The drugs don't work

Chapitre 8 : Epilogue : Elévation

Chapitre final

3617 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a 7 jours

Epilogue – Elévation [1]


… du moins il le serait si Dieu n’était autre chose qu’une invention ridicule conçue dans le seul but que l’idiot de la famille puisse faire carrière. [2]

L’inspecteur Lestrade ne put s’empêcher de sourire.

Un sourire un peu triste.

Assister au mariage de John et de Mary n’était clairement pas l’idée du siècle pour lui remonter le moral. Son propre mariage n’avait pas été une réussite, songea-t-il en portant machinalement la main droite à l’endroit où s’était trouvée – il y avait de cela une éternité – son alliance. Mais il appréciait beaucoup les mariés. Et aussi, quoique peut-être pas en cet instant précis, le témoin.

De fait, il avait eu raison de redouter le moment où Sherlock allait devoir prononcer un discours. Il était en train de se demander comment sortir le détective du pétrin dans lequel il s’était lui-même fourré, ayant réussi à insulter, à des degrés variés, à peu près tous les invités présents en moins de deux minutes, lorsque ledit détective fit une chose absolument incroyable.

Ce que j’essaye de démontrer, c’est que je suis sans doute le plus… comment dire ? le plus déplaisant, le plus grossier, le plus ignorant et surtout le plus odieux des connards sur lequel quelqu’un pourrait avoir la malchance de tomber.

Comment Sherlock Holmes, « sociopathe de haut niveau », pouvait-il se dénigrer ainsi ? En public, qui plus est ?

Lestrade se laissa entraîner par le flot des souvenirs. Il revoyait ce jeune homme, allongé par terre sous la pluie, ce jeune homme bien trop mince, qu’il avait chargé sur son épaule comme un sac de linge sale, sachant que les minutes, peut-être même les secondes, lui étaient comptées.

Près de dix ans auparavant, il avait laissé sa vie professionnelle prendre une direction totalement inattendue, en rendant visite à un junkie qu’il avait sauvé, par un brumeux matin de novembre. Il aurait pu s’en détourner le jour même, refuser la carte de visite que Mycroft Holmes lui avait tendue, quitter cette cafétéria sans un regard en arrière – il aurait pu, mais il avait choisi de donner une chance à ces deux inadaptés sociaux qu’étaient les frères Holmes, et c’était à des dizaines de victimes sauvées par Sherlock qu’il avait finalement rendu un fier service, sans qu’aucun d’entre eux ne le sache jamais. Après le premier cas brillamment résolu, Greg avait su qu’il serait ligoté à ce type étrange, parce qu’il avait fait le serment de protéger ses concitoyens de toutes les façons possibles, et que parfois, aussi dément que cela puisse paraître, Sherlock était l’unique moyen qui lui restait pour sauver une vie. Alors, il ravalait sa fierté et lui passait un coup de fil.

Dans les premiers temps, Mycroft l’avait appelé régulièrement pour lui soumettre certains cas, que l’ancien sergent récemment promu inspecteur (il s’était toujours demandé si l’aîné des Holmes avait été pour quelque chose à cette nomination un peu trop rapide) s’était empressé de refiler au petit frère. Tout le monde y trouvait son compte, ou presque. Ces années, les années « d’avant John », avaient été épiques, et mille fois Lestrade avait pensé renoncer, faire demi-tour, refuser de travailler de nouveau avec ce type incapable d’empathie comme de reconnaissance, dépourvu de décence comme d’instinct de préservation, qui semblait incapable de choisir entre devenir un brillant détective capable des prouesses mentales les plus extraordinaires et rester un junkie tout juste bon à vomir sur le pas de la porte de l’inspecteur, voire au beau milieu d’une scène de crime (ce qui était arrivé un peu trop souvent au goût de Lestrade).

Et pourtant, à chaque fois, après s’être juré qu’il ne le ferait plus, cette fois, la coupe était pleine, merci bien, il le rappelait. Parce qu’il trouvait stupide de ne pas profiter des incroyables talents de Sherlock. Parce qu’il savait très bien ce qui risquait de se passer si le jeune homme se retrouvait sans « travail ». Peut-être, aussi, parce qu’il s’était pris d’affection pour lui malgré son incapacité à s’intégrer totalement au monde.

Et, aussi, il fallait bien l’admettre, les quelques fois où Sherlock était allé trop loin, parce que Mycroft l’avait supplié.

Supplié n’était peut-être pas le terme exact, mais jamais il n’avait ordonné, comme il aurait très bien pu le faire. Lorsque Lestrade avait enfin compris qui était réellement l’aîné des Holmes, il s’était senti très petit et très mal à l’aise : il avait traité le principal responsable du MI6, le cerveau anonyme des services de renseignements britanniques, de connard. Bien sûr, il le méritait, c’était la fois où Mycroft l’avait réveillé et tiré du lit à trois heures du matin, après deux jours d’une enquête épuisante qui ne lui avait pas laissé un instant de répit… Mais tout de même, il restait, et de très loin, son supérieur.

Cela dit, Mycroft ne s’en était pas offusqué. Il avait même eu l’air de trouver plutôt amusant d’entendre cette apposition, si souvent associée à Sherlock, accolée à son propre nom.

Mycroft Holmes restait un mystère total pour l’inspecteur. A chaque fois que Lestrade l’avait appelé pour le prévenir d’un danger imminent concernant son frère – ce qui était arrivé un nombre significatif de fois, Sherlock ayant le chic pour se fourrer dans des situations impossibles, avec des criminels comme avec des dealers –, Mycroft avait répondu immédiatement, comme s’il possédait une ligne personnelle allumée vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dont il avait été l’unique contact enregistré jusqu’à l’arrivée de John. Puis il agissait dans le quart d’heure suivant, traitait le problème avec une efficacité déconcertante et remerciait poliment l’inspecteur avant de retourner vers les hautes sphères du pouvoir, sans avoir jamais, ne serait-ce qu’une seule fois, laissé paraître devant lui les sentiments qu’il ne pouvait cependant pas manquer d’éprouver.

En parlant de sentiments

Je suis plein de dédain pour les vertueux, je suis incapable de reconnaître la beauté, et dénué de toute compréhension face au vrai bonheur. Si je n’ai pas compris qu’on allait me demander un jour d’être témoin, c’est parce que jamais je n’aurais cru être le meilleur ami de qui que ce soit.

Lestrade et Molly échangèrent un regard empreint de compassion. L’inspecteur se souvenait des rares fois où Sherlock avait essayé, maladroitement, de se monter un peu moins odieux avec l’un des membres de sa brigade – et de toutes les fois où il s’était fait rembarrer par Anderson, Sally ou n’importe qui d’autre. Mycroft, soit dit en passant, était bâti sur le même modèle, mais Greg pensait que s’il l’avait voulu, il aurait pu parfaitement donner le change. Avoir des amis ne l’intéressait tout simplement pas. S’il ne nouait jamais de relations personnelles avec qui que ce soit, il respectait les règles du jeu infiniment mieux que Sherlock : toujours poli, toujours correct, faisant toujours la bonne chose au bon endroit, au bon moment, et de la bonne façon. Presque trop parfaitement. Il était pourtant, songeait Lestrade, qui commençait, sans avoir jamais pu percer le mystère Holmes, à bien le connaître, il était pourtant aussi brillant, étrange et décalé que son cadet. Seulement, il l’acceptait totalement, sans la moindre amertume, et se plaisait dans la solitude. Sherlock avait beaucoup plus de mal à assumer sa différence fondamentale avec le reste du monde, d’où une certaine dose d’agressivité, de mépris et d’arrogance qui rendait quasiment impossible toute relation ne serait-ce que vaguement amicale avec le détective.

Greg avait bien tenté le coup, mais avait vite renoncé. Outre ses propres problèmes à l’époque – sa femme, le boulot, son oncle dont il était très proche et qui s’était lui aussi laissé emporter dans la spirale infernale de la cocaïne –, il ne parvenait tout simplement pas à comprendre Sherlock Holmes, qui semblait s’être enfermé dans une forteresse hérissée de piques, aussi étranger au monde que doué pour en comprendre les mécanismes les plus subtils, à l’exception des sentiments dirigés contre lui, empalés et mis en pièce avant même d’avoir pu atteindre le portail.

Bref, il n’était pas vraiment devenu ami avec le junkie qu’il avait sauvé, mais il avait été pendant des années ce qui s’en rapprochait le plus.

Jusqu’à ce que John arrive.

… et certainement pas celui de la personne la plus sage, la plus honnête et la plus courageuse que j’aie jamais eu le privilège de rencontrer. John, je suis un homme ridicule, uniquement racheté par la chaleur et la constance de ton amitié.

Cette phrase sonnait tellement juste que Lestrade ne put retenir un sourire ému.

Juste au moment où Sherlock, désireux de quitter la demeure londonienne de son frère, commençait à donner des signes d’impatience, John Watson avait fait irruption dans sa vie. Vivre chez, sous la surveillance attentive et aux crochets de son frère n’était probablement pas la situation idéale pour un homme de presque trente-trois ans, Greg le reconnaissait sans peine, mais le détective se comportait toujours comme un adolescent borné et autodestructeur ; comment, dans ces conditions, le laisser seul ? Mycroft avait formulé une exigence concernant le déménagement de Sherlock : qu’il trouve un colocataire fiable.

Et Sherlock avait trouvé John. Lestrade, qui n’était pas spécialement croyant, avait du mal, quelques années après, à ne pas y voir la marque du destin.

Par la suite, Mycroft lui avait raconté sa première entrevue avec « le docteur Watson ». Greg, qui ne s’étonnait pourtant plus de rien de la part des frères Holmes, avait ouvert de grands yeux.

– Vous l’avez kidnappé ?

– Tout de suite les grands mots, avait répondu Mycroft sur le ton pincé qu’il prenait lorsqu’il savait qu’il ne respectait pas à la lettre la loi que son interlocuteur avait juré de défendre. Ne soyez pas mélodramatique. Il fallait bien que je lui parle.

Lestrade s’était abstenu de rétorquer que, dans la vie, généralement, on invitait les gens à prendre un café plutôt que de braquer sur eux trois caméras de surveillance. Il ne servait à rien de discuter avec Mycroft Holmes. En face de lui, on avait toujours tort, même lorsqu’on avait raison.

– Et alors ? Vous en avez pensé quoi ?

– Il est médecin, soldat, patient et loyal. Quatre excellentes qualités qui en font un colocataire de premier ordre pour mon frère.

L’inspecteur de police avait longuement étudié le visage de son interlocuteur. Il avait compris, au fil des années, que plus Mycroft Holmes avait l’air impénétrable et distant, plus il avait de choses à cacher.

– Vous ne me dites pas tout, n’est-ce-pas ?

L’autre homme avait soupiré avant de répondre.

– Je pense que mon frère l’a laissé entrer, tout de suite. Ça veut forcément dire quelque chose.

Laissé entrer ? Qu’est-ce que vous voulez dire ?

Le sourire un peu triste de Mycroft avait été la seule réponse qu’il avait obtenue – et la manifestation sentimentale la plus forte dont il avait été témoin de la part de cet homme si impassible.

Mais Mycroft, comme toujours, avait eu raison.

John avait métamorphosé Sherlock.

Ou peut-être avait-il tout simplement fait surgir tout ce qu’il y avait de meilleur en lui, qui n’attendait que la bonne occasion pour s’exprimer ?

Mais, puisqu’apparemment je suis ton meilleur ami, je ne peux pas te complimenter sur le choix des gens qui t’accompagnent. Or, aujourd’hui je le peux. Mary, quand je te dis que tu mérites cet homme, il n’y a pas de plus grand compliment dont je sois capable. John, tu as enduré la guerre, des blessures et des pertes tragiques – encore toutes mes excuses pour la dernière, d’ailleurs.

Lestrade manqua s’étrangler avec son cocktail, sous les regards peu amènes de Mme Hudson. Sherlock avouait son admiration pour John ? Le félicitait pour le choix de sa campagne ? Et, pire que tout, s’excusait en public ?

Après tout, même les « sociopathes de haut niveau » autoproclamés pouvaient changer.

Il ignorait ce qu’avait vécu le détective pendant les deux années durant lesquelles tout le monde l’avait cru mort. Rien de bien folichon, si on lui demandait son avis. Greg avait essayé d’en parler à Mycroft, mais ce dernier l’avait interrompu en le priant courtoisement mais fermement de ne plus jamais mentionner le sujet devant lui. L’inspecteur de Scotland Yard savait reconnaître une fin de non-recevoir. Il n’avait pas insisté.

Mais quand Sherlock était rentré à Londres, certain que John reprendrait aussitôt sa place à Baker Street…

Lorsque Lestrade avait appris de la bouche de Molly, à qui il avait maintenu des liens d’amitié pendant ces deux années, que John avait cassé la figure de Sherlock à trois reprises et avait ensuite refusé de lui parler, il était passé au 221B. Bien sûr, lui aussi en voulait énormément à Sherlock, et peut-être plus encore à son frère. C’était vraiment un procédé dégueulasse de leur avoir fait croire, à tous, qu’il était mort.

Avec la colère était revenue l’inquiétude, la même que celle qu’il avait perçue dans la voix de Mycroft lorsqu’il l’avait eu au téléphone pour lui dire (encore une fois) qu’il était un connard de lui avoir caché leur plan foireux. John, lui, était seulement en colère, parce qu’il n’avait pas connu Sherlock dans ses pires moments. Lestrade, lui, tout comme Mycroft, l’avait déjà vu au plus bas, et il ne tenait ni à s’en souvenir, ni à revivre de pareils instants. John, lui, ignorait la réalité de tout ce qui avait précédé leur emménagement à Baker Street, parce qu’à partir du moment où les deux hommes s’étaient installés dans le même appartement, Sherlock avait purement, simplement et complètement cessé de se droguer. C’était absurde, irrationnel, inexplicable, mais bel et bien réel.

Aujourd’hui te voilà assis entre d’un côté la femme qui a choisi de partager ta vie et de l’autre l’homme que tu as sauvé. En bref, les deux personnes qui t’aiment le plus au monde.

Lestrade avait malgré lui ressenti au plus profond de lui quelque chose qui ressemblait à de la jalousie. Il imaginait que Mycroft et Molly l’avaient éprouvé également : du jour au lendemain, un parfait inconnu transformait cet homme que rien ni personne, jusqu’ici, n’avait pu détourner de ses démons. Puis il en avait été sincèrement reconnaissant à John – sans compter que Sherlock était devenu nettement plus vivable depuis leur rencontre…

Ainsi, s’il s’était rendu à Baker Street, le soir du retour de Sherlock, quatre heures à peine après avoir appris (non sans un certain choc) la résurrection du détective, c’était mû par un mauvais pressentiment qui ne lui avait accordé aucun répit pendant ces quatre heures.

Sherlock était assis en tailleur sur le canapé du salon, une seringue entre les mains, comme pétrifié. Greg avait traversé la pièce et, sans dire un mot, détaché l’objet des doigts crispés du détective, sans brusquerie, sans aucun reproche. Puis il l’avait mise dans la poche de sa veste et s’était assis en face de Sherlock, ému par la vulnérabilité qui se lisait sur son visage.

– Il va revenir, avait-il affirmé.

Sherlock avait haussé les épaules, incrédule. Il ressemblait plus que jamais à ce jeune homme perdu que Lestrade avait trouvé au fond d’une ruelle sordide, par un froid matin de novembre. S’il lui était donné la possibilité de le sauver une seconde fois, il devait au moins essayer.

– Vous savez que la drogue ne vous réussit pas, et ça me semble le meilleur moyen pour tout faire foirer avec John. [3] Laissez-lui juste un peu de temps. Nous en avons tous besoin pour digérer le coup que vous nous avez fait. Je ne doute pas que vous ayez eu de très bonnes raisons pour le faire, mais nous avons besoin de temps, tous, y compris John. Je sais que pour vous, attendre est très difficile, peut-être même la pire chose au monde, mais essayez de vous représenter ce qu’il a vécu, ce que nous avons tous vécu, pendant deux ans. Vous ne pouvez pas effacer ça en cinq minutes. Nous ne vous demandons que quelques jours, au pire quelques semaines. Est-ce que vous croyez que vous pouvez nous les accorder, les accorder à John, sans tenter de vous détruire ?

Sherlock l’avait regardé comme s’il le voyait pour la première fois et il avait acquiescé, lentement.

Jusqu’à preuve du contraire, il avait tenu parole.

Et je sais que je peux parler au nom de Mary quand je te dis que nous ne te laisserons jamais tomber et que nous avons toute une vie devant nous pour te le prouver.

Bien sûr, John était revenu. Et Mary avait accepté sans aucun problème l’étrange relation de son futur époux et de son meilleur ami. Mais il fallait dire que Mary n’était pas une femme ordinaire, Lestrade l’avait su dès le départ. Ça avait été difficile, il y avait eu des hauts et des bas, mais voir Sherlock en témoin suffisait à prouver que la relation entre les deux hommes était redevenue ce qu’elle avait toujours été : un lien totalement inexplicable mais pour cette raison même parfaitement indestructible…

Ah, oui… Alors, quelques anecdotes amusantes sur John…

Lestrade sourit. Des fois, la vie vous réservait d’agréables surprises. C’était si rare qu’il fallait en profiter. Mais après tout, ne l’avait-il pas dit lui-même ?

Sherlock Holmes est un grand homme, et je crois qu’un jour – si on a vraiment beaucoup, beaucoup de chance – il pourrait même devenir quelqu’un de bien. [4]

La chance avait un nom, pensa Lestrade en levant son verre vers les mariés : elle s’appelait John Watson.


[1] « Elévation » est le titre d’un poème de Baudelaire (oui, encore) que je vous mets en intégralité ici (pour une fois qu’il écrit quelque chose de vaguement positif, profitons-en !) :


Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,

Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,

Par delà le soleil, par delà les éthers,

Par delà les confins des sphères étoilées,


Mon esprit, tu te meus avec agilité,

Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,

Tu sillonnes gaiement l’immensité profonde

Avec une indicible et mâle volupté.


Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;

Va te purifier dans l’air supérieur,

Et bois, comme une pure et divine liqueur,

Le feu clair qui remplit les espaces limpides.


Derrière les ennuis et les vastes chagrins

Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,

Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse

S’élancer vers les champs lumineux et sereins ;


Celui dont les pensers, comme des alouettes,

Vers les cieux le matin prennent un libre essor,

– Qui plane sur la vie, et comprend sans effort

Le langage des fleurs et des choses muettes !


[2] Tous les passages longs en italiques sont des extraits de l’épisode 2 de la saison 3, en l’occurrence le discours de Sherlock au mariage de John et Mary, que j’adore du début à la fin.

 

[3] Il est compliqué de traduire « the drugs don’t work », j’ai essayé d’utiliser « ça ne vous réussit pas » (euphémisme !) car je voulais que cette citation soit placée dans la bouche de Lestrade pour boucler avec le titre que j’avais choisi…

 

[4] Cette citation se trouve dans l’épisode 1 de la saison 1 (“Holmes is a great man, and I think one day, if we're very, very lucky, he might even be a good one”). Elle est reprise à la toute fin de l’épisode 4 de la saison 4 (“Well, he's a great man, sir. - No, he's better than that. He's a good one.”), mais j’avais eu l’idée avant, car cette fic date d’avant la saison 4, alors je l’ai laissée parce que j’en étais assez fière…

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