Ghostbusters Underneath
Chapitre 7
You can't touch this
Break it down
Stop! Hammer time!
New York, Manhattan , sous-sol du Bellevue Hospital
3 juillet 1990, a l’aube.
Venkman aurait donné n’importe quoi contre quelques heures de sommeil. Depuis la veille il portait toujours son uniforme, sa propre odeur le gênait, ses joues commençaient à rapper, et il n’avait avalé qu’un paquet de biscuit et une compote de pomme volés sur le chariot d’une infirmière. Les couloirs étaient labyrinthique et les néons faiblard. Spengler et lui avait fait un détour par le parking et la Cadillac afin de s’équiper. Les packs étaient suffisamment chargés, les pièges prêts à servir et les talkiewalkies ne semblaient pas gênés par les épais murs de béton. Pete pressa le bouton et approcha sa radio de ses lèvres:
« -Egon… Je peux savoir après quoi on crapahute ? »
L’appareil émis un petit grésillement, puis diffusa le ton sérieux de son ami:
« -L’un des gardiens a parlé d’une paire de jambes sous une jupe…
-Mais il fallait me le dire tout de suite!
-Une paire de jambes masculine. »
Venkman soupira, pressa à nouveau sur son Motorola et ne prononça qu’un « Ho » déçu. Tout fatigué qu’il était, Peter restai prudent, ralentissant à chaque tournant et croisement, gardant sa radio allumé a la ceinture et son canon a proton allumé entre les mains.
« -Penses à utiliser le PKE, grésilla Egon a la ceinture.
-Mais bien sûr, aucun problème. » Ironisa Venkman dans le vide d’une voix bouffonnante.
Ses pas résonnant sur les petits carreaux rouges, Peter vérifiait chaque bureau et chaque pièce. Il avait pris l’aile nord/ouest, et avait l’impression de ne plus s’y retrouver. Au détour d’un couloir il était là, à quelques mètres, flottant au-dessus du sol se trouvait une silhouette massive et pâle couverte d’un drap blanc sur les épaules. Le fantôme avait le visage fatigué, les yeux creux et une haute brosse blonde. Il avait également deux longs bras musclés, mais pas de jambes. Le spectre n’avait pas encore vu Venkman, qui d’une main décrocha son talkiewalkie :
« -Spengler, chuchota t’il. Je l’ai en visu’… T’avais pas dit qu’il n’y avait que des jambes ? »
La réponse ne se fit pas attendre, Egon hurlait dans son appareil :
« -Mais où est tu passais Venkman ! Je lui cours après!
-T’as définitivement pété les plombs mon vieux, taquina Peter. Il est devant moi. »
L’échange radio ne passa pas inaperçu : Le demi revenant se lança en direction du Ghostbuster en hurlant:
« -Où sont-elles ?! Où sont-elles ?! »
Peter repris le manche du canon sans lâcher la radio, et envoya un tir de proton en direction de la créature. Le choc fut brutal, sans pour autant capturer la cible. Le fantôme virevolta sur lui-même comme une toupie et, tout en y laissant une trainé de slime blanc, frappa le plafond. Il lança un regard mauvais à son agresseur et disparu au travers un mur, non loin d’une double porte battante que Pete s’empressa d’ouvrir. Un petit amphithéâtre s’étalait devant le chasseur fatigué : quelques rangé de places assisse descendaient vers un énorme tableau noir sur lequel un dessin de system respiratoire était à moitié effacé. Sous le haut plafond, la moitié de spectre tournait autour d’un gros luminaire métallique.
« -Je suis dans une espece d’amphi’, fit Venkman à voix basse dans son Motorola. Toujours dans l’aile nord/ouest. Si tu réponds, tu ne hurles pas. »
Il n’avait relâché le bouton de sa radio, que la porte se situant sur la droite de l’estrade s’ouvrit violement, Egon venait de faire irruption. Il ne remarqua que son collègue, un peu plus haut. Le pauvre savant avait l’air hébété par la course qu’on venait de lui infliger :
« -Venkman ? Mais comment es-tu arrivé ici ?
-Par la porte, » répondit nonchalamment ce dernier en pointant vaguement du pouce derrière lui.
« -Où sont-elles ?! » Hurla de nouveau le spectre en se rendant compte qu’il n’était plus seul.
« -Il parle de ses jambes ! Hurla Egon à l’attention de son collègue.
-J’avais compris ! »
Sans se concerter, les deux hommes envoyèrent chacun un flux de proton qui piégea aussitôt l’esprit qui hurlait toujours :
« -Où sont-elles ?! »
Egon se rapprocha un peu, sans relâcher le flux de proton, de façon à pouvoir lancer le piège avec plus de précision. Avec un bruit humide et visqueux, la paire de jambes passèrent au travers le tableau vert, comme prisent de panique. A la vue de sa partie manquante, l’esprit de Jeff eu un regain de fougue et s’extirpa de l’entrave d’énergie, pour filer en direction de ses membres inférieurs.
« -Prend le bas, je prends le haut, » ordonna Venkman a gorge déployé.
Les deux parties furent rapidement prisent au pièges des éclairs oranges et bleus des puissants canon. Le corps séparai fut remis en ligne en dessus des petites trappes métallique jaunes et noirs du pièges, et Egon actionna l’énorme bouton de la commande. Les deux parties de Jeff étaient de nouveau réunit.
O
New York, Manhattan , service des urgences du Bellevue Hospital
3 juillet 1990, matin.
Assis dans l’entrée du service des urgences, Winston attendait depuis quelques heures que Giselle sorte enfin de la petite salle d’osculation. « Ils avaient largement eu le temps de lui faire trois points de suture. » Pensa-t’il, à bout de patience. Il avait même pu fermer les yeux, et dormir un peu. La porte automatique de l’accueil s’ouvrit dans un souffle et laissa passait une vieille dame rondouillette passablement énervé qui fila jusqu’au comptoir et déversa sa colère sur le pauvre jeune homme de la réception :
« -Jeune homme ! Je ne veux pas savoir combien de personne attendent, je ne veux pas savoir combien de temps un médecin va mettre à venir me recoudre, mais va falloir faire vite !
-Excusez-moi Madame, bredouilla le pauvre persécuté. Mais qu’elle est votre urgence ?
-Mon urgences elle est là : » Elle montra sa main droite ensanglantée au milieu de laquelle se trouvait un trou béant. Elle jeta au travers la plaie un œil noir au pauvre jeune homme. Il lui demanda, tout en essayant de garder son sang-froid :
« -Mais qui vous a fait ça ?
-Mon mari ! D’un coup de fusil !
-Mais, avez-vous prévenu la police ? S’inquiéta le réceptionniste d’une voie tremblante.
-Je ne vais certainement pas appeler les flics, jeune homme !
-Pou…Pourquoi ? »
La furie monta encore d’une octave :
« -Parce que mon mari, j’l’ai dessoudé il y a deux ans ! A la mort aux rats ! »
Winston n’eut pas le temps de réagir qu’une civière cadrée par deux ambulanciers passèrent à leur tour les portes automatiques. Sans attendre le plus maigre des deux résuma la situation d’un ton vif :
« -Homme caucasien, la trentaine, sévères lacération à l’épaule et au bras gauche. Perte de sang importante. Possible infection des plaies»
Le jeune réceptionniste avait délaissé la vieille énervée de l’accueil et ouvrit le passage aux urgentistes :
« -Que lui est-il arrivé ?
-Tu me croiras jamais : il a été mordu par une poubelle pas loin de Waterside! Les flics sont encore en train d’essayer de la maitriser ! »
Giselle sorti finalement à ce moment-là. Elle portait toujours la chemise de Winston, et tenta de cacher sa fatigue à son ami d’un sourire :
« -Je vais devoir m’habituer aux maillots une pièce. Tu attends depuis longtemps ? »
Sans répondre Zeddemore se leva et lui pris délicatement le bras :
« -Viens, on retourne voir les gars. Il se prépare un truc qui ne me plait pas. »
O
New York, Manhattan , Bellevue Hospital, chambre de Ray
3 juillet 1990, matin.
Peter n’avait pu fermer les yeux qu’une petite demi-heure. Winston et Giselle le réveillèrent en entrant précipitamment dans la chambre. Les évènements dont son collègue avait été témoin ne rassurent pas Spengler :
« -C’est bien ce que je craignais. Deux individus étaient largement suffisants.
-Le slime, ou l’entité a accumulé assez d’énergie tu penses ? Demanda Ray après avoir avalé une bouché de pain au lait.
-Hey ! Où t’as eu ça toi ? »
Venkman sauta de sa chaise à la vue du plateau du malade et se laissa retomber sur le lit, chipant au passage une des viennoiseries industrielle. Les ressort du matelas firent faire douloureux un bond a Ray :
« -Hey! Doucement bon sang.
-J’ai faim! » Se défendit Peter la bouche pleine.
Winston perdit patience:
«-Hey! Hey! Les mecs! Vous voulez dire quoi par “assez d’énergie”?
-Si les forces psychiques se retrouvent boostées, commença Stantz en se frottant la nuque, c’est que le slime est en effervescence. Le plan pour siphonner Peck et Janosh à fonctionner, et l’entité passe à la phase deux. »
Giselle était silencieuse, les évènements semblaient devancer les chasseurs de fantômes. Une seule chose était certaine, le temps allez jouer contre aux. Egon cacha son inquiétude derrière la rigueur de l’organisation :
« -Il faut impérativement localiser Peck et Janosh. Winston, tu vas te rendre chez Peck. L’esprit qui hante son domicile doit toujours y être, si il peut parler tu auras peut être des informations. Pete et moi, on file au dock récupérer les deux packs a proton. On va très certainement devoir retourner à la Station Van Horne. »
Ray fit commença à se lever :
« -Je vais à la librairie. Je dois bien avoir un bouquin…
-Non, non. » Fit calment Egon d’un geste de la main. « Je suis navré mais tu n’es pas en état. Mais si tu veux nous rendre service, appel la mairie et essai d’avoir le maire Mulligan. Il va falloir le prévenir que feu d’artifice du 4 Juillet devra être reportée à une date ultérieure. »
Ray se réinstalla sous les draps. Ça lui déplaisait de l’admettre, mais Egon avait raison. Malgré cela il échafaudait déjà un plan derrière yeux marron préoccupés.
« -Je peux m’occuper de la mairie, proposa Giselle. Je vais devoir leur annoncé que j’ai perdu Walter.
-‘On’ a perdu Walter, rectifia Winston. Je t’accompagne, et tu me donneras l’adresse de son logement. »
Venkman se leva d’un bond, requinqué par son petit déjeuné à la sauvette :
« -Ok, deux équipes ! Je pars avec Egon, Winston avec Miss McNeal. » Il adressa un regard compatissant a Stantz : « Toi mon vieux tu te reposes! Good Morning America vient de commencer et surtout n’embête pas ces pauvres infirmières, ok ? Ça, c’est mon boulot !»
Une fois dans le couloir, les deux duos s’éloignèrent d’un pas décidé. Pete donna un coup de coude à Spengler :
« -Tu sais que notre Raymond va pas rester là sans rien faire?
-Ce n’est qu’un avis médical. Personne ne l’oblige à suivre mon diagnostique… »