Que le meilleur gagne, non?

Chapitre 12 : Parle!

481 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/11/2016 20:18

La porte s’ouvrit. Atobe leva les yeux et sourit face à l’invité.

« Vous vouliez me voir, Atobe-san? »

« Oui. Assied-toi! Tu n’as rien à manger? » questionna le capitaine.

« Si, mais j’irai manger un peu plus tard. »

« Dis-moi, Hiyoshi. J’ai reçu une information selon laquelle tu serais soi-disant absent pendant une période indéterminée. »

« Qui vous a dit ça? »

« Ce n’est pas important. Mais ça reste des paroles de ton grand-frère. Qu’est-ce ça signifie? » continua-t-il.

Hiyoshi resta silencieux un moment. Ce n’était pas un mensonge, mais ça s’appliquait seulement pour la résidence familiale des Hiyoshi.

« Je ne vois pas ce que ça peut être. » fit le plus jeune. « Si c’était tout, veuillez m’excuser. »

Lorsqu’il se prépara pour repasser la porte, le roi y bloqua l’accès. Il le défia du regard.

« Le tournoi régional débute dans quelques jours à peine! Vu ta performance de ce matin et cette information, j’en conclus qu’il y a réellement quelque chose qui s’est passé! »

« Ce n’est rien d’important, Atobe-san. »

Hiyoshi détourna le regard pour fuir la pression que son capitaine exerçait sur lui. ‘’Si têtu!’’, pensa Atobe. Si seulement son kouhai pouvait avouer, ça serait bien plus simple. Bien que ça soit des problèmes familiaux, il devrait rester en dehors de tout ça. Par contre, ça affectait son jeu. Lorsque les autres verront que le niveau de jeu d’Hiyoshi a dramatiquement chuté, cela aura un effet direct sur les autres titulaires. Sur cet aspect, il se devait de réagir.

Il s’approcha d’Hiyoshi en espérant qu’en ne bloquant plus l’accès à la sortie du toit qu’il soit plus enclin à parler.

« Allez, parle. » s’impatienta le plus vieux.

« Je vous promet de m’entraîner plus dur pour réparer mes faiblesses de ce matin, Atobe-san. »

Sur ces mots, Hiyoshi poussa la porte et descendit les escaliers. Atobe soupira. Ça n’avait pas donné grand-chose, mais au moins, il avait eu un indice. Plutôt un aveu. Il lui avait bien dit que ‘’ce n’était rien d’important’’. Donc il avait bien quelque chose. 

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