peu de patience et comme dans les temps anciens, votre gloire baignera cette galaxie dans le sang des traites et mécréants. Affirma le serviteur sûr de lui.

Dans un repaire sombre de la galaxie, l'ultime seigneur noir des Sith se prépare à sa résurrection.

 

Laisser un commentaire ?