Amiral. M

Chapitre 11 : Maîtresse Sith et apprenti pas encore Sith

3466 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a environ 5 ans

Des vandales ont profané le sanctuaire corellien sur Coruscant. Le dôme, dernière demeure des défunts corelliens, a été barbouillé de peinture durant la nuit et des plaques de marbre ont été brisées. À l’intérieur, les diamants sertis dans le dôme, formés à partir du carbone comprimé de Corelliens incinérés, ont été arrachés du plafond. La police traite cette attaque comme des représailles après l’attentat à la bombe hier contre l’hôtel Élite sur la voie aérienne quatre-quatre-six-sept, dont le bilan s’établit à six cent trente-quatre morts et des centaines de blessés. Personne n’a encore revendiqué cette explosion, dont il est confirmé qu’elle a été causée par de la détonite.

                                                                                             — Flash d’info matinal de HNE

 

Il était des endroits sur Coruscant où l’on ne pouvait persuader un droïde taxi aérien de vous emmener, même en lui promettant une année gratuite dans les bains de lubrification d’Industrial Automaton.

Le labyrinthe de sombres ruelles dans le sud de Corusca Circus.

La Voie de l’Audace, à l’endroit où elle traversait Vos Gesal dans les hauteurs d’Uscru.

Le tunnel aérien d’Hazad dans les Monts Manarai.

Et peu ou prou tout le secteur familièrement connu sous le nom des Usines.

Située à deux pas de la Cité Républicaine, avec ses flèches et ses dômes d’inspiration Nouvelle Architecture, ses obélisques aussi acérés qu’une lame qui ressemblaient à des bougies maintes fois allumées puis plongées dans le métal, cette zone industrielle avait connu un fort développement jusqu’à ce que des coûts de production sans cesse croissants ne conduisent à la délocalisation sur d’autres mondes de la production des pièces détachées destinées aux vaisseaux spatiaux, des droïdes ouvriers ou du matériel de construction.

Sur des kilomètres s’étendait le spectacle déprimant d’usines au toit plat et de matériel d’assemblage ; de grues imposantes et d’énormes tours de lancement ; de voies ferroviaires maglev s’étendant à l’infini. L’ensemble du secteur aurait sans doute été rasé si l’on avait pu déterminer avec certitude à qui il appartenait. Les tueurs à gages et les syndicats du crime avaient enterré tant de corps en ces lieux qu’on devait les considérer comme un cimetière, avait-on coutume de dire.

Et pourtant Lumiya, Dame Noire des Sith aimait cet endroit.

Cinq ans après la guerre contre les Yuuzhan Vong, elle avait passé beaucoup de temps dans les Usines pour compléter sa formation Sith, pour cela elle avait pris possession de l’Holocron de Dark Vectivus, une relique que l’Empereur Palpatine en personne n’avait pas réussi à trouver. Lumiya était donc de droit l’héritière de Sidious et donc maîtresse absolue de l’ordre millénaire des Sith.

Lumiya était ancrée dans la tradition de la règle des Deux et dans les enseignements de Dark Vectivus qu'elle avait pu retirer de l'astéroïde lui ayant appartenu. Dans le conflit, elle eut une nouvelle surprise peu après la première bataille de Bilbringi quand sa route croisa celle de la Fosh Vergere, Jedi de l'Ancienne République habitant avec les Yuuzhan Vong. Vergere avait été séduite par la philosophie de l'Ordre Sith qui avait abordé Lumiya. La sombre Dame parvint à la convaincre de se rallier plutôt à elle et à son plan pour régner sur la galaxie. Les deux Sith d'une époque révolue décidèrent de former un nouvel apprenti et elles jetèrent leur dévolu sur le Jedi Jacen Solo. Vergere l’avait capturé et l’avait préparé en lui montrant la voie de la douleur et du sacrifice puisqu’elle donnera plus tard sa vie pour que sa vision et celle de Lumiya puisse se réaliser. Il restait plus qu'à la Sombre Dame de finir le travail. Elle attendit patiemment la fin du conflit et les événements troubles qui succédèrent à la guerre.

Alors que la galaxie se retrouvait en paix, un nouveau trouble politique surgit au sein de l'Alliance Galactique : la possible sécession du Système Corellien avec le gouvernement. Lumiya y vit une aubaine pour resurgir sur le devant de la scène et ramener les Sith à la tête de la galaxie. Mais pour cela il lui fallait récupérer le puissant Jacen Solo dont la formation Sith avait déjà été entamée lors de sa détention par Vergere. Il ne lui restait plus qu'à créer un climat politique encore plus instable, et à attirer Jacen jusqu'à elle.

Lumiya commença par étendre sa toile et piéger l'amiral de l'Alliance Galactique Matric Klauskin, en lui faisant apparaître un spectre de sa femme défunte pour lui suggérer quelques plans. Ce fut ainsi que lors de l'opération Manège visant à détruire Centerpoint, Klauskin se rabattit finalement sur la conquête réussie de Tralus, l'une des planètes du système Corellien. Ainsi, Lumiya put passer à la seconde phase de son plan. En effet, des négociations entre la ministre corellienne Aidel Saxan et l'amiral Pellaeon de l'Alliance devaient se dérouler à la station Toriaz afin de régler diplomatiquement ce conflit, ce qui permettrait à Lumiya de frapper encore plus fort.

Pour atteindre les dirigeants, il lui fallait avoir un accès à la station, et des troupes. Elle recruta des hommes sur le point de mourir et qui n'avaient plus rien à perdre. Elle se servit de persuasion de Force pour se faire passer pour une représentante kuati auprès de Tawaler, le responsable de la sécurité de la station. Sous la manipulation, ce dernier crut avoir été choisi par une héritière de Kuat, et le soir des négociations, il ouvrit à Lumiya et au commando d'élite qu'elle avait monté. Elle persuada ensuite Tawaler de se rendre dans le sas et de le dépressuriser. Après avoir éliminé son complice, elle laissa un jeu de pompons contenant une prophétie Sith, afin que Jacen Solo puisse remonter sa piste.

Le raid qu'elle avait envoyé sur la station Toriaz avait permis d'éliminer Aidel Saxan, ce qui allait impliquer l'élection d'un nouveau dirigeant, qui se montrerait probablement vindicatif face à l'Alliance Galactique. En attendant, elle se rendit sur Lorrd, le meilleur endroit pour traduire les pompons et attendit l'arrivée de Jacen. Quand le Jedi arriva avec Ben Skywalker, son apprenti, elle contrôla l'esprit de plusieurs personnes dans leur sommeil afin de créer des troubles sur la ville et tester ainsi son futur apprenti. Satisfaite, elle se rendit aux autorités locales, et fut interrogée par les Jedi Nelani Dinn et Jacen.

Après avoir avoué qu'elle était en partie responsable des perturbations qui ont eu lieu, ainsi que sa présence sur la Station Toriaz, Lumiya avoua chercher l'attention de Jacen, et le convainquit à la suivre chez elle, seule condition pour qu'elle accepte de coopérer. Les trois Jedi la suivirent jusqu'à son astéroïde. Là, elle avoua l'identité de son véritable propriétaire, et que le Côté Obscur était présent au plus profond de l'astéroïde, et qu'elle l'étudiait également sans aucune avidité. Les trois Jedi la suivirent dans un chariot menant aux profondeurs. Pendant le trajet, elle utilisa la Force pour en faire sortir Ben et Nelani, afin d'être seul avec le jeune Solo.

Une fois arrivée à destination, elle utilisa ses pouvoirs pour faire apparaître des spectres de force luttant contre chacun des Jedi, prenant soin de les relier à des êtres vivants dans la galaxie, dont Luke et Mara Jade Skywalker, pour leurs spectres respectifs. Ceci était un nouveau test pour Jacen qui s'en sortit. Elle mit fin aux spectres et entraîna Jacen jusqu'à la demeure de Dark Vectivus. Elle lui révéla alors sa véritable identité, et son histoire. Elle acquiesça quand Jacen comprit qu'elle le voulait comme apprenti, et lui fit la confidence que Vergere avait déjà fait de même.

Nelani s'immisça dans la discussion et voulut arrêter Lumiya. Quand l'attaque vint, elle se défendit et finit par se rendre, avec l'espoir que Jacen ferait le bon choix. Ce dernier, après avoir regardé les futurs dans la Force, se rangea du côté de la dame des Sith et tua Nelani. Quand il ramena Ben chez lui, il fit un faux rapport et nota que l'astéroïde fut détruit. Ainsi Lumiya venait de gagner sur tous les tableaux. Le conflit galactique allait éclater, et Jacen venait de se ranger à son enseignement.

Lumiya n’avait pas eu à perdre de précieuses heures à enseigner à Jacen l’art du sabre laser, ni à le débarrasser de mauvaises habitudes nées d’une vie entière passée au Temple Jedi avec son oncle Luke – Jacen s’en était lui-même chargé depuis bien longtemps. Au lieu de quoi, Lumiya avait pu directement concentrer son enseignement sur ce qui permettait d’accéder à la puissance du côté obscur – lui en donnant un avant-goût qui s’était avéré des plus enivrants. Assez pour convaincre Jacen que la seule option qui lui restait était de tourner le dos aux Jedi, mais aussi à sa famille ; voire que sa vie entière n’avait été qu’une préparation à l’enseignement des Sith.

Jacen Solo avait compris que l’élitisme et la corruption de l’Alliance Galactique finiraient par conduire les diverses espèces de la galaxie vers une sécession. La galaxie ne pourrait être sauvée d’elle-même que si on lui imposait l’ordre.

Et Luke Skywalker qui ne s’en rendait pas compte.

Aveugle à sa propre chute, au début de sa fin.

L’imbécile…

Un léger bruit de pas incita Lumiya à se retourner. Une silhouette s’approchait de lui depuis l’autre côté de l’espace d’appontage. Revêtu de l’armure de la Garde de l’Alliance, il ressemblait de plus en plus à son grand père, son ancien maître Dark Vador.

— Bienvenu maître Solo, lui dit Lumiya une fois qu’il se fut rapproché.

— Je suis venu aussi vite que j’ai pu.

Il tendit un classeur vers Lumiya :

« J’ai analysé les capacités militaires actuelles de Corellia et des mondes les plus susceptibles de la soutenir. »

— Il est des sujets dont nous devons discuter de vive voix. Annonça la Sith.

Jacen hocha la tête.

— Eh bien, discutons-en.

Ils marchèrent en silence jusqu’à un balcon donnant sur la désolation des Usines. Au loin, les tours du District Sénatorial disparaissaient dans les nuages.

— J’imagine que la manière dont Thrackan Sal-Solo est mort ne faisait pas partie de nos plans, finit par dire Lumiya.

— Malheureusement pas. Il faut dire que mon père ne fait pas les choses à moitié, mais son remplaçant n’est pas moins pire, tout se passe comme je l’ai prévu.

— Prenez garde Jacen, l’admonesta Lumiya. Les imprévus sont fatals même pour des personnes comme nous, de source sûre j’ai appris que vous comptiez voler le garde-manger des Vestiges Impériaux !

— Tôt ou tard, il va falloir que je débusque vos espions, dit Jacen en poussant un soupir.

— Pourquoi les Vestiges ?

— Disons qu’ils ne sont pas assez forts pour me résister, et puis l’Alliance a besoin de ressources et le système de Praxlis nous offre un bon réservoir pour remplir les caisses de l’état qui se vident de jour en jour.

— Et j’imagine que votre plan est parfait !

Jacen perçut le sarcasme et fronça les sourcilles.

— L’avez-vous examiné ?

— Nul besoin de stratégie pour comprendre votre plan en détail, je vous recommande de remplacer votre officier de renseignement, car il y a du nouveau sur Praxlis.

Jacen renifla avec dédain.

— Greejatus n’est qu’un imbécile, mon plan est parfait pour…

— Ce n’est plus Greejatus qui commande mais un autre, le coupa Lumiya froidement.

La dame Sith pouvait jusque-là compter sur les doigts d’une seule main les occasions où elle avait vu Jacen Solo en colère.

Sa deuxième main allait désormais lui être nécessaire.

— Je vois. Finit-il par dire d’une voix affreusement calme.

— J'ai le sentiment, reprit Lumiya au bout d'un moment, qu'il y a eu du laisser-aller chez vous, colonel Solo. Il y a toujours un élément de risque dans une opération secrète, mais vous avez investi trop de temps dans celle-ci, et l'opération Mynock est trop importante pour jouer aux devinettes ou lancer des manœuvres qu'un seul élément imprévu peut faire avorter.

— Qui est cet élément imprévu ? demanda Jacen imperturbable.

— Un capitaine du nom de Meinhard Musel, répondit la Sith avec gravité

— Jamais entendu parler !

— On le surnomme le Commandant Fantôme, ajouta Lumiya en le regardant avec ses yeux dorés.

— Le quoi ? s’écria Jacen étonné.

— Un jeune officier très prometteur, il parait qu’il a réussi à descendre d’une bordée un vaisseau amiral l’or d’un exercice. Un vrai exploit !

Elle lui tendit une datapuce et ajouta sans faire attention au visage de son apprenti qui perdit de sa superbe :

— Ce que vous tenez là, ce sont quatorze protestations officielles émanant de l'ambassadeur de l’Alliance Galactique sur Praxlis, six du consul de Corellia, seize de divers cartels marchands aussi bien impériaux qu'étrangers, et les déclarations sous serment de neuf capitaines de cargos marchands Corelliens qui se disent victimes de harcèlement et de fouille illégale de leur vaisseau. J'ai également avec moi, ajoute-t-elle d'un ton presque indifférent, cinq déclarations similaires de la part de capitaines non indépendants et trois plaintes pour "menaces injustifiées d'emploi d'armes meurtrières" proférées par des officiers de la Flotte Impériales.

— On n'y peut rien et ce n'est la faute de personne, ni ici ni sur le terrain, dit Jacen en endossant le rôle de celui qui défend ses subordonnés plutôt que lui-même. Et l’élément imprévu" dont vous parlez était en effet totalement imprévisible et nul ne l'avait vu venir, ni ici ni à Coruscant. Il était impossible de le voir venir, parce qu'il n'y avait aucun moyen d'imaginer, au bout de tant d'années, qu'on assignerait quelqu'un comme ce Commandant Fantôme au poste de Praxlis.

— Jacen, dit Lumiya en poussant un soupire, n’oubliez pas que la force est avec nous, mais qu’elle n’est d’aucun secours lorsqu’il s’agit de manipuler les évènements à grandes échelle. Sidious lui-même n’avait pas ce pouvoir.

— Alors que dois-je faire ? dit-il irrité.

— Continuez l’opération comme prévu, et évitez d’attirer l’attention des Jedi, et surtout de votre oncle. Moi de mon côté je vais essayer d’en savoir un peu plus sur ce commandant Musel. Son dossier n'est pas aussi complet que je le souhaiterais. Comme vous le savez peut-être, les Renseignements Impériaux effectuent rarement des recherches de fond sur les officiers qui ne figurent pas encore sur la liste d’avancement, à moins qu'ils ne soient issus d'une famille particulièrement en vue. Mais le peu que je sais indique qu'il est d'une tout autre catégorie qu'un crétin d'aristo comme Greejatus. Et, tout bien considéré, je dois admettre que Musel n'est pas du tout le genre d'officier qu'on aurait pu s'attendre à voir ce lourdaud de Kaine assigner à son petit enfer privé.

Elle se tut un moment, puis ajouta d’une voix sévère :

« Néanmoins, Jacen, je ne puis m'empêcher d'arriver à la conclusion que vous avez pris la question de la sécurité trop à la légère. Depuis le début, vous semblez vous être reposé, non pas sur vos précautions, mais sur la seule inefficacité de la Flotte Impériale. J'en conviens (elle fit un petit geste de la main), cette inefficacité entrait pour partie dans notre plan d'origine, mais votre tort a été de compter sur sa pérennité. Il paraît évident qu'il fallait radicalement réévaluer vos dispositions dès que Musel a commencé à donner des coups de pied dans la fourmilière.  

Ces paroles le firent réagir. Elle vit une lueur s’allumer dans ses yeux mais sans le moindre tressaillement des muscles de son visage. Il y avait toujours quelque chose dans son regard lorsqu’il était pris de court. Elle n’aurait pas su le décrire en détail, c’était comme une brève étincelle. Mais, quoi que cela puisse être, elle le voyait à présent.

— Dans tous les cas, dit-il avec dédain. L’Opération continuera avec de nouvelles données, je m’en assurerai moi-même. Et ce… Commandant Musel n’y verra que du feu.

— Je l’espère pour vous Jacen, dit Lumiya peu convaincue.

Il se retira en faisant virevolter sa cape noire, laissant la Dame Sith seule avec ses pensées.

Pauvre Jacen Solo, pensa Lumiya. Pauvre petit garçon pathétique…  

Il ignorait donc que Musel n’était pas quelqu’un qu’on pouvait tromper longtemps. Comment le savait-elle ? La force lui envoyait des ondes depuis l’avenir, quelque part elle sentait que son apprenti et cet officier impérial allaient jouer un rôle à l’échelle universelle. Bien sûr elle ignorait comment, ni aussi quand, mais Meinhard Musel allait devenir la Némésis de Jacen, cela ne lui fera que du bien. Un rival qui le poussera dans ses derniers retranchements.

Bien sûr Jacen s’était révélé être un élève modèle. Nul besoin avec lui de cajoleries pour libérer sa colère, sa rage, contrairement à ce que Lumiya avait dû s’abaisser à faire lors de l’entraînement de ses soi-disant disciples. Vergere avait fait en sorte que le garçon ne soit que rage et colère. Et au vu de ses talents de guerrier, rares seraient les Jedi – pour peu qu’il en existât – capables de le vaincre. Parfois, lors des cours pratiques qu’il lui avait prodigués, Lumiya elle-même avait été poussée dans ses derniers retranchements.

Gardant pour elle, bien entendu, certains de ses secrets.

Au cas où.

Une succession de mentors léguant leur science du côté obscur à leurs disciples. Rarement plus de deux par génération depuis l’époque de Darth Bane, Maître et apprenti s’étaient employés à exploiter la puissance qui affluait du côté obscur, saisissant chaque chance qui se présentait à eux de faire croître l’obscurité. En facilitant la guerre, le meurtre, la corruption, l’injustice et l’avarice chaque fois que possible, partout où ça l’était.

De telles manipulations se trouvaient au cœur de ce que la Sith signifiait – si d’aventure rapprocher les mots Sith et cœur avait un sens quelconque. L’essence du côté obscur résidait dans la volonté de faire usage de tous les moyens possibles pour arriver à ses fins – ce qui, dans le cas de Darth Sidious, impliquait de mettre une galaxie entière sous le joug d’un unique et brillant esprit.

Mais bien sûr, il y avait des imprévus, qui parfois se révélaient fatales. Jacen voulait prouver que rien ne lui échappait, qu’il était plus intelligent que les autres, et refusait de reconnaître une menace qui risquait de lui nuire. Un sang chaud Corellien qu’il devait transformer en glace, il devra l’apprendre en se mesurant au commandant Musel. Sans intervenir, histoire d’apprendre un peu l’humilité.


Laisser un commentaire ?