Vie familiale

Pov' Juliet.

L'annonce de Shawn m'a fait l'effet d'une bombe. J'ai viré Sean de chez moi.

Maintenant, je suis en train de manger de la glace devant une série TV - je n'écoute pas, c'est juste histoire d'avoir un bruit de fond- et je pleure. Je pleure les années vécu ici, à Santa Barbara, je pleure Louise, je pleure Shawn...

Il va partir pour toujours... Je ne le reverais plus jamais ! Je jette mon bol par terre, et je me recroqueville sur moi même, mes pleures ayant redoublé. Je reste comme ça une bonne dizaine de minutes. Tout se bouscule dans ma tête.

J'arrive enfin à une conclusion très probable : J'aime Shawn. Je le sais depuis longtemps, simplement, je refusais de l'admettre. Je ne peux pas tomber amoureuse, pas après ce que j'ai fait à Lou.

Je dois être malheureuse, à cause de moi, tout mon entourage à été détruit. Autant physiquement que psycologiquement.

Je me lève d'un pas décidé. Tout mon entourage, même Shawn. Je ne peux pas le faire souffrir. Ce baiser que nous avons échanger, cela voulais bien dire quelque chose non ? A moins que ce ne soit que par pitié... Non, il ne serais pas partit, s'il avait eu pitié.

Je prend mes clés de voiture et fonce jusque chez lui. 

Je suis devant, chez lui, je ne peux plus recué, pas maintenant. Je prend mon courage à demain et frappe. J'attend quelques secondes, personne. Je me tourne vers la voiture. La porte s'ouvre sur un Shawn endormis, les yeux rougis.

Je le regarde, il me regarde, et je saute dans ses bras. Je m'y accroche comme à une bouée de sauvetage. CAr oui, Shawn est mon sauveur, il m'aide tout les jours à surmonter toutes les épreuves.

- Shawn, je t'en prie, reste... S'il te plait, ne t'en va pas toi aussi...

- Jules.... -Il me caresse les cheveux- il faut que tu comprenne que je ne peux pas rester ici si tu es avec quelqu'un d'autre. Je n'y arrive pas...

- Je ne suis avec personne d'autre, je te le promet, je veux juste que tu reste près de moi.

Je m'approche de ses levrès, elles se touchent presque. Nos "conversation intimes" comme il aime les appelé, mon vraiment manquer. Il me prend dans ses bras, m'emmène dans sa chambre, et me dépose sur son lit. Nous nous endormons, l'un dans les bras de l'autres, comme de très vieux amis.